Avis sur Yallah Gaza

Un magnifique film qui redonne aux gazaouis leur humanité, qui parle d'espoir, de résilience, de persévérance, de résistance culturelle, mémorielle. Un bel hommage à ce peuple à travers les histoires de juifs et d'arabes qui œuvrent au quotidien pour la paix et la préservation du patrimoine culturelle de la Palestine.
Aucun message de haine, ce film s'exprime avec justesse à travers le destin d'hommes et de femmes qui résistent pour exister.

Un film au combien nécessaire pour comprendre l'histoire de la Palestine et le quotidien de ses habitants.
Il est d'utilité publique et doit être vu par le plus grand nombre.
Bravo à toute l'équipe.

Documentaire très informé et très dense sur l'histoire ancienne et actuelle de la bande de Gaza. Les témoignages sont tout autant éclairants que passionnants. Les respirations cinématographiques lorsque les jeunes gazaouis dansent sur les ruines sont magnifiques et remplies d'émotion. Je recommande.

Malgré les atteintes à leurs droits les plus élémentaires, les palestinien.ne.s continuent de faire société et vivent ensemble, faisant surgir une culture commune au milieu des décombres et du blocus imposés par les colons. Les récents et terribles évènements dans la bande de Gaza posent la question de la survie des personnes que nous voyons à l'écran.

Ce film est à voir par sa qualité technique et pour enfin donner voie aux palestinien.ne.s, pour les rendre visibles et audibles !

"Gaza outré ! Gaza brisé ! ... mais Gaza debout !"
Bouleversant sans verser dans le larmoiement, le réalisateur réussi le difficile équilibre de nous décrire cette effroyable prison ouverte qu'est Gaza avec un parti pris argumenté et appuyé en permanence sur le droit international.
Les témoignages des gazaouis, des militants de la communauté juive, des experts apportent un éclairage impartial qui permet de mieux comprendre la complexité de la question isaraëlo-palestinienne tout en mettant en évidence la responsabilité historique des protagonistes qui ont pensé le projet colonisateur de cette terre.
Certains de nos "intellectuels" devrait visionner ce film afin de "réhumaniser" s'il en était besoin ce peuple digne aspirant à s'instruire, à voyager, à danser, à travailler... à vivre en liberté !
Le dabké (danse traditionnelle) comme fil conducteur évoque en permanence la force de résilience des palestiniens et l'universalité de leurs aspirations dans le court métrage d'introduction qui relate la rencontre des danseurs avec d'autres danseurs traditionnels français.
L'histoire a toujours réhabilité les mouvements de résistance, "Yallah Gaza" restera le témoignage de ce temps où les plus grandes puissances de ce monde ont permis et soutenu la volonté d'effacement d'un peuple.
Le final de ce film est un appel bouleversant des gazaouis à la solidarité et au soutien des peuples sous-entendant le renoncement des politiques à faire appliquer le droit et la justice.
Individuellement, nous ne sortons pas indemne de cette séance qui interroge notre responsabilité collective : fallait-il attendre l'horreur de l'actualité pour se mobiliser ?

Ce documentaire plein d'humanité a été tourné en 2022, bien avant le 7 octobre.
J'avais déjà vu son précédent film Le Char et l'olivier, qui retraçait l'histoire de la Palestine et la naissance du sionisme.
Roland Nurier, réalisateur Rhôn'alpin , qui connaît bien cette région, a voulu cette fois se concentrer sur la bande de Gaza, réputée pour être une prison à ciel ouvert.
Dans tous les cinémas où il vient animer le débat avec son monteur ou le représentant de l'Union juive pour la Paix , les spectateurs sont reconnaissants de ce témoignage inédit sur la joie de vivre des Gazaouis
Il montre leur incroyable résilience malgré la Nakba de 1948, 16 ans de blocus, l'invasion de 2014, la misère, les bombardements de 2021, les camps de réfugiés et 60 % de chômage .
Le cinéaste filme une compagnie mixte de danseurs de dabké qui répète au milieu des ruines, un chrétien qui accompagne son ami musulman à la mosquée, des jeunes estropiés par des tirs volontaires plonger dans la mer, un agriculteur
Qui risque sa vie lors des récoltes, une équipe de foot féminine, un pêcheur surveillé par des drones, des associations qui tentent de faire oublier leur traumatisme psychique aux enfants, une militante féministe, une étudiante qui revendique l'importance de l'éducation pour son peuple, un ancien ministre du Hamas, des juifs hostiles à la politique de Nethanyaou et même Ken Loach qui fustige la colonisation !
Des sourires, de la musique et juste le souhait de pouvoir vivre normalement, nourrir sa famille, se soigner, avoir un toit sur la tête, transmettre sa culture millénaire et le droit de voyager

Gaza, est une bande de terre de 360 km², un territoire occupé et maintenu sous blocus (terrestre, maritime et aérien) par Israël où s'entassent jusqu’à 2 millions de personnes. La population vit enfermée et contrainte depuis 2007 au mépris de toutes les règles de Droit International et des conventions des Nations Unies.

