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    12 hommes en colère
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    Leonblum I
    Leonblum I

    8 abonnés 99 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 octobre 2013
    Excellente leçon de discernement et de sagesse.

    Un des membres du jury fait réexaminer aux onze autres membres, convaincus de la culpabilité d'un jeune parricide, et pressés d'aller assister à un match, les éléments d'enquête, d'accusation, de témoignage, de défense et les conditions d'attribution d'un commis d'office - selon une justice juste et non selon un simple assentiment à une machine judiciaire au verdict prémâché.
    Linky439
    Linky439

    17 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 octobre 2013
    Un chef d'oeuvre. Un excellent scénario emmené par des excellents acteurs durant 1 heure 30. Un film qui n'a pas pris une ride et dont on ne se lasse jamais...chapeau !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 19 septembre 2013
    Ce film est l'exemple type du film sans défauts, un classique qui regorge de savoir cinématographique. Tout se passe dans une pièce, tous les plans sont bons, tout est bon, surtout l'idée du film qui porte sur les opinions de chacun, sur la raison et la vérité, cette idée est extrêmement bien mise en scène dans un scénario policier.
    Que tous-ceux qui veulent avoir toujours raison et qui font une crise après chaque contradiction voient ce film, il en apprend plus que quiconque sur ce sujet.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 18 septembre 2013
    Un huit clos sacrément bien écrit et réalisé ! Une bonne leçon sur les jugements hâtifs et les préjugés, sans oublier le sens du devoir civique.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 septembre 2013
    Pour moi le film « 12 hommes en colère » est un chef-d’œuvre pour plusieurs raisons : la tension dramatique est parfaitement maitrisé, le film commence dans une ambiance relativement calme et petit à petit une grande tension s’empare du spectateur qui est happés par les dialogues des jurés. On se retrouve coincé dans ce bureau étriqué, suffoquant sous la chaleur de la difficile issue à choisir, perdu sous l'orage qui s'abat sur nos têtes. La tension ne cesse de monter au cours de ce huis-clos étouffant avec lequel Lumet présentait déjà une belle aptitude dans la fluidité et la maitrise de sa mise en scène.
    Techniquement, le film est très abouti. Au fur et à mesure du tournage, le réalisateur Sidney Lumet utilisa des objectifs de focales croissantes, de sorte que les décors semblent se rapprocher des protagonistes, accroissant le sentiment d'étouffement. Sidney Lumet explique son parti pris de mise en scène : "j'ai tourné le premier tiers du film au-dessus du niveau des yeux, le deuxième tiers à hauteur des yeux et le dernier tiers en-dessous du niveau des yeux. Ainsi, vers la fin du film, on commençait à voir le plafond. Les murs se rapprochaient, et le plafond semblait s'abaisser. Cette sensation d'une claustrophobie grandissante m'a permis de maintenir la tension jusqu'à la fin où j'ai utilisé un angle large pour laisser le spectateur respirer."Il est un exemple du huit-clos rondement maitrisé. Le film est un huis clos spatialement limité à une salle exiguë à côté de la salle d'audience. Un personnel du tribunal enferme les douze hommes à clef pour la délibération, le ventilateur semble en panne et la chaleur écrasante fait transpirer les jurés. Ces différents éléments contribuent à donner une sensation d'étouffement général qui s'ajoute à la tension entre les jurés qui s'opposent verbalement et physiquement de manière très vive sur la culpabilité du prévenu. Un bref intermède spatial a lieu dans les toilettes contiguës à la pièce.
