Avis sur Lost Girls

Au bout de 20 minutes l'intrigue n'a toujours pas débuté. Au bout de 30 minutes on ne perçoit toujours pas le message du film. D'un ennui mortel. Acteurs soporifiques et mise en scène hasardeuse. Next

Un bon vieux navet américain !
Les personnages ne sont pas du tout attachant, ne transmettent aucune émotions. Pourtant j'adore les films inspirés de faits réels, mais la rien ne se tient, il n'y a aucune cohérence hormis peut-être l'intrigue du début. Ensuite on enchaîne les scènes bâclées avec un semblant de sinistre.
Bref ne perdez pas votre temps, passez votre chemin.

La couleur est annoncée dès le départ, On ne trouvera pas le coupable. L'intérêt se déplace donc ailleurs autour de deux éléments, le premier étant d'illustrer le laxisme policier, l'autre étant l'interprétation littéralement habitée de Amy Ryan. Réussir à nous passionner pour un film où l'on sait qu'il n'aura aucune résolution reste un tour de force. On remarquera que le film se garde de tout moralisme vis-à-vis de la prostitution, bien au contraire leurs familles s'insurgent contre le fait que la police soit en service minimum en raison de l'activité des victimes.

Ce petit thriller estampillé Netflix est fortement inspiré de faits réels et d’une affaire non résolue datant d’il y a une dizaine d’années. Il faut donc savoir – et un encart en début de long-métrage le signifie bien – que l’on ne saura pas le fin mot de l’histoire. Cela peut être frustrant mais comme le script focalise l’attention davantage sur les errances de l’enquête et l’aspect psychologique des proches des victimes, cela ne s’avère au final absolument pas gênant. Et il faut se dire que la réalité était ainsi et qu’à date cette affaire de tueur en série de prostituées à Long Island fait toujours partie des nombreux cas d’homicide sans réponse laissant la police et la justice exsangue. Et « Lost girls » a eu raison de s’y pencher car, même si les films de tueurs en série sont incalculables, celui-ci fait entendre sa petite voix singulière.



« Lost girls » demeure le premier film de fiction et toujours le seul à ce jour de la réalisatrice Liz Garbus qui est plutôt connue pour des épisodes de série mais surtout des documentaires. Et au vu du scénario qui traite d’une histoire vraie, c’est un excellent choix. Si sa mise en scène ne révolutionne rien certes mais elle s’empare bien de l’essence du sujet et ses images rendent les plages huppées de la zone côtière de Long Island tristes, ternes et presque anxiogènes. Comme une zone de non-droit mais régie par des riches. Le film dure une heure et trente minutes montre en main mais dans ce peu de temps imparti, le scénario parvient à être concis, aller à l’essentiel sans pour autant faire bâclé ou elliptique. On ne s’ennuie pas une seconde et la croisade menée par cette mère pour retrouver l’une de ses filles est haletante et touchante. Tout comme sa kabbale contre des forces de police fainéantes et incapables.



Dans le rôle principal, Amy Ryan, une comédienne sous-employée et sous-estimée vue dans « Gone baby gone » ou « Le Pont des espions », livre une prestation haute en couleur. Déterminée, pleine de fureur et impitoyable dans sa volonté de faire la lumière sur la disparition de sa fille, elle impressionne sans jamais en faire trop. Tomasin McKenzie dans le rôle d’une autre de ses filles apporte un peu de douceur et un point de vue plus doux et intéressant à l’histoire. D’ailleurs, toutes ces femmes, mères, filles ou sœurs proches des victimes, qui viennent faire leur deuil lors d’une veillée funèbre en l’honneur des autres filles assassinées, apportent de l’originalité au récit. Mais également une dramaturgie plus tragique qui permet à ce qui aurait pu être un suspense générique d’être bien plus que cela. La manière dont enquête le personnage principal face à des forces de l’ordre complètement à côté de la plaque est aussi une valeur ajoutée qui donne sens à la naissance de ce film. Un thriller au féminin aussi captivant que déchirant qui, s'il ne marquera pas les annales, vaut clairement le coup d’œil.



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En rien un thriller mais un drame, très très lent et axé aussi bien sur l'histoire "compliquée" de cette famille, les relations au moment du drame et après et "l'enquête" en elle-même. Tout cela sur un rythme poussif avec beaucoup de dialogues sans grand intérêt. Heureusement que les prestations sont acceptables et en fond, que l'histoire est tristement vraie. 2/5 ! (maxi).

Dès le départ, Lost Girls joue avec vous la carte de l'honnêteté : "Aucun coupable n'a été trouvé." Bon, alors, ça, c'est fait. Si l'on est d'un côté content que le film n'ait pas attendu la dernière minute pour nous l'avouer (et ne nous ait pas fait chercher un coupable pour rien), on le regrette d'un autre côté, car l'enquête devient sans intérêt. Un peu comme si votre roman policier s'ouvrait à la première page avec "C'est le majordome qui a fait le coup.", aucun intérêt à lire la suite. Et c'est exactement ce qui arrive à Lost Girls, comme l'on ne peut plus compter sur l'enquête, on se raccroche au format, à l'interprétation, aux rebondissements de l'enquête (même vaine au final), au rythme. Et on a un peu l'impression que ce film a oublié de travailler chacun de ces "à-côtés" qui auraient dû être ses atouts : l'image est très classique (rien à signaler), il n'y a aucun rebondissement (à part un voisin du suspect qui alourdit les soupçons qui pèsent sur ce dernier, mais sans que la police ne fasse rien), une interprétation en demi-teinte des actrices principales (un casting majoritairement féminin, ce qui change, il faut bien le souligner), et un rythme soporifique. On aurait adoré se sentir investis dans cette terrible histoire vraie, crier des "Mais que fait la police ?!" scandalisés face à des scènes-chocs sur les trous béants laissés par les forces de l'ordre en charge de l'enquête (une véritable honte), mais Lost Girls ne parvient jamais à dépasser le simple rapport d'enquête (dont on connaît déjà la fin). D'une platitude extrême.

