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    Rome, ville ouverte
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    54 critiques spectateurs

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    Charlotte28
    Charlotte28

    88 abonnés 1 689 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 août 2023
    L'illustration par touches habilement liées des diverses individualités et réactions à une situation dramatique de souffrances, de privations, de menaces à travers un récit inspiré de faits divers avérés de la Résistance italienne. Sans fioriture, didactisme ni pathos la mise en scène et les dialogues exposent simplement, efficacement, l'horreur banalisée du meurtre, notamment à travers celui de la femme enceinte, traité avec un choquant dédain exprimant pleinement le déni ou le mutisme nécessaires. Portée par un casting pudiquement impliqué, l'intrigue s'attache autant aux héroïsmes anonymes qu'aux relations humaines, brossant un tableau complet d'une époque en crise dans une atmosphère de dignité patriote. Saisissant.
    Hotinhere
    Hotinhere

    400 abonnés 4 705 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 mars 2023
    Film majeur du néoréalisme italien, un hommage plein d’authenticité mais un peu austère à la Résistance et à son armée de héros ordinaires, porté par l’iconique Anna Magnani.
    jerome s.
    jerome s.

    1 abonné 82 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 novembre 2021
    Une œuvre impactante et cruel qui n'hésite pas a partir dans une conclusion pessimiste et aussi d'une profonde tristesse. Les acteurs sont très bons et le montage réussi à trouver sa fluidité qui lui permettra d'être efficace dans le traitement qu'il offre a ses images.
    C'est un film sans pitié qui montre bien les tentatives désespéré des résistants qui cherche un maigre espoir de gagner la guerre. Mais la fin les rappels a leur tristes réalités, à leur tristes sort. La mort. Pour une fois les méchants gagnes malgré les efforts de la résistance.
    evariste75
    evariste75

    100 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 juillet 2021
    La dernière partie du film est la plus puissante, en particulier le prêtre catholique face à la torture et à la mort. cette vision italienne de la 2ème guerre mondiale est particulièrement intéressante. 8
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 241 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 juin 2021
    Rome, ville ouverte est un film médiocre néoréaliste maintenant élevée au rang des grands films en raison de sa conformité à certaines techniques de l'époque mais qui n'a rien à offrir si ce n'est des méchants rigides et clichés les Allemands et des nobles nés opprimés les Italiens. C'est du sentimentalisme à outrance. J'ai trouvé particulièrement faible le portrait du commandant allemand qui ressemblait ou ne semblait pas très apte ou capable de faire quelque chose. Il y a très peu d'histoire et la brutalité attendue des Allemands est ce qui occupe la plus grande partie du temps à l'écran comme c'est prévisible. C'est le sentimentalisme à son pire j'ai trouvé particulièrement faible la représentation des soldats allemands qui ne semblaient pas très aptes ou capables. Il y a très peu d'histoire et la brutalité attendue des Allemands est ce qui occupe la plus grande partie du temps de l'écran comme tous ca est prévisible. C'est peut-être un film néoréaliste mais c'est aussi un film ennuyeux...
    stans007
    stans007

    15 abonnés 1 228 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 avril 2021
    Tourné sans moyens un an après les évènements décrits, ce premier film néo-réaliste italien a reçu le Grand Prix à Cannes. Il raconte par des scènes de torture particulièrement violentes et cyniques la résistance communiste à la Gestapo.
    Bernard D.
    Bernard D.

    95 abonnés 602 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 mars 2021
    « Rome, ville ouverte » de Roberto Rossellini est sorti en 1945. L'ingénieur Manfredi (Marcello Pagliero), communiste, traqué par la Gestapo se cache chez un imprimeur, Francesco (Francesco Grandjacquet) qui va se marier avec Pina (Anna Magnani) dont le petit Marcello issu d’un premier mariage, participe déjà, avec des gamins de son âge à des actions de résistance spontanées. Pina les fera rentrer en contact avec Don Pietro (Aldo Fabrizi), le curé de la paroisse, résistant lui aussi. Le film comporte 2 scènes très fortes : la torture de Manfredi sous les yeux de Don Pietro et l’exécution de ce dernier qui juste avant de mourir entendra siffler par Marcello et ses camarades, le signe de ralliement des résistants … et les enfants de redescendre ensuite vers Rome, annonçant la renaissance de la ville !
    Ce film qui n’est pas le premier long-métrage de Rossellini et avec « Allemagne, année zéro » (1947), considéré comme un des films phares du néo-réalisme italien avec Vittorio DeSica, Luchino Visconti ou Giuseppe De Santis… qui avec des petits moyens (cf. la sortie de la guerre), des décors naturels et des acteurs non professionnels, prône à travers des images filmées de façon simple et linéaire la volonté de raconter la réalité, la « vraie vie », en filmant l'individu qui regarde la collectivité mais avec une certaine neutralité.
    Nathan
    Nathan

    2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mars 2021
    Primé à Cannes, le film marque la révélation en France du cinéma néo-réaliste italien, tourné en décors réels, avec des acteurs inconnus et des non-professionnels. Son influence se fera profondément sentir sur la Nouvelle-Vague française, une douzaine d'année plus tard.
    Roub E.
    Roub E.