Roland Nurier connaît bien son sujet, après y avoir déjà réalisé un précédent documentaire (Le Char et l'olivier, une autre histoire de la Palestine - 2019). Cette fois-ci, c’est avec l’aide de responsables politiques locaux (dont l’ex-ministre de la santé du Hamas Bassem Naïm), d’historiens, de journalistes, d’Israéliens, de juristes spécialistes de Palestine/Israël, des paysans, des pêcheurs et même Ken Loach, qu’il prend le pouls de la population pour tenter de comprendre pourquoi et comment ils en sont arrivés là. Comment font les gazaouis pour vivre dans un environnement aussi anxiogène ? C’est pour répondre à ces questions que le réalisateur est allé sur place les interroger face à leur résilience.

Yallah Gaza (2023) est un documentaire qui permet de se plonger dans le conflit qui oppose la Palestine et Israël. Sorti au cinéma un mois après le terrible massacre perpétré par le Hamas le 7 octobre dernier (c’est le hasard du calendrier), le film se veut avant tout être une célébration de la résilience des gazaouies, ainsi qu’une remise dans le contexte historique doublée d’une fine analyse politique de la situation explosive qui y règne.

Le film alterne les interventions de spécialistes avec de très beaux plans filmés dans les quartiers dévastés de Gaza, avec la jeune génération qui vient danser le dabké (la danse traditionnelle orientale) au milieu des ruines.

Après avoir vu ce film, on voit d’un tout autre regard (sans pour autant les excuser ! !!), la terrible attaque perpétrée par le Hamas. En effet, il est difficile de ne pas rester insensible devant autant d’injustices depuis tant d’années, contraignant des millions d’habitants à la misère (où pauvreté et chômage (à 60%) sont surreprésentés).

● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●

Trés beau documentaire!
Trés émouvant toute cette dignité , trés poignant toute cette résilience trés triste tous ces droits non respectés....
Bravo!

un film très bien fait qui permet de connaître la réalité du quotidien des palestiniens en gardant un œil optimiste

Une projection à Saint Étienne en présence du réalisateur formidable. Une vraie humanité dans le sujet qui rappelle que ce tout petit territoire sous blocus est occupé par des hommes et des femmes qui appellent au respect de leurs droits fondamentaux et de leur dignité.

Ne vous fiez pas aux avis biaisés ou malveillants.

C'est un film engagé pour la paix qui filme une jeunesse qui danse et qui raconte ses joies et ses douleurs.

Allez voir la définition du mot résilience et résistance.

Ce film montre la dure réalité de la vie à Gaza .il est très bien filmé, avec de beaux témoignages ... C est une prise de conscience importante.Le réalisateur reste le plus objectif possible.Il a passé du temps sur place pour pouvoir témoigner.je recommandé ce film très beau très fort.

Il est vraiment tres important de raconter, concerver et faire vivre l'histoire. Ce filme raconte l'histoire d'un peuple privé de tout depuis si longtemps. J'y ai découvert le combat des justes "ces israéliens qui prennent tout les risques" pour tenter faire exister la voix de la raison, de l'histoire et de la justice. Il y a eut le 7 Octobre !!, donc le message est brouillé mais ce n'été pas la premiere horreur commise au nom de la haine de l'autre.On ne peut pas nié le droit à la résistance.Ce film montre qu'il y a un chemin possible vers la paix alors que la haine de l'autre est indiscutablement une impasse.

Un documentaire sur la bande de Gaza à la fois esthétique et très étayé par les témoignages et les réflexions d'une multiplicité de voix. Dans le contexte actuel, à voir absolument.
Pour mieux comprendre le conflit israélo-palestinien, je conseille de voir du même réalisateur le char et l'olivier.

