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    Under The Silver Lake
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    295 critiques spectateurs

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    Romain C.
    Romain C.

    75 abonnés 867 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 août 2018
    Under The Silver Lake est film très étrange , décalé , originale et inhabituel qui ne peut en aucun cas plaire à tout le monde . Certaines scènes comporte de l'humour mais c'est surtout le décalé qui donne cette humour qui ne fait pas sourire tout le monde . Il rend hommage à Hitchcock par plusieurs moyens et a Jeannette Leigh.
    Ce qui m'a surpris dans ce film c'est qu'il y a de l'angoisse et du mystère avec une enquête spécial mais une enquête quand même .
    Ce film possède de très belles images dus à un très bon réalisateur David Robert Mitchelle .
    Un scénario originale .
    Une très bonne fin .
    Andrew Garfield est très bon mais par moments moins que dans Spider Man ou Silence .

    Under The Silver Lake est décalé donc je ne peux pas parler de cohérence même si ça a tendance à l'être .
    Martin K.
    Martin K.

    4 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 août 2018
    Sam tombe amoureux d’une voisine qui disparait mystérieusement du jour au lendemain, commence alors une enquête pour tenter de découvrir ce qui lui est arrivé.
    Cette disparition semble être due à un complot, à moins que ce complot ne soit qu’un phantasme ou un rêve crée par l’imagination débridée d’un personnage principale qui s’ennuie…

    Bien que délirante, absurde et drôle, l’histoire est assez inquiétante pour qu’on la prenne au sérieux ; tout comme Sam, nous souhaitons avoir des réponses.
    A ça s’ajoute des visuels qui transmettent efficacement la folie du récit.

    Under the Silver Lake reprend les codes des Films Noir et des théories du complot pour les réadapter à la culture actuelle.
    Il y’a notamment quelques références à la culture populaire et la musique des années 80 et 90, et pour une fois ces références sont introduites de façon naturelle (elles ne sont pas lourdement mises en avant pour faire jouir les spectateurs geek, comme dans Stranger Things et Ready Player One).
    La notion de « théorie du complot » est elle-même devenue culturellement importante aujourd’hui, notamment avec internet. Le « complotisme » peut se rapprocher de la notion d’enquête ; après tout, de vrais complots ont existés (il suffit de s’intéresser à l’histoire de la CIA ou de tout autre service secret pour en avoir la preuve) et de nombreux personnages réels ou non ne font que lutter contre eux : la police qui combat le terrorisme dans la vraie vie ou les personnages des romans (souvent adaptés en films) de Tom Clancy et Dan Brown luttent tous contre des formes différentes de conspirations. Tout meurtre prémédité peut donc être vu comme un complot, mais ce qui marque le plus les esprits sont ceux concernant la politique et les médias ; l’industrie hollywoodienne, elle-même au centre de nombreuses théories, a produit une longue liste de films conspirationnistes avant Under the Silver Lake (Eyes Wide Shut, The Manchurian Candidate, JFK, Blow Out, etc.).
    Comme l’histoire, la politique, la religion, l’art, le sexe et tout le reste, les théories du complot se nourrissent de la réalité pour nourrir les phantasmes. Le film de David Robert Mitchell s’intègre parfaitement dans cette logique, faisant notamment penser à VALIS de Philip K. Dick et à The Crying of Lot 49 de Thomas Pynchon, deux chefs-d’œuvres à lire absolument.
    Requiemovies
    Requiemovies

