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    Le Salaire de la Peur
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    191 critiques spectateurs

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    Yetcha
    Yetcha

    743 abonnés 4 286 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 janvier 2013
    Bien filmé, nous tient en haleine et reste génial presque 60 ans après. Un must du cinéma à voir et revoir. Même les quelques longueurs nous donnent plus d'informations sur les protagonistes et c'est vraiment jusqu'au bout qu'on reste surpris.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 janvier 2013
    Ce film est une pure merveille scénaristiquement, et Yves Montand en personnage avide et égoïste est tout bonnement détestable, on adore ! De plus, il y a un suspense qui s'est installé, et ne disparaît qu'à la fin de l'intrigue, ce qui est génial car malgré l'ancienneté du film, ça marche toujours autant. On peut voir ici véritable un concentré de talent.
    Monsieur_Patate
    Monsieur_Patate

    14 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2012
    Souffrant d'un démarrage assez long, voir même quelque peu narnolepthique, le salaire de la peur monte petit à petit en puissance pour arriver au moment où ces hommes, acceptent de risquer leur vie pour de l'argent. Un film au suspens palpable, avec des acteurs au maximum de leurs possibilités, qui donnent tout ce qu'ils ont et parviennent à nous émouvoir au plus haut point. Bien que le film date de près de soixante ans, le salaire de la peur, pour moi, est un des meilleurs film du genre qui m'ait été donné de voir. Un film d'aventure, boucoup de supens, et même, rare pour l'époque, presque choquante (comme quand Vanel qui s'est brisé la jambe se couche pour permettre à Montand de passer). Un très beau film, qui, écourté d'une bonne vingtaine de minutes, aurait, sans contestation possible, été un chef d'oeuvre. Très très beau.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 29 septembre 2012
    Un grand classique de l'aventure avec une distribution de choix : Charles Vanel et Yves Montand, dont c'est à mon avis, le meilleur rôle. Danger et drame sont au rendez-vous. Henri-Georges Clouzot a réalisé un film de référence dans le domaine où le spectateur est rivé à son siège jusqu'à la fin, tellement l'histoire est intense.
    Max Rss
    Max Rss

    168 abonnés 1 713 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 août 2012
    Je vais dire ceci avec beaucoup d'aplomb: Henri-Georges Clouzot est certainement l'un des cinéastes les plus marquants de l'histoire du cinéma français et je pense que personne ne pourra contredire cela. On a une nouvelle fois la preuve de la grandeur de Clouzot, qui signe avec ce "Salaire de la Peur" l'un des films français les plus connus. C'est un chef d'oeuvre, il n'y a pas d'autres mots. Un mélange parfait d'aventures et d'action. Concernant les acteurs: simplement excellents: d'un côté Yves Montand et de l'autre Charles Vanel. L'un a ses débuts alors que l'autres est déjà une vedette. Une collaboration entre deux générations. Merci Mr. Clouzot, votre film est superbe et ne vieillit jamais.
    Jipis
    Jipis

    32 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 juillet 2012
    Une réussite captant parfaitement le contenu médiocre et crasseux d'un site misérable pourvu d'une poubelle humaine en fin de parcours attendant sous une chaleur accablante l'apparition d'une opportunité.

    Une condamnation éternelle à tuer le temps dans un espace gigantesque, sans barreaux complètement démuni avec la faim, la lèpre, et les fièvres comme relationnel quotidien.

    Constat alarmant sur un état dont l'occasion de l'anéantir s'avère encore plus négatif.

    On quitte la perversité et l'oisiveté pour la lâcheté et la terreur sans espoir de découvrir la fin des tourments.

    Un film exemplaire sur la misère intellectuelle et les incontournables transformations caractérielles d'esprits déchus de toute luminosité se débattant furieusement dans des évasions impossibles.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 juillet 2012
    J'ai un vif souvenir de ce grand film de 1953.Quatre hommes décident de transporter 400 kg de nitroglycérine à bord de gros camions sur des routes impraticables d'Amérique centrale.Je suis sur qu'un tel film re-tourné aujourd'hui ferait un "tabac".
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 juin 2012
    Henri Georges Clouzot est sans conteste l'un des réalisateurs les plus marquants du cinéma français et une fois de plus il le prouve en réalisant cet excellent film qu'est Le Salaire de la Peur"
    Ce film est un parfait mélange d'action et d'aventures porté par un Yves Montand encore jeune à l'époque et un Charles Vanel qui avait déja acquis son statut de vedette.
    Le dénouement est tragique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 29 mai 2012
    Chef-d'oeuvre surprenant par son intemporalité et sa force, Le salaire de la peur nous plonge au coeur de l'absurdité des hommes et des situations qu'ils provoquent. Truffé d'acteurs géniaux, de répliques et de scènes cultes ; le réalisme étouffant de cette tragique "anecdote" nous enveloppe carrément et l'immersion est telle que la tension devient palpable, voire génante parfois. Un coup de coeur pour ce grand film. spoiler: malgré la fin téléphonée, bien que quasiment inévitable
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    128 abonnés 675 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mai 2017
    Décidément, Henri-Georges Clouzot était l'un des (très) grands du cinéma français. Existe-t-il plus percutant pamphlet contre la corruption de l'argent? Fiévreux, mené de main de maître, «Le Salaire de la Peur» n'a pas démérité la moisson de prix qu'il a reçu, qu'ils récompensent la mise en scène ou l'interprétation. Tout concourt à en faire un grand film : une réalisation au sommet (Hitchcock fait bien pâle figure à côté), un montage exemplaire, des acteurs exceptionnels (Charles Vanel!), un scénario dense et extrêmement bien exploité, une ambiance électrique et étouffante, parvenant à nous faire ressentir la moiteur d'une Amérique Latine fantasmée et la mort planant au-dessus de ces types aveuglés par leur paie de 2000 misérables dollars, au regard de ce qui les attend. Les hommes sont donc prêt à tout pour de l'argent... Que ce soient les américains spoliant les indigènes locaux de leurs ressources et de leur force de travail dans un mépris total, ou les 4 conducteurs chargés de mener à terme leur stock mortel de nitroglycérine. Le suspense est à son comble et la noirceur du récit lui donne une force étourdissante, un charme incisif et indéniable. Mais ce serait gravement sous-estimer Clouzot que de ne voir en lui qu'un misanthrope. L'humanité de ses personnages viciés par l'appât du gain est tout à fait bouleversante, renforcée par l'admirable jeu des acteurs et des répliques pleines de mordant, si bien que l'on se prend rapidement à craindre pour leur vie avec eux. On est véritablement absorbés par l'histoire, fascinés par cette épopée insensée avec pour seules finalités le fric ou la mort. Un chef-d'oeuvre caustique, sombre et intense. Du grand cinéma, assurément. [3/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    shmifmuf
    shmifmuf

