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    Metropolis
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    Chris46
    Chris46

    462 abonnés 978 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 août 2018
    “ Metropolis “ grand film de science fiction de Fritz Lang .

    L’histoire se déroule en 2026 à Metropolis une immense mégalopole divisée en deux partie . Il y a les riches familles dirigeantes qui vivent tout en haut dans des haut gratte ciel dans le luxe , l’oisiveté et le divertissement . Et tout en bas dans les soutterains vivent les ouvriers qui font fonctionner la ville et qui sont opprimé par la classe dirigeante . Mais la révolte gronde chez les ouvriers qui ne supportent plus cette oppression ...

    “ Metropolis “ est un grand film de science fiction muet et en noir et blanc du réalisateur allemand Fritz Lang qui a vraiment marquer de son emprunte l’histoire du cinéma et qui est devenu un classique . Pourtant ce n’était pas gagner car le film a reçu à sa sortie en 1927 un accueil glacial en étant à la fois un échec critique et public . Le film deviendra un classique avec le temps .
    L’idée de “ Métropolis “ est venu à Fritz Lang en voyant émerger les premiers grattes ciel à New York au début des années 1920 qu’ils l’on impressionner et il lui vint alors l’idée de réaliser un film qui se déroulerait une centaine d’année plus tard ( en 2026 ) avec une immense ville futuriste composer uniquement d’immense gratte ciel comme ceux qui commençait tout juste à apparaître dans les années 1920 . Et donc de montrer ce que pourrait être le futur avec ses immenses métropoles composer uniquement de gratte ciel qui commençait à faire leurs apparition au début des années 1920 . Et c’est à partir de la qu’il va imaginer comment la société pourrait vivre dans une telle métropole avec ceux qui ont imaginer cette métropole et la mains d’œuvre qu’ils vont engager pour la construire et la faire fonctionner . Et comment tout ce beau monde va cohabiter la dedans avec donc les riches entrepreneur qui ont conçu la ville qui vont exploiter la main d’œuvre ouvrière charger de la faire fonctionner et qu’ils vont se faire un tas de fric sur leur dos tandis que eux seront payer à coup de lance pierre pour faire fonctionner cette ville . L’histoire est donc prenante car Fritz Lang va donc aborder avec ce film le thème de la lutte des classes dans une immense mégalopole futuriste où les riches vivent dans de superbes gratte ciel tandis que les plus pauvres sont reléguer au fond des sous terrains de la ville à travailler comme des chiens pour faire fonctionner cette immense ville . Mais la révolte va commencer à gronder chez les ouvriers qui ne supportent plus de vivre dans de telles conditions et d’être exploiter par les plus riches . Et on va suivre cette lutte des classes et cette révolte qui va gronder chez les plus pauvres à travers des séquences devenus anthologiques superbement mis en scène par Fritz Lang
    spoiler: ( La scène d’ouverture avec l’arrivée des ouvriers dans l’usine , les ouvriers qui font fonctionner les machines , la transformation du robot , la danse de Maria , Maria qui mène les ouvriers à la révolte , la révolte des ouvriers , l’innondation de la ville soutterraine des ouvriers ... )

    . Il y a de superbes idées de mises en scène comme la scène d’arrivée des ouvriers dans l’usine pour aller travailler qui se déplace un peu comme des robots ou la scène des ouvriers qui font fonctionner les machines et qui bouge au rythme de la machine . Des idées de mise en scène intéressante qui montre que les ouvriers sont totalement déshumanisé et ne sont plus des humains mais uniquement de la main d’œuvre , des rouages pour faire fonctionner les machines qui font tout le temps les mêmes geste jour après jour comme des robots . Et sa contraste énormément avec les plus riches qui ont une vie bien humaine et qui profitent à fond de plaisirs de la vie . Fritz Lang a vraiment voulu montrer ce constraste entre les ouvriers et les plus riches et le totale décalage qu’il y avait entre les deux . A travers son film Fritz Lang dénonce parfaitement la lutte des classes des grandes métropoles . C’est dingue de voir que les idées développer dans le film qui date pourtant de 1927 sont toujour autant d’actualité aujourd'hui et que le film avait un côté visionnaire en décrivant ce que pourrait être la société dans une telle ville dans le futur avec la différence entre les pauvres qui travaille pour faire fonctionner la ville et les plus riche qui les dirigent et profitent d’eux . Aujourd’hui la réalité est franchement pas si loin de ce qui était décrit dans le film à l’époque . On va dans n’importe quelle grande ville du monde et on retrouve exactement ce système de l’ouvrier qui travaille pour 3 sous tandis que son dirigeant s’en met plein les fouilles sur son dos .
    Pour mettre en scène “ Metropolis “ Fritz Lang bénéficia d’un budget collossal pour l'époque ( 15 millions de francs de l’époque ) qui lui permis de mettre en scène toutes ses idées . Il engagea entre autre plus de 30 000 figurants pour jouer les habitants de cette ville ( ouvrier et nantis ) pour donner vraiment de l’ampleur au film et rendre la ville de Métropolis crédible et sa rend certaines scènes grandioses
    spoiler: ( les scènes de révoltes avec les milliers douvriers qui se révoltent , les centaines d’enfants qui tentent de fuire l’inondation de la ville ouvrière souterraine ... ) .

