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    Virgin suicides
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    855 critiques spectateurs

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    Theo
    Theo

    2 abonnés 728 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mars 2024
    "Virgin Suicides" est une œuvre cinématographique fascinante qui se dresse comme un monument emblématique à la croisée des chemins entre le drame, le romantisme et la psychologie profonde. Réalisé avec une finesse remarquable par Sofia Coppola dans son premier long métrage, le film parvient à capturer l'essence fragile de l'adolescence, équilibrant délicatement entre l'innocence et l'obscurité enveloppante. Porté par des performances poignantes de James Woods, Kathleen Turner et Kirsten Dunst, entre autres, le film plonge dans la vie mystérieuse et tragique de cinq sœurs Lisbon, recluses par leurs parents protecteurs dans le Detroit des années 70.

    La narration, riche en nuances et en émotion, utilise efficacement la perspective des garçons du quartier, transformant les sœurs en figures presque mythologiques, exacerbant le mystère qui les entoure. Cette distance narrative, tout en ajoutant à l'aura mystique du film, peut parfois laisser le spectateur désireux d'une connexion plus profonde avec les personnages principaux, ce qui aurait pu enrichir davantage l'expérience cinématographique.

    La bande-sonore, composée avec brio par le groupe français Air, apporte une atmosphère mélancolique et envoûtante, renforçant le sentiment de nostalgie et de perte irréparable qui imprègne le film. Cependant, bien que la musique soit captivante, elle peut par moments sembler surutilisée, éclipsant les nuances subtiles de la narration et des performances.

    Visuellement, le film est un chef-d'œuvre, avec la direction de la photographie d'Edward Lachman capturant magnifiquement la banlieue américaine avec une teinte de rêve, créant un monde à la fois familier et irréel. Néanmoins, cette beauté visuelle est parfois en désaccord avec le thème sombre du film, risquant de romantiser la détresse profonde des personnages.

    "Virgin Suicides" se distingue également par son exploration de thèmes complexes tels que l'isolation, la perte de l'innocence et la fascination morbide avec la mort. Le film aborde ces sujets avec sensibilité et intelligence, bien qu'il laisse parfois le spectateur sur sa faim, cherchant des réponses plus concrètes ou une résolution plus satisfaisante.

    En conclusion, "Virgin Suicides" est une œuvre d'art cinématographique qui se distingue par sa direction sophistiquée, ses performances émouvantes et sa beauté visuelle. Cependant, certaines lacunes dans la connexion émotionnelle avec les personnages et dans l'équilibre entre la forme et le fond empêchent le film d'atteindre sa pleine potentialité. Malgré ces limitations, il reste une pièce cinématographique mémorable qui continue d'inspirer et de provoquer la réflexion longtemps après que les lumières se sont rallumées.
    Aulanius
    Aulanius

    173 abonnés 1 682 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 février 2024
    Encore un grand classique du cinéma qu'on ne se lasse pas de regarder. Ce film a déjà 25 ans, on dirait pas dit comme ça. Il ne faut pas oublier que Sofia Coppola était très jeune quand elle l'a réalisé et que c'est du très bon boulot pour ses débuts. L'histoire est très touchantes tout comme les différents personnages. Sa grande force est sa narration tout du long et on peut également s'identifier à tout ce qui s'y passe : l'adolescence, les premiers amours, l'éducation, les déceptions, l'amitié, etc. Et puis il y a une des plus belles musiques qui puisse exister, celle de notre groupe français, Air (Cocorico). L'ambiance générale est très réussie et la fin est réussie. Cependant, après toutes ses années, pour moi il manque vraiment ce petit plus pour vraiment parler de chef d’œuvre. C'est un excellent long-métrage mais il manque juste cette petite touche minuscule pour passer ce stade selon moi. Par contre, question que je me pose, c'est pourquoi il n'y a pas la sœur cadette sur l'affiche du film ? Peut-être que certains seront résoudre cette énigme. Bon film à toutes et à tous ! 14/20.
    TUTUR29
    TUTUR29