    Le scenario et les dialogues sont extrêmement justes et pesés. On a l’impression qu’il n’y a pas de mots et trop et que chaque phrases permettent d’avancer dans l’intrigue et d’apporter un nouveau rebondissement.
    Le film respecte la règle des 3 unités : lieu, temps, action, ce qui est rare pour un film car il y a le risque de l’ennui et de la lassitude pour le spectateur, des pièges que le film réussit parfaitement à surpasser.
    De plus de raisonner comme un thriller haletant, le film fait aussi réfléchir sur le monde de la justice, sur la psychologie des jurés, sur ce que l’on aurait fait à leurs places, sur la machine qu’est à broyer les hommes qu’est ce système, le poids des responsabilités que l’on doit prendre, la nature égoïste des hommes à préférer leurs petits intérêts, bref comme le sont les jurés le public doute de ses propres certitudes.
    Ce film est aussi reconnu par ses pairs comme étant un chef-d’œuvre car il a récolté bons nombres de récompenses comme l’ours d’or à Berlin et a été nommé plusieurs fois aux oscars pour de nombreuses catégories.
    Pour qu’un film soit considéré comme un chef d’œuvre il faut que les artistes le prenne comme tel en étant influencé par lui et en construisant d’autres œuvres originales. C’est le cas pour ce film car on retrouve un certains nombres d’adaptations et de références faites par divers artistes comme on le voit dans les Simpson ou bien dans les séries Malcolm et Veronica Mars et bien d’autres. De plus le film fut adapté de nombreuse fois au théâtre à la télévision ou au cinéma.
    La psychologie des jurés est parfaitement réaliste et étudiés et l’on peut s’identifier à eux car ils restent anonymes car ils n’ont pas de noms que des numéros de jurés. On se pose des questions en même temps qu'eux, on écoute leurs arguments et objections avec autant d'attention que si nous étions dans la salle, le tour de force est tel que l'on aimerait presque pouvoir participer aux débats. Ce drame psychologique parvient à nous amener au paroxysme du suspense et de l’aventure humaine que sont le remords et le poids des décisions.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 novembre 2013
    Un film génial, un juré qui convint les 11 autres un par un, c'est impossible mais super. Premier film de Lumet, premier chef-d’œuvre. La performance de Henry Fonda est très bonne, celle des autres acteurs aussi ( bien que je ne connaisse pas leurs noms ).
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 septembre 2013
    Un décors, un jeu d'acteur excellent... Cela suffit à nous captiver pendant plus d'une heure et nous faire réfléchir sur notre humanité...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 29 août 2013
    Voilà bien l'un des films les plus étonnants que j'ai vue. Sidney Lumet nous propose une petite merveille, un film à huis clos qui reste depuis toutes ces années le meilleur en son genre.
    La trame prend peu de temps à se mettre au place, douze jurés qui bien n'ont rien en communs, vont devoir prendre une lourde décision. Décider de la vie d'un homme dont toutes les preuves l'accusent d'avoir tué son père.
    Ne vous attendez pas à de l'action mais les dialogues sont tellement bien ficelés que cela ne dérange en rien. Sidney réussit par ailleurs à nous faire une belle leçon sur les préjugés des personnes venant d'un milieu prolétaire.
    Le tout est récompensé de jeux d'acteurs très bons, sans parler d'Henry Fonda, les onze autres jurés sont tous excellents et chaque personnages se différencient grâce à des acteurs incontestablement excellents.
    Le seul reproche que je trouve à faire est la découverte progressive de l'enquête qui selon moi est tirée par les cheveux.