    Il fit construire de gigantesque décors et maquette pour donner vie à cette gigantesque métropole . Les décors et les maquettes qui donnent vie à la ville de Metropolis sont très réussit , grandiose et très inventif pour l’époque avec ses immenses gratte ciels au design futuriste . Fritz Lang nous offre de superbes plans de la ville qui mettent vraiment en valeur la ville de Metropolis où l’on s’évade avec plaisir . Les effets spéciaux , même si ils paraissent désuet aujourd’hui , reste de bonne qualité pour donner vie à cette métropole futuriste . “ Metropolis “ est l’un des films qui à poser les bases de ce que sera la science fiction au cinéma pour les 100 années qui vont suivre . Pas mal d’éléments du film seront repris plus tard dans pas mal d’autres films de science fiction à commencer par la fameuse ville de Metropolis dont le design avec ses immenses grattes ciels futuriste et les différents éléments comme les ponts supendus au millieu des grattes ciels ou les voitures volantes qui traverse la ville seront repris dans pas mal de film de science fiction par la suite comme “ Blade Runner “ de Ridley Scott en 1982 où encore “ Le cinquième élément “ de Luc Besson en 1997 qui s’en sont fortememt inspirer . Le fameux robot du film en métal en inspirera également beaucoup dont un Certains George Lucas qui s’en inspirera en partie pour créer un autre robot métallique au design très proche et tout aussi culte le fameux robot C3-PO de la saga “ Star Wars “ . L’influence de “ Métropolis “ ira même au delà du cinéma car elle inspirera d’autres arts comme la musique ou les comics ( b.d) comme “ Superman “ qui fera régner la justice dans une immense mégalopole nommer Metropolis .

    Pour résumer “ Metropolis “ est un grand film de science fiction à découvrir ou redécouvrir . C’est vrai que pour les spectateurs que nous somme aujourd’hui c’est pas facile de se replonger dans un vieux film en noir et blanc et muet de surcroît sans effets numérique et avec de vieux trucages à l’ancienne avec un côté très théâtrale que se soit dans la mise en scène où le jeux des acteurs très expressifs ( les acteurs du cinéma muet compensait l’absence de dialogues par de la gestuelle et des expressions souvent exagérer ) qui peut ne pas plaire à tout le monde et en faire fuir plus d’un mais si vous aimer le cinéma de science-fiction ( et le cinéma tout court ) je vous conseil vraiment de redécouvrir ce film ne serait ce que pour voir comment ont été poser les bases de la science-fiction au cinéma et découvrir par la même occasion un classique du cinéma avec une intrigue toujour aussi prenante remplit d’idées intéressantes et toujour autant d’actualité malgré le poid des années .
    ClashDoherty
    ClashDoherty

    210 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 juin 2007
    Sans nul doute LE film muet le plus beau et important de l'histoire du cinéma, en plus d'être un des plus grands films jamais conçus. Fritz Lang est un génie, ce film sont plus grandiose. Le robot, les plans de la ville futuriste, la révolte des ouvriers, tout est sublime ici. Nettement indispensable.
    Bien sûr, on évitera la version ressortie en salles en 1984, réarrangée musicalement parlant par le lourdaud Giorgio Moroder...
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 139 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 janvier 2014
    Ne nous le cachons pas, c’est surtout le plaisir archéologique de farfouiller dans les origines du cinéma qui peut nous faire tenir face à la vision de cette antiquité. En effet, malgré les limites évidentes liées aux films de cette époque, le film dispose tout de même de quelques bonnes idées créatives qui peuvent nous faire remettre en perspective pas mal de choses : la vision sociale de Fritz Lang, la projection futuriste qui est faite en terme de progrès industriel, etc… Si on y rajoute un petit charme visuel pas à piquer des vers, ce film des origines peut encore se regarder sans trop de souci, à condition bien sûr qu’on soit rodé à toutes les contraintes du cinéma de cette époque.
    CréatureOnirique
    CréatureOnirique

    78 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 octobre 2014
    Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, Bonjour (Bonsoir

    Nous sommes ici réunis pour célébrer le départ de l'un des membres les plus éminents et âgés de l'ADFQJNAJV (Association Des Films Que Je N'Avais Jamais Vu).

    Ce départ brise le cœur de toute notre noble association, mais réjouissons-nous quand-même, car cet être extraordinaire continuera d'exister ailleurs, dans un monde meilleur, le Paradis des films vus.

