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    Série noire
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    Criticman17
    Criticman17

    4 abonnés 199 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 mai 2018
    C'est une œuvre très dure. Un amour improbable entre Patrick Dewaere et Marie Trintignant jaillit dans le film. Un plan émerge avec plein d'argent. De là, on voit la folie qui submerge Patrick Deweare de plus en plus dans le film jusqu'à ce qu'elle ne soit incontrôlable et insouciante. Un film qui fait mal. A voir.
    Ricco92
    Ricco92

    177 abonnés 2 086 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 avril 2018
    Alain Corneau a déclaré qu’il n’aurait pas tourné Série noire si Patrick Dewaere avait refusé d’interpréter le rôle principal, cela se comprend ! En effet, cette œuvre est un véritable show de l'acteur car la personnalité assez fantasque de Franck Poupart est l’élément principal du scénario, plus encore que l’intrigue en elle-même. Si ce protagoniste n’avait pas une personnalité aussi excentrique et paumée (peu de comédiens auraient pu l’interpréter sans être ridicule), il y aurait eu peu de chances qu’il puisse partir dans un plan aussi foireux. De plus, ce film est un véritable témoignage de son époque (il a été réalisé en 1979) par son ambiance notamment grâce à sa musique entièrement diégétique et constituée de tubes de l’époque (Boney M., Gérard Lenorman, Claude François, Sheila…). Alain Corneau et ses comédiens (outre Dewaere, on trouve Marie Trintignant alors âgée de 16 ans, Myriam Boyer et le toujours génial Bernard Blier) arrivent parfaitement à faire revivre cette époque grisâtre, où la crise suivant les deux premiers chocs pétroliers succédait à l’excitation des Trente Glorieuses, même si on peut regretter que l’intrigue prenne aussi peu de place. Un film plaisant à suivre et offrant un rôle taillé sur mesure pour Patrick Dewaere alternant entre la noirceur et l’humour spoiler: (la séquence où il se rend compte qu’il a mis le pistolet dans la main de celui qui a été tué par lui et non dans celle de la femme qui est censée avoir tiré)
    mais auquel on peut préférer d’autres œuvres du cinéaste.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 juin 2018
    Un film très noir porté par un Patrick Deweare littéralement habité par son personnage, il crève carrément l'écran, à tel point qu'il doit s'agir sans doute de sa meilleure interprétation au cinéma. Il prouve une fois de plus qu'en tant qu'acteur il était absolument génial. Un très grand film, à voir au moins une fois !
    fabrice d.
    fabrice d.

    22 abonnés 1 388 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mai 2021
    Ce film est bizarre, dérangeant, original et un peu fou. Bien sur ce film repose à 90% sur Dewaere qui s'y donne à cœur joie, on dirait qu'il vit chaque scène. On pourrait lui reprocher d'en faire trop mais ce personnage de VRP semble presque aussi dérangé que le second rôle Tikides, l'immigré un peu simple. En voulant régler ses comptes avec la société toute entière, ce presque schizo de VRP va descendre dans les enfers emmenant avec lui sa femme, et d'autres personnes. Ce rêveur isolé sans avenir ou presque va néanmoins découvrir l'amour, le vrai peut être et l'histoire ne nous dit pas qu’il va finalement s'en sortir, essayer de se racheter et vivre une vie normale. Ce film nous replonge dans les années 80 à coups de transistor branché sur les radio locales, à coups de terrain vague et aussi d'une certaine vie misérable à l'image de ces quartiers pourtant résidentiels mais avec des maisons délabrées. Bref un film noir à voir.
    Agnès L.
    Agnès L.

