Derniers Avis : Hannibal - Page 2

Alors oui assez loin du premier qui reste mythique, un incontournable du cinéma, difficilement de faire mieux surtout pour une suite mais au final ce film ce débrouille plutôt bien rien d'exceptionnel parfois trop exagéré, mais ce regarde avec plaisir un bon rythme on décroche pas....
Une histoire qui a du sens une pointe d'originalité et qui me plait personnellement ça fonctionne

Pas évident de faire une suite réussie à un film qui a eu un tel impact sur son époque, avec un réalisateur différent et une actrice principale différente. Et pourtant Ridley Scott s'en sort avec excellence. Il a compris l'essence du personnage culte d'Hannibal Lecter. Anthony Hopkins est à la hauteur, Gary Oldman est un vrai plus. Musique, ambiance, suspens... C'est très bon.
Une réussite, hélas les films ultérieurs ne sont pas du même niveau.

Suite directe du Silence des agneaux, qui se terminait par l'évasion du célèbre tueur en série cannibale, Hannibal adopte un ton très différent. Là où le premier volet était un thriller psychologique nous entrainant dans l'esprit dérangé et dérangeant du Docteur Lecter, cette suite reprend les codes plus classiques de la chasse à l'homme.
Bien que l'interprétation des personnages reste impeccable, leur caractérisation et leur écriture semble moins travaillée, plus archétypale.
La réalisation de Ridley Scott est efficace et parvient à maintenir un niveau de tension permanent. Cependant, les effets de ralenti utilisés durant certaines scènes violentes interrogent. Ils semblent déployés afin de masquer en partie la violence des images, les rendant floues. Mais cela n'aura pas empêché le film d'être Rated R (interdit moins de 17 ans) aux Etats-Unis, et lui donne aujourd'hui un air daté.

"Hannibal" est une suite et malheureuse comme presque toute suite, le second film est beaucoup moins bon que le premier. "Hannibal" n'échappe à la règle et Ridley Scott ne réussit aps du tout à faire aussi bien que Jonathan Demme dans "Le silence des agneaux". LA seule chose que l'on peut retenir est la très bonne performance de Anthony Hopkins dans son rôle d'Hannibal Lecter. Julianne Moore quant à elle campe une Clarice Sterling bien terne par rapport à ce que pouvait faire transparaître Jodie Foster. Gary Oldman est absolument méconnaissable dans ce rôle de Verger mais sa voix est vraiment hypnotissante. LA seule finale est par contre très réussie, je m'en rappellerai longtemps!

Adaptation assez fidèle du roman de Harris . Cette suite même sans Jodie Foster est un vrai plaisir de spectateur de retrouver les personnages du Silence des agneaux. Ridley Scott assure le spectacle surtout la partie italienne. Un très bon film .

Un grand classique tout comme le Silence des agneaux (qui le précède dans la saga).
Un thriller très efficace, bien évidemment porté par le Grand Anthony Hopkins.
Un petit bémol sur l'absence de Jodie Foster, remplacée par Julianne Moore (qui est une très bonne actrice aussi au passage, mais le duo Foster-Hopkins dans le film précédent était parfait, selon moi).
À regarder !

Réalisée par Ridley Scott, cette suite du "Silence des Agneaux" propose sans surprise un récit glauque et sombre, dans lequel la plupart des personnages peuvent être considérés comme des antagonistes: on ne va rigoler longtemps avec le Dr Lecter, qui, sous les traits d'Anthony Hopkins, semble parfaitement dans son élément. Le metteur en scène ne livre pas ici sa meilleure œuvre, avec notamment des expérimentations visuelles peu concluantes, et un manque de rythme (ou d'idées...) qui se fait parfois ressentir.

