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    Rome, ville ouverte
    Note moyenne
    4,0
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    54 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 mars 2008
    Un chef d'oeuvre ! Il faut saluer le travail exceptionnel de Rosselini qui a fait un film incroyablement juste malgré le manque de recul : Montrer l'Histoire d'un pays, d'une ville alors qu'il ne s'agit pas encore d'Histoire... Quoi dire de plus ! Quel courage ! Quel talent ! Un classique a voir absolument parce que c'est un classique mais surtout parce que c'est un film formidable !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 mai 2007
    film-manifeste du neo-réalisme italien qui révolutionna le cinéma mondial. Toute la vie est dans ce film, et parfois même dans une scène, comme celle du petit garçon qui botte le cul d'un S.S., provoquant le rire du spectateur, et qui est ensuite abattue dans la foulée, ce qui est insupportable d'horreur. Rossellini, cinéaste pourtant peu irréprochable durant la période mussolinienne, effectue un travail de rédemption du peuple italien qui est aussi un universel appel à la paix.
    selenie
    selenie

    5 439 abonnés 6 017 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 avril 2013
    Pour l'Histoire du cinéma ce film est une date importante puisque ce film est considéré comme la naissance du néo-réalisme italien. Rosselini s'ouvre une nouvelle carrière après une première partie sous le joug du fascisme. Tourné avec très très peu de moyen, au jour le jour, avec la débrouillardise et la créativité, il fut tourné d'ailleurs sans enregistrement sonore ce qui est, par contre, gênant puisqu'aujourd'hui encore il existe un décalage. Mais une broutille comparée à l'oeuvre et à ce qu'à réussi à faire Roberto Rosselini avec si peu de moyen. Tourné en 1945, dans une Italie encore en ruine et en reconstruction le film rpend toute sa dimension justement si on occulte pas la période durant lequel ce film se fait et sa raconte. La réalité brute, la réalité sociale telle qu'elle est doit être montrée et Rosselini montre parfaitement les déboires d'un quartier, entre le jeu du chat et de la souris entre la résistance et l'armée d'occupation allemande. Ce réalisme est à son comble lors de trois scènes d'exécution, parmi les plus marquantes car elles ne sont jamais tirées en longueur, jamais la caméra ne s'apitoie, sans fioriture ni mélo Rosselini filme simplement des exécutions froides, sommaires et tragiques. Par contre quelques détails frappent, comme les allemands qui fouillent en dilettante ou le fait que Rosselini semble confondre SS et Gestapo... Notons l'importance des enfants (d'après histoire vraie, des enfants ayant pris part aux insurrections de libération), leur courage mêlé à leur innocence en font des symboles de la renaissance et ajoute une pincée d'optimisme en l'avenir. Un chef d'oeuvre amlgré ses petits défauts, un grand film car son tournage et sa portée dans l'Histoire font qu'il ne peut en être autrement.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 mars 2007
    Il était une fois une Italie en cendre détruit par la guerre et le fascisme.Et ce de ce contexte de feu que naquit le néoralisme,mouvement cinématographique dont Rome ville ouverte est LA référence.Le ciné est toujours en relation avec l'histoire du moment,et cela se vérifie très bien avec ce courant.Ce film est d'une puissance incroyable,c'est une grande patate dans la gueule,qui vous scotche.Rosselini refusait le sentimentalisme et le manichéisme,il nous présente les faits et uniquement les faits,il nous laisse libre de juger (Ce n'est vraiment pas comme aujourd'hui où la plupart des films vous matraquent la tête et vous interdisent à cous de musique grandiloquente d'avoir un avis différent du votre).Ce parti pris rend le film incroyablement réel et convaincant (étant libre de son jugement,si on est pour tel ou tel avis,on en est d'autant plus sur que l'on a pas le sentiment d'avoir été roulé et manipulé),renforcé par l'évident manque de moyens (le film a été tourné dans la rue,sans argent et avec des acteurs non professionnels...)qui donne un aspect documentaire.Et les bons et mauvais côtés sont montrés dans les 2 camps,aucuns n'est diabolisés.De plus,malgré les manques de moyens,le film est très bien filmé et le scénario est très intelligent,alternant les différents points de vue et décortiquant son sujet sans jamais tomber dans le surplus et le grotesque.De plus,perso,il y a un truc qui me fascine dans le cinéma,c'est l'antithése réel et iréel.J'adorerais des films qui mélangent les deux.Le néoréalisme a choisi son camp et le défend intelligement.Il m'a permi d'avoir des éléments de réponse sur la question,ça a été un grand choc pour moi,et je ne le remercierai jamais assez pour ça...Un film à voir absolument,donc.
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    139 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2009
    Important dans l'histoire du cinéma Italien, "Roma, città aperta" compte aussi beaucoup concernant la période de fin de guerre. Entamé le 17 Janvier 1945, le tournage se fit majoritairement de nuit, afin d'éviter les pannes de courant qui y étaient moins fréquentes. Il s'agit d'instants captés dans la tourmente, une sorte de documentaire à peine scénarisé désirant être ainsi classé au rang de fiction. Pourtant, le malaise est bien là. Filmé avec d'anciennes pellicules que ne pouvaient revendre le studio, l'ensemble est pris sur le vif, sans réel recul, seulement avec une rancoeur vis-à-vis de la guerre et toute la violence qu'elle engendre. Anna Magnani y trouve un rôle émouvant mais très dur. Elle finira abattue en pleine rue au cours d'une séquence célèbre mais éprouvante. Cependant, elle n'est pas le centre de l'oeuvre. Quelqu'un de plus important et plus symbolique dans la thématique de Rossellini lui "vole la vedette" : le prêtre, désabusé, perdu, avec un regard dur sur l'humanité. Lorsqu'on lui confie que cette guerre est absolument horrible, il répond explicitement : "Peut-être, mais ne l'avons-nous pas méritée ?". Le parrallèle avec le Christ, la souffrance, la rédemption frappe certainement bien plus le spectateur qu'autre chose. Pourtant, d'autres images me resteront dans la tête : celles des Nazis entrant dans les maisons des gens, constamment à la recherche de corps à brutaliser et tuer. Pris sous formes de panoramiques le haut des toits, cadrant pleinement la rue, ces plans sont sans doute les plus traumatisants : ceux où on prend le plus conscience de l'horreur. Malgré toutes ces qualités, "Roma, città apertà" ne m'a pas cloué tel que l'aurait fait un chef-d'oeuvre, à cause du manque de profondeur de sentiments, d'émotions et de tout ce qui constitue un humain. La technique du faux amateurisme accuse parfois certaines limites, notamment dans ce qu'est capable de mieux le cinéma : le ressenti. Et mis à part la peur, ce n'est pas ce que provoque cette oe
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un bon film, mais le début est lent, ça n'avance pas. Il faut attendre environ 40 min pour que le film démarre vraiment. Mais cette seconde moitiée du film est géniale.
    Ce film nous retrace bien les conditions de vie des habitants vivant sous l'occupation nazie. Et la psychologie des personnages est parfaite. Certains sont touchants, d'autres sont terrifiants.
    Un film à voir mais le début pourrait endormir certains.
    A emprunter
    Misoramengasuki
    Misoramengasuki

