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    Portrait de la jeune fille en feu
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    4,0
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    364 critiques spectateurs

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    Jonathan C.
    Jonathan C.

    8 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 mars 2020
    C'est lourd et maladroit... les pastiches de portrait d'époque sont un comble de laideur. C'est prétentieux, superficiel et tristement anachronique. Un ratage dans les grandes largeurs. Dommage l'idée de départ était belle et prometteuse.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    600 abonnés 2 785 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 mars 2020
    Portrait de la Jeune fille en feu repose sur la peur du figement par la peinture et les convenances sociales, une peur de se laisser saisir dans un cadre artistique qui emprisonnerait, aussitôt captée, la beauté de la femme qui s’en voit dépossédée tel un trésor et réduite au statut de reflet enlaidi avec le temps. Figer réifie en immortalisant et en uniformisant. Les traits sont brossés avec fidélité, mais témoignent d’une école. Le portrait en vaut bien d’autres, il s’annule exposé dans une galerie aux murs remplis de toiles similaires. Seule vaut la fuite ou, à défaut, seul vaut le code. Ce nombre 28 indiquant la page et le croquis qui s’y trouve. Le nu interdit, ou le corps féminin couché sans a priori par le regard d’une femme. La femme telle qu’elle est, et que l’art académique censure au profit de robes étouffantes et de postures réglementaires. Le film porte donc une révolution sexuelle non pas empêchée – elle a bien lieu – mais enfouie, cachée, laissée à l’appréciation de celles qui sauront regarder là où le regard habituellement ne se risque pas. Portrait de la Jeune fille en feu nous apprend à faire attention aux détails, à scruter le visage ou les gestes du modèle capté dans le mouvement en avant qui l’anime. La photographie du long métrage, signée Claire Mathon, compose ainsi de magnifiques petits tableaux auxquels la caméra insuffle une dynamique particulière. Et le spectateur, dans tout cela, est emporté par ce ravissement des sens, il se délecte d’une telle virtuosité esthétique subordonnée à un propos éminemment politique. Car l’enjeu principal ici est que le portrait ne doit être achevé. Condition sine qua non du mouvement des corps et des cœurs. Le visage est effacé violemment de la toile, moteur d’une intimité prolongée encore et encore, de la même manière que Les Mille et une Nuits perpétuaient la fiction afin de repousser l’échéance fatale censée voir triompher l’homme sur la femme. Le temps de l’art est ainsi redoublé par la naissance d’une passion amoureuse, le regard de l’artiste sur son sujet est dérobé par le sujet et devient l’émanation symbolique d’une flamme tout autant que d’une barrière : les deux femmes ne résolvent que lors de brefs instants la déchirure professionnelle et hiérarchique qui les oppose et qui détermine leur séparation. L’une est libre et vit de son art ; l’autre est soumise aux dures lois de sa classe. Entre elles deux, une servante qui tombe enceinte et représente la maternité qui fait horreur parce qu’elle ne résulte pas d’un choix ou d’un désir, mais bien d’une fatalité. C’est aussi l’occasion pour Céline Sciamma de se raccorder à la souffrance endurée par les femmes : l’avortement manifeste physiquement le déchirement intérieur que subissent Marianne et Héloïse, cette vie arrachée. Le film prend aussitôt l’aspect d’une initiation dont la finalité consiste à questionner les modalités de représentation et de considération de la femme : il n’hésite pas, pour cela, à lorgner du côté du fantastique, multipliant les apparitions spectrales d’Héloïse ou investissant la passion homosexuelle comme une possession – en témoignent les yeux noirs – que l’on exprime par la danse autour du feu profane. Il s’agit d’élaborer peu à peu un langage qui ne passe pas par le verbe, une communication qui se fait communion dans l’art et le sensible : la peinture, la volupté, la musique semblent être le secret langage du cœur, du moins en constituent-elles des expressions successives et permettent-elles la constitution d’un commun à distance.Avec son Portrait de la Jeune fille en feu, Céline Sciamma remonte au XVIIIe siècle pour mieux interroger les images que les sociétés d’hier et d’aujourd’hui construisent, telles des prisons, autour des femmes ; elle compose une œuvre à la picturalité forte pour mieux faire l’éloge du mouvement et de la fuite – ce n’est pas que de la peinture, c’est avant tout du cinéma –, encore idéaux dans un monde patriarcal mais qui sont des actes de foi en la libération de la femme dans notre société contemporaine. Un chef-d’œuvre incandescent.
    Jules A.
    Jules A.

    15 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 mars 2020
    L'amour est dans ce film si bien montré que j'en suis tombé amoureux,
    Céline Sciamma nous offre une œuvre amoureuse autour d'une peinture à réaliser... Le film est à lui seul une peinture racontant un amour impossible, interdit.
    Adèle Haenel et Noémie Merlant nous offrent une performance inoubliable avec une histoire du moins assez simple.
    Je suis allé le voir avec des aprioris qui au fil du film ont été balayés par sa qualité.
    Encore un fois, n'étant pas passionné par le cinéma français, je me retrouve contredit par ce film magnifique... Comme bien d'autres en 2019!
    Caro
    Caro

