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Un visiteur
0,5
Publiée le 4 septembre 2020
Si on pouvez mettre 0 étoile se serait avec joie, en tout cas une joie plus grande que de regarder ce film insipide et sans saveur, l'impression de toujours manger la même soupe avec un Omar Sy dans ses mauvais jours..
Magnifique film. Omar Sy est un grand acteur et engagé contre les injustices. Soutien à fond. Je continuerai à te soutenir et regarder tes films avec toute ma famille, amis et collègues.
Ce voyage au bout de la nuit de l'âme humaine est saisissant. Il y a du Simenon là-dedans. En plus contemporain bien sûr. Décidément, rien ne change : l'être humain est seul, radicalement, et, quel que soit le métier, les relations sont opaques, le couple une galère, et le Mal sordide, qui s'en prend aux femmes battues et aux enfants évacués… pour leur bien. Restent ces 3 fonctionnaires. .. ordinaires. "Relations opaques" bien mises en valeur par la multiplicité des prises de vue de la même scène, plus subtile que le traditionnel champ-contrechamp : que comprends-tu de ma vie ? Que peux-tu pour moi ? Quelle est le meilleur choix possible ? Le moins pire (la reconduite d'un sans-papiers à Roissy). Quant à l'interprétation, elle est au-delà des mots, forte, vibrante, passionnée, presque désespérée. Accablement. "Est-ce ainsi que les hommes vivent...?" chantait Ferré. Un magnifique trio d'acteurs pour Cannes 2021 ! Le même jour où j'ai vu le film d'Anne Fontaine, j'ai lu de larges extraits du livre de Valentrin Gendrot, jeune journalise qui s'est immergé durant 6 mois dans la vie ordinaire d'un commissariat d'un quartier populaire de Paris. La police ? Une profession sinistrée, techniquement sous-équipée, déontologiquement limite… entre racisme, homophobie, violences et suicides à répétition... même si il y a une majorité de très bons agents. Bref, FLIC (le livre aux Ed. Goutte d'or) + POLICE (le film actuellement sur les écrans), un duo gagnant. Un essentiel diptyque. Deux œuvres d'utilité publique.
Trois flics parisiens se voient confiés la mission d’escorter un migrant à la frontière. Sur le chemin les menant à l’aéroport, les trois agents (ayant chacun des difficultés personnelles) vont devoir se remettre en question et faire le bon choix, entre obéir aux ordres de leur hiérarchie ou faire preuve d’humanisme…
Anne Fontaine dépeint l’univers de la police en s’astreignant à dépeindre le portrait de trois policiers à la psychologie différente. La mise en scène nous fait d’ailleurs revivre la même journée sous différents angles (en fonction des protagonistes).
On aurait aimé y croire à cette fable humaniste adaptée du roman éponyme d’Hugo Boris, sauf qu’il n’en sera rien. Ce huis clos de 90 min dans un véhicule de patrouille devient vite rébarbatif puisqu’il ne s’y passe pas grand-chose.
Un conflit moral qui aurait pu être intéressant à mettre en scène sous réserve qu’il y ait une histoire à raconter. Mais en l’absence de cette dernière, on a largement le temps de trouver le temps long (et ce ne sont pas les histoires secondaires servant à broder ou à faire du remplissage qui aideront).
Police (2020) loupe le coche et transforme ce polar urbain en un cas de conscience superficiel & soporifique.
Trois super comédiens qui sont bien imprégnés dans leurs rôles, et un scripte bien écrit, on ne s'ennuie jamais. Film qui devrais avoir plus de reconnaissance !
le cinéma est un divertissement.. Arrêtez de le politiser en voulant faire adopter vos idéologies. De plus la réalisation est très moyenne , Omar sy n'est pas dans son rôle, le film est ennuyant.
De la bien-pensance à l'état pur. Voir un bobo millionnaire qui crache sur les flics endosser leur uniforme pour une fois de plus donner des leçons de moral ça va un peu trop loin. Le film estvultra nul, à l'image de sa bande annonce
Absolument aucun intérêt je me suis ennuyé pendant tout le film ! Le début du film est remis deux fois… On a l'impression qu'on attend quelque chose… Mais rienarrive…Je ne comprends pas comment Omar sy et virginie Efira Ont pu accepter un scénario aussi nul ...
Trois policiers, confrontés à des problèmes dans leur vie personnelle, sont chargés de conduire un réfugié à l aeroport afin que ce dernier prenne l avion qui le renverra dans son pays d origine. Lors de cette mission, pour laquelle ils n ont pas été formés, des doutes s installent : sont-ils en train de conduire un homme vers une mort certaine dans son pays? Faut il désobéir aux ordres et faire preuve d humanisme en le laissant fuire ou respecter strictement les ordres meme lorsqu ils peuvent sembler injuste? Comment distinguer un réfugié pour lequel l'asile est vital d' un dangereux terroriste? Comment communiquer quand la langue est différente? Anne Fontaine filme les personnages de très près afin que le spectateur ressentent les émotions qui apparaissent sur ces visages et hesite pas à filmer plusieurs fois une même scène du point de vue de chacun d entre eux. En regardant ce film, le spectateur s interroge, qu'aurais je fais à leur place?
De ce qu’ont déjà révélé la bande annonce et le synopsis, ou pouvait s’attendre à une intrigue humaniste autour d’un réfugié (ou sans papier ?) reconduit sur décision des autorités mais avec les interrogations (fondées ou pas ?) conduisant à la gêne de son escorte policière. Dans l'homonyme "Polisse" (2011), le spectateur était déjà placé en témoin de cas de conscience sur les missions et leur finalité. Ici, il s'agit de qu'on nomme une reconduite à la frontière mais en réalité il s’agit de l’embarquement forcé dans un vol vers le pays que l’intéressé a fui spoiler: (on ne saura pas pourquoi, ni trop comment ). C’est-à-dire la perspective d’une remise dans les mains d’autorités qu’on devinera peu recommandables sur le plan du respect des droits de l’homme et des libertés individuelles. Le spectateur suivra cet accompagnement du centre de rétention administrative à l'aéroport, réalisé dans nos formes républicaines et démocratiques sans violences caractérisées en tout cas physiques, alors que l’intéressé ira jusqu’à penser que son escorte policière a spoiler: pour sombre dessein de l’abattre en pleine forêt ! Souvenir sans nul doute d’un passé sur le chemin duquel il est de retour. Mais ce n’est qu’un fil conducteur. Un contenant prétexte à un autre contenu. Le film, le scénario, sont en effet essentiellement ailleurs. Dans les soucis et les tensions que vivent nos policiers dans leur vie personnelle quotidienne, familiale notamment, et qui dans leur esprit, dans leurs pensées, interagissent avec leurs missions dont celle de cette nuit-là. Ceci avec une mise en scène originale : une même situation rembobinée plusieurs fois et à chaque fois complétée d’un élément personnel à chacun de nos trois protagonistes. On n’est pas loin de l’exercice de style.