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    Diamants sur canapé
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    231 critiques spectateurs

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    Emmanuel B.
    Emmanuel B.

    29 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 décembre 2018
    Rien que pour Audrey, sa grâce, son élégance, son charme, ses yeux, son sourire ! L'amour triomphe toujours et c'est bien comme ça.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    158 abonnés 2 421 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 août 2017
    Diamants sur Canapé (peut-être plus connu sous son titre original Breakfast at Tiffany's) est un beau film romantique, réussi, confirmant le statut d'actrice culte d'Audrey Hepburn.
    Audrey Hepburn est charmante dans ce film et efface complètement George Peppard, pourtant assez juste dans son interprétation ici. Les autres personnages sont plutôt bien interprétés même si j'ai trouvé très déplacé celle de M. Yunioshi par Mickey Rooney.
    L'histoire est pas mal, elle a quelques côtés prévisibles, mais l'idée est assez originale et bien exploitée. Les personnages sont attachants et leur connivence est palpable.
    C'est un film très réussi.
    Louis V
    Louis V

    26 abonnés 198 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 juillet 2017
    C'est une rencontre détonante et élégante entre le personnage d'Audrey Hepburn, et celui de George Peppard. L'une, féministe délivrée et indépendante qui subsiste sur le dos du patriarcat, l'autre, adorable écrivain bobo qui tombe amoureux d'elle, vont prendre soin d'un chat. Le film par des chemins de traverse, décrit les courbes de leurs chemins vers cette quête, laquelle évidemment se teinte d'un amour infini, tremblant et jamais certain.
    Anémone Merl
    Anémone Merl

    7 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 juin 2017
    Un petit peu déçu par ce film. Audrey est toujours d'une beauté et d'une élégance sans faille, et interprétant le personnage d'Holly avec brio.
    Mais malheureusement, j'ai quand même trouvé quelques longueurs, des dialogues lents...
    Shawn777
    Shawn777

    458 abonnés 3 325 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mai 2017
    Ce film réalisé par Blake Edwards, sorti en 1961 et adapté d'un roman de Truman Capote est vraiment très bon. La filmographie de Blake Edwards est assez hétérogène car nous pouvons avoir de très bons films comme de très moyens et malgré la très bonne réputation du film, j'étais un peu sceptique en me lançant dans le film et j'ai finalement beaucoup apprécié, il fait parti de ses très bons films. Le scénario est original mais n'ayant pas lu le livre, je ne peux donc pas le comparer à ce dernier. Beaucoup de critiques disent que le film possède beaucoup de blancs et de scènes pas vraiment utiles mais personnellement, je n'en ai pas trouvé, je ne me suis pas ennuyé une seconde. Pour ce qui est de la mise en scène, on reconnaît bien le style d'Edwards et aussi bien pour l'humour assez décalé qui est dans certaines scènes très présent mais qui n'entache pas du tout le film pour autant car il est très bien amené. J'ai également beaucoup aimé les personnages et surtout celui de Holly Golightly qui est assez surprenant et qui arrive a être à la fois hilarant et touchant et à la fois détestable. Pour ce qui est des acteurs, nous avons en première ligne la très belle Audrey Hepburn qui joue très bien et George Peppard qui interprète lui aussi très bien son personnage. Nous avons également Patricia Neal, Buddy Ebsen et Mickey Rooney qui jouent bien. "Diamants sur Canapé" est donc un très bon film qui mérite son statut de culte.
    blacktide
    blacktide

    39 abonnés 795 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2018
    L’Arnacoeuse...

    Le regard a cette merveilleuse particularité d’être le condensateur de nos émotions. Une seule attention suffit pour savoir que l’œil ne ment pas : l’œil est un cœur en mouvement, une galaxie de sentiments dans laquelle chaque être se libère et se renferme. Un recoin du corps où les pensées refoulées, les rêves inavoués, et les peines cachées se confondent et nous atteignent. Car Breakfast at Tiffany's est une œuvre sur le regard et le refus de (se) « voir ». Une vue s’employant comme un révélateur intérieur qui continuerait de dévêtir le réel, pour ne laisser que des êtres à nu, des pleurs à fleur de peau et des pensées exposées. Et de ces augustes diamants que sont les yeux d’Audrey Hepburn, ne reste qu’une humanité à contempler sous les apparences et le déluré. A supposer que vous y posiez votre regard.