    Cela n'en reste pas un classique à voir absolument.
    Shephard69
    Shephard69

    294 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 août 2013
    Un chef d'œuvre qui donne l'impression d'avoir assisté à un moment culte, anthologique du cinéma. Une référence incontestable aussi bien dans la mise en scène avec cette magnifique et prenante ambiance de huis-clos, ce suspense parfaitement travaillé. Les personnages sont extrêmement riches, complexes, fouillés, la tension psychologique est fantastique. Clairement une source d'inspiration pour quantité de polars futurs ?
    HarlemSnake
    HarlemSnake

    8 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 août 2013
    Le meilleur huis clos existant. Un film intelligent et bien construis, indémodable de part sa mise en scène qui nous amène directement dans une salle de concertation de jurés composée de 12 personnages différents qui débattent autour du sort de la culpabilité ou non d' un homme soupçonné de crime. Des de points de vues divergents, une salle oppressante, un débat sous tension ponctuée d' une chaleur étouffante et nous voilà, spectateurs, plongés dans cette pièce à suivre le déroulement de cette concertation judiciaire ou chaque personnalités à son mot à dire et sa vision du verdict à donner à cette affaire.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 août 2013
    Je crois avoir vu se film au moins trois fois, et ne m'en lasse pas.
    Bien sûre, le résultat tant attendu est déjà connu au début du film. Dés le début du film, en effet, lorsque le juré n°8, joué par Henry Fonda, s'oppose à la condamnation à mort de l'accusé et tente d'emmener les autres jurés à prendre le temps de réfléchir à tous les arguments mettant en évidence la culpabilité de l'accusé, on sait qu'il va réussir à retourner la situation. C'est ainsi dans tous les policier, où l'on sait que le détective va trouver le coupable avant même d'avoir finis le premier chapitre. Le jeu est de savoir comment ! Des hommes qui sont tous, plus ou moins, pressés de partir mais pourtant enfermé dans une pièce par la seul volonté d'un des leur, qui plus est le jour le plus chaud de l'année(soit atmosphère dense, lourde et suante), qui ont tous écoutés les discours des témoins et des avocats, comment, alors que tout, oui tout, accable l'accusé, comment, et pourquoi, le jury va se retourné !
    Et c'est pourquoi, rien que le scénario est passionnant.
    Sans compter cela, le jeu des acteurs est sublime, Henry Fonda y est superbe et distingué, mais Lee Cobb, avec sa grosse gueule de boxeur, est l'acteur qui a le plus marqué mon esprit.
    Les personnages, douze, sont tous de milieu différents, avec des esprits et des manières d'agir et de penser qui évoque forcement une personne de notre connaissance, voire nous même... une sorte d'introspection s'opère, alors que la tension mené par des cris ou des silences glaciales monte...
    Et si ce film, qui a reçu de nombreuses nomination en plus du prestigieux Ours d'Or de Berlin, semble toujours d'actualité, et qu'il ne vieillit pas, c'est peut être par ce qu'on se retrouve dans ces personnage, et qu'aucune date n'apparait dans le film !
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 043 abonnés 4 100 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 novembre 2019
    Sidney Lumet était un cinéaste humaniste et progressiste, il ne pouvait rêver plus beau sujet que celui proposé par la pièce de Reginald Rose (1953) pour faire ses débuts au grand écran après une carrière déjà longue à la télévision. Celle-ci propose sous forme de huis clos une vaste réflexion sur la justice dans les pays démocratiques. Rose rédige lui-même le scénario et Lumet comme beaucoup de réalisateurs hollywoodiens se concentre sur la mise en scène où il imprimera dès ce premier film sa patte ou plutôt son absence de patte. En effet Lumet a toujours affirmé qu’à ses yeux la meilleure mise en scène était celle qui ne se voyait pas. Le succès critique du film ajouté aux préoccupations de Lumet inciteront celui-ci à revenir souvent promener sa caméra dans l’univers judiciaire (« The verdict », « Jugez-moi coupable »). Pour camper tous ces personnages très typés censés représenter chacun une attitude face à la lourde mission de juré populaire, la United Artists fournit à Lumet un casting de premier choix avec Henry Fonda dans le rôle du juste qu’il a de nombreuses fois tenu dans sa carrière, notamment chez Ford plus un trio magique pour figurer les dérives de la justice populaire composé de Lee J Cobb , Jack Warden et Ed Begley. A moins d’être un manchot avec un tel sujet et de tels acteurs Lumet ne pouvait guère s’égarer. Encore fallait-il se sortir des pièges du huis clos qui peut vite devenir ennuyeux si l’action n’est pas suffisamment relancée. L’idée de la panne de la climatisation qui rend l’atmosphère étouffante et propre à exacerber les comportements était une idée géniale pour faire ressentir par symbiose le malaise qui étreint les jurés quand l’unanimité qui semblait se dessiner de prime abord est brisée par le juré n°8 qui refuse d’envoyer sans sourciller un gamin de 18 ans à la chaise électrique, serait-il accusé d’avoir tuer son père. Par d’autres moyens astucieux , Lumet capte l’attention du spectateur qui finit par s’intégrer de lui-même aux douze membres du jury pour se demander comment lui-même aurait réagi . Le propos de Rose qui se veut tout-à-la fois éducatif et ouvert aurait pu se voir reprocher un manichéisme trop prononcé des personnages propre à repousser l’identification du spectateur. L’écueil est savamment évité par Lumet et les questions du film demeurent intemporelles même si de nos jours la démonstration exigerait sans doute plus de nuances. Du grand art efficace pour un film salutaire qui ouvrit toutes grandes les portes des studios à Lumet pour une période de tâtonnement artistique devant le mener jusqu'au début des années 1970.
    .
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 6 août 2013
    Incroyable film, très captivant, et qui ne peut laisser indifférent. A chaque seconde on ne peut s'empecher de s'imaginer etre un des 12 hommes. A voir impérativement mais en VOSTF
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 août 2013
    A ne pas lire si vous ne l'avez pas vu.

