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    Rome, ville ouverte
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    54 critiques spectateurs

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     Kurosawa
    Kurosawa

    513 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 janvier 2015
    Grand film antimilitariste, sur la résistance et aux personnages symboliques qui atteignent très vite une profondeur remarquable, "Roma città aperta" touche par son engagement et son minimalisme. L'enjeu, très simple à comprendre, permet de vivre pleinement l'action et d'être en totale empathie avec les personnages principaux. Drôle, terrible et bouleversant, ce film de l'urgence signé Rossellini sorti en 1945 qui relate des faits ayant eu lieu un an avant est plus que jamais d'actualité. Car son message, puissant et évident, affirme que même la plus ignoble des barbaries ne viendra jamais à bout du courage, de la solidarité et de la liberté.
    Tupois Blagueur
    Tupois Blagueur

    63 abonnés 1 162 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juillet 2014
    "Rome ville ouverte" est un film intéressant de par l'aspect de la WW2 qu'il aborde. Personnellement je n'ai pas vu souvent des films italiens sur l'occupation allemande de Rome. Malgré un temps de démarrage relativement long, le film se suit agréablement de bout en bout, et avec un crescendo remarquable de violence, nous impose des scènes de plus en plus insoutenables. Sur le plan formel, Rossellini réussit à faire passer son film pour un faux documentaire plutôt qu'une vraie fiction, grâce à une interprétation plutôt sobre de ses acteurs, ce qui rend plus réaliste encore la réalité de l'occupation. On sent que ce film s'est inspiré de faits réels, et on accorde d'autant plus de crédits à Rossellini. Sur le fond, on sent qu'il ne cherche pas à prendre forcément parti pour les résistants. Il montre juste le combat d'hommes et de femmes pour leur liberté, avec une neutralité et une absence de moralisation que certains devraient prendre pour modèle. Considéré comme le premier et le plus connu des films du néo-réalisme italien, "Rome ville ouverte" est surtout un témoignage poignant de l'occupation de Rome et du talent de Roberto Rossellini.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 août 2014
    Un des piliers du néo-réalisme, "Rome, ville ouverte" réalisé par Roberto Rossellini en 1945 (deux mois après la libération de la ville alors occupée par les allemands), est un film quasi-documentaire. Il relate le quotidien de la Résistance romaine face au nazisme, à travers les personnages de Pina (Anna Magnani), Don Pietro Pellegrini (Aldo Fabrizi), Giorgio Manfredi (Marcello Pagliero) et Francesco (Francesco Grandjacquet). Un film intéressant et saisissant de vérités puisqu'il s'inspire de faits réels. "Rome, ville ouverte" fait parti de la "trilogie de guerre" de Roberto Rossellini avec les films "Paisa" et "Allemagne, année zéro".
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 janvier 2014
    Cinquième long-métrage de Rossellini, si l'on compte « La Proie du désir » (film qui a été commencé par Rossellini et terminé par Marcello Pagliero), « Rome, ville ouverte » marque le commencement du néo-réalisme italien, genre qui couvrira l'ensemble du cinéma italien de 1945 à 1955 et dans lequel des cinéastes comme Vittorio DeSica, Luchino Visconti ou Giuseppe De Santis se feront connaître. Effectivement, « Rome, ville ouverte » suit le parcours d'une poignée de résistants dans la Rome de l'année 1944, alors que la ville est déclarée ville ouverte et que les nazis dirigent la ville d'une main de fer. Rossellini signe ici un très beau film, dramatique, pessimiste et majestueux, dans lequel le réalisateur dépeint des portaits de résistants avec véracité. On sent que Rossellini a cherché à reproduire le plus fidèlement possible la réalité, en n'hésitant pas à aller tourner dans les rues de Rome avec de vraies personnes, en adoptant un aspect documentaire afin de plonger le spectateur dans une ambiance oppressante ou le danger attends nos résistants à chaque coin de rue. Les objectifs de réalisme que s'est donné Rossellini ont été atteints tant dès les premières minutes on se retrouve immédiatement plongé dans le film. Rossellini filme ses personnages principaux comme des martyrs, liés aux figures religieuses (l'un de ces martyrs en question, don Pietro, est d'ailleurs directement lié à l'Eglise), séquestrés et torturés par les nazis, auxquels viennent s'ajouter la trahison et la faiblesse. « Rome, ville ouverte » lance magistralement le néo-réalisme italien, en contre-point du cinéma fasciste sous Mussolini, emprunt d'un fort humanisme et d'une grande sensibilité, ainsi que d'une représentation de la réalité sans sens moral appuyé comme on a pu le voir dans les diverses productions américaines de l'époque. La représentation de la vie telle qu'elle est. Une description globale de la réalité par une conscience globale, pour reprendre les mots d'André Bazin. Et, effectivement, dans sa représentation de la réalité, « Rome, ville ouverte » est une réussite.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 janvier 2014
    Un très beau drame, sombre, presque pessimiste, en tout cas très noir, qui ouvre la voie au néo-réalisme italien dont Rossellini et Vitorio de Sica seront les principaux artisans. Inutile de revenir, ni sur l'importance sociale de ce mouvement, ni sur l'importance des citoyens lambda, ordinaires, dans le courant néo-réaliste. Il convient de dire que Rome ville ouverte est un plaidoyer pour la liberté, bien sûr, mais qu'il témoigne surtout de ce qu'a été la période de l'occupation nazie en Italie. Pour montrer cela, Rossellini imagine un scénario basé dans un quartier très modeste, où s'entrecroisent l'autorité religieuse (le prêtre), l'autorité tout court (le policier, de mèche avec les habitants), l'élite résistante et organisée ("l'ingénieur") et les citoyens (les enfants résistent à leur manière), tous ligués contre l'occupant. Il n'y a guère qu'une femme trop attirée par l'argent qui puisse dénoncer les résistants. Les scènes de tortures sont très réalistes pour un film tourné si modestement. Il n'y a guère que la post-synchronisation qui puisse être pointé du doigt ici, mais elle est inhérente aux petits budgets. Rossellini offre donc un superbe film au regarde des conditions de tournage et de l'époque à laquelle il a été tourné. Un petit chef d'oeuvre dont l'influence fut grande. A voir absolument.
    Acidus
    Acidus

