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    La Dolce Vita
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    124 critiques spectateurs

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    NinaMyers
    NinaMyers

    3 abonnés 120 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 février 2024
    Que dire qui n'est déjà été dit sur ce film mythique qui rendit la fontaine de Trevi mondialement célèbre et qui fit du nom d'un personnage Paparazzo un nom commun (plutôt au pluriel paparazzi). Film divisé en différentes séquence comme un film à sketchs avec comme fil conducteur l'errance d'un journaliste désabusé dans une Rome en pleine transformation, film sur le désenchantement du monde, le vide d'une société qui a remplacé Dieu par des idoles...qui s'effondrent : la star est une femme battue, l'intellectuel tue ses enfants, et même les apparitions de la Vierge sont fausses et donnent lieu à un cirque indécent. Mais c'est aussi une réalisation superbe, une caméra fluide, magnifiquement filmé, un noir et blanc très contrasté, des blancs très lumineux en particulier sans que le noir soit obscur...
    Et comme toujours chez Fellini, un humour grinçant et un optimisme joyeux. Mastroianni est magnifique
    Oeuf4419
    Oeuf4419

    2 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 janvier 2024
    Décevant…Seule la photo est belle… Au tant La Strada peut toucher autant La Dolce Vita paraît superficielle avec un message peu clair.
    GéDéon
    GéDéon

    54 abonnés 444 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 janvier 2024
    Grand classique du cinéma italien, ce film de Federico Fellini ayant remporté la Palme d’or du festival de Cannes en 1960 reste néanmoins une énigme. En effet, la qualité de la mise en scène et le talent de Marcello Mastroianni ne peuvent combler la prétention du scénario. A travers les errances d’un journaliste qui cherche à donner un sens à sa vie, le récit contient une succession de saynètes plus ou moins inégales. Malgré le portrait d’une aristocratie décadente et de tous les vautours qui volent autour, les longueurs s’enchaînent sans que l’on parvienne à saisir le véritable message du réalisateur. Bref, quelques scènes cultes pour un contenu parfois proche de la vacuité.
    FredGéo
    FredGéo

    1 abonné 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 janvier 2024
    Marcello et la société du spectacle en plan large et mouvements de camera. Des orgies aux miracles, ou l'impossibilité permanente d'exister, l'art étant reclus. Seul le clown poéte dénonce.
    Nakisa
    Nakisa

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 septembre 2023
    Quand j'ai plongé dans "La Dolce Vita" (1960) de Federico Fellini, c'était comme être transporté dans le tumulte vibrant de la Rome des années 60. Les éclats de glamour et de festivités m'ont fasciné, mais ce qui m'a vraiment marqué, c'est l'exploration profonde des aspects sombres de l'âme humaine. À travers les yeux d'un journaliste à la recherche de sensations fortes et de vérité, j'ai été immergé dans la tourmente de la quête de célébrité, des relations fragiles et des questionnements existentiels.

    Je ne peux pas oublier la célèbre scène d'Anita Ekberg dans la fontaine de Trevi, une image qui semble crier : "Profite du moment présent." Le film nous incite à faire de même, à saisir les opportunités de la vie même lorsque tout semble confus et chaotique.

    Ces images emblématiques sont gravées dans ma mémoire, mais "La Dolce Vita" est bien plus qu'une série d'images frappantes. Il m'a fait réfléchir sur notre époque et nos aspirations. C'est une expérience cinématographique qui oscille entre l'excitation et la contemplation, offrant une perspective profonde sur la nature humaine. Si tu veux une dose d'éclat, de réflexion et de douceur de vivre à l'italienne, ce film est un incontournable.
    Mysterfool
    Mysterfool

    10 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 août 2023
    J'ai eu du mal à supporter aussi longtemps cette atmosphère de déchéance romaine. Heureusement Marcello est là avec sa gueule de clown triste.
    Isaac L
    Isaac L

