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Kymani Alger
11 abonnés
496 critiques
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5,0
Publiée le 23 août 2023
Michael Cimino nous offres un chef d'œuvre sur les horreurs psychologique de la guerre du Vietnam à partir de trois temps différents avant, pendant et après . Avant nous voyons bien que ce sont les beaux jours avec une bande d'amis qui vont tête baisser dans la guerre sans ce rendre compte des conséquences. Puis pendant avec des personnages totalement terrifié par les horreurs de la guerre avec la fameuse scène de la roulette russe. Troisième et dernière étape le retour à la société [ Spoiler] Nick totalement tromatisé par la guerre reste au Vietnam pour les roulettes russe . Mick tentera de le ramener en l'affrontement en vain car Nick se donne la mort [ fin du Spoiler] . Ce que nous offres Cimino est super bien travaillé sur le fait que les horreurs d'une guerre peuvent détruire ta vie pour l'éternité.
Je viens de revoir ce film à la télé, et quelle déception !!!! J'avais le souvenir d'un chef d'oeuvre des années 70, mais en fait c'est un navet sans aucun intérêt : une première partie interminable où l'on assiste à un mariage russe où une bande d'alcoolos se défoulent à souhait,. En fait je me suis arrêté là, car la suite m'avait laissé d'avantage de souvenirs, mais que nenni, rien de passionnant. Comment pouvait on attribuer des Oscars à ce style de films soit disant culte !!!!
un jeu d'acteurs convaincant, des scènes d'anthologie qui ne peuvent pas faire oublier l'insupportable lenteur de ce film, la première partie notamment et les festivités interminables du mariage. Une mise en scène dynamique en aurait sans doute fait un chef d'oeuvre mais là le terme est galvaudé.
Je vois que beaucoup de personnes ont trouvé la première heure trop longue. Pour ma part j'ai beaucoup apprécié la présentation de cette communauté russophone de la région ouvrière de Clairton, PA près de Pittsburg, ce contexte est important pour contraster avec le monde différent dans lequel ils sont projetés. Passer directement à des scènes de guerre aurait été moins impressionnant.
Un grand film proche du chef d'œuvre , même si celui-ci a un peu vieilli . Après la présentation des protagonistes dans leurs boulots , puis du mariage de l'un des leurs et de la partie de chasse , le trait d'union se fait par la partition au piano pour basculer directement dans le cauchemar du Viêtnam . De Niro , Walken , et Savage doivent survivre à la torture physique et psychologique ( La roulette russe ). Tous les acteurs sont formidables . Cimino réalise un de ses meilleurs films . Sur la guerre du Vietnam suivront Outrage , Platoon , Né un 4 juillet tous excellents .
J'ai adoré la transition entre la joie de vivre de cette bande de copains et leur arrivée au Vietnam, comme passer du paradis à l'enfer. Je n'ai pas vu de commentaires sur la prestation de john Cazale, qui joue très bien son rôle notamment lors de la partie de chasse où il se fait humilier par DeNiro. Ne pas oublier qu'il se savait condamné et qu'il a malgré tout accepté ce rôle, je dis Chapeau à lui car il savait qu'il allait affronter la mort, la vraie.
Alors jvous explique sur 3h y a 1h d'avant-guerre, 30min de guerre, 1h30 d'après-guerre, du coup bah moi qui m'attendait à un film de guerre pure sur le terrain ça m'a captivité que 30min quoi.
C'est quand même con pour l'un des premiers films sur la guerre du Vietnam d'y accorder aussi peu de temps à l'écran. C'est d'autant plus frustant quand on voit la longueur de la première partie (un mariage), même si c'est pour l'introduction et le développement des personnages faut pas abuser non plus, résultat on se retrouve avec une arrivée au Vietnam on ne sait comment et on ne sait pas non plus comment ils sont faits prisonniers, fallait réduire la durée du mariage interminable pour nous montrer le voyage et la capture.
Jvais m'arrêter là pour la critique sinon jvais spoiler tout le film mais y en a des choses à dire croyez-moi...
(PS : les scènes de roulette russe sont très réussies par contre)
Film très long, avec un déséquilibre évident dans la durée des séquences. On passe 1h et qlq sur l avant guerre avec le mariage et bcp de scènes pas forcément nécessaires, puis en 2min on est plongé dans 1 jeu de roulette russe en pleine guerre ou les protagonistes sont prisonniers... Pourquoi ne pas amener mieux l entrée en guerre. Bref, on saisi la psychologie du film, les séquelles de la guerre, avant, pendant et après. Acting tres bon. La réalisation et les choix au montage sont ces défauts pour moi. Un film qui méritera un deuxième visionnage cependant.
un pur film,une ambiance ,une musique ,une époque de niro est au top! certaines scénes sont longues oui ,mais quelle beauté! il y a une poesie dans ce film
« S’il m’arrive quelque chose, me laisse pas là-bas. »
Démarrant sur une fresque sociale assez saisissante et admirablement brossée, ce film au titre très mal traduit (« The Deer Hunter » signifiant « Le chasseur de cerf ») est l’un des tout premiers films traitant de la guerre du Vietnam, sinon le premier, et des traumatismes qu’elle a généré chez les soldats qui en sont revenus.