    188 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 août 2018
    Jeu de piste, beau-fils de Mulholland Drive, le film de David Robert Mitchell (It Follows) ne peut laisser indifférent. Pamphlet interminable pour certains, jeu de pistes jouissif à la mode Inherent Vice de P.T. Anderson pour d’autres. Mise en scène calibrée d’un bout à l’autre, labyrinthe des sens et des énigmes qui rendent hommage (trop ?) prononcé à tout un pan de la pop culture. Version (dé)troussée d’un(e) L.A. rarement photographiée et capturée comme telle. Etrange mais pas abscons David Robert Mitchell pourrait être vu comme un simple (mauvais) imitateur de David Lynch mais le cabotin réalisateur retombe sur ses pattes pour qui veut se laisser séduire par ce genre d’aventure cinématographique, lourde de(s) sens mais folle de sensation(s). Fascinant, captivant (comme la longue et géniale séquence du piano). Preuve de cette folie, le réalisateur ne tente même pas de faire un maquillage réaliste d’un soit disant septuagénaire et déplace l’attention et l’intérêt bien ailleurs des logiques et apparences trompeuses. Film fou mais moins bâclé qu’une première lecture pourrait y paraître, Under The Silver Lake est un des rares films de l’été à voir en salle, comme une expérience à décortiquer, rêver plutôt qu’à expliquer. Fantasme mise en scène d’une ville et du secteur cinématographie lié à l’image de cette même ville. Ambitieux et déconcertant ; mais passionnant. requiemovies.over-blog.com
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    589 abonnés 2 765 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 août 2018
    Si l’on devait différencier Under the Silver Lake de Mulholland Drive – mêmes thématiques abordées, même goût pour le mystère –, l’accent serait porté sur la bouffonnerie généralisée du premier, pleinement assumée par une introduction mettant en scène un rongeur heureux d’agoniser. Satire virulente de la société hollywoodienne allégorisée en religion sectaire changeant ses pratiquants en dieux et ses consommateurs en masse puante, lutte de vie et de mort entre une chouette nocturne et un putois, armistice incarnée par le coyote qui montre le chemin tel un Virgile guide de Dante, le film a l’audace de mêler l’au-delà et l’en deçà par un titre sans cesse répété à l’opacité finalement dispersée à mesure que les démiurges s’enterrent telles des divinités pour un jour espérer être exhumées et louées. C’est tout un monde qui prend vie sous nos yeux et fait sens, tout un culte que nous, spectateurs, alimentons à chaque visionnage, que cette critique nourrit d’ailleurs ; le Compositeur a engendré les thèmes qui nous animent sans pour autant penser à nous, se moque de son public, réfugié dans sa tour d’ivoire loin de tous les regards. Hollywood élevé au rang de dieu de pacotille pourtant tout-puissant qui offre à ses hôtes la vie éternelle, aux élus la visibilité de ses sentiers pleins de gloire et de perdition – le fameux bracelet transmis –, transformé par David Robert Mitchell en thriller hypnotisant et halluciné : on aime ! Tout se renverse, les déjections christiques deviennent dorées, les compagnes de Jesus les épouses de Dracula dans un brouillage général, vaste code, incompréhensible langage d'un perroquet loquace. Malgré quelques longueurs et un goût somme toute appuyé pour l’autosatisfaction des mystères mis en scène, Under the Silver Lake nous embarque dans une descente aux Enfers ou une montée en Extase (les deux chemins se croisent) génialement réalisées et brillamment interprétées ; rien n’est plus délicieux que de se perdre en si bonne compagnie, de tenter tant bien que mal de déchiffrer la conspiration, de décoder les codes d’une pop culture réinsérant le ludique dans le monde adulte, changeant l’homme en explorateur, en rêveur affamé. Superbe.
    AZZZO
    AZZZO

    271 abonnés 739 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 août 2018
    "Under the silver lake" est à mi-chemin entre "Alice au pays des merveilles" et "Twin peaks". C'est une allégorie bourrée d'énigmes et de clins d'oeil. Il est évident que ce genre de film-labyrinthe ne peut plaire à tout le monde : c'est foutraque, sans queue ni tête, mais c'est un vrai régal pour ceux qui aiment décoder les références et se perdre dans l'intrigue, entouré de chats, de putois, de seins et de fesses. Un film hédoniste et jubilatoire.
    Que l'on aime ou non cette oeuvre atypique, le talent de réalisateur de David Robert Mitchell est indéniable.
    Dkc
    Dkc

    21 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 août 2018
    Un voyage bien barré dans l'histoire du cinéma, sous la forme d'un jeu de piste psychédélique, hilarant et passionnant, rempli de trouvailles et de talent. Bravo. Presque un chef-d'oeuvre, s'il n'était pas un tantinet trop long, lui faisant au final perdre un peu de sa saveur.
    Lucie O.
    Lucie O.

