Derniers Avis sur Un jour de pluie à New York

Après avoir entendu de bonnes, voire très bonnes critiques du dernier Woody Allen, c’est peu dire que j’étais déçue et irritée à la vue de celui-ci. Fausse innocence qui sent le sexisme et le renfermé, pièce de boulevard un peu rance, vraie laideur… résument mon sentiment.

Gatsby revient à Manhattan pour un week-end. Il emmène sa copine Ashley qui doit interviewer un célèbre réalisateur pour le journal de son université. Ils débarquent sous un temps maussade, et finissent par passer de péripétie en péripétie chacun la journée de leur côté.

Je suis étonnée d’être aussi vindicative face au film, mais vraiment, je n’ai absolument rien aimé. Le sujet est très léger, comme dans beaucoup de mes Woody Allen préférés. C’est une petite comédie romantique qui fait l’éloge de la jeunesse, de la fraîcheur de premiers choix qui n’engagent pas vraiment et peuvent être facilement contredits. Ces deux jeunes gens prévoient ainsi, comme des adultes, une journée bien romantique pour leur âge, sous un New-York pluvieux. Finalement, ils se laissent entraîner chacun séparément dans des aventures assez extraordinaires (elles sortent de l’ordinaire, tellement que c’en est assez… irritant?). Timothy Chalamet recroise un ex-amour raté, c’est avec elle qu’il va passer la majeure partie de la journée, tandis que Elle Fanning se trouve l’actrice de nombreuses intrigues de boulevard, au coeur de l’industrie cinématographique New-Yorkaise. Le réalisateur qu’elle “sauve” (?) avec son interview, avec son faux look à la Jean-Luc Godard et ses accents de désespoir narcissique est… passablement ridicule. Elle l’est aussi, avec son sourire ahuri et ses remarques cruches. Woody Allen la filme vraiment comme une idiote, et à mon sens il n’y a pas de rédemption pour ce personnage à la fin du scénario. C’est une poupée parlante, et sans même parler des histoires qui poursuivent le réalisateur sur son rapport aux femmes, je n’en pouvais plus de voir sa jupe trop courte au bout de 20 minutes. C’était mal parti: elle la garde tout le film. Et bien qu’il dure 1h32, j’avoue que j’ai pensé qu’il n’allait jamais se finir.

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Ce fut pour moi une belle découverte et une belle mouture Allen.
Je ne suis pas fan comme je l'ai déjà dit des films de W. Allen généralement mais ce film m'a touché.
Un scénario sympa, on évolue dans le monde du cinéma, et surtout des dialogues bien ficelés.
A voir.

Du Woody Allen, sans artifice ni nouveauté. ça passe. La fraîcheur des jeunes acteurs en herbes fait son effet

Les Woody Allen se suivent et ne se ressemblent pas. Ce film est bien loin de « Minuit à Paris » où l’amour du réalisateur pour cette ville sublimait ses sentiments au travers d’une romance homme/ville teintée d’émotion et de mélancolie. Ici c’est un bavardage ininterrompu, aussi pitoyable que dans « Before Midnight ». L'intention se voulait peut-être réaliste, ce n'est cependant ni filmé, ni joué. Elle Fanning est insupportable - elle avait peut-être du talent à 8 ans - le scénario est pitoyable et la réalisation sans âme. Quel ennui !

Ça parle énormément ! On se croirait dans une pièce de théâtre. Ce n'est pas déplaisant à suivre mais ça n'a pas un grand intérêt ! Un garçon amoureux et ayant peur de perdre sa fiancée rencontre ses amis lors d'un week-end...ce qui va peut-être lui ouvrir les yeux sur ses sentiments.
Il y a un charme mais c'est assez moyen comme thème, trop adolescent.
3/5

Je suis loin d’être un fan de Woody Allen, mais, pour une fois, je n’ai pas décroché (merci ARTE pour cette programmation). « Un jour de pluie à New York » est une chronique sentimentale agréable, avec une petite satire du snobisme d’un certain milieu, les bourges pour faire court. Perso, les états d’âme des petits fils et filles à papa friqués, cela me fatigue. Néanmoins, le film, porté par Timothée Chalamet (j’adore ce gars) et Elle Fanning, offre une balade nostalgique dans New York, ponctuée de dialogues incisifs typiques d'Allen. La dualité de la narration entre les deux jeunes protagonistes est fluide, et l'ensemble dégage un charme certain, malgré une certaine mélancolie sous-jacente et une forme de superficialité. Ce n'est peut-être pas un chef-d'œuvre, mais c'est un ajout respectable à la filmographie d'Allen et un film plaisant à regarder. Le final est splendide et émouvant. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).