    2 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mars 2018
    Ce film tient entièrement sur les épaules de son acteur principal, Patrick Dewaere, qui y est stupéfiant. Il ne joue pas Poupard, il est Poupard, voire Poupard est Dewaere, au choix. On se demande si le héros est fou de naissance ou si c'est cette vie qui le rend fou, ce qu'on peut comprendre lorsqu'on voit la ville glauque, le temps maussade, les gens petits qui l'entourent.
    Poupard est un hystérique qui s'exprime (un peu trop parfois, il est vrai), mais les autres sont tout aussi hystériques mais essayent de le cacher (sa femme jouée par Myriam Boyer n'est pas nette, son patron joué par Bernard Blier est un roublard et la fille qu'il sauve jouée par Marie Trintignant limite autiste).
    Ce film est assez intriguant car il passe du noir bien sombre (les meurtres, la poisse qui colle à la peau de Poupard) au burlesque (certaines scènes font penser à Buffet froid, spoiler: en particulier celle où Poupard file des baffes à son patron qui lui vole son butin mais qui reste impassible et ferme sur son action
    ).
    En bref, un film qui ne peut laisser indifférent.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 5 mars 2018
    Je semble être le seul avis partager. Partager entre une noirceur exemplaire, un univers vicérale, attachant sur la première partie. Mais qui ensuite m'échappe à partir d'un moment, la folie devient omniprésente. Et on ne s'en rends pas tout de suite compte, ce qui est franchement remarquarble.
    Mais le jeux d'acteur en sois je le trouve à la fois excellent, mais si theatrale

    Bref une œuvre que je ne comprends pas trop, qui semble sans profondeur, qui m'ennuie mais avec un univers avoutant qui semble avoir inspirer un Drive de nos jours par exemple...
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    923 abonnés 4 842 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mars 2018
    Un film d’une grave noirceur. L’homme qui déroule sa rancoeur et son malheur d’être aussi pitoyable dans une violence terrible. Une folie en sorte jusqu’au final qui contrebalance un peu la tension accumulée tout le long de son périple lamentable.
    Tourné comme un film de Blier. Austère, rude et sans concession.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 11 février 2018
    Des histoires de pognon, des personnages dans la dèche, des taudis - partout - une salle de sport pour délinquants minables qui tentent de s’en sortir par des combines tout aussi minables. La pluie, la boue, et le froid achèvent le tableau, avec un temps à rentrer les épaules au fond de son trench. Une ambiance qui n’est pas sans rappeler celle des films de Jean-Pierre Melville, tel Le Cercle rouge (1970), avec ces cavales boueuses et hivernales au fin fond de la Bourgogne. Cette atmosphère, les dialogues de Georges Perec, et un des meilleurs acteurs de sa génération pour les incarner. Tout concourait à faire de ce film un des plus marquants de la décennie 1970. Patrick Dewaere incarne ici avec brio un des personnages de film noir les plus intéressants. Seul, on le voit fauché, paumé, borderline, parlant tout seul. Avec les autres, on le retrouve chargé à bloc, petite repartie qui va bien, discours commercial bien rôdé, du bluff et des mensonges comme seules méthodes de travail, pour gagner du temps, un bref répit avant le rappel à l’ordre de son patron - Bernard Blier et son sourire d’exploiteur - qui le tient par le fric. On se marre assez souvent, avec des scènes et des passages très bien trouvés. Bref, pas besoin d’en dire davantage. Voir le film suffit. Peut-être est-ce là la définition d’un chef-d’œuvre : un film qui se défend tout seul. Vous pouvez lire ma critique complète (et illustrée) ainsi que d’autres critiques et articles sur le cinéma ainsi que des extraits de films sur mon blog : 7emeart.wordpress
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 4 septembre 2017
    Je viens de regarder série noire. Porter ce film au firmament des polars est surfait. Une histoire plus que banale servie par un Patrick Deweare sous stups. Ce film n'apporte rien. Il est très noir mais pour d'autres raisons. Celles-ci sont malsaines. On ne peut que faire le parallèle avec Heath Ledger. Même dépendance, même utilisation de stupéfiants pour un rôle et même fin tragique. Sauf que Heath Ledger avançait grimé dans son rôle du Joker dans Batman et dans un film plus abouti. Ce qui sera au final, sans doute moins dérangeant pour le spectateur. Pour le reste, on peut être choqué pareillement. Participer à la déchéance de quelqu'un qui n'est pas tout à fait lui-même et assister à cette dernière, en nous faisant croire que l'acteur a du talent. C'est pitoyable.
    Prad12
    Prad12