    708 abonnés 4 795 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 septembre 2020
    Tourné dans les ruines encore fumantes de l’Italie à la fin de la seconde guerre mondiale, l’histoire de la création de ce Rome ville ouverte est presque aussi intéressante sinon plus que le film en lui même. Le fait qu’il soit si proche de ce qu’il raconte en est à la fois sa grande qualité et son principal défaut. S’il est une formidable illustration de la situation sociale de l’Italie à la fin de la guerre avec une population exsangue et une jeunesse prête à tirer un trait sur le fascisme, il manque évidemment de recul sur les événements; le fascisme paraît justement déjà balayé, seuls les nazis (assez peu crédibles dans ce film) semblent responsables de la situation. Ce manque de recul et son immédiateté montre en revanche des situations de manières très épurées mais du coup très brutes et donc extrêmement fortes comme les scènes de tortures qui sont glaçantes. Œuvre fondatrice d’un courant du cinéma italien, c’est un film qui mérite d’être découvert si l’on s’intéresse à l’histoire du cinéma plus que pour ses qualités personnelles.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    85 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mai 2019
    Rome, ville ouverte, oui, mais par la force des choses ou de l’art ? Bilingue malgré que les Allemands fussent partis de Rome si peu de temps auparavant que les studios Cinecittà étaient encore fermés, ce film démarré en documentaire est devenu le fleuron du néoréalisme, pierre angulaire produite par un commerçant (on trouvait les nantis où ils étaient) où l’eugénisme perle jusque dans la considération que les cris d’un Italien sont inférieurs à ceux que pousserait un soldat de la « race supérieure ».

    Le film est redevenu documentaire malgré lui, se tenant si proche de la guerre qu’il a été tourné en plein démuniment, fort d’une censure encore trop abasourdie de souvenirs vivaces. Mais à trop souffrir de le réaliser, l’équipe n’a pas transmis tout son bagage à l’histoire, insensibilisée par le cumul de trop de douleurs et trop variées, où la torture n’est qu’un dyke sur les hauts plateau de la tourmente.

    Faite de bric et de bouts de ficelles, l’œuvre de Rossellini est presque adorable dans ses plans bougés et son montage agité. Cela lui donne de la vie, car on a l’impression de la voir projetée comme au bon vieux temps… et ce sentiment durera tant que le film durera, car aucune nouvelle technologie ne lui retirera ces aspérités si authentiques.

    Réalisé dans un contexte si rare que son tournage a été précipité, c’est un mauvais film ; patchwork de trop d’histoires vraies, pas cadré, mal monté… Mais on serait bien en mal de le taxer d’opportunisme, et ce sont ces stigmates qui font de lui non seulement un film historique mais un film admirable, un magnifique fantasme de contrôler la guerre sur pellicule puisqu’on ne peut la contrôler en réalité… et que la documenter est si morbide.

    septiemeartetdemi.com
    Ti Nou
    Ti Nou

    393 abonnés 3 344 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 mars 2017
    Réalisé peu de temps après guerre, "Rome ville ouverte", bien que fictionnel, constitue un document historique. Il est souvent très verbeux et il ne se passe pas forcément grand chose à l’image sauf l’espace de quelques séquences tendues mémorables.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    886 abonnés 4 804 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 septembre 2016
    L'histoire dans l'histoire. Celle d'une famille au sein de la résistance. Un film sec et naturaliste qui mêle sans que l'on s'en rende compte acteurs amateurs et acteurs professionnels, scènes presque "de la rue" et fiction. Le propos est brut et parfois cruel mais c'est ce que cherchait Rosselini: "Mon film est pur car il ne cherche pas à séduire".
    Malgré tout je lui trouve une certaine longueur...
    Prad12
    Prad12