    5 abonnés 109 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 octobre 2021
    Considéré comme étant le plus grand chef d'oeuvre du cinéma Italien, La Dolce Vita, réalisé par Frederico Fellini, n'est pas un film qui m'a convaincu, en fait il m'a un peu déçu.
    Il y à quand-même des qualités. À commencer par les magnifiques et somptueux décors de Rome, couplés à une mise en scène élégante et soigneuse. J'ai beaucoup apprécié le fait que l'art soit ultra présent tout le long du film. J'ai beaucoup aimé la scène culte de la fontaine de Trevi.
    En revanche, le reste ne m'a pas du tout convaincu. Il y a trop de personnages, qui sont pas du tout attachants, et il n'y a aucun véritable fil rouge ; alors certes c'est voulu, mais moi j'ai pas du tout aimé, ce qui fait que je me suis énormément ennuyé.
    Une déception, mais une déception relative : je reverrais un jour la Dolce Vita, avec un regard plus mature, afin de me faire un second avis.
    Leandre H
    Leandre H

    7 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 septembre 2021
    Voilà un film visuellement impressionnant. J'ai senti que je ne pourrais pleinement comprendre cette oeuvre entièrement au premier visionnage... mais sa polysémie fait sa force pour moi. D'une grande complexité, le film dresse avec maîtrise et audace le portrait d'une Rome bicéphale ; antique et empreinte d'un catholicisme puritain d'un côté, fougueuse et extravagante de l'autre.
    Les scènes d'ouverture et de clôture se font écho : d'abord la beauté factice de la statue du Christ, enfin la crue réalité de la nature avec ce cadavre échoué. La galerie de personnage défilant devant Marcello est passionnante, et certains sont si intéressants qu'on aimerait les revoir ensuite... Marcello court après son rêve inatteignable de jouissance intellectuelle (l'art, etc), sociale (nombreux amis) et charnelle (la Femme idéale) : de nuits chaotiques en aubes épuisées de toute substance, il poursuit une illusion, représentée par Steiner, ce vieil et lointain ami qu'il retrouve et qui a tout (femme et enfants, amis, culture, richesse). Cette quête devient touchante au fur et à mesure, et sûrement un jeune voulant tout voir de la vie admirera ce personnage qui n'inspirera que compassion et pitié aux plus âgés.
    Je n'ai cependant pas été emballé par la musique originale de Nino Rota, mais la force de ce noir et blanc somptueux compense largement, nous offrant par exemple la scène mythique de Anita Ekberg, femme idéale/inaccessible se baignant dans la fontaine de Trévi...
    Il faudra que je le revoie assurément, car j'ai eu le sentiment d'être dépassé. En tout cas voilà un film qui me paraît résumer une grande partie de l'esthétique de Fellini, de l'univers du divertissement au scénario lâché, jusqu'à la musique... qui a atteint pour moi son sommet dans La Strada (1954). À voir absolument !
    LAvisDuNeophyte
    LAvisDuNeophyte

    2 abonnés 418 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 août 2021
    Moderne dans son contenu. Sobre dans sa mise en scène et le jeu de l'acteur principal. Gagnerait à être plus succinct et durer une heure de moins.
    Roub E.
    Roub E.

    727 abonnés 4 820 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 juillet 2021
    Dans la série je découvre les classiques aujourd’hui la Dolce Vita qui ne rentrera pas dans les miens. Voulant dénoncer la passivité et la superficialité j’ai trouvé que Fellini par le style de son film tombait dans cette superficialité en faisant de belles scènes mais pas toujours très utiles à mon goût. J’ai trouvé qu’il y avait aussi beaucoup de superflu dans les trois heures que durent le film et dont le cœur aurait été tout aussi explicite sans de nombreuses scènes qui m’ont paru inutiles ou redondantes. Reste la classe de Marcelo Mastroianni parfait dans son rôle de dandy qui passe à côté de sa vie et de son talent par oisiveté. J’ai vu de très belles choses dans ce film mais je ne peux pas dire que j’ai aimé.
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    105 abonnés 2 330 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 juillet 2021
    Prendre pour sujet des personnages creux et en faire un parangon de la douceur de vivre ? Si ce n'est la réalisation impeccable, le film est creux.
    Hotinhere
    Hotinhere

    413 abonnés 4 735 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mai 2021
    Une fresque baroque et désenchantée qui dresse un portrait acerbe de l'aristocratie romaine des années 50 sombrant dans la décadence, avec des scènes devenues cultes (et aussi quelques longueurs), accompagnée par la BO sublime de Nino Rota.
    willy holden
    willy holden