    621 abonnés 3 648 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 décembre 2013
    Roberto Rossellini n'a pas attendu que les évênnements se refroidissent pour nous pondre une histoire de résistants italiens contre l'occupant allemand. "Rome ville ouverte" choque par son aspect réaliste et la dureté de certaines scènes. Après, l'histoire, classique, ne se démarque pas de celles, nombreuses, développées dans les autres films traitant de la résistance. De plus, l'oeuvre souffre d'un aspect académique tant dans la réalisation que dans le jeu de certains acteurs.
    Angela Ki La
    Angela Ki La

    51 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 octobre 2013
    Que reste-il du manifeste du Néo-réalisme dont tous les critiques du cinéma nous rabâchent les oreilles depuis plus de cinquante ans au moins. Oublions les grands mots, et regardons l’objet qui a bien vieillit comme tous les manifestes dignes de ce nom. En fait, pour comprendre l’impact de ce film, il faut faire un sérieux effort et le remettre dans son contexte. Ça a été tourné en pleine débâcle allemande, pratiquement en live, avec de vrais gens mêlés à de vrais acteurs. On comprend l’urgence d’un réalisme anti-spectaculaire, et un parti pris documentaire bien obligé, qui cache tous les défauts aux yeux du public conquit par l’audace du projet. Il ne faut pas effacer la « romance » du récit, entre histoire d’amour, cette mère courage, ce pittoresque à l’italienne, et les risques réels pris par tous, certains figurants sont de vrais soldats allemands déserteurs. Il paraît même que lors d’une scène de rafle en extérieur, un tramway avec de « vrais résistants » dedans passait par là, et ils ont faillit tirer dans le tas, croyant avoir affaire à une vraie rafle ! Le temps couvre tout ça d’une patine quasi mémorielle, et ça rend le jugement partial. Moi je dis que c’est assez moyen, ça à valeur de document qui parle d’une époque comme nulle autre, et qui à sut saisir cette urgence, entre film-documentaire ou documentaire fiction. A voir pur sa culture générale, mais n’attendez pas de choc visuel, vous n’êtes pas à Hollywood mais à Rome après guerre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 septembre 2013
    Énorme, le meilleur de Rossellini. Plein d'humour et de tragique, le personnage du curé est vraiment exceptionnel.
    Mathias Le Quiliec
    Mathias Le Quiliec

    43 abonnés 378 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 septembre 2013
    Il est sans doute essentiel à la culture italienne et a ses cinéphiles mais moi j'ai surtout ressenti de l'ennuie. A part la scène spoiler: où une mère se fait fusillé en pleine rue devant son fils
    , je n'ai pas trouvé le film prenant et émouvant que je recherchai ...
    Shékiinä .
    Shékiinä .

    43 abonnés 678 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 octobre 2012
    Rome ville ouverte, considéré comme le précurseur du néoréalisme, je suis bien contente d'être tombé dessus. C'est un film très simple (ce qui le rend encore plus réaliste) avec un sujet me touchant à chaque fois, dénonçant l'occupation nazie en Italie. Toutefois, c'est un film qui a vieilli, ça se voit qu'il est réalisé avec des moyens maigres ; Roberto Rossellini a pris ce qu'il avait sous la main, on sent de la maladresse dans certains mouvements de caméra, c'est parfois saccadé. Anna Magnani joue bien cette femme forte et déchirée à la fois. Il y a une scène où elle apparaît qui m'a plus marqué que les autres, spoiler: c'est quand elle court dans la rue pour retrouver son mari.
    Julien D
    Julien D