    78 abonnés 1 085 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 mai 2017
    Une vraie série noire pour ce looser magnifique et pathétique en même temps, qui se débat dans une vie sombre et terne dont il est persuadé de valoir mieux que çà, lui aussi veut sa part de rêve et d'aventure, il y a droit non mais, et va tout faire pour le réaliser.... Franck Poupart va donc enchaîner les mauvaises idées les unes après les autres pour finir plumé au bord de la folie, mais en fait, durant tout le film il est border line..... Un rôle qui va comme un gant à cet immense acteur qu'était Deweare. Il est habité par son rôle et nous délivre ici toute la palette de son métier de comédien.....
    Jonathan M
    Jonathan M

    112 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mars 2017
    Un Dewaere complètement ingérable. Oscillant entre l'euphorie et la raison, drôle de personnage campé que par cet acteur de génie. Un démarcheur n'ayant pas vraiment le sens du commerce, trépasse dans sa vie jusqu'à nous faire rire. Il ne faut vraiment pas le provoquer. Il hésite entre la bonne conduite ou le lâcher prise, cherche la contradiction en lui même. C'est somme toute un bon niais, voir bon à rien. Éternel inquiet, c'est sa nature, Alain Corneau capte l'essence même de l'acteur : la folie.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 23 janvier 2017
    C'est l'histoire d'un poissard hors catégorie, un tocard comme on en fait plus, un amateur qui se laisse aller au pire pour échapper à son environnement sordide. Ambiance crasse de polar bien noir, décrépite comme sa banlieue-cambrousse, son taudis et les gens eux-mêmes, quidams désoeuvrés... comme la pauvre fille jouée par la toute jeunette et toute mignonne Marie Trintignant par exemple.

    Pourtant, si le film est poisseux, il se révèle aussi très drôle de temps à autre, absurdement drôle grâce à la performance phénoménale de Patrick Dewaere, le "schizonoïaque" et grâce à ses dialogues bien choisis. Pourtant, si le film dispose de ces indéniables qualités, il est plombé par sa lenteur terrifiante, une lenteur innommable, insupportable... que seul le grand Patrick parvient à nous faire supporter.

    La mise en scène apathique fait penser à un documentaire FR3 et j'ignore si en dégraissant ce mammouth sous Prozac de 20 ou 30 mn, on obtiendrait un polar digne de ce nom, aussi sombre soit-il. Franchement je ne suis pas sûr. Superbe numéro de Patrick Dewaere en tout cas mais quelle corvée à regarder !
    Ghighi19
    Ghighi19