    24 abonnés 1 019 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 février 2024
    Je suis très surpris par Virgin Suicides. Un film magnifique visuellement, et qui montre bien l’isolement des ces pauvres filles qui ne mènent nulle part hormis vers le désespoir. Une sorte de “Mustang” aux Etats Unis, avec une mise en scène, une soundtrack et des acteurs vraiment exceptionnels. Pas grand chose de plus à en dire, c’est vraiment très bon et prenant.
    olivier foilleret
    olivier foilleret

    3 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 février 2024
    Quel film. Dur, rude, original, bien joué. Ça ne tombe jamais dans le cliché ou la leçon de moral. Le couperet tombe et c'est tout!
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    46 abonnés 733 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 janvier 2024
    La même chappe sociale, conservatrice que dans le film Priscilla, encore plus puritaine, encore plus protectrice.
    Pourquoi garder dans le scénario cinq filles, le résultat eut était identique avec deux ou trois ? Le message est affaibli car on ne rentre pas dans la personnalité de chacune, à part l'ainée Lux qui succombe dans les bras du beau Trip et termine la nuit seule dans un stade de foot américain.
    En revanche, le groupe angélique devient le symbole d'un conflit intergénérationnel: l'un des climax étant de détruire les vinyls de rock, message de la permissivité et l'attirance sexuelle.
    Channel 8, la télé locale est d'ailleurs là pour faire les news du soir, alors que les voisines "gossipent" à qui mieux mieux
    Le beau gosse lui-même, image des seventies, ne sortira pas indemne. I spoiler: l témoigne face caméra…. avant d'aller rejoindre sa thérapie de groupe.

    Coppola est probablement guidée par des souvenirs personnels, capte avec un certain talent le désespoir d'une certaine jeunesse, mais peine à nous la faire partager.
    DVD vo - janvier 2024
    Alolfer
    Alolfer

    86 abonnés 872 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 janvier 2024
    1er film de Sofia Coppola et dès son premier long métrage, elle pose ses marques ! Quel film exceptionnel ! Tout le long, on est emporté par la mélancolie des filles de la famille Lisbon. Ajouté à cela la beauté des plans de Sofia Coppola, de la poésie et une BO magnifique, vous tenez un grand classique.

    Tous les acteurs et les actrices de ce film sont exceptionnelles ! Le film se joue beaucoup sur leur performance, et cette performance est d'un niveau très haut !

    Au delà de l'histoire, Sofia Coppola présente, par le sous texte, des problèmes d'adolescent(e)s, on ne plus existante encore aujourd'hui. C est juste bouleversant !
    Roub E.
    Roub E.

    729 abonnés 4 820 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 janvier 2024
    Le premier film de Sofia Coppola était tout proche du coup de maître. C est un film de sensation. Un film de lycée atypique, intemporel, qui nous décrit comment une autorité teintée de bienveillance peut être destructrice. Pour illustrer ce sentiment, cette ambiance, la réalisatrice fait l excellent choix d une réalisation cotonneuse, Virgin Suicides est un film qui enveloppe son spectateur et le rend témoin de la vie de ses sœurs sans pour autant nous les faire vraiment comprendre. Il nous dit que chacun a une part d intime qui ne peut être compris. Je disais proche du coup de maître car selon moi ce film est gâché par son ignoble voix off, superflue, qui décrypte tout et qui est une négation de cinéma. Reste que malgré ce défaut Virgin Suicides est une des réussites de son autrice et un vrai film marquant du début du siècle.
    gaby ft more lana del rey
    gaby ft more lana del rey

    9 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 octobre 2023
    coup de maître, beaucoup mieux que le livre
    girls who get it, get it
    si je fais pas mon oral de brevet sur marie antoinette ça sera sur virgin suicides
    Critique Facile
    Critique Facile

    83 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 octobre 2023
    https://leschroniquesdecliffhanger.com/2023/07/10/virgin-suicides-critique/