Suite des aventures de Clarice Starling et du Docteur Hannibal Lecter, 10 ans après les événements dans "Le Silence des Agneaux" et donc beaucoup de changements. Déjà le changement d'actrice pour le rôle de Starling qui passe de Jodie Foster a Julianne Moore. A vrai dire il ne m'a pas vraiment déplu mais c'est un style totalement différent, d'ailleurs le personnage tout court est complètement aux antipodes de la Clarice qu'on a connu. C'est une femme très confiante, parfois effronté et elle a la gâchette très facile. J'ai trouvé cela très bizarre, je n'ai pas compris ce choix de dénaturer le personnage entièrement. De l'autre côté on retrouve le docteur Lecter, retranché à Florence sous une autre identité. Il s'est retrouvé par une de des anciennes victimes, le milliardaire Mason Verger, qui par le biais de sa milice tente de l'attraper. On suit donc parallèlement 2 enquêtes. J'ai trouvé très bien de vraiment se pencher plus sur le personnage d'Hannibal, mais on en perd de la relation entre lui et Clarice et c'est dommage. Juste une lettre, un appelle et une scène de repas qui est oui excellente. Mais c'est assez léger. J'ai trouvé aussi que Ridley Scott n'a pas réellement réussit à s'approprier l'univers comme il sait le faire très souvent. J'aurais aimé un peu plus de gore, même si ce qui est fait est très cohérent. Il y a quand même pas mal de scène plutôt cool (je déteste ce mot) comme bien sûr celle du repas, la traque dans le centre commercial ou même l'intro qui n'a rien à voir avec l'histoire mais qui est très bien réalisé. Les acteurs sont plutôt bon, Julianne Moore dans un style très différent de Jodie Foster fait le taf, Anthony Hopkins est toujours super impressionnant dans son rôle D'Hannibal Lecter, on a aussi Ray Liotta pas mal et Gary Oldman sous un masque défiguré affreux. La musique d'Hans Zimmer est elle par contre assez en marge du sujet, c'est dommage.
C'est clairement un bon film, peut être pas à la hauteur de ce qu'on aurait pu faire mais c'est quand même très plaisant et divertissant.

Deux univers, comme deux films, se confrontent dans Hannibal : celui de Clarice Starling qui retrouve un peu de cette lumière clinique qui la suivait dans Le Silences Agneaux, toujours à la recherche du dr Lecter ; celui de Lecter, qui a la préférence du spectateur mais surtout de Ridley Scott qui, après sa renaissance Gladiator, continue d'explorer le baroque et s'inspire ici de la culture florentine pour proposer des images éblouissantes, comme autant de peintures et de gravures italiennes.Les deux univers sont appelés à se retrouver dans un climax à trois temps qui verse sans vergogne dans un grand-guignol qui fait grincer l'échine par sa radicalité.
Reste la déception d'un scénario bancal, déséquilibré, pourtant écrit à quatre mains par des pointures, qui mise sur le portrait d'un monstre traqué par d'autres monstres. Une relecture de la Belle et la Bête dirigée par Dante Alighieri.