    74 abonnés 1 085 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 octobre 2015
    Rome ville ouverte est l'un des précurseurs et sans nul doute un des chefs d’œuvres du néo réalisme. C'est un exploit de tourner pareil sujet juste après la fin de la guerre dans une ville plus que meurtrie avec des comédiens qui ne donnent pas l'impression de tourner tellement ils sont justes..... Un cinéma qui ne dura pas longtemps car durement combattu par le gouvernement pour cause de mauvaise image à l'international........ Un film âpre, violent et simplement beau
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    35 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 septembre 2015
    Du style néoréalisme adopté par Rossellini pour Rome ville ouverte, on retiendra surtout une manière simple d'aborder le thème de l'occupation nazie en Italie. En 1945 les plaies n'étaient pas encore cicatrisées et pourtant le réalisateur a choisi de ne pas insister sur toute la rancœur que les habitants de la ville éternelle pouvaient avoir envers les allemands à cette époque. Comme tout film abordant cette période historique, Rome ville ouverte possède des scènes dures, mais elles sont montrées avec retenue et gravité. On ne s’apitoie pas sur le sort des personnages, le long-métrage s'interdisant toute lourdeur à ce niveau là. L'émotion ne passe donc que grâce aux acteurs, qui, professionnels ou amateurs, livrent une prestation des plus convaincantes. L’œuvre introduit les personnages en les captant dans leur quotidien, qui est un combat contre la misère et la peur de l'occupant. Puis, peu à peu, le scénario se dessine et le film aborde des thèmes plus graves. Il y a la dénonciation bien sûr, mais aussi le rapport à la politique et à la religion, sujet abordé à travers le personnage du prêtre, qui est à la fois sincère et ambigu. Très certainement la figure majeure du film. Rossellini, sans aucun recul chronologiquement parlant, met en image le traumatisme de l'occupation. Rome ville ouverte souffre de défauts techniques (prise de son moyenne, photographie inégale selon les plans), mais réunit suffisamment de qualités cinématographiques pour être intéressant.
    Benjamin A
    Benjamin A

    635 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 septembre 2015
    Deux mois après la libération de Rome, Roberto Rossellini tourne Rome Ville Ouverte, inspiré de quelques vrais récits et qui sera récompensé par la palme d'or. Il nous fait suivre un groupe d'Italiens vivant sous l'occupation nazie avec comme personnages centraux Manfredi qui est le chef d'un réseau de résistance, Don Pietro, un curé catholique et résistant ou encore Pina, une jeune veuve vivant avec son fils et qui cache Manfredi.

    Ce qui frappe d'emblée, c'est le côté très réaliste du film. Le réalisateur italien nous transporte littéralement dans cette époque et, dès l'ouverture, il donne le ton avec une image assez obscure et la Gestapo entrant dans un immeuble pour capturer le chef d'un réseau de résistance. Puis, peu à peu, Rossellini met son intrigue en place et met en scène des personnages confrontés à l'occupation nazie. C'est aussi par ce réalisme et cette impression d'être à côté des personnages qui les rend intéressants, tout comme les enjeux et la façon dont il nous fait ressentir cette peur constante qui plane sur les protagonistes.

    Il met en scène une partie d'un peuple qui a soif de liberté et qui est prête à tout pour la retrouver. Ces personnes ne sont pas systématiquement des héros mais juste des gens normaux comme on peut en trouver à chaque coin de rue, ils représentent plusieurs étages de la société allant d'un prêtre à la femme d'un ouvrier. Vivant caché, ne pouvant se fier qu'à très peu de personnes et avec, à chaque instant, une épée de damoclès au-dessus de leur tête, prenant des risques pour leurs idéaux. À aucun moment, il ne cherche à glorifier les personnages, Rossellini sachant faire preuve d'une remarquable justesse et inteligence, ne rendant leurs actes encore plus émouvants et intéressants.

    C'est même quasiment documentaire tant le réalisme, accentué par d'excellents décors naturels qui se fondent dans le paysage cinématographique de l'oeuvre, est omniprésent, tout comme le traitement juste du cinéaste italien. C'est donc sans concessions qu'il montre l'opposition entre les résistants et les nazis, parfois aidés par des gens du peuples. Plusieurs scènes, et surtout la dernière partie du film, sont marquantes, sans non plus tomber dans la lourdeur et la démonstration, mais d'une grande sobriété. Rossellini bénéficie aussi d'une talentueuse distribution, les acteurs et notamment Anna Magnani rentrent à merveille dans la peau de leur personnage et, jouant d'une manière toujours juste, participent à la réussite du film.

    L'un des films fondateurs du mouvement du néoréalisme qui n'a rien perdu de sa puissance et de son réalisme à travers le temps. Rosselini propose une oeuvre forte et juste sur la vie romaine durant la guerre et signe le premier film d'une trilogie complétée par Paisà en 1946 puis Allemagne année zéro en 1947.
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