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    Sous le soleil de Satan
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    2,9
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    102 critiques spectateurs

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    Gonnard
    Gonnard

    220 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 novembre 2008
    Une torture d'1h25. J'ai l'impression d'avoir goûté à l'enfer. Finalement, le film porte bien son nom me direz-vous. En 1h25 j'ai expié tous les péchés que j'ai commis depuis trente ans, et même ceux que je commettrai dans les vingt prochaines années. Le roman de Bernanos est un chef-d'œuvre que je n'ai malheureusement pas encore lu, mais ça ne saurait tarder. Le film en tout cas est un voyage dans la 4e dimension. On sent à chaque instant que c'est l'adaptation d'un roman, tout sonne faux. On s'ennuie à mourir. Si vous voulez sauver votre âme, fuyez ce film ...
    ygor parizel
    ygor parizel

    206 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 mars 2013
    Une mise en scène assez classique, S. Bonnaire et G. Depardieu sont vraiment magnifiques. Par contre j'ai pas accroché a cette histoire. C'est un peu mou et le récit n'est pas très clair (mais le livre est pareil y parait !).
    Kubrick's Club
    Kubrick's Club

    36 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 novembre 2008
    Film mi-figue mi-raisin entre un propos intéressant sur les doutes d'un prêtre sur la foi et une réalisation beaucoup plus décevante. Gérard Depardieu et Maurice Pialat sont très justes dans leur rôle de prêtre mais le personnage de Sandrine Bonnaire est plus répulsif. De plus, la plutôt mauvaise mise en scène dessert l'histoire. Reste que la réflexion du prêtre sur sa vocation, ses doutes sur la présence du Bien en ce monde alors que nous sommes dans las années folles qui suivent la Première guerre mondiale, au grès des confessions, il perd ses illusions et voit "Satan prince de ce monde" marquant un "Dieu vaincu". Ainsi, le prêtre sceptique est quasiment l'unique intéret du film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 novembre 2008
    Il s'agit comme toujours chez Pialat d'une intérogation sur le sens de la vie. Les personnages éprouvent les pires difficultés à se connaître eux mêmes et tentent par tous les moyens de donner un sens, un objectif à leur vie.
    C'est le cas de Donnissan, qui doutant de la confiance que lui inspire sa paroisse, décide de s'infliger les pires suplices pour se sentir plus proche de dieu. Sa tentation est intéreure. Et même si Satan lui apparaît sous l'apparence d'un maquignon, c'est bien dans sa tête que tout cela se produit. Il ne lui reste qu'à accomplir certains actes (auto-flagellation, déplacement du corps suicidé devant l'autel...) pour se rapprocher de dieu, rester dans la ligne du bien et se retirer des griffes du mal.
    Délicieusement anticonventionnel.
    Inéxorablement âpre, sombre.
    Du grand Pialat.
    Jérôme H
    Jérôme H

    144 abonnés 2 295 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juillet 2008
    Savoureux mélange entre une jeune meurtrière culpabilisant et un prêtre doutant de sa foie, cette histoire joue énormément sur les convictions profondes de chacuns des 2 personnages plustôt que sur leurs relations. Chacun tirera l'essentiel de l'autre afin d'avancer au mieux dans ses propres dillèmes.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 mai 2008
    Je n'ai pas bien compris ce qui choqua tant à la sortie de ce film. Est-ce le message subliminal selon lequel la religion et le sadomasochisme sont étroitement liés ? Est-ce cet autre message selon lequel les intégristes se prennent pour celui dont ils ne sont que de pâles et pauvres copies ? Doit-on également comprendre qu'un "homme d'église" ne peut être que d'église, car sinon il ne serait rien, et a eu accessoirement le bol de trouver cette bonne planque pour échapper à la vraie vie ? Devrions nous être offusqués à l'évocation de la lâcheté patente des petits notables provinciaux ? Ou bien encore, est-ce le fait d'illustrer et témoigner de la pauvreté d'âme des populasses crédules, abusées par la religion, qui fait scandale ? Dans les fait, ma foi, tout cela tombe sous le sens. Bernanos n'a rien inventé. Maurice Pialat met des images et du son sur des évidences. Depardieu touche son confortable cachet. Les lumières et les paysages sont sympas. Tout baigne. Le seul scandale est certainement que les gens puissent encore croire. Mais il n'y a rien de nouveau sous le soleil. Sous aucun soleil.
    halou
    halou