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 mars 2020
    Portrait de la jeune fille en feu est ce qu'on appelle un chef d'oeuvre.
    Cette magnifique histoire d'amour écrite et filmée par Céline Sciamma ne peut laisser indifférent(e). Le scénario est merveilleusement bien construit, les dialogues très subtiles, les plans poétiques et la photographie sublime. Le superflu est mis de côté pour laisser place à ce qui fait toute la beauté et la sensualité de cette histoire d'amour : les regards et la respiration, qui en disent bien plus que n'importe quelle déclaration d'amour enflammée. C'est là dedans que réside toute la subtilité du film et c'est ce qui le rend si beau, si sincère et si bouleversant.
    Adèle Haenel et Noémie Merlant sont exceptionnelles de finesse, d'intensité et de sensualité. On sent dans leurs regards les sentiments naissants chez l'une et l'autre tout au long de la première partie du film, et on sent tout autant la puissance de leur amour dans la seconde partie.
    La scène de la fête autour du feu est d'une puissance sans égal.
    Et que dire du dernier plan du film ? Majestueux ! Cette image ne m'a pas quitté depuis que j'ai vu le film.
    Ça faisait bien longtemps qu'une histoire d'amour ne m'avait pas emporté de la sorte, et ça fait du bien ! Film à voir et à revoir !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 mars 2020
    Un film somptueux qu'il faut prendre le temps de regarder comme le personnage principal nous y invite dès la première minute. Un portrait de femmes nécessaire qui nous a laissés flottant dans une autre réalité, un huis clos fait de partage, de discussion constructive, de passion. La photographie est époustouflante et le jeu des actrices exceptionnel. Un film à voir, à partager, à revoir ! Vivement la prochaine création de Céline Sciamma !
    lolo
    lolo

    5 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 mars 2020
    Un film avec des couleurs et une phographie magnifique. Il nous parle de la contemplation et le spectateur peut lui aussi prendre le temps pour contempler ces magnifiques actrices. Ce film raconte quelque chose de simple mais magnifiquement raconté. Nous pouvons voir dans ce film la peinture qui se crée et se façonne devant nos yeux en parallèle avec l'histoire entre ces deux femmes qui se construit au fil du temps. J'ai énormément apprécié ce film et la douceur qu'il incarne dans le sentiment amoureux pourtant très fort.
    Antoine C.
    Antoine C.

    2 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 mars 2020
    J'ai trouvé ce film d'une lenteur insoutenable.J'aime bien les films d'époque mais là je ne suis defknitivement pas la cible ! Aucun rythme, ou celui qui noud trafuit l'ennui de la bourgeoisie de l'époque.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 6 mars 2020
    Que dire de ce film ? Très décevant. Heureusement que Noémie MERLANT est à l'affiche pour apporter un peu de lumière dans ce film bien terne.
    AvisAmateur
    AvisAmateur

    1 abonné 13 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 mars 2020
    Globalement pas captivé par le film.
    J'ai eu du mal a situer l'action. Peut-être au 17ème siècle ? Peut-être en Normandie ? Est-ce une île ?
    Je me suis aussi demandé si le film était historiquement réaliste, la maison, l'environnement, les objets, la manière de parler également.
    Les hommes sont également quasi absents du film.
    Je ressens aussi toujours un point de vue bourgeois à travers les personnages principaux de ces films "d'époque".
    Il pourrait être intéressant d'avoir des héroïnes issues du peuple d'alors.
    On s'intéresse donc à une histoire de portrait qui est le prétexte d'une rencontre avec la thématique du feu, métaphore de la passion et de l'amour.
    Je n'ai malheureusement pas ressenti cette passion, et le tout m'a semblé assez plat, statique et surtout sans grande originalité.
    Je me suis relativement ennuyé.
    Le film est cependant bien réalisé, avec des plans et des scènes très inventives. La lumière est également très belle.
    Gwen R
    Gwen R

    40 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mars 2020
    Un beau film avec une actrice charismatique (Noémie Merlant) et une Adele Haenel toujours dans ce registre de femme qui intériorise (un peu lassant) . Le fil semble hésiter parfois entre histoire d’amour naissant et réflexion sur la création, cela peut sonner un peu scolaire, académique, j'y vois aussi une représentation de la sororité, pas assez exploitée.
    St Montipel
    St Montipel

    5 abonnés 152 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mars 2020
    Difficile de faire une critique tellement je suis partagé entre esthétisme et ennui. J'ai regardé un tableau magnifique mais sans émotion donc qui sera vite oublié. Bof...
    Taxco
    Taxco

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 mars 2020
    Ce film est un pur chef-d'œuvre, la preuve : ceux qui le détestent sont aussi nombreux que ceux qui l'adulent. Un film féminin, mais pas un film de femmes, une histoire d'amour comme on n'en avait pas vu depuis longtemps. Un bonheur de délicatesse, d'espace et de souffle, une beauté vraie sans artifice. Portrait de la jeune fille en feu fera date : il est de ces films qui prendront plus de valeur encore, le temps passant.
    Ge0kok0
    Ge0kok0

    3 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 mars 2020
    Un poil trop cérébral, long et prévisible. Les actrices sont pourtant au rendez vous face à différent sujets forts. L'ensemble manque d'harmonie et d'émotion à mon point de vue. Les cartes dévoilées trop précocement
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 mars 2020
    Une des plus belles choses que j'ai vue ces dernières années. Qui montre a qui en doutait à quel point le cinéma Français quoi qu'on en dise peut encore étonner par des fulgurances de génie. Haenel est sublime et d'une beauté renversante ; une exceptionnelle actrice en devenir. Et pour finir je dirai que le plus beau compliment que l'on puisse faire à ce film, c'est que j'y ai vraiment vu ce que je connais de plus beau : du Kubrick.
    aldelannoy
    aldelannoy

    33 abonnés 333 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mars 2020
    La première moitié du film est très bien. La suite sombre en partie dans la mièvrerie de l'histoire d'amour cent fois vue et revue. Le résultat, a tous points de vue, est très hollywoodien avec amour et beaucoup d'esthétisme. Outre cette relative mièvrerie hollywoodienne du film, il est dommage que l'actrice principale manque cruellement de talent et joue fort mal.
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