    155 abonnés 1 761 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 janvier 2013
    Un film avec une tension psychologique extrême.
    Montand et surtout Charles Vanel sont parfaits dans leurs rôles.
    Un chef d'oeuvre intemporel.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 mars 2012
    Enchaîner les plans le plus rapidement possible, garder toujours l’accélérateur au plancher, multiplier les effets spéciaux, réduire le sens d’un film à un seul concept : la vitesse. Citius, altius, fortius, la rengaine est la même depuis les temps olympiens et a encore de beaux temps devant elle... Raison pour laquelle les frondeurs nous sont essentiels et qui explique pourquoi Le salaire de la peur n’est pas prêt de vieillir.
    Car le film de Clouzot, c’est l’anti- " Speed ", cette lassante histoire de bus menacé d’explosion si l’aiguille de son compteur descend trop bas. Sa première partie, dans laquelle Clouzot dessine avec précision les personnages principaux, est même d’une lenteur déroutante. Et puis tout d’un coup, le rythme s’emballe: celui du film, implacable, mais pas du camion, obligé, en raison d’un problème mécanique, de rouler le plus lentement possible afin d’éviter toute secousse. Le décalage est saisissant. Alors que dans " Speed ", chaque instant est directement avalé par le suivant, Clouzot tient suspendue chaque seconde, la chargeant d’une formidable intensité dramatique. Puisque le camion n’avance presque plus, c’est la peur qui, grâce à une réalisation magistrale et des acteurs excellents (Charles Vanel recevra d’ailleurs le Prix de la meilleure interprétation masculine), devient le véritable moteur du film. La peur des conducteurs comme celle des spectateurs, tous victimes du talent de Clouzot et de son cynisme sans pitié.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 février 2012
    Ce film est un classique du cinéma de Clouzot et on y trouve tout les symbole de la vie d'un homme. La vie vu par Clouzot, à travers une histoire d'aventure. Ce film allie à la fois cinéma d'auteur avec un point de vue très métaphorique et très précis sur la vie mais aussi cinéma d'action, d'aventure, de suspense...
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 006 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 novembre 2022
    Le film sans doute le plus célèbre d’Henri-Georges Clouzot. On connaît par cœur l’histoire reprise en 1977 par William Friedkin dans « Le convoi de la peur ». Pourtant, à chaque vision le suspense marche à fond même si l'on sait que CharlesVanel finira dans une mare de pétrole. C’est là sans doute le mystère des grands films . Pourtant « Le salaire de la peur » ne manque pas de défauts, notamment dans une première partie un peu longue où Yves Montand montre les limites de son jeu dans des décors parfois peu crédibles. Vanel de son côté confirme qu’il était un immense acteur, passant avec maestria et tout en mezza voce de la posture du caïd à celle du poltron. Sa prestation lui valu en 1952 le prix d'interprétation à Cannes. C’est sans doute la transfiguration de son personnage qui a intéressé Clouzot. Les conditions extrêmes révèlent les hommes à eux-mêmes et Montand et Vanel suivent deux trajectoires parallèles qui jamais ne se croiseront. spoiler: Montand le dilettante un peu falot qui n’hésite pas à maltraiter une Vera Clouzot empreinte de dévotion, se dévoile comme un horrible arriviste quand il entrevoit la possibilité de devenir riche et n’hésitera pas à rouler sur la jambe de son copain d’infortune le moment venu
    . Vanel au final recueille plus de compassion de la part du réalisateur car s’il est un faux dur, rouleur de mécaniques, il n’en demeure pas moins humain devant un danger qui en réalité devrait amener à la prudence le plus téméraire. Ces deux- là se jouent la comédie depuis le début et se la joueront jusqu’au bout, se contentant seulement d’inverser les rôles quand la partie finira par tourner. Par opposition, l’autre équipage nous montre la supériorité d’un duo construit sur le respect mutuel. Il est vrai que les deux compères n’ont plus rien à espérer de leurs parcours respectifs. Assurément un film mené de main de maître qui nous en apprend beaucoup sur le comportement humain face à l'exceptionnel et à la peur.
    Tendax_montpel
    Tendax_montpel

    23 abonnés 631 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 janvier 2012
    Après une longue mise en route qui fixe le décor initial des différents protagonistes, le film démarre enfin. La route, jalonnée d'obstacles en tous genre, est initiatique : pour aller au-delà du désœuvrement symbolisé par le début du film, les hommes doivent prendre des risques. Clouzot signe une réalisation très précise, fouillée, mais qui manque parfois de dynamisme. Dommage car comme souvent son histoire colle bien à l'ambiance de son temps et de son environnement.
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