Roland Nurier est un spectateur engagé. Il défend la cause palestinienne et ne s’en cache pas. Son documentaire est un plaidoyer. Réalisé avec soin, il revient sur l’histoire de la bande de Gaza, sur la mémoire de la Nakba dans la population palestinienne et sur son aspiration à son retour sur les terres dont elle a été chassée en 1948, sur le blocus israélien depuis 2007 en réaction à la prise de pouvoir par le Hamas, sur les incessants bombardements et sur la lente asphyxie économique de ce territoire exigu.

"Yallah Gaza" est sorti en salles, certes dans un circuit très limité, le 8 novembre. Cette date pose problème un mois à peine après l’attaque sanglante du Hamas contre Israël et alors que les représailles israéliennes sur Gaza font rage. D’un côté, on pourrait, avec les distributeurs du film, revendiquer son à-propos. De l’autre on pourrait redouter que les esprits soient trop échauffés et que les applaudissements ou les sifflets qui pourraient accompagner son générique, ne fassent qu’exarcerber les tensions.

"Yallah Gaza" a une vertu : sa clarté. Il passe en revue avec une grande efficacité l’ensemble des défis auxquels est confrontée la bande de Gaza. Il évoque par exemple le rôle de l’ONU, les résolutions que l’organisation a votées et qu’Israël n’a jamais respectées, ainsi que les instances en cours devant la Cour pénale internationale (CPI). Reprenant le même discours que les études postcoloniales, il dénonce le régime d’apartheid que le colonisateur blanc israélien a mis en place et entretient l’espoir que la résistance courageuse à cette oppression inique finira un jour par l’emporter, comme l’histoire du monde en donne de nombreux exemples.

Mais "Yallah Gaza" laisse dans l’ombre beaucoup d’aspects. En exaltant un peuple uni par l’oppression qu’il subit et le désir de résistance qui l’anime, il ignore les tensions qui le parcourent. Il ne dit mot des rivalités entre le Fatah et le Hamas. Considérant que le Hamas est un mouvement de résistance, porté au pouvoir en 2006 par des élections démocratique, il l’absout des crimes qu’il a commis. Affirmer, comme le fait Eleonore Bronstein ou Ken Loach, que le Hamas exerce son droit de légitime défense et « n’a jamais attaqué Israël » n’est plus audible, s’il l’a jamais été, depuis le 7 octobre.

"Yallah Gaza" a le machiavélisme de donner la parole à de nombreux Juifs pro-palestiniens et antisionistes : Pierre Stambul, porte-parole de l’Union juive française pour la paix qui a beau jeu d’invoquer les mânes de son père, membre du groupe Manouchian et déporté à Buchenwald, pour justifier le recours à la violence, l’anthropologue franco-israélienne Eleonore Bronstein qui dénonce l’amalgame fait entre antisionisme et antisémitisme, Yonathan Shapira, ancien pilote d’hélicoptère de Tsahal, réfugié en Norvège et inlassable dénonciateur des crimes de guerre dont il accuse Israël.
Mais "Yallah Gaza" a le défaut, rédhibitoire, de ne donner qu’une version de l’histoire. Yallah Gaza est un procès à charge auquel l’accusé n’a pas le droit de se défendre.

Enfin, puisqu’il s’agit d’un blog de cinéma, il faut dire un mot de la forme de ce documentaire. Ses premières images sont déroutantes, qu’on croirait tout droit sorties d’une publicité pour "Qatar Airways". Son fil rouge est le spectacle d’une compagnie de danse filmé au milieu des ruines. Roland Nurier utilise une esthétique qui n’est pas celle qu’on aurait spontanément imaginé pour un tel sujet. En filmant les immeubles bombardés de Gaza, il voudrait en même temps dénoncer les violences israéliennes et exalter la résilience du peuple gazaoui.

J'ai aimé la clarté des points de vue.
Je souhaite une belle vie au documentaire :)
Il est question d'espoir, de dignité et de justice

C'est un film nécessaire aujourd'hui et hélas peut-être déjà le témoin de ce qui est en train de disparaitre. Et pourtant, il y a tant d'humanité dans cette bande de Gaza...cela vaut le coup , doit être vu.
On en ressort chamboulé, admiratif des voix des femmes et des hommes palestiniens, et de celles des juifs d'Israël et de France qui témoignent du droit des Palestiniens à vivre en Palestine.
Il faut voir cela et se souvenir du désir de liberation que nous avons nous-mêmes pu avoir à notre heure.