    Veuillez accepter de rester pour un éloge du défunt.

    Métropolis de Fritz Lang, vis le jour en 1927, fils de Fritz Lang et de Thea von Harbou, son épouse et scénariste de cet enfant prodige que les heureux parents venaient d'avoir. Il raconte l'histoire d'une ville futuriste, dans laquelle les riches vivent dans les hauteurs de la ville, et les pauvres dans ses sous-sols ; ils y travaillent jour et nuit, pour faire fonctionner des machines qui « alimentent » la ville. Joh Fredersen règne en maître sur cette ville (dont l'aspect graphique a eu beaucoup d'influence à l'avenir). Un jour, son fils Freder rencontre Maria, une jeune fille issue du prolétariat. Il en tombe amoureux et décide de la suivre dans les profondeurs de la ville. Il découvre les conditions de vie des ouvriers, mais aussi que Maria est, pour les ouvriers, une sorte de prophétesse, annonçant à ses « frères », la venue d'un « médiateur », qui unira les patrons et les prolétaires, le cerveau et la main ensembles (ce médiateur étant symbolisé dans les paroles de Maria, comme le cœur). Pendant ce temps, Rotwang, un savant fou et maléfique, invente « l'être-machine », une sorte de robot humanoïde. Il cherche par la cybernétique, à ressusciter sa fille Hel, épouse de Joh Fredersen, morte en donnant naissance à Freder ; depuis, Rotwang voue à Fredersen une haine incommensurable, qui va se concrétiser au fur et à mesure que les événements se précipitent...

    Le scénario n'est peut-être pas très original, vu comme cela, mais il est le moteur d'une histoire passionnante sur fond de lutte des classes. Car c'est bien de cela qu'il est question dans ce film : le prolétariat doit-il se révolter contre les patrons ? Ou doivent-ils vivre en bonne intelligence ? Le message du film n'est pas naïf, il fait l'apologie de l'amitié entre le patronat et le prolétariat. Sinon, ce sera la révolution, présentée ici comme mauvaise, car porteuse de mort et de destruction. Un message ô combien pertinent, quand on pense à ce qu'une certaine idéologie présentée par Karl Marx et reprise par Lénine, Trotsky, Staline et autres Mao Zedong a pu commettre comme crimes justifiés par la « lutte des classes », au nom de l'égalité entre les hommes.

    Cela veut-il dire que le film est pro-patronat ? Pas davantage. L'attitude de Joh Fredersen est condamnable (et condamnée spoiler: ), puisqu'il ne tente pas d'empêcher la révolution afin d'avoir le droit de mater la révolte dans le sang
    . Les jeunes gens qui sont issus de cette classe sont présentés comme oisifs et inactifs. Le décalage entre le monde riche et bénéfique des bourgeois et l'univers froid et meurtrier du sous-sol de la ville est effrayant. Toutefois, je décèle un point commun entre ces deux mondes : dans les deux cas, le monde est froid, dépourvu d'émotions, robotisé. Cela se retrouve dans la monstrueuse mécanique du sous-sol de Métropolis (où les ouvriers accomplissent quotidiennement les mêmes tâches, et ce jusqu'à leur mort) ou dans l'architecture de la ville-haute, avec ses courbes désespérément parfaites et sa froide logique, dans laquelle il est normal d'envoyer un malheureux fonctionnaire à la mort, c'est-à-dire à l'usine. Tout y est froidement mécanique. Dès lors, l'invention diabolique de Rotwang n'est-elle pas située dans la droite lignée de cet environnement ?

    Je m'arrête un instant sur un élément important du film : les « visions ». Parfois, le personnage principal est en proies à des visions, qui ne sont pas réelles, mais qui permettent de montrer ce qu'il ressent ou d'approfondir certains éléments de scénario. Par exemple, Freder « voit », lorsqu'il arrive pour la première fois dans la ville ouvrière, des ouvriers à leur travail ; puis, grâce à un fondu, il aperçoit par la suite des ouvriers montant comme à l’abattoir jusqu'à une gigantesque statue de Moloch-Baal, dieu carthaginois auquel on sacrifiait des enfants en les jetant dans la gueule béante de sa statue. C'est le cas ici, et les ouvriers sont dévorés par Moloch dans la bouche duquel on peut apercevoir un feu. Comme si l'enfer attendait les ouvriers, comme si leur condition était infernale. La comparaison avec Moloch est ici frappante : on sacrifie à une idole païenne sanguinaire, symbole du ( ?) les propres enfants de cette ville. ; comme si on voulait s'attirer les faveurs de Moloch-Baal.