    1 105 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 octobre 2012
    Alors que personne en France n’osa avant longtemps réaliser de film sur les effets de l’occupation nazie sur la population, en Italie Roberto Rossellini utilisa, dès la fin du joug allemand, ce contexte historique très difficile pour réaliser ce terrible drame. Mais plus que révéler au monde le travail de la résistance transalpine (le film s’inspire de faits réels), son œuvre a surtout fait connaitre le style néoréaliste, ce style propre au cinéma italien d’après guerre reconnaissable à son pragmatisme scénaristique, à son regard humain et à ses faibles moyens financiers. Bien qu’étant des amateurs, les acteurs nous offrirent des performances poignantes.
    Buzz063
    Buzz063

    63 abonnés 919 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 août 2012
    Rome ville ouverte est une borne importante dans l'histoire du cinéma puisque le film marque officiellement le début de la vague du néoréalisme italien. Ce courant cinématographique est avant tout important pour ses innovations du point de vue esthétique, imposant un traitement du cinéma très naturaliste. On retrouve ici les séquences tournées en extérieur et en décor reel, le mélange entre acteurs professionnels et amateurs, une photo très naturelle et peu travaillée ou encore l'absence totale de musique.
    Ces innovations, au-delà de la nouveauté qu'elles représentent et des perspectives qu'elles ouvrent, sont aussi dues à la néssecité de s'adapter à la situation de l'Italie d'après-guerre. Le cinéma italien sort de vingt années de dictature, les studios sont à l'arrêt, ect. On sait par exemple que la durée de certaines scènes du film a été guidée par la quantité de pellicule dont disposait Roberto Rossellini au moment de les tourner.
    Cela étant, à côté de cet aspect visuel qui fait table rase des normes, le film offre une construction narrative qui respecte dans l'ensemble les règles scénaristiques. Au fur et à mesure du film, Rossellini se recentre sur les personnages principaux et allonge la durée de ses situations. Il n'hésite pas non plus à dépeindre certains personnages de manière très caractérisée, tel le prêtre.
    Rome ville ouverte eu aussi un impact à sa sortie grâce à sa description sans consession de la guerre. Il filme en plein champ la mort brutale de la plupart de ses protagonistes et évoque de manière très directe l'usage de la torture.
    floflo2204
    floflo2204

    73 abonnés 379 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juin 2012
    Une facette de l'Histoire peu traitée et bien exploitée dans ce film. Au niveau du casting, les acteurs sont formidables et leurs performances sont toutes impressionnantes. Néanmoins celle qui se distingue du lot n'est autre que la performance de Vito Annichiarico qui malgré son jeune âge nous emmène dans le quotidien de Rome avec une grande beauté. Pour la musique, on ne peut que se réjouir de celle-ci car étant un vrai délice pour l'oreille elle sait créer des ambiances à des moments clés du long-métrages. Tout comme les décors, qui se constituent pour la plupart des rues de Rome montrées d'une façon admirable ce qui va contribue à nous plonger encore plus loin dans l'occupation allemande de la capitale italienne. Un scénario qui peut traîner un peu en longueur durant les 45 premières minutes mais qui après sait ajuster son rythme pour attirer le spectateur. Roberto Rossellini réalise de magnifiques photos et déplace également très bien sa caméra. Rome ville ouverte est donc un très bon film et plutôt original, le seul défaut assez pesant est le noir et blanc qui a très mal vieilli.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 février 2013
    Rome ville ouverte est un film poignant et un tournant dans l'histoire du cinéma puisqu'il augure le néo-réalisme italien qui verra vraiment le jour 3 ans plus tard avec Le voleur de Bicyclette de Vittorio De Sica. Réalisé juste après la fin des conflits le film constitue le premier volet de la trilogie sur la guerre de Rossellini. La réalisation du film a été d'une grande difficulté et ce caractère de film "fauché" en fait sa force; en effet pour le tournage le film été officiellement un documentaire et la plupart des acteurs bien qu'excellents sont amateurs et les décors sont ceux dans lesquels ce sont véritablement déroulé les faits racontés, en résulte un réalisme terrible et bouleversant. Le scénario est extraordinaire et plein de renversement de situation spoiler: ( faire mourir son héroïne principal à la moitié du film en 1945 c'est géniale)
    , de nombreuses scènes sont bouleversantes dont les exécutions ou la scène de torture qui est traitée magistralement dans le ton minimaliste du film sans jamais tombé dans quelque sentimentalisme, les personnages sont très profonds et la narration aidée par un montage des subtils est également d'un grande maîtrise. Tout cela fait de Rome ville ouverte un film qu'il faut à tout prix voir pour en mesurer l'importance à la fois du point de vue cinématographique qu'en tant que témoignage de l'histoire.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 15 juin 2011
    Le scénario est extrêmement bien écrit et respecte bien ses convenances réalistes. Un grand film ...
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