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    Petit Pays
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    3,8
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    196 critiques spectateurs

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    Manu D
    Manu D

    1 abonné 26 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 septembre 2020
    Très bonne surprise, je vais abonder dans le sens des critiques spectacteurs parce que ceux sont eux (vous !) qui m'avez convaincu d'aller le voir + une bande annonce réussie.
    Les seules remarques que j'ai à faire de négatives sont 3 ou 4 anachronismes :
    spoiler: 1-le cartable avec l'étoile de Captain America - c'est très très très 2010s, 2-le camescope qui a été offert, pour moi c'est un camescope numérique, du type avec écran LCD pliable sur le côté, je ne suis même pas sûr qu'ils en concevaient avant 95, il aurait fallu un vrai camescope des 90s, 3-le BMX, pour moi, déjà en France, on ne savait ce que c'était que débuts 2000s mais je peux me tromper, 4-le morceau Mobb Deep - "Shook Ones" n'est sorti n'en 95, on l'entend sur la fin du film

    Mais comme dirait un ami "Admettons...".
    Passé cela j'ai trouvé que c'était un film bien réalisé (dynamique, belle lumière), bien joué (JP Rouve top, celle qui joue la mère aussi, les gamins excellents), sur un sujet méconnu (non pas le Rwanda seulement, mais aussi le Burundi), qui a tellement fait parler de lui (en mal, malheureusement).
    Les identités complexes des personnages (basé sur une semi-autobiographie, donc, en sont-ce vraiment) sont très appréciables : être à la fois métis, descendant de Tutsi, réfugié dans un pays d'Afrique voisin (depuis la France, on parlerait presque de "déplacé")... et la situation, où l'on voit que, quoiqu'il se passe, la vie continue, les enfants de jouer.
    Je me suis dit que l'on avait bien de la chance de ne pas vivre dans un pays où la nuit on entend bombardements et bruits de mitraillette.

    Et tout cela se clôt (pas de spoiler), dans le générique, sur un slam/rap de grande qualité, que j'ai écouté jusqu'au bout (je ne fais jamais ça d'habitude). J'ai appris plus tard que Gael Fayet, l'auteur de la semi-autobio, était rappeur, donc c'était forcément lui.

    Comme Timbuktu avant, ce film mériterait un César (du meilleur film).
    Halima A
    Halima A

    2 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 septembre 2020
    Scénario fidèle au livre. Quelle réussite d’avoir réalisé un film aussi touchant, prenant et saisissant que le récit de Gaël Faye.
    Les acteurs sont excellents et le fil rouge entraînant.
    Je le conseille fortement
    thenewchamp
    thenewchamp

    34 abonnés 268 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 septembre 2020
    Le film retrace le genocide des tutsi perpetré par les hutus dans les années 1990. On voit à travers une famille tusti mixte : un père blanc, une femme noire et deux enfants, un quotidien qui bascule à jamais. Dès le début du film et avant le génocide, on peut percevoir la tension permanente et un pays ici le burundi au bord de l'explosion dû à ce conflit inter-éthnique qui a également touché le Rwanda et le Zaïre. Plus on avance dans le film et plus le chaos se fait ressentir, via le quotidien des enfants on subit la terreur des événements qui dépasse tout le monde. Le film de par une guerre qui frappe encore beaucoup de pays à ce jour nous permet une nouvelle fois de réaliser la chance que l'on a de vivre en paix.
    Licayoni
    Licayoni

    3 abonnés 77 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 septembre 2020
    "Petit Pays" pour une Grande Tragédie. Un film profondément bouleversant car bien exécuté dans des "décors" réalistes avec un jeu d’acteur (personnages principaux, secondaires, et figurants) bluffant. On croit véritablement revivre ce terrible événement que l'humanité a flanqué au placard comme un vulgaire chiffon. A voir en salle de cinéma (coupé du « ronron » quotidien de la maison). Néanmoins, selon ma perseption ce film est à déconseiller pour les âmes sensibles.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 septembre 2020
    Très beau film, très prenant, remplis d'émotions, belle réalisation, très beau casting, magnifiquement joué. Un film rempli d'humanité, à voir sans aucun doute !!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 septembre 2020
    Très beau film, la mise en scène et les choix du réalisateur sont criant de vérité.
    Les personnages sont très bien joué puisque ce ne sont pas des acteurs, cela permet de plonger dans le film et de se projeter.
    Ce film résonne d'une manière juste.
    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    266 abonnés 383 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 septembre 2020
    (...) Une adaptation littéraire au cinéma est toujours casse-gueule. (...) Ce que peut le film, c'est retranscrire la pudeur avec laquelle Gaël Faye dépeint ce qu'il a vécu. (...) La grande Histoire complique immensément ce que Gaby peine à saisir dans sa propre maison et au sein de ses amis, mais cette distance porte notre sidération face à la violence et ouvre au désir d'en savoir plus. La mise en scène utilise avec subtilité les espaces de la maison, notamment la véranda d'où l'on voit et entend la salle à manger. Elle reste un refuge mais il faut parfois en sortir, traverser les blocages de routes, accomplir l'impensable… (..) Pour en rendre compte, le film se fait plus tendu. Poursuivant d'abord la subtile distance qui lui permettait d'appréhender les choses en profondeur, et de respecter celle du livre, il finit par jouer sur le rythme, user de ralentis, forcer la musique, aller chercher le gros plan. (...) On ne peut pas filmer des événements aussi graves comme un film d'action. De même qu'il est grave d'annoncer pour simplifier dans un insert en début de film qu'il s'agissait de combats entre deux ethnies. (...) Ceci étant dit, le film comme le livre évitent autant que possible les scènes frontales et retranscrit de façon presque documentaire (comme le mariage) ce qui fait ce pays à ce moment. . Cette exigence transfigure le film et fonde sa nécessité. Pour aller plus loin dans la compréhension de la déflagration qui a meurtri le Burundi comme le Rwanda, il faut voir Petit pays, non sans lire ou relire le livre après.
    (lire l'intégralité de la critique d'Olivier Barlet sur le site d'Africultures)
    Laurent D
    Laurent D