    105 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2008
    Un film traité avec brio.
    illuminati
    illuminati

    14 abonnés 311 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2007
    Le meilleur de Pialat, un brillant Depardieu.
    Santu2b
    Santu2b

    219 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 juillet 2007
    Très ennuyeux. C'est le premier mot qui vient a l'esprit quand le générique de fin arrive. Je comprend maintenant le scandale qu'a provoqué ce film en 1987 lorsqu'il recût la palme d'or. En effet Pialat signe une mise en scène très terne, sans grande profondeur, sans aucun génie. C'est seulement les prestations habitées de Gerard Depardieu et Sandrine Bonnaire qui font tenir le spectateur jusqu'au bout. Cette étoile est pour eux.
    Yoloyouraz
    Yoloyouraz

    29 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juin 2007
    Un film d'une force incroyable et dont les images marquent profondément. G.Depardieu, stupéfiant, est remarquablement mis en valeur par la caméra de M.Pialat, également juste dans son rôle. Un terrible portrait.
    Misoramengasuki
    Misoramengasuki

    54 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 août 2010
    Pas sûr que cette logorrhée mystico-intellectuelle de Bernanos se prêtait à un traitement cinématographique, même sous la baguette d’un réalisateur aussi compétent que Pialat. De très belles images – celles en surexposition où Depardieu semble terrassé par la lumière, par exemple. Le bon Gérard est remarquable et donne une épaisseur considérable à son personnage. Pialat acteur aussi est très bon. Par contre, Sandrine Bonnaire… actrice surévaluée de mon point de vue, et très mal à l’aise avec les tirades boursouflées sous lesquelles Bernanos l’ensevelit. Pour quelques passages intenses, on ne compte pas les moments où ça part franchement dans la pignolade, et je n’ai jamais été tout à fait convaincu qu’il y a un message assez élevé et original pour justifier tant de salamalecs. Le sentiment d’être resté en dehors… et pas forcément pour de mauvaises raisons.
    Vladimir.Potsch
    Vladimir.Potsch

    19 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 juin 2007
    Dès le départ, on comprends que l'abbé Donissant doute énormément. Il n'a pas l'impression d'être digne d'être un représentant de Dieu mais au contraire, d'être un pauvre type que l'église à bien voulu admettre dans ses rangs. Pour palier cette pénible impression, il se flagelle plus que de raison en signe de repentance. La rencontre avec le marchand, incarnation du diable à ses yeux, le renforce dans son idée qu'il est plus sous l'influence de ce dernier que de Dieu, et que le Diable est plus fort que Dieu. Aussi, quand il rencontre la jeune femme qui est coupable d'homicide, il ne la condamne pas mais semble l'absoudre. Encore sous l'influence de satan, il développe un argumentaire fallacieux (ce serait la descendance de la jeune fille qui serait cause de tout...) et ce faisant, il la pousse au suicide. En effet, celle ci, pétrie de remords, attendait dêtre condamnée, d'abord par la justice (mais son amant garde le silence), puis au moins par la religion. Elle se retrouve totalement démunie, d'un point de vue moral, par l'ignorance qui est faite d'un geste horrible et condamnable. Conscient que ce suicide est dû à la discussion qu'il a eu avec elle, l'abbé tente, s'emble t'il, d'exorciser le démon en amenant son corps devant l'autel et en plongeant son visage dans sa plaie mortelle. Suite à ce geste, il est sanctionné par l'église et se retrouve curé d'une petite paroisse. Il semble être très apprécié des villageois, et prendre sa mission avec beaucoup de coeur et de sérieux. Viens l'épisode de l'enfant mourrant. Cet épisode semble à nouveau l'ébranler et le mettre dans un état second. N'a t'il pas le même geste(il porte le corps dans ses bras), avec cet enfant, qu'avec la jeune suicidée ? Mais cette fois ci, Ô miracle, il semble avoir réussi à transformer l'entreprise du diable (la maladie) en acte divin (la résurection).
    Pialat réussit à rendre cette histoire passionante, et Depardieu a rarement été aussi bon.
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