Je crois avoir vu se film au moins trois fois, et ne m'en lasse pas.
Bien sûre, le résultat tant attendu est déjà connu au début du film. Dés le début du film, en effet, lorsque le juré n°8, joué par Henry Fonda, s'oppose à la condamnation à mort de l'accusé et tente d'emmener les autres jurés à prendre le temps de réfléchir à tous les arguments mettant en évidence la culpabilité de l'accusé, on sait qu'il va réussir à retourner la situation. C'est ainsi dans tous les policier, où l'on sait que le détective va trouver le coupable avant même d'avoir finis le premier chapitre. Le jeu est de savoir comment ! Des hommes qui sont tous, plus ou moins, pressés de partir mais pourtant enfermé dans une pièce par la seul volonté d'un des leur, qui plus est le jour le plus chaud de l'année(soit atmosphère dense, lourde et suante), qui ont tous écoutés les discours des témoins et des avocats, comment, alors que tout, oui tout, accable l'accusé, comment, et pourquoi, le jury va se retourné !
Et c'est pourquoi, rien que le scénario est passionnant.
Sans compter cela, le jeu des acteurs est sublime, Henry Fonda y est superbe et distingué, mais Lee Cobb, avec sa grosse gueule de boxeur, est l'acteur qui a le plus marqué mon esprit.
Les personnages, douze, sont tous de milieu différents, avec des esprits et des manières d'agir et de penser qui évoque forcement une personne de notre connaissance, voire nous même... une sorte d'introspection s'opère, alors que la tension mené par des cris ou des silences glaciales monte...
Et si ce film, qui a reçu de nombreuses nomination en plus du prestigieux Ours d'Or de Berlin, semble toujours d'actualité, et qu'il ne vieillit pas, c'est peut être par ce qu'on se retrouve dans ces personnage, et qu'aucune date n'apparait dans le film !