    105 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 septembre 2020
    Complète réussite pour cette vision du génocide rwandais à hauteur d'enfants. Les faits sont rappelés intelligemment et très clairement. La direction des jeunes acteurs est sans fausses notes. Bravo.
    Douc73
    Douc73

    1 abonné 11 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 septembre 2020
    Film excelent. Ce film permet de mieux connaître cette période si tragique.De très bon comédiens avec un Jean Paul Rouve époustouflant .
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    681 abonnés 1 426 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 décembre 2021
    Le réalisateur Eric Barbier ("Le Dernier Diamant", "La Promesse de l'aube"...) s'attaque ici à un sujet dur et fort : la guerre civile burundaise de 1993 suivie du génocide des Tutsis au Rwanda en 1994.
    Pour retracer cette période terrible du continent africain, nous allons revivre les événements à travers le destin d'une famille installée au Burundi : le papa est français (un Jean-Paul Rouve toujours aussi bon), la maman est rwandaise d'origine Tutsi, et les enfants Gabriel et Ana vivent une enfance heureuse avant la guerre.
    J'ai trouvé ce film instructif concernant ce drame atroce des années 1990, je n'ai malheureusement pas été si bouleversé que cela au final, la faute à une mise en scène un peu imprécise et à une réalisation manquant totalement de piquant.
    Enrichissant mais un peu fade.
    Site CINEMADOURG.free.fr
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 septembre 2020
    Un très beau film sur le génocide au Rwanda. Les acteurs sont très touchants, l'adaptation du roman à succès de Gaël Faye est vraiment réussie, tous les ajouts de scènes fonctionnent à merveille, ce n'est jamais gratuit, on vise juste. La réalisation est ciselée, la caméra jamais intrusive. Je recommande !
    Wulo
    Wulo

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 septembre 2020
    Realiste, bien renseigné, le film tire profit de la superbe dramaturgie du livre de Gaël Faye et, malgré quelques maladresses de jeu, il saura vous transporter ! On rit, on pleure, on souffre avec ces personnages, mais à aucun moment ne tombent-on dans le pathos... Je recommande!
    BIBI07
    BIBI07

    77 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 septembre 2020
    Vu au ciné "PETIT PAYS" de Éric Barbier, adaptation du livre éponyme de Gael Faye, autobiographie sur son enfance douloureuse: fils d'un français et d'une Rwandaise vivant alors au Burundi, subissant à 12-13 ans au début des années 90 la violence de cette guerre absurde entre les ethnies (Hutus contre Tutsis et le génocide de ces derniers), ici tout est vu à travers les yeux de ce jeune garçon, à hauteur d'enfant, lui qui va devoir grandir et mûrir trop vite avec ces événements dramatiques qui grondent et s'intensifient, tout commence par la douceur de l'insouciance et la chaleur de l'innocence d'enfants immergés dans un pays rempli de couleurs et de lumières, puis peu à peu tout s'assombrit avec les rumeurs de querelles puis de coup d'état, les parents essaient de cacher la vérité aux enfants mais ces derniers sont plus mûrs qu'il n'y paraît, et les petites querelles entre eux preaugurent déjà de la terrible tragédie qui monte et se propage, de plus le jeune garcon doit faire face aux problèmes conjugaux de ses parents qui ne se comprennent plus, en projet de séparation, devant aussi-en grand frère- rassurer et protéger sa petite soeur plus sensible, le sujet vraiment dramatique n'est pourtant jamais pleurnichard, tout en étant hyper réaliste, et le film ne verse pas non plus dans le docu plombant, une histoire forte qui plonge vraiment dans la deuxième partie dans la douleur et l'horreur vécues par la mère qui n'existe plus, mais malgré tout cela, comme les images de fin le montrent, l'enfant préférera garder en mémoire surtout ces moments heureux avec sa famille et ses copains, les tendres souvenirs du paradis, avant l'enfer et l'exil, dans ce petit pays où tout avait si bien commencé "Voyez, mon existence avait bien commencé, j'aimerais recommencer depuis le début mais tu sais comment c'est" (extrait de la chanson "Petit pays" de Gael Faye). Les interprètes sont tous formidables: en tête un petit jeune métis vraiment épatant de justesse et de charisme, Jean-Paul Rouve encore magnifique en père aimant, un rôle secondaire mais puissant, la mère déchirante et terrifiante à la fois, plus toute une distribution à 80% non professionnelle vraiment superbe, un sujet important, à ne pas oublier, rarement abordé au cinéma, un film vibrant et poignant, plus humain que politique, du vrai cinéma qui nous prend aux tripes, jamais didactique, bref une lumineuse réussite!
    will-parry
    will-parry