    Par ailleurs, la symbolique religieuse est très importante : d'abord les visions de Freder, mais aussi les nombreuses analogies à l'idolâtrie. En effet, il est question d'une tour de Babel, construction humaine pour « égaler » Dieu, en atteignant les cieux. Ou encore d'un moine évoquant l'apocalypse, dont l'un des signes est la « grande prostituée » personnifiée ici par l'être-machine ayant l'apparence de Maria ; d'ailleurs, le nom n'est pas choisi au hasard : Marie, c'est le nom de la mère de Dieu dans l'évangile et la grande prostituée serait donc, en quelque sorte, l'équivalent maléfique de celle-ci. Toutes ces allusions montrent que la ville est retombée dans une sorte de paganisme, que le christianisme a éliminé en son temps.

    Ah, excusez-moi, on me fait signe d'écourter mon éloge funèbre car je parle trop. Je vais donc traiter en vitesse d'un point important : la fin du film. L'influence de ce dernier sur des œuvres ultérieures a déjà été traité par beaucoup de monde, qui en ont parlé beaucoup mieux que je ne le ferais (ce qui ne veut pas dire que je suis le seul à pouvoir traiter de la fin correctement).

    spoiler: Cette fin n'est pas naïve, elle exprime un idéal : l'union des ouvriers et des patrons par l'amour (raison pour laquelle Hitler aimait le film : l'union des ouvriers et des patrons autour de lui-même, ce qui prouve qu'il n'avait pas tout à fait compris le message du film). Nous avons aujourd'hui une haine des « happy ends », car nous avons tendance à les trouver niaises. Mais ici, la fin n'est pas vraiment heureuse, mais porteuse d'un message d'espoir : après avoir échappé au capitalisme sauvage (et non pas au capitalisme tout court, puisque les ouvriers le resteront vraisemblablement et les patrons aussi) et au marxisme, les prolétaires et les bourgeois s'uniront peut-être pour prospérer ensembles. Mais il ne faut pas oublier pour autant que le danger sera toujours présent et que les hommes doivent faire un effort pour atteindre ce but comme le symbolise le message au début et à la fin du film : « entre le cerveau et la main, le médiateur doit être le cœur ». Mais ce n'est qu'une probabilité, pas une nécessité.
    Le progrès n'est pas une évidence (tout ne se terminera pas forcément dans la joie et la bonne humeur) mais un but possible.

    Il y aurait encore tellement de choses à dire sur cet être charmant et sur sa richesse incroyable. Je n'en ait hélas pas le temps. Je conclurais simplement en m'adressant à ceux qui rencontreront ce film de ne pas s'offusquer des aspects du film différent de ceux que nous connaissons (par exemple, des visions ou de l'influence romantique, au sens allemand du terme, avec des auteurs comme Goethe). Il faut accepter que le film vienne d'une autre époque, où le cinéma venait à peine de faire ses premiers pas. Certains ne l'ont pas fait, comme Orson Welles, qui détestait ce film, l'accusant de n'être rien d'autre qu'un ramassis de bêtises. De la part d'un auteur comme celui-ci, c'est rageant. Avant de déclarer cela, ou d'acclamer le film, c'est selon, je ne peux que vous conseiller de visionner ce film et d'apprécier toute sa richesse et son message, encore d'actualité aujourd'hui. Les cinéphiles, qu'ils soient fans de science-fiction ou non, y trouveront beaucoup, et surtout matière à réfléchir, sans oublier un style visuel que l'on retrouve dans de nombreux films de science-fiction comme Blade Runner, Dark City, Le Cinquième élément ou encore Le Roi et l'Oiseau.

    Et permettez-moi à présent d'exprimer tout simplement mon chagrin face au départ de cet être cher en m'adressant tout simplement à lui :

    Métropolis... je t'aime.
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 janvier 2014
    En 1927 sort donc un film qui aura marqué l'Histoire du Cinéma. Film de Science-Fiction à gros budget, "Metropolis" est monumental par son immense richesse. Tout d'abord, d'un point de vue thématique, Lang s'intéresse particulièrement à la lutte des classes, en tant qu'objet révoltant mais aussi nécessaire à la cohésion d'une société. Il expose également avec une puissance inégalable de nombreuses références bibliques. De nouveau, le sujet est nuancé. La religion peut autant unir que diviser, à cause de son caractère manipulateur. Beaucoup d'autres idées foisonnent, comme la robotisation ou encore le lynchage, et s'imbriquent entre elles de façon incroyablement fluide. Enfin visuellement , le film est époustouflant, avec un contraste flagrant entre la ville "du haut" et la cité ouvrière. Les différences technologiques et sociales sont en effet criantes, et sont présentées par des décors singuliers et novateurs. Une mise en scène virtuose, un rythme tonitruant et un enjeu dramatique d'une force redoutable pour un résultat à la hauteur du projet: Grandiose et colossal !!!
    Estonius
    Estonius