    35 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 août 2018
    Waw. Claque monumentale sur la réalisation du film ! Il ne faut pas être dépressif pour regarder ce film en sortant tu te pose énormément de questions. Andrew Garfield est juste énorme ! A voir absolument.
    Daniel C.
    Daniel C.

    132 abonnés 715 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 septembre 2018
    C'est sous la surface de l'eau, que va se passer la quête du héros. Ce jeune homme un peu désoeuvré rencontre une voisine, qui disparait dès le lendemain. Sa disparition sera prétexte à une quête effrénée pour tenter d'en comprendre les causes et les circonstances. Dans l'ambiance de la pop culture, qui inonde le monde, Sam va enquêter en décryptant des signes imperceptibles au commun des mortels. Parfois, l'atmosphère est proche de la théorie du complot, parfois, on s'approche de la dépersonnalisation schizophrénique ou des mécanismes hallucinatoires sous l'emprise de stupéfiants. Parfois également, c'est la croyance en une religion, qui est tournée en dérision. Ce film un peu fantatstique, un peu gore parfois dure deux heures vingt, mais on ne s'ennuie pas. On est emporté avec ce héros visitant la "cité des anges" au travers de ces fêtes un peu délirantes, un peu surréalistes. Le héros ne quitte quasiment pas son jean et ses baskets, sinon lorsqu'il couche avec des femmes. La sexualité semble assez libre et désaffectivée : "on baise", on ne fait pas l'amour. J'avais vu le précédent film de ce cinéaste, je n'avais pas apprécié son propos, mais la thématique de la sexualité, de la mort, de l'eau, de la déréalisation de l'univers étaient aussi présentes. Cette fois, j'ai sans doute accepté de ne pas trop chercher à comprendre et d'être dupe de l'histoire, de suivre ce récit sans appuis. Je ne me suis pas ennuyé et ai été emmené dans cet univers...
    DAVS25
    DAVS25

    4 abonnés 139 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 août 2018
    Une oeuvre complexe et foisonnante qui nécessite d'être vu plusieurs fois pour en apprécier toute la richesse. Envoutante ville de L.A. où Andrew Garfield nous emmène explorer des lieux hors du commun. A mi chemin entre Mullholland Drive et le Fisher King de Terry Gilliam, un pur moment de cinema.
    Gregg S.
    Gregg S.

    15 abonnés 350 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 décembre 2019
    Très proche du cinéma d'Araki (mais sans ses délires visuels), ce film cumule références et indices tel le petit Poucet. La première partie manque un peu de rythme mais révèle par la suite une histoire passionnante et pleine de mystères. Les acteurs s'amusent comme des fous (Andrew Garfield est beaucoup plus crédible dans ce genre de rôle). Une agréable surprise.
    Catherine C.
    Catherine C.

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 août 2018
    Bon film original, avec un scénario et des personnages déjantés. On ne sait pas à quoi s’attendre, ça fait plaisir de voir des films qui sortent de l’ordinaire.
    Yoann B.
    Yoann B.

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 août 2018
    On navigue à l'aveugle d'inattendus Lebowskiens en surprises Gilliamesques dans un univers Kiss Kiss Bank Bank. Chaque scène s'élèverait presqu'au rang de culte par une absurdité qui ferait sourire Mr Oizo. La pellicule ne s'arrête pas à la sortie du cinéma et les questionnements reviennent périodiquement à l'esprit à propos de cet ovni. que l'on aime ou pas
    frompondy
    frompondy

    2 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 août 2018
    J'adore ces films qui ne respectent aucunes des règles dites fondamentales et qui pour autant m'attirent et seduisent parfaitement. Under the Silver Lake est un film merveilleux.
    Yetcha
    Yetcha