Hannibal confère à son personnage principal une aura biblique d’autant plus transgressive qu’elle déplace l’axiologie attendue pour faire de lui une figure christique. Les représentants de l’ordre se caractérisent par leur traîtrise et leur lâcheté : l’inspecteur Pazzi incarne la corruption et la faiblesse, la première symbolisée par son association avec Judas et la pendaison qui l’attend, la seconde par son assimilation à Ponce Pilate lorsqu’il se lave les mains dans l’eau d’une fontaine publique après avoir conduit un pickpocket à la mort ; Krendler finit, quant à lui, par déguster sa propre cervelle et la juger à son goût. Un plan consacre l’ambition narrative et esthétique de Ridley Scott : Clarisse Starling dans les bras du docteur Lecteur, le changeant, dans la pénombre, en un ange de la nuit. De cette inversion des valeurs, le cinéaste tire une puissance anxiogène et mortifère : la partition que signe Hans Zimmer s’approprie et assombrit la Vita nuova de Dante, sous la forme d’une chanson originale (« Vide cor meum »). Cette œuvre littéraire est réécrite par le long métrage, puisque l’amour tragique entre Dante et sa Muse Béatrice, qui laisse à terme la ville de Florence spectrale – « cette ville a perdu sa Béatrice » –, ressuscite en l’amour interdit entre Hannibal Lecteur et Clarisse Starling. La photographie de John Mathieson travaille la désaturation et aborde Florence tel un berceau diabolique dans lequel le monstre reprend ses forces. Un être d’autant plus monstrueux qu’il est érudit, tient une conférence brillante et se délecte d’un des poèmes de Dante. Le film se nourrit d’une tension permanente entre le raffinement des manières d’une part, l’horreur et la trivialité des mets d’autre part. Aussi compose-t-il un cannibale alchimiste qui convertit un esprit débile – celui de Krendler – en un plat délicat et subtil. Un autre plan insiste sur le renversement des valeurs à l’œuvre ici : l’ouverture sur une bavure policière permet de renouveler l’imagerie de la Vierge à l’Enfant, tableau récurrent dans le cinéma de Scott – on le retrouve de manière explicite dans All the money of the world (2017) –, par une mère toxicomane et séropositive afro-américaine qui est tuée sous les yeux de son bébé. Bébé que Clarisse lave du sang de sa mère à l’aide d’un jet d’eau. C’est que cette dernière est à la fois terrifiée et fascinée par Hannibal Lecteur qui exerce sur elle un pouvoir d’envoûtement : tous les deux ont un parcours en échos l’un de l’autre, que les montages parallèles explicitent. Pensons à l’emménagement du docteur dans la maison de vacances de Krendler, doublé par le déménagement des affaires de Clarisse depuis son bureau de police jusqu’à son domicile. Pensons encore à la filature que subit Lecter dans le marché florentin, doublé par celle que connaît Starling en faisant son jogging. Les deux personnages sont liés, ils dépendent l’un de l’autre en ce qu’ils sont de prime abord opposés : l’un représente le Bien et sa défense, l’autre le Mal et son exercice. Puis vient la force d’attraction des opposés : ils campent deux forces qui gouvernent le monde des hommes et qui, ici réunies, occasionnent destructions et créations. Pour autant, le long métrage pâtit de lourdeurs dans l’exécution de son récit et une surcharge symbolique quelque peu plombante ; il échoue alors à épouser le raffinement et la sophistication de Lecter, se complaisant dans une violence gore trop facile que la mise en scène ne rend jamais belle ou attirante.

C'est quoi ce navet ? Non mais y'a un problème avec les notes. Comment un film aussi soporifique peut être considéré comme un classique. Déjà l'actrice principale à changé. Fini jodie foster. Ensuite le passage en Italie est pathétique avec un inspecteur cliché à mort.
L'actrice qui finit comme une merde. Oh lala. Mais 5/20. C'est très mauvais.

Si Anthony Hopkins est toujours parfait, Julianne Moore est à côté de la plaque. Quant au final il sombre dans les méandres du nanar.

Thriller morbide à sangliers carnivores. Pas mon style du tout.
Avec Anthony Hopkins, Julianna Moore.

Moins sanglant que le premier mais un peu plus gore dans les scènes à sang, on découvre enfin le vrais visage de Hannibal Lecter ! La fin est très intriguant et nous laisse sans voix ! Ont retrouve bien le style assez sanguinolent et unique de Ridley Scott !

R. Scott prend le relai pour cette suite du Silence des agneaux et J. Moore remplace tant bien que mal J. Foster. Mais l'approche du scénario est moins intéressante, mettant un temps fou à se décanter. Le mystère noir et virtuose qui entoure Lecter et sa relation à Starling est moins prégnante. Une suite moins subtile, ne proposant pas les plages de suspense et de fascination qui fit le succès de l'opus de départ.