Sur une ambiance à la Gone Baby Gone, Lost Girls nous promet beaucoup dès les premières images avant de s'éteindre petit à petit sous le poids de la tristesse et du manque de punch. Le scénario, dès lors qu'il est tiré de faits réels, prend en général un intérêt supplémentaire sauf qu'ici il ne se passe quasiment rien du début à la fin, l'enquête est faible et le rythme inexistant. Alors oui on suit l'affaire en attendant le moindre rebondissement puis d'un coup d'un seul, on est à la fin ! On n'a que très peu de réponse, le casting n'est pas extraordinaire et mis à part une photographie très intéressante, il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent. D'une part, je me suis ennuyé et d'autre part je reste sur ma faim, ça fait beaucoup pour ce semi polar assez peu convaincant finalement.

Basé sur une histoire vraie de crime envers le monde de la prostitution, ce film, mi-documentaire, mi-comédie dramatique, reprend des ficèles un peu classique des mauvais flics, des mauvais voisins, et du médecin psychopathe protégé. Une mère divorcée ou célibataire ? assume seule deux de ses trois filles, la dernière ayant été placé à 12 ans pour trouble du comportement. Cela dit, une autre de ses filles est atteinte des même troubles. Cependant, la mère entretient toujours des relations avec sa première fille, qui lui verse régulièrement de l'argent. Une problématique familiale assez malsaine par conséquent : la fille placée par sa mère lorsqu'elle était enfant subvient aux besoins de la famille une fois adulte. Et la mère qui vit dans le passé de sa fille ne se pose pas la question de savoir comment elle gagne cet argent. Elle entretient donc la prostitution, et tous les dangers qui vont avec. Se sent-elle coupable pour autant ? Il semble que non.

Film limite, ce qui fait baisser ma note c'est son rythme qui est très lent. Mise à part cette décevance, les acteurs sont plutôt efficaces, surtout Amy Ryan dans son rôle de mère prête à tout. La mise en scène est soignée, mais manque de rebondissements.

Thriller intriguant sur le papier, LOST GIRLS ne tient malheureusement pas ses promesses. L'histoire vraie de Mari GILBERT et son combat digne pour rendre justice à sa fille disparue est plus qu'honorable mais un documentaire aurait été suffisant. L'on assiste plus à un "téléfilm" plat sans aucun rebondissement. Je ne recommande pas forcément.

Le film est tiré d'une histoire vraie , ils partent avec des cartes en mains , malgré ca le film est plat , sans intérêt , digne d'un téléfilm de tf1 , vouloir faire parler d'une histoire réel est bien , bien le faire est mieux ! Aucune émotions ressenties a travers le jeu d'acteurs , ni a travers les scènes, les musiques etc ...

"Lost Girls" est adapté du livre de Robert Kolker qui raconte la véritable histoire de Mari Gilbert, une femme qui s'est battue pour savoir la vérité sur la disparition de sa fille Shannan qui s'est volatilisée après avoir fui de chez un client malgré son appel à l'aide à la police. Cette histoire, c'est celle de la disparition de cette femme, mais c'est aussi celle de l'affaire du tueur en série de Long Island. Un film qui rend hommage à toutes ces femmes qui n'ont jamais obtenu justice et à leurs proches qui se sont battus pour essayer de faire éclater la vérité pour ne pas qu'elles soient oubliées. Et parmi ces personnes, il y a donc Mari qui semble être une femme forte prête à tout pour connaître la vérité. Liz Garbus dresse un beau portrait de cette femme, mais sans l'idéaliser. Fidèle à la réalité, ce film montre également l'incompétence de la police chargée de l'enquête ou plutôt le fait qu'ils n'en avaient rien à faire de la disparition des prostituées... D'ailleurs par rapport à cela, on se pose beaucoup de questions dont la grande majorité reste malheureusement sans réponses. Étant donné que le déroulement des faits reprend ce qu'il s'est réellement passé, on n’a pas cette dernière partie intense, et cela manque, mais "Lost Girls" est quand même un bon petit drame avec une histoire prenante et de bons acteurs.

La fille de Mari Gilbert a disparu, mais comme c’est une prostituée issue d’un milieu trop modeste, tout le monde s’en fiche. Inspirée d’une histoire vraie et racontée avec sobriété, la lutte de ces femmes pour un minimum de considération est poignante.

Un bon film, bien scénarisé, ce qui n'est pas toujours facile quand on part d'une histoire. Le timing est bon et le montage est très juste e. Mais le film doit beaucoup à la magistrale interprétation de Amy Ryan , excellente et surtout de la jeune Thomasin Mc Kenzie , que l'on vient de voir dans Jojo Rabbit. Cette fille a vraiment un gros potentiel.

J'aime beaucoup ce genre de films, tiré d'une histoire vraie. Mais le réalisateur de Lost Girls ne parvient pas à susciter l'émotion. Pas d'intensité dans le jeu des acteurs pourtants à la hauteur ( ce n' est pas leur faute ), pas de rebondissement, un suspense mou, une fin archi prévisible... non non... allez plutôt voir Three Billboards, Prisoners etc ... Je sors déçu de la salle de cinéma... enfin je voulais dire de ma chambre.