    755 abonnés 4 292 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 février 2019
    En voilà un film qui divise, mais après les deux premières réalisations de l'auteur que j'avais littéralement adorées, j'avais hâte de découvrir ce Silver Lake. La durée de 2h20 me faisait peur et j'ai attaqué ça avec défiance. Puis le film se passe, les cadrages sont hitchcockiens, la lumière est lynchienne, l'intrigue est de palmesque, l'ensemble est purement hypnotique... On ne sait pas toujours se qui se passe sous nos yeux, on ne comprend pas tout, mais on reste scotché d'un bout à l'autre par cette maîtrise incroyable de la caméra et de l'intrigue. Un film a voir mais qui divisera toujours.
    maxime ...
    maxime ...

    202 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 août 2019
    David Robert Mitchell n'est pas un inconnu pour moi, j'ai de par le passé déjà vus ses deux précédents films à savoir The Myth of the American Sleepover et It Follows par plusieurs fois. C'est donc avec enthousiasme que j'accueil ce nouveau long métrage du cinéaste. Résultat, Under The Silver Lake est assurément le film le plus déglingué que j'ai vu depuis Southland Tales de Richard Kelly l'hiver dernier ! On passe par une multitudes de théories en tout genres et au final peu de réponses sont à définir ... spoiler: Qui tue les chiens ?? Sam, La Chouette Tueuse, un tiers ?? D’où sort le Roi des SDF ? Pourquoi faut-il gratter la tête de James Dean ?
    Je n'ai pas tout pipé à Under The Silver Lake, tant mieux ! Car oui se troisième film de David Robert Mitchell est comme les deux premiers, perspicace et cool à suivre. La pluie de référence et de détails en tout genres contribue à l'atmosphère bizarroïde et participe pleinement au délire que se soit au travers de la musique, du cinéma ou de la Pop-Culture en général. Pour ma part la suite de références aux cinéastes a éveillé mon intérêt à mesure. Hitchcock et Lynch sont évidemment les deux figures tutélaires que se soit au sujet de la trame ou dans son univers. Fenêtre sur Cour, Psychose, Mulholland Drive ou encore Blue Velvet et Twin Peaks traînent non loin ... Les hommages de Brian De Palma au premier me sont aussi tout de suite venu à l'esprit, Pulsions notamment. Kubrick aussi, Eyes Wide Shut entre autres. L'auto-citation de Robert Mitchell via son recours à The Myth of the American Sleepover et son introduction partielle et détourné m'a ravi, une super idée. Autre point de conquête, LA ! La encore on ressent la présence d'un autre David sur le travail élaboré ici, cette ville fascine, Under The Silver Lake ne faillit pas à sa réputation sulfureuse. Plus bizarrement si se film m'a rappelé beaucoup de choses il m'a aussi rappelé un livre lu il y'a quelques temps , La possibilité d'une Île de Michel Houellebecq ... J'aimerais organiser une rencontre ( rires ) ! Si je me suis beaucoup étalé sur le film je n'ai en revanche rien dit sur le casting très inspiré ici. Riley Keough est peu présente à l'écran en terme de minutes mais elle s'en accommode à ravir et au final en fait une force significative. Andrew Garfield lui signe une prestation du Feu de Dieu ! Peut être sa meilleure soit dit en passant. Il n'en fait jamais trop, sa grande justesse et son sens innée à la gaucherie l’amène à susciter des émotions divers et variés. Son jeu est immense son les traits de Sam, c'est dans les vingt derniers minutes qu'il laisse entrevoir toute sa palette. Son échange enchaîné avec le " Homeless King " et les larmes contenus qu'il garde m'a rappelé l'épisode de Ma Scène préféré qui lui était consacré sur Allociné il y'a quelque temps. Cette séquence m'avais à l'époque complètement bouleversé ... Pour conclure avec Under The Silver Lake, c'est avec plaisir que je l'ai vu, c'est avec un sentiment similaire j'imagine que je le reverrai à l'avenir !
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