    2 453 abonnés 5 219 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 mars 2013
    Le film est muet mais un accompagnement musical avec orchestre symphonique était prévu ce qui donne à l'œuvre une toute autre dimension. On est subjugué par la beauté des images et par la maîtrise de la réalisation face aux énormes moyens mis en œuvre. Cette œuvre est vraiment celle d'un visionnaire qui nous fait entrer dans son rêve. La prestation de l'énigmatique Brigitte Helm est quant à elle remarquable. Si certains aspects du fond sont critiquables(le prêchi-prêcha de Maria, le dernier plan très neuneu) d'autres sont très intéressants (la manipulation et l'aveuglement de la foule). Un chef d'œuvre bien sûr !
    _Royal_
    _Royal_

    108 abonnés 1 600 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 décembre 2011
    En parcourant les critiques on peut voir revenir à de très nombreuses reprises "Chef-d'œuvre !" ou "A voir absolument !", ou même les deux en même temps parfois... Pas très constructif tout ça. Mais alors que je voulais écrire quelque chose de plus profond, de plus intellectuel, je vois soudain, dans ma propre critique : Un chef-d'œuvre ! A voir absolument ! Fuck.
    Benjamin A
    Benjamin A

    646 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 mars 2014
    Fritz Lang nous livre avec "Metropolis" l'un des films les plus célèbres de tous les temps et force est de constater qu'il est à la hauteur de sa réputation de grand film et d'oeuvre révolutionnaire dans le domaine de la science-fiction. En plus d'être novateur à travers beaucoup de thèmes (l'intelligence artificielle, avec cet androïde créée à l'image de l'homme mais qui va échapper au contrôle de ce dernier, l'humain qui ne maitrise pas ses créations ou encore la lutte sociale futuriste) il les traite de fort belle manière. Il évite d'être manichéen (ce qui arrive souvent avec ce genre de sujet) et arrive à le traiter de manière intelligente. La vision du futur est amusante, avec ces grattes ciel géant inspiré de New York et la mise en scène de Lang est impeccable, tous les cadrages, les jeux d'ombre ou encore l'éclairage c'est techniquement novateur et maitrisé. Pendant tout le film, l'ambiance est oppressante, captivante et fascinante. Ce qui marque aussi, ce sont les musiques, on se croirait à l'opéra, elles sont parfaite et sublime, et rajoute une vrai consistance au récit. Les acteurs sont impeccables, le muet les force à développer un jeu incroyable. Brigitte Helm, avec son double rôle, est impeccable. Un très grand moment de cinéma, plus de 85 ans après sa sortie, cette œuvre est toujours aussi forte, intelligente, fascinante et puissante.
    Themistocle_480
    Themistocle_480

    47 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 novembre 2011
    Voici donc le fameux "Métropolis"...pour sa première partie, je confirme: un chef d'oeuvre de SF culte et incontournable. Une vision très pessimiste du futur se présente au spectateur: celle d'une humanité divisée en deux "classes", dont l'une vit une idylle dans un monde merveilleux tandis que l'autre travaille sous terre et sans répit pour la première classe. Cette société futuriste esclavagiste et déshumanisée par le travail et les machines nous est dépeinte avec brio et art par Fritz Lang. Le scénario est prenant dès le début: on s'attache au personnage principal et à son rêve de fraternité, on est fasciné par cet univers. Visuellement le film est extraordinaire; non seulement de par ses décors révolutionnaire, mais aussi grâce à l'onirisme et à la poésie de sa mise en scène (ça doit être ça, l'expressionisme allemand...); signalons au passage que le film abonde en références mythologico-antiques (les décors utopiques dans laquelle vit la classe supérieure ne sont pas sans rapeller les jardins suspendus de Babylone, la monstrusoité du travail à la chaine est rendu explicite par la comparaison à Moloch, et la référence à la Tour de Babel est une allégorie de la folie des grandeurs des hommes...), qui donnent à ce film une ambiance surréaliste et le rend efficace et pertinent dans son propos. Chaplin n'est pas le seul à avoir dénoncé le système capitaliste: Lang nous dévoile dans la première partie de Métropolis toute la monstuosité du travail à la chaîne,et la société inhumaine qui en découle. "Entre le cerveau et la main, le médiateur doit être le coeur": très belle phrase, qui peut résumer la thèse du début du film. En matière de SF, Lang introduit le thème de l'ambiguïté robot-être humain avec la présence d'un magistral androïde. Bref, une première partie passionnante, humaniste, prémonitoire et poétique. Puis, à partir de la création de cet androïde, tout part en c*******. Le film change radicalement de point de vue: voilà que les travailleurs se rebellent (mon dieu!) contre leurs patrons (les pauvres!), ils se défoulent sur l'usine qui les as exploités (quelle abomination!) pour plus d'égalité (pourquoi pas pour la liberté tant qu'on y est?)! Fritz Lang opère une diabolisation, non à propos des machines, mais des ouvriers et de leur "folie destructrice"...il recourt encore à la comparaison mythologique, biblique cette fois, afin d'assimiler les Sept Péchés Capitaux à.....l'insurrection des ouvriers! "Entre le cerveau et la main, le médiateur doit être le coeur": cette phrase prend un tout autre sens dans la seconde partie du film, plus explicitement à la fin: l'ouvrier est un être irresponsable lorsqu'il est livré à lui-même, qui a besoin de son gentil patron pour mener sa vie et son travail à bien. Aussi incroyable que cela puisse paraître, voilà à quoi on pourrait réduire le second acte de cette oeuvre! Autant la première partie auait plu à Karl Marx, autant la seconde partie aurait réjoui Mussolini (ce film était d'ailleurs l'un des favoris du Duce...). Si quelques scènes restent réussies (la poursuite dans la cathédrale est magistrale), cet incompréhensible changement de point de vue, ote tout son souffle, sons suspense et sa portée à ce qui aurait pu être un pur chef d'oeuvre...Toute sa vie, Lang regrettera la fin de son film, voulue par sa femme, la scénariste Théa von Harbou (qui sera pour anecdote membre du nazisme...); on ne peut que regretter avec lui ce revirement. Bref c'est à voir absolument pour sa première moitié, à regarder avec un certain recul pour sa seconde partie...
    Caine78
    Caine78