    3 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 février 2021
    Film d'une nullité abyssale qui nous présente une galerie de personnages prétentieux et idiots. C'est rassurant de voir qu'on n'est pas le seul à trouver ce "chef d'oeuvre" parfaitement inutile et pénible.
    Maxime R
    Maxime R

    50 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 mai 2020
    Très beau, mais sans aucun but. Connaître les soirées mondaines italiennes...ok. Mais c'est beaucoup trop long et ça devient vite ennuyant.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    88 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 janvier 2020
    Après une ascension rapide des marches de la réalisation, Fellini n’avait plus qu’à se baisser pour ramasser la rançon d’une gloire bien assise qui lui permit de s’élever, parfois contre des personnages importants, dans la création de ce qu’on considère comme son chef d’œuvre. Ayant fâché De Laurentiis sur des questions de casting au point de perdre sa collaboration, il devait être plutôt sûr de lui. C’est ainsi que le réalisateur qui avait séduit le Vatican avec La Strada s’est pris des sacs d’opprobre de la part du siège pontifical pour sa révélation orgiaque et détaillée de la vie chic romaine.

    En fait de l’aristocratie et malgré les apparences, c’est le paparazzo que Fellini cherche à étudier avant tout. Le film est d’ailleurs responsable de l’entrée du mot dans le vocabulaire international ; en dialecte, le ”paparazzo” était le moineau, et Fellini en voyait des nuées dans les essaims néfastes de cette génération nouvelle de journaleux voyeuristes.

    C’est facile de croire reconnaître a posteriori la vocation des films de Fellini, car il a toujours collé à son temps avec tellement de pertinence qu’on a tendance à négliger, avec le recul, son quasi-prophétisme, quoique le réalisateur a dû être soumis personnellement de façon assez violente à la pression médiatique des paparazzi, étant donné son parcours. J’ai cependant l’impression que personne n’était conscient, à son époque, du phénomène dépeint par le réalisateur. Je me demande s’il ne s’est pas surpris lui-même.

    En tout cas, son paparazzo est un parasite bien familier, et 1960, c’est tôt pour parer cinématographiquement le journalisme de son chic pour harceler les gens. Avant guerre, on dessinait encore et surtout des caricatures, et voilà soudain que l’appareil photo est démocratisé (quatorze ans après le régime) entre les mains d’employés payés au rendement. Leur objectif, subjectif, se glisse dans une intimité nouvelle que peu osent encore codifier – on commençait à peine à brandir timidement le droit à l’image face aux moineaux.

    À l’inverse, la caméra de Fellini, neutre et peu mobile, se place naturellement en amont de ce braconnage imagier, dans une posture qui nous frappe telle celle d’un véritable journaliste comme elle sert à transmettre les méthodes du confrère intrusif, restant par là même d’actualité pour nous rappeler à l’existence persistante de la profession.

    Dans les années 1950, grâce à cette inquisition moderne, insidieuse et commerciale qui était peut-être le symptôme inconscient du manque de divertissement causé par le recul du septième art depuis la guerre (on peut rêver, hein), on venait de comprendre que les stars étaient des humains comme les autres. Ce fut une réalité qui tomba comme un cheveu bien peigné sur la soupe populaire sur fond de mentalités bouillonnantes, faisant oublier de traiter ces êtres humains comme tels, tout célèbres qu’ils fussent (proposition 1 : le paparazzo est immoral), pendant que d’autres, des anonymes n’ayant rien demandé à personne, étaient sacrifiés sur l’autel du fanatisme médiatique par la misère dans un silence cruel, augmentant les disparités que le paparazzo se contentait jusque là de constater et d’exploiter (proposition 2 : le média est injuste).

    En bref, on comprenait l’intérêt de globaliser l’information, alors on commençait de souffrir qu’elle ne le soit pas toujours. Pour exprimer ce manque-ci et exorciser ces deux propositions populaires-là, imbriquées et résolument anti-médiatiques, on ne pouvait que soutenir le média dans l’espoir (voire le désir) de s’y voir représenter avec une ferveur égale à celle qui fait venir les larmes aux yeux des fidèles devant la Vierge Marie – toutes choses que Fellini représente, car je m’attache à rester dans la pertinence analytique malgré les rameaux d’apparence digressive qui commencent de l’envahir et dont je m’excuse. Il faut dire que c’est inspirant de voir comment le média est devenu une religion, et comment il s’est mis à assurer la survivance du paparazzo en sa qualité de moine vicieux du culte capitaliste.