    Diamants sur Canapé ne vit pourtant qu’à travers une Image. Celle accrochée dans des milliers de salons et de pièces à styliser. Une silhouette, un visage, des lunettes. Une figure devenue ce qu’elle dénonçait : une œuvre consumériste, d’apparences et de tromperie. Car Breakfast at Tiffany's n’est qu’une invitation à écorcher l’icône pour en révéler les déchirures. Sa sublime ouverture ne saurait mieux condenser toute la solitude derrière le sophistiqué de son héroïne : d’une 5ème avenue dépeuplée à la devanture de chez Tiffany’s, Holly s’échappe dans un rêve impossible ; un lieu où les parures deviennent, l’espace d’un instant, siennes. Comme en s’évadant dans le luxe des vitrines pour faire du superficiel une façade à sa propre solitude. Mais la vitrine incarne cette limite, cette barrière au possible, et le plan intérieur renforce d’autant plus son exclusion, repoussée par sa propre idéalisation, au point de devenir une marchandise qu’on expose et qu’on admire. Et il aura suffit de l’instantané d’une séquence pour faire que les diamants deviennent éternels.

    L’évidence apparaît. Breakfast at Tiffany's est une œuvre sur la dissimulation : ce doux visage et ce regard blessé, cachés sous l’apparat d’une paire de lunettes, aux verres aussi sombres que la conscience torturée de son égérie. Car tout n’est qu’une question de travestissement, pour une société qui ne juge que par le regard. Un jeu de dupes où la robe fait la personne, et où l’ascension sociale ne se fait que par le mérite de l’illusion. Une manière pour Blake Edwards de capter l’éternelle image d’une société urbaine/ mondaine du paraître, celle des valeurs saines et sauves, celle du chic et de la « Party », celle d’une paysanne se prenant pour une dame, de Lula Mae à Holly Golightly.

    Un masque social qui ne passe d’ailleurs qu’à travers le vêtement et le sublime de la métamorphose. Comme une manière de dissimuler par le dévoilement. Paradoxal, et pourtant, Breakfast at Tiffany's ne fonctionne que par l'ambiguïté de ses interactions : de l’allumeuse (« You light me ») à l’innocente, la bonhomie extérieure se confronte à la fragilité intérieure. A l’image de ce chat sans nom, symbole de la perte d’Holly avec elle-même, d’une identité s’effaçant sous le poids des regards et de l’illusion. D’autant plus lorsque les intérieurs font de son enfermement un refus de l’extérieur : un anti huis-clos où l’appartement ferait figure d’individualisme et de liberté sur son mode de vie.

    « There was once a very lovely, very frightened girl »

    Et là où Truman Capote faisait de son écriture une subversion de chaque instant, Blake Edwards y préfère (ou plutôt se voit imposer sous peine de censure) le respect de la moralité par le romantisme. Tout du moins en apparences. Car tout se joue dans l’invisible et le subtil : Edwards stimule sa créativité par le non-dit et fait d’une lisse romance une œuvre ambivalente, tant dans sa représentation de la femme libérée que dans son portrait d’une libre sexualité. Diamants sur Canapé n’est pas cette fade et naïve romance tant décriée par son auteur, mais fait de sa sophistiquée subversion une permanente allusion à décrypter.

    Mais Breakfast at Tiffany's n’est rien sans son mythe, sa légende, sa muse. Celle qui érige sa délicatesse au service d’une courtisane, ivre d’arrivisme et de réceptions. A défaut de représenter cette image effrontée de la fleur de macadam, Audrey Hepburn insuffle à son personnage une complexité, une dualité, lui permettant de s’imposer par la grâce là où l’élégance ne devrait pas exister. Une ambiguïté nourrie par son propre vécu : de l’abandon de son père aux privations de la guerre, son jeu, entre ingénue et désaxée, n’en devient que plus naturel et déchirant. Une réinvention totale pour un bouleversement de la féminité : Givenchy, sa robe noire, sa chemise de nuit, etc. Le chic dans un instant de grâce où les lunettes et le porte-cigarette construisent le visage moderne de l’icône émancipée.