    5 994 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 mars 2007
    Que rajouter à tout ce qui a déja été dit? Et bien seulement redire : Metropolis est sans aucun doute (et encore aujourd'hui) le plus grand film de science-fiction jamais réalisé. Fritz Lang semble bel et bien avoir touché ici du doigt la perfection. Tout semble en effet révolutionnaire : cadrage, lumières, mais surtout ces décors absolument grandioses, novateurs et géniaux. Les expressions du visage sur les acteurs sont impressionnantes et le scénario est surement l'un des plus grands qui aient été éctrits en la matière. Et dire qu'il n'a été réalisé qu'en 1927. Bref, vous l'aurez compris, un chef d'oeuvre absolu du 7ème art, qui ne s'en jamais remis. On le comprend... Inoubliable!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 15 décembre 2015
    Commençons par ce qu'il est évident de dire avec Metropolis : c'est visuellement splendide et inventif. Rien que pour ça le film mérite d'être vu. Quand à sa morale, je la trouve au final vraiment pacifiste et conciliatrice, je ne comprends pas toute cette polémique autour de celle-ci. J'ai été particulièrement envouté par la première partie : c'est immersif et merveilleux (l'apothéose étant selon moi l'apparition de Rotwang, le meilleur personnage du film à mon goût). La deuxième partie m'a semblé bonne mais moins captivante que la première. Quand à la dernière partie, je trouve qu'elle part un peu en grand n'importe quoi ( spoiler: c'est quoi ces parents qui oublient leurs enfants chez eux !
    ), c'est assez confus et je trouve que surtout ça manque de pêche : il y a durant cette partie pas mal de longueurs qui ont d'ailleurs commencé à se faire ressentir durant la partie précédente. Quand au jeu des acteurs... C'est de l’expressionnisme allemand et du muet, donc forcément c'est du surjeu avec des accélérés parfois, ce qui donne des trucs assez ridicules (comme la fille : pour montrer qu'elle a peur elle se tord dans tous les sens c'est plutôt risible, et quand elle joue l'être-femme c'est pire : elle fait une tête et des gestes, impossible de pas comprendre qu'elle est méchante. Mais le pire vient sûrement de sa danse... J'ai du mal à croire que cela puisse faire tourner la tête à des hommes, moi j'aurais fui en courant !). Mais bon, c'est un film de 1927, donc c'est pardonnable.
    Donc je ne recommanderai pas Metropolis à toute personne amateur de cinéma spectaculaire ou de divertissement, mais plutôt aux cinéphiles qui veulent parfaire leur culture.
    Loskof
    Loskof

