Mon compte
    Du silence et des ombres
    Note moyenne
    4,2
    885 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Du silence et des ombres ?

    85 critiques spectateurs

    5
    24 critiques
    4
    33 critiques
    3
    18 critiques
    2
    6 critiques
    1
    3 critiques
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Hotinhere
    Hotinhere

    410 abonnés 4 730 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 mars 2013
    Film antiraciste sur la perte de l'innocence à travers le regard des enfants d'un avocat chargé de la défense d'un ouvrier noir accusé de viol en Alabama dans les années 30.
    Assez mièvre et ennuyeux malgré une très belle interprétation.
    matt240490
    matt240490

    70 abonnés 1 059 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 février 2013
    Premier film juridique dans le top 10 de l'American Film Institute, Oscar du meilleur acteur pour Gregory Peck, première place pour l'acteur dans le classement des meilleurs gentils/méchants de l'AFI, 3 Golden Globes, classé au Patrimoine Mondial de la Culture, les qualificatifs ne manquent plus pour parler de Du Silence et des Ombres. Véritable chef d'oeuvre mis en scène par Robert Mulligan et présentant Robert Duvall dans son premier rôle au cinéma, le métrage de 1962 se place dans un contexte raciste dans l'Amérique des années 30, où un avocat commis d'office devra défendre un Noir injustement accusé de viol. Le choix de placer le récit dans les yeux des enfants du héros, incarnés par Phillip Alford et l'excellente Mary Badham, d'utiliser une photographie sobre et de grossir les traits d'un Brock Peters irréprochable lors du procès sont autant de bonnes idées qui conduisent Du Silence et des Ombres dans le placard des excellents films.
    T-Tiff
    T-Tiff

    71 abonnés 1 163 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 février 2014
    "Du silence et des ombres" est l'adaptation du livre d'Harper Lee, "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur". Cette adaptation cinématographique est particulièrement rigoureuse, avec un scénario à l'image du livre, une intrigue bien ficelé mais qui a tendance à se perdre dans les détails. Les scènes les plus prenantes sont sans aucun doute celles du procès. Gregory Peck fait une très bonne prestation dans le rôle d'Atticus Finch, et les deux enfants sont très plaisants. La qualité d'image est, plus de quarante ans après sa sortie, assez moyenne. Le livre d'Harper Lee était bon, le film de Robert Mulligan l'est tout autant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 septembre 2012
    Tout simplement un chef d'oeuvre. L'adaptation de ce très beau livre a réussi à traverser les décennies. Film très actuel. Et la plaidoirie d'Atticus Finch juste magnifique ! Quelle classe a Gregory Peck ! Oscars amplement mérités !!!
    Akamaru
    Akamaru

    2 791 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 août 2012
    Un drame éternel en forme de chef d'oeuvre humaniste et subtil."Du silence et des ombres"(1962)fit sensation en adoptant le point de vue d'enfants pour conter la vie dans une ville du Sud profond en Amérique,dans les années 30.Entres souvenirs nostalgiques(contes par la voix-off de l'heroine à l'âge adulte),jeux dangereux et plaidoyer contre le racisme et l'injustice,ce mélodrame parvient à un équilibre incroyable entre tendresse du regard et révolte envers les préjugés raciaux.Atticus Finch a gagne ses galons de héros insurpassable.Pere veuf très présent,avocat au grand cœur,le grand Gregory Peck lui offre toute sa bravoure et sa dignité.Quant aux enfants,ils sont tous les 3 remarquables,et apprennent dans le film une grande leçon de morale.Souvent poignant,le film bénéficie aussi de la musique magnifique de sobriété d'Elmer Bernstein.Il respecte la trame du roman dont il est adapté,en s'attardant sur des détails signifiants et des images aussi anodines de prime abord que fortes en réalité:le chien abattu,l'effraction chez le suspect,la prison prise d'assaut...Finch ira jusqu'au bout de sa logique pour montrer tolérance,compassion et sens de la mesure.Avec de tels héros,le monde aurait moins de souci à se faire...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 juin 2012
    Un classique à voir et à comprendre. Tout est quasi parfait dans cette oeuvre sauf une chose : c'est du cinéma avec un grand C donc de l'Art. Imparfait est l'art.