    51 abonnés 1 758 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 janvier 2017
    Une claque énorme au premier visionnage et ensuite une fascination pour Patrick Deweare qui a été un immense acteur . Un cinéaste qui manque beaucoup aujourd'hui. ..Alain Corneau apporte une ambiance poisseuse à cette adaption d ' un polar de série noire assez hypnotique. Patrick Deweare accomplit une véritable performance dans ce dilm où on ressort bousculé et un peu groguis ...
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 1 novembre 2016
    Ce film a été mon film de chevet, quand j'étais un ado pseudo-baudelairien... Un film qui prend aux tripes ? Sûrement, comme beaucoup de films de Deweare. Mais est-ce la déchéance de Franck le personnage ou de Patrick le comédien à laquelle on assiste ? Et qu'on ne me réponde pas à cette question en me disant, "justement, c'est ça le génie de Dewaere". Si l'on pouvait dire de Brando "il ne joue pas, il vit ses personnages", c'est qu'il était un exceptionnel acteur, capable de mettre sa sensibilité et ses blessure personnelles au service de ses personnages qu'il habitait véritablement, on ne peut le dire de Dewaere. Pour moi, Dewaere n'a pas cette distance qui fait qu'il s'offre au personnage, c'est le personnage qui offre à Patrick l'occasion de faire du Dewaere, c'est très différent bien qu'il soit de toute évidence lui aussi un écorché vif comme Brando. Pour illustrer le propos, le fait qu'il mette dans ce film un vrai coup de boule dans sa bagnole ne me fait pas penser que c'est une performance d'anthologie.. Dewaere est au départ un acteur digne du plus grand respect mais je trouve que lui qui était le symbole de la jeunesse en quête de liberté et d'authenticité dans Les Valseuses s'est brûlé les ailes dans la vie comme à l'écran en devenant sa propre caricature, s'enfermant dans ses propres failles. Ici comme souvent, l'histoire est pas mal phagocytée par le dit "authentique" Patrick qui se donne en spectacle d'une manière prévisible. Un début sur le fil du rasoir, un basculement qui commence par un cri typé (pour ne pas dire stéréo-typé), une recette éculée dans sa filmographie. Beaucoup placent ce film comme un de ses chefs d'oeuvre ultimes pour sa grande noirceur, pour cette même raison, je le juge plus sévèrement que les autres de ses films moins jusqu'au-boutistes. Aucune nuance et bien peu de suspens à l'horizon
    Cine vu
    Cine vu

    124 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 août 2016
    Je suis claqué Jeanne…

    Réalisation Alain Corneau 1979

    Frank Poupart est fatigué et Frank Poupart bascule dans la folie, doucement. On découvre un doux-dingue, paumé et attachant pour finir avec un psychopathe.

    Représentant de commerce, il trimballe sa valoche de porte en porte pour fourguer tout et n’importe quoi sans trop y croire. Sa femme Jeanne (Myriam Boyer) est aussi au bout du rouleau, la maison est un taudis, elle a oublié de l’entretenir depuis bien longtemps.

    Au hasard de ses ventes, Franck frappe chez la Vielle et rencontre la toute jeune Mona, à peine 15 ans. La tante maquerelle la vend au premier venu. Franck, « Poupé » pour les intimes, est troublé par la petite et l’histoire se met en place.

    Patrick Dewaere est au sommet de son art, un vrai numéro d’artiste en déséquilibre, il réinvente le dialogue, lui donne toute sa dimension. Il bouffe l’écran, sa gueule d’ange déchu et sa gouaille font de ce film un film culte.

    On déguste chaque plan, chaque roulade, chaque virage dans cette banlieue grise qui ressemble à un no-man’s land et où l’hiver semble régner toute l’année.

    La petite Mona est belle mais si étrange. Une jeune Marie Trintignant, mal dégrossie et quasi autiste mais c’est Dewaere qui porte le film et on reste fasciné par sa prestation.

    Andreas Tikidès (Andreas Katsulas) est un monstre de chairs et de muscles avec un coeur de géant et une âme d’enfant. La scène de biture avec Dewaere est inoubliable.

    On croise Bernard Blier, il est grandiose en patron roublard, cupide et charognard.

    Des dialogues au cordeau, des répliques intemporelles, du petit blanc un soir d’été sous la tonnelle: « …Makach-Bezef-Bono », « …The velours of the estomac… », « …Trou du cul sans fesse.. », « …pauvre con du dimanche… », « … chercher midi à 14h 15… », « …Je suis rentrée, j’avais la clef , c’est pas difficile… Alors toi si tu as un timbre, t’envoies une lettre…. » et j’en passe.

    Puis une fin tragique à la hauteur du scénario et d’une mélancolie qui part avec la déraison. Une BO qui souligne le film avec finesse.

    Alain Corneau et Georges Perec nous offrent un film incontournable et donne une touche à la Audiard à cette adaptation d’un roman plus que noir de Jim Thompson.
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