    365 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 janvier 2015
    En voyant un tel film, vieux de 85 ans quand même, la posture à adopter pour le critiquer n'est pas facile: Soit on le note par rapport au contexte, soit on se place en tant que spectateur de 2015. Considérant que les spectateurs de 1927 sont morts, ou en passe de l'être, il me parait bien plus judicieux de s'adresser à ceux qui voudront voir ce film en 2015. Donc je vais passer sur les lieux communs du genre "c'était révolutionnaire pour l'époque" pour me concentrer sur ce qu'il reste de cette œuvre aujourd’hui. Ce qui frappe c'est l'ampleur du film, un nombre incroyable de figurant, des maquettes, la société décrite, on croit à cette ville de Metropolis, qui est certes une utopie mais semble réelle. De même, on ne peut que s'extasier devant la société qui nous est montrée, le robot et son influence sur les hommes, les riches en haut, les pauvres en bas, la révolte qui gronde, c'est simple mais édifiant. C'est intéressant dans la première partie. Sauf que le film en compte 3. Et que le reste est bien moins reluisant. Par ailleurs, l'argument du "c'est magnifique et tout, les effets spéciaux, et c'est pas grave si le scénario a ses lacunes" est le même que pour tous les gros blockbusters à savoir que la technique ça ne fait pas tout. La morale du film est d'une naïveté incroyable, c'est peut-être une utopie, n'empêche que c'est affligeant: Le cerveau/ les riches,les mains/les pauvres, le fait que l'ouvrier ait besoin d'un maître, etc. De même sur la révolte ouvrière où les ouvriers abandonnent leurs enfants... Sérieux? En 1927 ça passait peut-être, et encore (Marx où es-tu?) mais maintenant non. D'ailleurs même Lang a renié cette fin, preuve s'il en est qu'il y a un véritable problème ici, et que l'ériger au rang de meilleur film de tous les temps est sinon aberrant, du moins très présomptueux. Et la fin est un foutoir sans nom, ça court de partout, il se passe un milliard de chose en 15minutes, je n'y comprenais plus rien. C'est à voir pour sa culture cinématographique, c'était peut-être un chef d'oeuvre pour son époque, mais pas en 2015 selon moi... Un film comme Les Temps Modernes notamment a bien mieux vieilli dans son approche scénaristique.
    Florian Malnoe
    Florian Malnoe

    103 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 août 2015
    Classée au patrimoine mondial de l'UNESCO pour son importance culturelle, cette œuvre de Fritz Lang fut l'une des premières productions scénarisées du genre et le premier vrai blockbuster d'époque. Rien que pour ça le statut culte et révolutionnaire du film est indéniable. Les stigmates du temps et les contraintes d'époque restreignant drastiquement les copies du film en version intégrale ajoutent d'ailleurs à son caractère et son aura sacré. L'expressionisme allemand muet, la durée du long-métrage, le jeu et la mise en scène théâtrales, et donc aussi le montage haché, peuvent bien évidemment, et d'une façon très compréhensible, rebuter mais on ne peut que saluer un tel film quand il a su souligner si brillamment et si tôt des thèmes si avant-gardistes. Je ne vais pas tous les citer. ça a déjà été fait pleins de fois avant moi. Mais pour 1927 c'est de la vraie et grande SF, exhaustive, et sans doute insolente de maîtrise pour bien des cinéastes. La science-fiction est d'ailleurs le genre qui se démode le plus vite, notamment dans la mise en scène et les décors, mais ce film traverse les âges aussi pour sa technique et sa direction artistique toutes deux exceptionnelles. Si "Metropolis" a fait parler c'est aussi pour, au delà même de cette dystopie tout en contraste, son signal d'alarme et sa dénonciation en filigrane de la montée du nazisme en Allemagne. LA pierre angulaire de la SF, et du septième art en générale. Un jalon majeur dans l'histoire qui a fait date et dont tous les cinéphiles curieux savent ce que ce monument représente et a apporté au média. Un chef-d'oeuvre précieux et intemporel.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 septembre 2013
    "Métropolis", est en 1927, le top de l'art cinématographique. Retourné aujourd'hui, l'histoire serait différente et les banquiers ainsi que les patrons seraient les gentils tandis que les esclaves du sous-sol seraient les affreux méchants pleins de puces ... Pour les caméras assez vaseuses de l'époque et la pellicule au nitrate d'argent qui se déglinguait dès son virage au développement, le film est un exploit visuel. Le fait qu'il soit muet évite aux acteurs de dire des con..ries comme ceux de nos blockbusters actuels et en plus, cela rend l'histoire onirique, plus crédible. A la fin du film on a l'impression de quitter un cauchemar qui heureusement s'est bien fini. C'est bien cela le but de "Métropolis", nous laisser sur la langue l'ambiance de cauchemar d'un avenir déshumanisé : un peu ce que je ressens dans le métro, tous les matins, sauf que là, cela ne se finit jamais ...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 7 juin 2020
    Etrange expérience pour moi que la découverte de ce classique des années 20 et précurseur des films de science-fiction.
    Dans ce film qui se charpente en 3 découpages succincts (Commencement, interlude, furioso) je l'ai entamé par un premier acte en noir et blanc dans sa version Anglaise. J'ai poursuivi le trait en Version Française et colorisée.