    Bravo.
    Nelly M.
    Nelly M.

    81 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 mai 2012
    Très agréable à suivre grâce à l'interprétation et au plongeon familier d'une habitation à l'autre. Efficace pour rappeler qu'une erreur judiciaire est vite arrivée lors des récessions. C'est un film très moral exaltant le rôle du père veuf qui éduque, ferme mais toujours aimant. Les enfants trépidants, surtout la fillette (Mary Badham) devraient marquer les esprits tout comme l'étrangeté changée en épouvante (à partir de bruits, d'une balancelle qui tangue, de très peu de moyens) une fois la suspicion établie. L'action se passe principalement pendant les vacances estivales, canicule jour et nuit très favorables aux échappées des enfants intrigués, dont une fois pour la bonne cause. La plaidoirie de Gregory Peck en humaniste à toute épreuve constitue le moment crucial du procès. C'est plein de vie à l'écran, juste un peu de poussière par endroits comparé aux raccourcis utilisés depuis les sixties. La trame paraît fidèle au roman de base (d'après sa présentation par Gregory Peck himself en bonus du dvd). Sans se bercer d'illusions sur l'art de neutraliser la mauvaise foi collective, on est instruit sur les bienfaits de la vérité, même maquillée !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 mars 2012
    Un classique que l'on retiendra pour son engagement envers les droits civiques des Noirs aux Etats-Unis. Gregory Peck y joue avec la plus grande pudeur un avocat à l'engagement sans faille pour une cause qu'il sait juste et sa scène de plaidoirie est d'ailleurs un très grand moment de cinéma. Le film possède aussi l'originalité d'être narré du point de vue des enfants de l'avocat. Ces derniers vivent une histoire parallèle a celle de leur père qui peut sembler hors propos mais qui n'est là que pour renforcer le message de tolérance du film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 28 février 2012
    Assez belle adaptation du roman "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur".

    L'époque l'exige, le jeu est parfois exagéré, les expressions des enfants quasi théâtrales, les gestes et les mouvements un peu trop accentués. Ce qui, dans le livre, est suggéré va être servi ici avec beaucoup moins de délicatesse. Le film apparait alors un peu gentillet, ou sans aller jusque là, s'approche plus d'une histoire pour enfant, contrairement au bouquin. Beaucoup de scènes perdent de leur profondeur à cause de cette réalisation d'époque, notamment la scène du tribunal interminable, ou encore lorsque la petite Scout fait fuir toute une bande mal-attentionnée par sa simple naïveté et spontanéité d'enfant. Les choses sont rendues un peu plus évidentes et grossières et c'est dommage.
    Néanmoins cette adaptation respecte la narration et l'esprit du livre. Et les enfants sont quand même très bons
    real-disciple
    real-disciple

    67 abonnés 1 022 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 janvier 2012
    Une histoire trop longue et trop moralisatrice qui ne m'a pas particulièrement intéressé. On a droit à un très bon jeu d'acteur de Gregory Peck et surtout le jeu naturel des enfants est épatant. Mais au final on ne retient pas grand chose, les plans n'ont rien d'originaux et on a droit à des anecdotes ennuyeuses, je pense qu'il aurait mieux fallu lire le livre avant peut-être.
    AlexTorrance
    AlexTorrance