    A cette peinture de perfection, la mise en scène de Blake Edwards se veut puiser sa force dans l’humour visuel et la théâtralité détournée, par la fluidité des mouvements de caméra et la superbe gestion des espaces : la séquence de fête mondaine surchargée se change alors en une farce aussi « dense » qu’audacieuse, faisant de la foule un artifice pour souligner l’étouffement des personnages sous cette société de l’aspect. Néanmoins, le gag n’existe que pour orchestrer la comédie des sentiments. Un ton doux-amer porté par cet inoubliable Moon River d’Henry Mancini, et sa mélodie à en faire pleurer la guitare d’Audrey.

    Une voix, un regard, une allure, une démarche. De l’infini bonheur de le voir, Breakfast at Tiffany's s’absorbe de la mélancolie du regard. Chaque plan respire la douleur par la douceur. Comme un torrent de larmes atténué par le romantisme enjoué de l’ensemble. Une illusion pour mieux en souligner les choix d’une âme tourmentée, le dilemme traversant le personnage d’Holly : l’amour ou l’argent, la solitude ou l’union. Son rejet de l’amour comme son rejet d’elle-même. Se fuir pour ne pas avoir à choisir. L’homme incarné brillamment par George Peppard est aussi un personnage entretenu, construit sur ce choix, cette frustration.

    Un écrivain en panne, qui verrait en Holly une figure d’inspiration voire même un fantasme de son esprit. Un amour qui n’existerait donc que jusqu’à ce qu’il soit couché sur papier. Et après ? Ensemble contre les malheurs du monde, avant, peut-être, de resombrer dans les masques d’une société de l’ambition. Car le mémorable final distille un sentiment à double entente : sous le dénouement heureux d’un baiser sous la pluie, le regard s’élève pour ne voir qu’une ruelle étroite, des poubelles, des détritus, des résidus, comme un rappel à la réalité, là où s'embrassent deux condamnés. L’amour finira-t-il par s’étouffer dans les larmes des lunettes noires ?

    De ces jeux de l’amour où la passion se forme dans le spleen de la lune, Breakfast at Tiffany's dépeint un monde où les relations amoureuses se perdent dans l’instabilité des choix et des faux-semblants. Une sphère où tout le monde se « prostitue » pour devenir cet Autre soi à la recherche de la sécurité pécuniaire et du profit mutuel. Par l’élégance remarquable de son casting, Blake Edwards modèle, dans la douleur et la passion de son héroïne, une comédie du raffinement où s’écrit le mythe d’un regard de toute beauté. De l’intense mélancolie qui s’en dégage, le regard s’en trouve obstrué par la brume du cœur. Et de l’envol face aux intimes blessures, une seule harmonie résonne : celle de deux vagabonds prêts à voir le monde et à s’abandonner au ciel fuyant des amours perdus.

    Two For the Road

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 11 janvier 2017
    Audrey est jolie mais un brin anorexique et carrément insupportable dans son rôle de petite bourgeoise errant comme une névropathe dans son petit monde de lèche-bottes attitrés. Le bellâtre Peppard (Agence tous risques putain) est un neuneu de première bourre, encore plus demeuré que l'autre folâtre.

    Incroyablement poussif, le film semble tourné sous un cocktail de tranquillisants dans lequel des baltringues racontent des stupidités à tue-tête sans s'arrêter. Le côté niaiseux à mourir le dispute à l'ennui sidérant et sidéral de cette affligeante "comédie" sans la moindre once d'intérêt passé, présent ou à venir.
    Eselce
    Eselce

    1 200 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 janvier 2017
    Un classique de la romance et des histoires d'amour gamines et élégantes des années 60. Des goûts de luxe et la recherche de l'homme parfait, c'est-à-dire riche, pour Holly alors qu'un amour sincère l'attend à 2 pas de sa porte. Une belle interprétation et sans doute la plus célèbre d'Audrey Hepburn en companie de l'acteur George Peppard qui deviendra plus tard le très célèbre "Hannibal" de l'agence tous risques, rien que ça !
    Wagnar
    Wagnar