    Sur ce premier aspect, le constat est implacable. La version noir et blanc est de loin celle qui m'a le plus emballé, en la consolidant dans sa représentation vintage, celle qui l'a vu naître. La version couleur est arrivé en 1984, avec une toute nouvelle Bande son rock new wave qui l'accompagne tout du long et si elle a su convaincre certains, ce n'est pas mon cas.
    Le fait d'avoir switcher d'une version à l'autre en quelques secondes m'a permis d'analyser cela instantanément sans avoir un avis tronqué du fait d'un visionnages espacé dans le temps entre ces deux versions.

    Bien trop criarde et avec un manquement important dans la finesse de sa mise en couleur, elle perce la rétine. Le jeu de lumière perd dès lors toute sa saveur. Giorgio Moroder le responsable de ce changement s'amuse en plus à nous jouer le jeu de la quadrichromie dans plusieurs séquences. En passant du jaune, au bleu, puis au rouge etc ... en l'espace d'une poignée de secondes il nous aveugle de ses couleurs flamboyantes. Si vous hésitez un instant entre les deux moutures, n'hésitez plus, revenez aux fondamentaux, Le Ying et le Yang est fait pour vous.

    Cette première analyse de post-production faites, il est temps de se demander si celui qui est canonisé comme étant le "plus grand film de science-fiction de tous les temps" via son affiche le mérite t-il vraiment ?

    Près de 25 ans avant lui "le voyage dans la lune, court métrage Français de science-fiction voyait le jour. Une minorité à sans doute vu ce film, mais une grande majorité connait l'affiche iconique qui l'illustre, celle de l'obus qui éborgne l’œil de la Lune. Ce fût le premier film de science-fiction de l'histoire du cinéma.
    Plusieurs films se sont succédés dans ce registre, dès lors "Métropolis" n'a rien inventé, mais il l'a magnifié. A la manière des Anglais qui ont inventé le football, les brésiliens eux l'ont sublimé. Et c'est dans ça que ce film est pour beaucoup un intouchable du cinéma.

    C'est effectivement l'une de ses grandes qualités. Il est sorti durant la période faste du cinéma Allemand, ou l’expressionnisme, mouvement créatif nouveau se faisait la part belle. Fritz Lang, également réalisateur de "M le maudit" (qui emprunte lui aussi son inspiration à ce courant artistique) en a tiré profit en l'agglomérant avec le surréalisme de la science-fiction, lui conférant un style si particulier.

    Dans cette métropole tentaculaire ou les réseaux de circulations se font sous la terre, à la surface et dans les airs nous rappelant grandement la ville chérie de Batman, l'opposition entre les classes est savamment mis en scène.
    Les CGI de l'époque avec la méthode du miroir incliné pour donner une impression vertigineuse aux spectateurs est diablement réussie. Dire qu'on s'y croirait presque ce serait un tantinet exagéré, le film a presque 100 ans quand même .. Mais la réalisation sur cet aspect est impeccable, ce genre de décors nous n'en verront plus, c'est terminé, baisser le rideau. Voila pourquoi il faut s'en émerveiller.

    Et puis, au cœur de cette immense mégapole, la pyramidale Tower Babel, référence biblique du désir insatiable de l'homme à vouloir assouvir ses désirs de gloires et de puissances. Elle surplombe la ville à la manière d'un dictateur qui s'élève au dessus du peuple. Le fait de la filmer en contre plongée accentue ce sentiment. Le scénario du film, la façon dont est bâtit cette métropole sur deux étages, et la façon de la filmée pourrait expliquer pourquoi ce film à l'époque était qualifié de pro Nazi est pourquoi il a suscité l'admiration d'Adolf Hilter. Il voyait en Lang, l'ambassadeur du cinéma Nazi dans les années à venir, avant que celui-ci prenne la fuite loin de l'Allemagne et de l'avènement du parti tyrannique. Il a été bien inspiré pour le coup notre ami.

    Une fois la toile de fond posée, il en reste un scénario efficace. L'idée d'une ville scindée en trois niveaux reliée par des ascenseurs, c'est très bien vu. Et la différence entre les effets de lumières d'un niveau à l'autre également. Pour le reste c'est du plus classique mais ça fait le taf.
    Malgré tout, le film ne restera pas dans les mémoires par le déroulement de son histoire, c'est loin d'être le film le plus captivant que j'ai eu à voir de ma vie.
    S'il inspire tant, encore aujourd'hui, c'est pour tout ce que J'ai pu mentionner au préalable l'élevant au rang de mastodonte du cinéma.

    En voici quelques exemples : Le design de C3PO nettement inspiré de celui de Maria. Métropolis chef lieu de l'univers de Superman. Blade Runner, dont je vais parler prochainement car il s'agira de ma prochain critique, a une réplique conforme à l'un des grattes-ciels du film, l'un des jeux les plus cultes de l'histoire : Final Fantasy VII qui reprends le concept Ville haute/ville basse, dans un univers futuriste ...

    Un film à voir au moins une fois pour comprendre l'influence qu'il a eu dans le cinéma d'aujourd'hui.
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