    22 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 janvier 2012
    Du silence et des ombres est un film que j'appréhendais. Un pitch qui ne m'intéressait pas forcément et qui me faisait me demander comment le procès allait se dérouler. Au final, c'est un pur plaisir. Un long flash-back de deux heures et le tout vu par les yeux de deux enfants : Robert Mulligan a choisi là une approche bien originale pour raconter le procès d'un homme noir accusé de viol. Un véritable appel à la tolérance à la réalisation et à la photographie superbes sans oublier un casting parfait de A à Z. Du silence et des ombres est à voir absolument.
    raphaboss
    raphaboss

    4 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 décembre 2011
    Excellent, c'est vrai que je n'étais pas super motivé pour le voir (noir et blanc oblige), mais je ne regrette vraiment pas, au contraire. Ce film montre d'abord la tolérance d'un avocat père de deux enfants, pauvre, envers un noir accusé à tord, d'un viol qui n'a évidemment pas commis. N'oublions tout de même pas que ce film a été tourné vers la fin des ségrégations noires aux USA et que donc le contexte était d'actualité. En deuxième partie une véritable leçon de tolérance envers son prochain est donnée (sans trop en dire)! Et pour finir Gregory Peck a donné une interprétation incroyable en Atticus Finch, d'ailleurs j'ai vu que c'était le personnage le plus préféré de tous les héros de films!
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 004 abonnés 4 088 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 septembre 2013
    Robert Mulligan aura été un metteur en scène relativement peu prolifique avec seulement 20 films à son actif en presque 40 ans de carrière. Son cinéma se caractérise par une extrême sensibilité et une tentative permanente pour percer les mystères de l'enfance, qui n'est pas pour Mulligan un passage obligé, mais un vaste continent toujours à explorer. Il aura enchaîné les collaborations, souvent doubles, avec des acteurs aussi différents que Tony Curtis, Rock Hudson, Steve Mac Queen Gregory Peck, Richard Gere, James Caan ou Robert Redford. Avec « Du silence et des ombres » qui est l’adaptation du roman de Harper Lee « Ne tirez pas sur l’oideau moqueur » prix Pulitzer 1961, il réussit le tour de force d’un film tout à la fois onirique et à forte portée sociale et politique. Maycomb, village imaginaire de l’Etat d’Alabama inspiré de Monroeville où Harper Lee vécut son enfance aux côtés de son père ,est au détour des années 30 fortement marqué par la pauvreté née de la dépression de 1929. Malgré tout, les habitants à force de solidarité arrivent à mener un vie harmonieuse et plutôt heureuse. C'est cette douceur de vivre qui nous est contée dans la première partie du film avec les aventures des enfants d'Atticus Finch avocat humaniste qui élève seul sa marmaille avec l'aide d'une gouvernante noire. Mais tout comme les enfants qui ont peur d'Arthur "Boo" Radley (Robert Duvall )- jeune homme autiste séquestré par ses parents - les habitants blancs du village vivent en marge de leurs voisins de couleur encore appelés "nègres". Mulligan établit un parallèle intéressant entre le racisme ordinaire et les peurs irraisonnées de l'enfance liées à la méconnaisance. Atticus Finch en défendant le jeune noir accusé à tort du viol d'une jeune femme blanche sans doute victime d'inceste de la part de son père, joue le rôle de pont fragile entre les deux communautés. Cette fois encore il échouera à faire entendre la voix de la minorité à une époque où les noirs doivent encore monter à l'arrière des bus. Gregory Peck avec la sobriété qu'on lui connaît, apporte toute l'humanité nécessaire à cette figure tutélaire de la lutte pour l'égalité des hommes. Atticus Finch est devenu le héros de cette lutte tant il fallait du courage pour s'opposer à la bétise humaine renforcée par les théories scientifiques des Gobineau et Vacher de Lapouge qui au XIXème siècle ont tenté de donner une caution scientifique à l'inacceptable. Mulligan conclut admirablement sa démonstration en donnant le rôle du justicier à l'autiste sur lequel les enfants projetaient toutes leurs peurs, qui les sauvera des coups de couteau du père indigne évoqué plus haut. Un film admirable en faveur de la tolérance qui devrait être montré dans tous les collèges pour enseigner que l'ouverture aux autres reste le meilleur garant d'une vie pleinement réussie. A noter que l'atmosphère du film a été reprise en grande partie par Jon Avnet dans "Les beignets de tomates vertes" film culte des défenseurs de la cause lesbienne.
    annatar003
    annatar003