Le film commence donc dans la classe ouvrière d’une petite village métallurgique du Nord des Etats-Unis, où vit une importante communauté russe. L’église orthodoxe et l’usine sont au coeur de la ville et des bois l’entourent.
La lenteur de la première heure permet de poser le cadre de vie des principaux protagonistes et de nous les rendre attachants sur le plan humain, malgré leurs défauts assez vite perceptibles. Cimino, par ailleurs, est un peintre en mouvement, il aime relater des fresques. Cette lenteur, enfin, n’est que superficielle malgré l’absence de dialogues construits.
La seconde partie nous plonge quasi directement dans une très longue scène au Vietnam. Il a beaucoup été reproché à Cimino de faire preuve de racisme et de manque de neutralité au sujet de la guerre en question. Elle n’est pourtant qu’un sujet secondaire et sert avant tout de prétexte à la suite, l’évolution des personnages et leur descente aux enfers. L’usage, par ailleurs, de la roulette russe comme élément de torture, et qui a choqué des générations entières de spectateurs et spectatrices n’a jamais été attesté nulle part concernant le conflit au Vietnam. La critique de la guerre et, surtout, de ses conséquences est néanmoins violente.
Sur le plan de la réalisation, on est face à un exemple type du « New Hollywood », cet éphémère mouvement inspiré des révolutions italienne (néoréalisme) et française (nouvelle vague), perceptible dans les premières œuvres de Scorsese et qui a évolué lui-même pour devenir une norme contemporaine libérée des contraintes du classicisme passé. Les dialogues en sont un exemple significatif : ils sont aussi plats que ce que de vraies personnes pourraient se dire, taisant les grandes envolées théâtrales qu’on ne dit jamais. Le « ça va ? » doit revenir une centaine de fois dans les presque trois heures de film.
Au final, après l’avoir vu trois fois et quelque critique qu’on puisse adresser à ce film, il est culte pour la fresque, la narration quasiment muette et pourtant poignante et l’interprétation de De Niro et Walken. Il y a en outre un petit quelque chose d’insaisissable qui en fait un chef d’oeuvre, sans doute ce côté épique des « petites gens » et un ensemble de tout petits détails poignants, la justesse des images.
Je m'attendais à un film sur la guerre, on à eu le droit a un sujet sur le ravage psychologique que provoque celle-ci sur les soldats . Je n'ai rien contre cela bien au contraire, mais le début et bien trop long avec une scène sur le mariage interminable. Je veux bien qu'on plante le décor mais la c'est exagéré. En revanche les scènes mythiques sur la roulette russe sont excellentes notamment celle de la séquence finale qui restera dans les annales. Le film est porté part des acteurs au top de leur forme et qui excellent dans leurs rôles. Côté technique pas grande chose à dire, la mise en scène est parfaite tout comme le cadrage et la B.O. "Voyage au bout de l'enfer" aurait pu être un chef d'œuvre si on aurait ôtés 45 minutes de scènes "surtout au début" qui n'apportent pas grand chose au film. Toutefois le sujet est très bien traités et intéressant.
Plus qu'un film sur la guerre, du Vietnam en l'occurrence, Voyage au bout de l'enfer est un film sur l'homme avec un grand H qui a vécu la guerre. Sur une structure avant, pendant, après, Michael Cimino filme le trauma, le bouleversement d'autant mieux qu'il le place d'abord insouciant au travers d'un mariage superbement filmé (même si un peu long), enfermé ensuite dans une rizière en compagnie de rongeurs, avant une incroyable scène de roulette Russe, puis de retour au pays où tout à changé dans le regard de ces hommes. S'il y a quelques problèmes de structure, avec une inégalité de rythme, Cimino a su filmer ces héros dans leurs environnement quotidien au sein une Pennsylvanie sidérurgique et une nature majestueuse , et faire un film en réverbération pour montrer la présence du trauma dans toutes les situations. À noter que la BBC a fait un film au début des années 2000 sur le conflit yougoslave des années 90,en reprenant le concept avant, pendant, après, et qui est encore plus intense que ce film touchant, majestueux, métaphorique, et un peu déséquilibré.
Certainement un des rares films qui parle de la guerre du Viêt-Nam avant, pendant et après celle-ci. Malheureusement, le film a du mal vieillir. J’ai trouvé a première partie interminable (un mariage qui dure plus d’une heure tout de même), la seconde totalement déstructurée et le final bâclé. Gros problème de structuration dans ce film car malgré une première partie très longue, je n’ai pas trouvé que l’on approfondissait vraiment le caractère des trois protagonistes principaux. Et pourtant, le réalisateur a pris trois bonnes heures pour nous narrer son histoire. Bon apparemment, c’est un chef d’œuvre au même titre que Apocalypse Now. Comme évoqué ci-dessus, soit ça a mal vieilli, soit quelque chose m’a échappé. Il me restera tout de même graver en mémoire la scène de la roulette russe. Comme d’habitude avec les films « anciens », je reste plus clément sur la note.