    Virgin Suicides est l’adaptation du roman éponyme de Jeffrey Eugenides paru en 1995. C’est le premier long métrage de Sofia Coppola, et ça ne se voit pas !!! Au-delà de possiblement une histoire évidemment génétique ou du moins de contexte éducationnel, elle est styliste de formation, elle a été directrice photo et dans Virgin Suicides, comme dans tout ce qu’elle va créer ensuite pour le cinéma, là, ça se voit !! Ce qui la guide si puissamment aussi, est cet art permanent de la suggestion. Les prémices du culte absolu du non-dit et de l’intelligence infinie des situations, si jouissifs dans le chef-d’œuvre Lost In Translation (2003) sont déjà avec Virgin Suicides particulièrement prégnants. C’est aussi son amour pour le décalage de ses personnages, pour ces êtres un peu paumés, pour ce qui n’est pas si clair ou tranché, pour ce qui flotte, car ça bouleverse et la vérité n’en est jamais éloignée. Virgin Suicides, c’est donc tout de suite la baguette magique de la fée Sofia Coppola.

    A peine 3 minutes de film, et déjà l’envoutement irradie l’écran. Un grain de photographie feutré et perçant, une bande son spectrale et planante, des dialogues où chaque mot nous transperce. Sofia Coppola, c’est une artiste de la mise en scène, une créatrice du récit. Tout est léché, sans être calculé, tout est stylisé sans être surjoué. C’est un véritable esthétisme de l’émotion. Jamais surfait, elle érige l’authenticité et la sincérité au rang d’art qui chavire.

    Face à une tentative de suicide et les propos d’un médecin dégoulinant de paternalisme, une réponse glaçante de la jeune rescapée qui dit tout de l’intelligence absolue que porte Virgin Suicides : « Manifestement docteur, vous n’avez jamais été une fille de 13 ans… « . C’est ici tout cet « emprisonnement d’être une fille « , majoré par ce huis-clos familial catholique intégriste qui ne dit pas son nom. Plus un interdit est posé tel un blasphème, plus l’envie de le briser, plus la tentation de franchir l’immonde rubicond, seront amplifiés, densifiés.

    Après une nuit d’amour qui n’en est pas, car toujours, l’amour c’est mieux avec l’amour, le plan de la virginale Lux, qui justement ce matin là ne l’est plus dans sa robe immaculée, désespérément seule au milieu de cet immense terrain de foot dans sa rosée matinale, est d’une splendeur évanescente sur la forme. Sur le fond c’est la terrifiante solitude et l’horrifique décadence de celle qui s’est faite mal aimée par un vendeur de rêves, qui n’est pas autre chose qu’un minable petit mec comme il en existe trop. Les conséquences en seront démoniaques, sous couvert de la bénédiction divine. Pour des parents fondamentalistes de la pensée, qui seront les premiers bourreaux des vierges suicidées.

    Virgin Suicides demeure une œuvre majeure sur l’atrocité de l’empêchement des velléités des émancipations, ici féminines, mais par extrapolation de toute la condition humaine. Le poids des aveugles dogmes. La cinéaste sublimera ce récit pas la splendeur de son atmosphère, c’est inégalable, c’est un bouleversement.
    Bernard M
    Bernard M

    20 abonnés 432 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 septembre 2023
    Ce film aborde le problème de l'adolescence dans les Etats-Unis de la fin du siècle dernier et le milieu trop bien rangé de la " WASP" (white anglo-saxon protestant civilisation): ce milieu est fort bien décrit à travers deux ou trois famillesC'est le point fort du film.Il y a des images fortes mais adoucies par les couleurs claires comme si elles voulaient se fondre dans ce milieu où chacun joue fort bien le rôle qui lui revient. La fin est coupée court mais suffisamment explicite.Un film qu'on prend plaisir à voir.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    264 abonnés 2 793 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 septembre 2023
    S. Coppola signe l'adaptation du roman d'une tragédie familiale au sein de la petite bourgeoisie américaine. Mais ce récit est à la fois tiède dans son évocation et excessif dans son dramatique dénouement. Trop linéaire, tout manque de force et d'intensité au regard de ce qui se joue. A noter, l'excellente BO de Air.
    stans007
    stans007