    63 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 janvier 2017
    Une magnifique réussite par son ton doux-amer, sa fantaisie romantique et la vitalité extraordinaire avec laquelle Audrey Hepburn a investi son personnage, trouvant ici le rôle de sa vie. Elle est proprement extraordinaire dans sa façon de suggérer la détresse par la vivacité même. Le portrait de cette écorchée vive, masquant ses blessures derrière une fantaisie délicieuse qui est aussi un moyen de tenir les sentiments et les êtres à l'écart, amuse autant qu'il touche. Un des films romantiques les plus mémorables et des plus magnifiques de tous les temps. La scène final avec le chat reste pour moi l'une des plus belles fins de l'histoire du cinéma. Le genre de fin qu'on ne retrouve plus dans le cinéma actuel qui baigne excessivement dans la dépression, le cynisme ou la vulgarité. On devrait en faire plus souvent des fins comme ça de nos jours. On devrait en faire plus souvent des films comme Diamants sur canapé de nos jours. Bien évidemment, je recommande à tous ce must du cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 15 novembre 2016
    Un film assez moyen au vu du monument auquel on pourrait s'attendre avec la réputation du film. L'humour n'est pas hilarant ni la romance n'est poignante, certains personnages sont trop caricaturaux... il faut se montrer indulgent pour voir ce film sans ennui mais on a quand même le charme de la belle et fragile Audrey Hepburn, c'est déjà ça ! Très honnêtement, il y a beaucoup de films de ce genre plus intenses que ce "Diamants sur Canapé"
    Audrey L
    Audrey L

    548 abonnés 2 399 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 novembre 2017
    Un vrai bijou du cinéma, qui n'a d'égal à sa beauté que son intrigue romantique très émouvante et fascinante. La magnifique (pour ne pas dire la plus belle) rose piquante et délicieusement délicate qu'est Audrey Hepburn vient donner une féminité toute naturelle au film, et tant son jeu que sa manière de s'exprimer ravissent les spectateurs (on rit, on s'émeut, face à ce petit brin de femme qui a toujours son mot à dire !). Et dire que l'actrice ne se trouvait pas belle...un comble qui nous fait sourire. Le final fera fondre tous les cœurs tendres, avec le fameux chat mouillé (qui, aux dires de l'acteur, sentait très mauvais...) et la douce pluie romantique qui s'abat sur le couple comme un signe de fin imminente, et déjà on voudrait remettre le film à son début. Tout recommencer encore, pour avoir le plaisir de goûter aux répliques cultes et pétillantes de la divine actrice, de voir le pauvre acteur inlassablement éconduit, pour pouvoir entendre les acteurs fredonner à la guitare quelques airs, pour revoir encore et encore ce final plein d'émotions, et pour retrouver cette fameuse "petite robe noire"... Le film d'Audrey Hepburn à ne pas manquer, brillant de mille éclats.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 11 juin 2016
    Oui le film n'est pas tout à fait comme le livre (en particulier la fin), et oui c'est tant mieux. Il est plus explicite, moins pénible, plus chatoyant grâce à Audrey Hepburn. Par contre, soit j'ai passé presque deux heures à entendre "Dolly" au lieu de "Holly", soit les traducteurs de la version française ont fumé toute la moquette de leur salon !! J'ai tendu l'oreille, augmenté le son... Mais oui, c'est bien ça : Dolly... No comment...
    En parlant de la version française, la synchronisation est à ch---, mais les doubleurs sont très bons, très naturels. Tout comme l'est Audrey Hepburn, naturellement douée pour la comédie.
    Non pas que l'histoire de Capote soit suivie à la lettre, mais l'essentiel est quasiment là.
    Les différences principales se notent sur le moment où Holly et Paul se promènent à New York pour faire des choses qu'ils n'ont jamais faites, la fin où nos deux protagonistes tombent amoureux et restent ensemble (carrément rien à voir avec la fin du livre !!), et du coup le fait qu'Holly ne voyage pas et n'a donc pas sa statue à son effigie en Afrique.
    Mais l'essentiel est bien présent, et cette version est pour être honnête bien plus sympathique que sa version papier. Holly est beaucoup moins énervante, sa relation avec Paul plus pétillante.
    En bref, je recommanderais plutôt cette pellicule légendaire (qui va jusqu'à vous remettre les pendules à l'heure en ce qui concerne vos classiques) plutôt que son grand frère le livre. La légende ici ce n'est pas Capote, mais bien Hepburn.

    livriotheque.free.fr
    Fabien S.
    Fabien S.