Un film sympa, qui sous allure de marivaudage de deux étudiants plus ou moins amoureux en week-end à New-York, tire gentiment sur la bourgeoisie américaine et le monde névrosé du cinéma, avec en arrière plan et malgré la pluie une déclaration de Woody Allen à sa ville.
Elle est nunuche, belle et ingénue. Il est dandy cultivé formaté par une mère exigeante. Les voilà pris, malgré eux, dans une série de rencontres non maitrisées qui leur fera découvrir ce qui se cache derrière les apparences d'un monde rêvé pour elle, refoulé pour lui.
Incontestablement, la scène clé du film est celle des révélations de la mère à son fils, qui donne tout son sens à ce que celui-ci a tenté de fuir pendant une bonne partie du film

Je ne suis pas fan des films de Woody Allen. J'ai regardé celui ci. Les deux acteurs sont charmants.Leurs pérégrinations dans New York se regardent sans déplaisir. Mais l'ensemble est bavard et terriblement superficiel , sauvé par la musique qui est formidable.

Bon, encore du Woody Allen par Woody Allen. J’ai bien apprécié la lumière et les éclairages. Non, sans blague ! Il y a un plan, dans le taxi, avec les cheveux blonds de la fille, ouah ! À part ça, c’est du long bla-bla-bla. Comme je dis toujours, du Rohmer bavard. C’est à la recherche de l’autre, sans aucune profondeur sur le sens même de cette recherche. Avec l’autre provinciale (façon US) qui cherche son #metoo, mais y échappe de justesse, la pauvre ! Des gags qui ne marchent pas, mais deux-trois petits éclats de rire, tout de même, c’est une comédie ! Bon, voilà. Se laisse regarder.

Ce film est sympa, mais en réalité, quand Woody Allen tournent des comédies romantiques dans ce genre, j'ai l'impression de regarder To Rome with Love, et c'est épuisant. Le casting est vraiment séduisant, avec un duo Chalamet/Fanning mignon. Selena Gomez est mentionnée sur l'affiche mais elle est quasiment absente dans le film.
Ce film ne s'appelle pas Un jour de pluie à New-york, mais To New-York with Love .

Une jolie ritournelle comme sait faire Woody Allen, en rajeunissant ses personnages et nous baladant dans "certains" quartiers de NYC avec charme et émotion. Les 50 premières minutes sont d’ailleurs gaies, rafraichissants, pétillantes, mais après on s’ennuit sur les "grandes longueurs"
Ca reste « bobo », ricain, républicain, assez égocentrique. En moins cliché peut être que « Minuit à Paris » (voir ma critique) :
spoiler: on ne la fait pas à une parisienne

Ca donnerait même envie d’y aller si on aime la pluie et sa mélancolie. spoiler: Moi, non, merci, pas d’ici en hiver de Normandie

Du très bon Woody Allen incarné dans le personnage principal. Un film qui n'appartient ni a la romance, ni a la comédie mais un mélange des deux. Des dialogues toujours enlevés Un film qu'aucun réalisateur ne saurait réaliser, léger, amusant dans l'éternel décor de New-York.

Une très bonne comédie brillante réalisé par Woody Allen avec Timothée Chalamet , Elle Fanning et Selena Gomez.

un marivaudage plaisant, avec une brochette de jeunes actrices et acteur pétillant, et un directeur photos au sommet de son art.

Dans ce film, Woody Allen recycle beaucoup de choses mais ajoute ce petit plus qui permet à ce qu'Un jour de pluie à New York sorte du lot. La mise en scène déjà. La palette variée d'acteurs aussi, chacun interprètant brillamment sa partition, avec une libertée communicative. Timothée Chalamet joue littéralement Woody Allen, ce qui est assez perturbant au départ mais il le fait à merveille. Et Elle Fanning, dans un rôle également récurrent chez Allen, est excellente. Avec ce film je retrouve toujours ce défaut chez W.A. de personnages bobo-chic qui a tendance à m'agacer. Cependant, le rôle féminin d'ingénue joyeuse attirée par les hommes d'âges mûrs est contrebalancée par plusieurs autres rôles. Ils sont plus secondaires certes mais montrent bien que le cinéaste évolue toujours. Mais il s'amuse des hommes, les caricaturent avec un plaisir communicatif. L'humour fonctionne ainsi très bien, les dialogues sont toujours réussis, c'est intelligemment filmé, et la redécouverte de NY, en suivant les personnages dans leurs errances et sous la flotte, fait plaisir. Pour résumé : un Woody Allen pur jus qui ne déçoit pas.