    17 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 août 2023
    A la fois critique du puritanisme américain et de l’assujettissement des ados à une culture coincée, il s’agit d’un film qui ne manque pas de caractère et se regarde sans ennui. Ce qui me gêne un peu c’est de choisir un scénario résolument tragique et de le traiter avec une légèreté assumée, au détriment de la crédibilité des personnages. En fait un film qui manque de profondeur.
    Laetitiacql
    Laetitiacql

    3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juillet 2023
    Je viens de découvrir ce film de 1999. Une histoire qui commence fort puis qui nous mène dans un quotidien plutôt banal en Amérique de l'époque. L'histoire d'une mère égoïste, d'un père passif et de leurs enfants privés de toute vie sociale. Une fin glaçante qui ne nous étonnera pas vraiment, sinon de la manière dont elle a été réalisée.
    Maximus28
    Maximus28

    32 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 juillet 2023
    film un peu lancinant qui ne prend pas vraiment sont envole. .on comprend au fur et à mesure ce qu'il se passe dans cette famille ..un personnage se démarque lux interprété par Christelle Dunz. .film qui malgré tout à voulu poser les bases d'une réflexion sur la société et l'éducation qui mal menée peut causer des ravage chez les enfants et déclencher des suicides en série. ..film un eu désuet mais tellement culte !
    Bernard D.
    Bernard D.

    100 abonnés 604 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juillet 2023
    Avec l’initiative « Ciné-Culte » des salles d’Art & Essai, j’ai découvert « Virgin suicides » le premier long métrage de Sofia Coppola sorti en 1999 d’après le roman éponyme de Jeffrey Eugenides. Le film est un grand flash-back sur le mode narratif de 4 copains qui n’ont pas compris ce qui s’était passé il y a 25 ans dans cette maison huppée de Détroit face à celle d’un des narrateurs. Y vivait la famille Lisbon avec 5 filles de 13 à 17 ans toutes ravissantes. Le père était professeur de mathématiques un peu « planant » (comme ses maquettes d’aéromodélisme) et sa femme puritaine pratiquante et au caractère singulier avec des règles très strictes de vie. Un jour Cécilia, la plus jeune des sœurs, s’ouvre les veines et le psychiatre suggère que l’éducation des parents est un peu sévère en particulier vis-à-vis des garçons. Dans le déni la mère acceptera malgré tout de faire dans le sous-sol de la maison la première boom de ses filles mais sous contrôle parental … et Cécilia de se suicider en sautant de la fenêtre de sa chambre et en s’empalant sur la grille du jardin. Sur l’insistance du père, la mère lâche un peu de mou et accepte que les 4 sœurs puissent assister au bal de fin d’année de leur lycée mais avec des garçons triés sur le volet en dehors d’un jeune plus audacieux, Trip Fontaine qui lui veut absolument séduire Lux, la sœur la plus âgée. Il y arrivera et lorsque la mère l’apprend elle enferme ses 4 filles à la maison. Son mari perd un peu la raison et est mis à la porte du lycée et les 4 sœurs très liées vivent recroquevillées sur elles-mêmes jusqu’au jour où elles décident de se suicider. Les parents vendent la maison et c’est à partir d’objets, de photos retrouvées sur place et surtout le cahier intime de Cécilia, que les 4 garçons essaieront de comprendre en vain ce lourd passé.
    Un film d’une grande finesse dans des tonalités très douces bien que l’issue soit pratiquement suggérée dès le début, et très touchant sur l'âme de ces 5 adolescentes qui malgré leurs rêves, vont basculer dans la folie castratrice (cf. le symbole de cet orme malade que les sœurs ne veulent pas voir abattre) de leur mère même si celle-ci dit « Jamais mes filles n’ont manqué d’amour ». Le réel pourquoi reste posé par le narrateur … et le spectateur !
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