    Bref, rien n’a changé sous le soleil, si ce n’est le soleil lui-même : Fellini a tourné une scène sous une pluie artificielle qui, si elle est un des témoins de cette époque technique cafouilleuse avec ses fonds défilants qui tremblent, démontre que, s’il a perdu en poésie avec un tournage plus lourdement usiné, il dit toujours ce qu’il veut dire à la hauteur de ses moyens.

    Mastroianni, quant à lui, est prêt à se mouiller sous cette pluie comme sous d’autres, plus symboliques, afin d’incarner le paparazzo désillusionné à qui l’on demande si le néoréalisme est mort, à lui qui l’incarne sans bien comprendre, puisqu’il travaille à peine, que sa profession est ”du vent” – lui dit-on. L’essence du film repose dans la creusité de ce métier qui le transforme en philosophe amer et en pique-assiette frustré. Il fréquente les hautes sphères, là où on brasse plus d’air qu’ailleurs par manque d’oxygène et que le vice est une distraction, au point qu’on oublie – je le redécouvre en illustrant l’article – que c’est l’histoire de deux personnages principaux, pas d’une foule informe.

    Bien sûr qu’il fallait fâcher le Vatican ! Bien sûr qu’il fallait confronter la censure espagnole ! – ça fait toujours une alliance de facto avec un Buñuel qui se ferait interdire par Franco un an plus tard pour sa Viridiana. Et heureusement qu’un casting aux multiples fanions était prêt à défendre un art encore trop peu commercialisé pour rechigner à représenter une Rome revenue par le mercantilisme à la décadence de feu son empire, où les médias sont la nouvelle oligarchie ointant d’influence ceux dont le sens des réalités est le moindre.

    La Dolce Vita m’a un peu déçu dans la recherche parfois linéaire et répétitive qu’il fait de sa myriade de locations (plus de 80 décors construits), quoiqu’on y ressente avec justesse le bonheur tristement létal de la richesse : se suicider alors qu’on est célèbre ? C’est ridicule, s’exclame-t-on depuis que, toujours grâce au paparazzo, on lit ce que des gens écrivent sur ce que d’autres font. Ces intermédiaires sont déconstruits par Fellini devant un commun des mortels qui en apprend en même temps l’existence : le film semble chercher vainement sa symbolique, mais en a-t-il besoin quand le sujet en déborde ?

    Ironie suprême après des décennies de paparazzisme, Mastroianni nous choque encore aujourd’hui par ce qui sort de sa bouche et de sa prestation. Anouk Aimée reflète l’hypocrisie sexuelle de ce qu’il était encore trop tôt pour exprimer sans fard à l’écran, tandis que lui se charge d’incarner l’hypocrisie (non septième-artistique, celle-là) d’une bourgeoisie encoquinée : on peut faire et on ne doit pas dire.

    Fini le bouquet émotionnel final des premières années Fellini : après presque trois heures, n’importe qui fatigue du noir et blanc et l’on se surprend à vouloir retrouver le monde des couleurs, alors on se donne le temps de se figer sur l’innocence rafraîchissante du regard caméra d’une jeune femme, tellement apaisant, si profondément normal, et j’ajouterais même : étrange parce qu’il est consenti, pas volé, que c’est un coup d’œil jeté de bonne grâce à l’objectif comme ni le cinéma ni le paparazzisme ne peuvent normalement en capturer. Après l’insupportable débauche cryptique subie à travers le regard d’un Mastroianni qui ne sait plus de quoi il a besoin et même si l’on s’est ennuyé au début du troisième tiers de l’histoire, on se sent tout à coup vidé de toute substance.

    On passe au générique et on se donne le temps de réfléchir à la vie mise en boucle des aristos et des stars, et à leurs rémoras de gratte-papiers qui s’enferment tout seul dans une telle boucle pour donner l’illusion à d’autres qu’elle n’existe pas. Et on se dit que le monde aurait bien besoin d’un nouveau Dolce Vita.

    → https://septiemeartetdemi.com/
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