    454 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 septembre 2020
    Un chef d'œuvre. Audrey Hepbrun interprète une call-girl avec brio. George Peppard incarne un écrivain avec un talent d'acteur comme on ne voit plus de nos jours. Le roman de Truman Capote est très bien adapté. Mickey Rooney est méconnaissable dans le rôle du voisin japonais.
    Nicolas S.
    Nicolas S.

    77 abonnés 1 520 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mai 2016
    Blake Edwards à la réalisation, Audrey Hepburn devant la caméra et une réputation très élogieuse. Voilà en somme comment l'on pourrait résumer ce que le péquin moyen sait de "Diamants sur canapé" en 2016.
    Et comme je suis un péquin moyen, c'est avec cette vision que j'ai abordé cette oeuvre. J'en attendais sûrement beaucoup ce qui explique ma relative déception.

    Attention, "Diamants sur canapé" (ou Breakfast at Tiffany's en VO, titre qui correspond beaucoup plus à l'histoire) n'est pas mauvais.
    Non, tout d'abord parce que les deux acteurs principaux, Audrey Hepburn et George Peppard, sont magnifiques tant physiquement que dans leur jeu d'acteur. S'il n'y avait qu'une seule raison de voir ce film, ce serait pour eux.
    Ensuite, le film est très moderne, vraiment. Un exemple anecdotique mais parlant : dans une scène, Audrey Hepburn joue de la guitare et chante à sa fenêtre et elle est habillée d'un sweatshirt. Oui, d'un sweatshirt au début des années 1960 !
    Enfin, il y a un certain grain de folie qui irrigue le film et qui lui donne une identité bien à lui pour un film de cette époque.

    En revanche, et c'est un défaut très important, je n'ai pas trouvé l'histoire extraordinaire. Je sais que le film est adapté d'un livre de Truman Capote mais je ne l'ai pas lu donc je ne ferai pas de parallèles avec l'oeuvre originale.
    Cependant, je trouve l'histoire très linéaire. Elle n'a pas de véritable rebondissements et finalement, sous ses airs un peu déjantée et rebelle, elle est classique. Pas de quoi casser trois pattes à un canard donc !

    Ainsi, la seule raison qui ferait que je recommanderai de voir ce film, ce serait pour ses acteurs qui livrent une interprétation remarquable.
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    36 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 février 2016
    Une robe noire, un bagel, la Cinquième Avenue... L'ouverture de Breakfast at Tiffany's est à l'image du reste du film : chic, douce, mais emprunte d'une profonde mélancolie, un sentiment que le personnage principal connait bien, même si elle s'en défend... Dans l'ensemble, je pense que Woody Allen aime beaucoup ce film, puisqu'il comporte plusieurs thèmes qui seront plus tard récurent dans sa filmographie. On peut noter le spleen et l'hommage à la grosse pomme, mais aussi un humour absurde très agréable (la scène de la fête est par exemple un joyeux bazar). D'ailleurs, le long-métrage fait preuve de beaucoup de modernité en brisant les règles imposées par le code Hays (qui se relâchait à l'époque, mais quand même !). La représentation positive de la consommation de l'alcool et du strip-tease surprend, mais s'accorde au final avec l'existence insouciante que mène Holly Golightly. La romance, quant à elle, se développe petit à petit dans des scènes vraiment charmantes, où la malice du personnage principal est mise à l'honneur, comme dans la scène où elle met Paul au défi de voler quelque chose dans un magasin (une scène qui me rappelle Godard). Cette histoire d'amour trouve sa conclusion dans une scène de fin pluvieuse, bercée par Moon River, ce qui la rend tout aussi mémorable que l'ouverture. Diamants sur canapé se situe donc à la frontière entre le classique et le moderne. La mise en scène reste académique, avec son lot d'images joliment composées. Pourtant, le récit et les personnages s'inscrivent dans quelque chose de plus libre, de moins cadré que ce qui pouvait se faire à la même époque. En résulte une superbe comédie romantique qui redonne le sourire.
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