    54 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 août 2010
    Visant avant tout à rendre compte de la réalité d’une façon aussi exacte que possible, le cinéma néo-réaliste italien a sans doute moins d’impact, pour le spectateur d’aujourd’hui, que des œuvres de la même époque à l’ambition artistique plus affirmée ("Les enfants du paradis", par exemple). "Rome, ville ouverte" n’en garde pas moins un réel intérêt, essentiellement parce que rares sont les films qui mêlent à ce point la chronique sociale et le récit de guerre, la grande et la petite histoire. Les héros résistants que nous voyons dans la deuxième partie sont les maris et les amants que nous avons vus dans la première. Nous connaissons leurs conditions de vie, leurs femmes, leurs familles. Nous savons à quoi jouent leurs enfants. C’est ainsi un tableau complet de la vie romaine sous l’Occupation qui se brosse sous nos yeux, vivant, attachant. L’intrigue de guerre qui vient se greffer dessus est une histoire de résistance classique, pas inintéressante mais pas inoubliable. Sa seule vraie originalité est de montrer la camaraderie de combat entre les prêtres et les communistes. Pour le reste, les nazis ressemblent à des nazis, les résistants à des résistants... on ne sera pas surpris. Ce qui ne doit pas constituer un argument pour ne pas voir le film !
    JamesDomb
    JamesDomb

    82 abonnés 1 061 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Roberto Rossellini réalise (sans argent et avec deux acteurs professionnels) ce film seulement deux mois après la libération de Rome, sur un scénario qu'il a imaginé au rythme même des évènements et avec des acteurs qui, pour la plupart, étaient de simples amateurs. Film clé dont le retentissement au lendemain de la Libération fut énorme, Rome, ville ouverte est LE témoignage poignant de la souffrance d’un peuple et est considéré comme étant le premier film néo-réaliste italien, récompensé au Festival de Cannes en 1946. Rossellini met en scène des personnages jusque là peu représentés : enfants, femmes, des hommes en souffrance, des hommes de tous les jours, procédé en totale rupture avec les conventions du genre, au cinéma classique. Le récit (écrit entre autre par un certain Federico Fellini) est habilement construit, les scènes dures s’enchaînent (Rossellini allonge la durée de certaines scènes au fur et à mesure que le film et la tragédie avancent) et le malaise s’installe crescendo. Les perquisitions et arrestations perpétrées par les allemands dans les immeubles sont très réalistes (plans très courts et extrêmement dépouillés), certaines scènes comme celle de la torture du personnage de Manfredi (scène saisissante où un allemand torture le personnage au chalumeau) bouleverse la narration classique malgré le fait que Rossellini suggère plus la violence qu’il ne la montre. Rossellini filme Rome en décors naturels, ses ruines, ses rues désertées, fantômatiques, avec des scènes comme prises sur le vif et à la lumière poussiéreuse, dernier manifeste de l'occupation. Une façon unique d'évoquer la guerre, film majeur de l'après-guerre, film emblématique (il inspira entre-autre La Nouvelle-Vague en France), superbement interprété par Anna Magnani (Pina), Aldo Fabrizi (Don Pietro Pellegrini) et Marcello Pagliero (Manfredi), « Roma città aperta » est le Chef d'Oeuvre de la trilogie de Rossellini.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un réquisitoire pour la liberté et la résistance des gens simples contre le nazisme. On peut même considérer ce film comme un documentaire, car tourné immédiatement après la guerre.
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