    12 hommes en colère c'est l'histoire d'une délibération. Un jeune est suspecté d'avoir tué son père, les 12 jurés doivent se mettre d'accord à l'unanimité sur sa culpabilité ou non-culpabilité. Bref comme ça, rien de bien exceptionnel qu'on se dit... mais c'était sans compter une parfaite mise en scène de Sidney Lumet.
    Je ne vais pas tout dévoilé des rebondissements et pour cela je vais parler uniquement de la première scène qui se passe dans la pièce de délibération. Chaque juré entre un par un dans cette pièce pas très grande d'environ 10 mètres sur 3. Pendant ce temps le générique défile jusqu'au "Directed by Sidney Lumet". Jusque là aucun changement de plan. Et le changement de plan ne va pas arriver de si tôt car Sidney va nous offrir un plan séquence de 5 minutes parfaitement mené. Tour à tour les 12 jurés sont scrutés, on s'approche d'eux, un par un, ils discutent de tout et de rien, de football, du temps, de la culpabilité du jeune homme qui ne fait nul doute. Mais qu'ai je dit nous ne passons pas en revue les 12 jurés nous n'en voyons que 11 voir 10 à un moment l'un étant parti aux toilettes. Mais où est donc ce douzième jurés? Pourquoi ne le voit on pas? C'est alors qu'après cinq minutes de déambulation dans la pièce qu'arrive cette coupure, nette sur cette homme costume cravate blanc. Cette homme va s'avérer être celui auquel nous allons devoir faire attention et Lumet nous le fait bien comprendre. Avec cette coupure nette et cette isolement des autres dans la façon d'être filmé, Lumet nous indique d'une façon grandiose que cette homme n'est pas comme les 11 autres (ou plutôt les 10 autres, j'y arrive), il est différent et son jugement le sera forcément. Bref rien que pour cette séquence le film démarre sur les chapeaux de roues et est sublime.
    Alors pour en revenir un peu à ce que je disais pourquoi les 10 autres et non pas les 11? Car je vous rappelle qu'un des hommes est parti aux toilettes. Il a semblé être comme les autres pendant un instant discutant, jusqu'au moment où il part satisfaire un besoin naturel. Cette homme lui aussi est différent et encore une fois par son ingéniosité Lumet nous le fait remarquer.

    Voilà ce que je voulais dire. Le reste du film est tout aussi grandiose que cette introduction mené d'une main de maître. Voyez ce film rapidement et savourez le comme il se doit!
    Thialad
    Thialad

    2 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 juillet 2013
    Un classique du huis clos où l on se doute du dénouement dés le départ mais dont la fourchette d acteurs avec chacun son trait de caractère nous permet de bien apprécier le film.
    De plus le scénario est bien ficelé et on se laisse convaincre par ce juré n 8 et par ses explications même si certains arguments sont un peu tirés par les cheveux.
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