    61 abonnés 852 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 septembre 2011
    Petit classique des années 60, "Du silence et des ombres" est un voyage dans le temps qui nous amène tout droit au cœur de la crise américaine de 1930.
    Abordant les thèmes de la discrimination raciale sévissant encore fréquemment à l'époque mais aussi le domaine de la jeunesse insouciante et bien sûr de la famille, l'adaptation du roman d'Harper Lee est une brillante réussite sur de nombreux points.
    Basé en majorité sur le point de vue de Jeremy et de sa soeur narratrice Jean Louise joués respectivement par Phillip Alford et Mary Badham, le récit vécu par les deux enfants crée immédiatement, dans une simplicité absolue, une ambiance joviale et estivale propre à la jeunesse. La musique utilisée durant le film a également son importance. Outre la chaleur qui émane de ses notes, Elmer Bernstein a également su nous faire partager angoisse et tension, émotions nécessaires pour l'abord de thèmes graves dont il est ici question.
    Le suivi de sujets plus sérieux se fait par l'intermédiaire de Grégory Peck. Célèbre pour l'interprétation de beaucoup de rôles notamment pour Hitchcock, sa prestation dans "Du silence et des ombres" est à nouveau sans défaut. Parvenant à jouer le père veuf stricte et attentionné, c'est avec beaucoup de joie qu'on le découvre dans ce rôle des plus commun mais qui est dans le cas présent si touchant. Autre facette de son personnage : Sa profession. Avocat désigné pour la défense d'un jeune noir, joué par un superbe Brock Peters, accusé de viol sur une femme blanche, son plaidoyer et son soutient auprès de la famille de son client ont été magnifiquement mis en avant sans en faire de trop.
    Passant des enfants à leur père en les rassemblant progressivement, le scénario réussit très bien à construire l'histoire en faisant garder à l’esprit tous les détails au spectateur. Détails qui s'avèreront d'ailleurs toujours utiles.
    L'apparition de Robert Duvall provoque un sentiment d'étonnement envers l'acteur qui s'illustrera plus tard dans "Le Parrain" ou encore dans "Apocalypse Now". Au final, "Du silence et des ombres" est une oeuvre propre aux années 60. Les thèmes abordés, les personnages etc. Tant de clichés agréables à voir et à revoir. Scénario magnifiquement mené et personnage remarquablement interprétés posés sur une musique splendide tant de qualités pour un excellent long-métrage qui a marqué le genre.
    oneosh89000
    oneosh89000

    29 abonnés 554 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mai 2011
    Une oeuvre au degré particulièrement élevé partagé entre deux visions de l'humanité , celle de l'avocat Atticus Finch ,chargé de la défence d'un Noir accusé de viol sur une femme blanche en plein coeur d'une Amérique raciste des années 30 et celle de ses deux enfants qui découvrent cette humanité divisée entre ses magnificences et ses insalubrités. Les gamins voleraient même la vedette à leur père dans le film, Gregory Peck qui a reçu un oscar pour son rôle.Somptueux noir et blanc de Russell Harlan et musique d'Elmer Bernstein pour renforcer un récit sous tension constante tiré d'une nouvelle d'Harper Lee "To kill a Mockingbird" traduit littéralement par "Tuer un moqueur",figure de style employé par Finch pour comparer la population black aux oiseaux dits "moqueurs" pris en chasse. Si la trame est évidente et que le début est assez long, Mulligan ,cinéaste très peu connu, expose tout son talent de metteur en scène avec ce film dramatique juridique sur les moeurs racistes américaines en mettant en avant une magnifique séquence de jugement.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top