    77 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 septembre 2020
    L'esprit du livre, d'une enfance heureuse au Burundi à la guerre effroyable entre les peuples est bien retranscrit. Si on peut reprocher une adaptation presque trop "page par page", le film ne perd jamais de vue son propos et rend un bel hommage au bouquin de Gaël Faye, qui est à la fois doux et piquant, beau et triste, intime et grandiose, témoignage presque unique et essentiel de l'Histoire de la région des grands lacs africains dans les années 90. Un film à voir donc, surtout si vous n'avez pas eu l'occasion de lire le livre.
    Charles R
    Charles R

    48 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 septembre 2020
    Voici un film sans concession. Un film qui vous va droit aux tripes, qui vous remue et vous propose un « voyage » au cœur de l’enfer.
    Tout commence de la manière la plus insouciante qui soit. Au début des années 90, un petit garçon, Gaby, vit dans un cadre aisé à Bujumbura : le père est Français, il a quitté son pays pour venir faire fortune au Burundi ; la mère, originaire du Rwanda, n’a qu’un désir : partir pour la France qui la fait tant rêver ; avec sa petite sœur et ses copains, l’enfant a tout pour être heureux et mener une vie de petit privilégié. Mais bientôt se mettent à retentir des bruits inquiétants, prélude à un changement imminent : la guerre civile, d’abord larvée, se donne rapidement libre cours, l’horreur est aux portes de l’éden, l’enfant fait l’apprentissage d’une autre vie où la folie meurtrière ne saurait s’imposer de limites.
    C’est bien sûr la guerre opposant Hutus et Tutsis qui éclate au Burundi, suivie du génocide des Tutsis au Rwanda. La caméra va dès lors nous plonger dans la peur de tous les instants, enregistrant des scènes parfois d’une grande cruauté. Certains plans, caméra à l’épaule, donnent le tournis. Mais c’est surtout le son qui va nous entraîner au cœur du fanatisme et de ce qu’il faut bien appeler le racisme porté à son paroxysme, avec toutes les violences qu’il peut engendrer. De ce point de vue, rien de plus inconfortable que certaines scènes qui agressent le spectateur et le placent – virtuellement ( !) – dans une situation qu’il ne souhaiterait aucunement connaître, il va de soi. On retiendra entre autres une scène de lynchage, à la fois éprouvante et témoignant d’une indéniable virtuosité cinématographique.
    Le film d’Eric Barbier est doué d’une réelle force et d’un pouvoir de persuasion peu commun. Certes la situation politique n’apparaît qu’en filigrane, mais le propos du réalisateur – et d’abord de Gaël Faye, le romancier qui a participé à l’adaptation de son propre roman (largement autobiographique) – est de montrer comment l’horreur d’une guerre peut faire basculer une existence et constituer une source inépuisable de traumatismes.
    Le cinéaste a eu recours majoritairement à des non-professionnels, le plus souvent des Burundais qui ont eu maille à partir avec leur gouvernement et ont été contraints à l’exil. C’est dire combien l’exacerbation des passions est rendue avec un naturel hors du commun. Peut-on même parler de leur jeu d’acteurs ? En l’occurrence, il s’agit davantage d’un psychodrame vécu de la manière la plus intense à mille lieues du jeu d’un Jean-Paul Rouve qui, dans le rôle du père de famille, témoigne d’un engagement très relatif, disons même d’une réelle distanciation.
    Quant aux enfants, ils constituent la charge émotionnelle du film : le petit Gaby est plus vrai que nature et sa sœur Ana offre une fragilité qui n’est pas que de pure apparence.
    Décidément, le drame rwandais ne cesse de nous interpeller au bout de tant d’années et l’on se souvient du film d’Atiq Rahimi, « Notre-Dame du Nil », qui traitait lui aussi de l’irruption de l’extrême violence dans un milieu apparemment protégé.
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