Derniers Avis sur Série noire pour une nuit blanche

« This girl goes with anyone who takes care of her. »

Tout entier porté par le duo improbable composé de Jeff Goldblum et de Michelle Pfeiffer, qui trouvent tous deux l’un de leurs premiers rôles marquants, Série Noire Pour Nuit Blanche/Into the Night n’est pas vraiment une comédie drôle malgré quelques détails amusants ou ironiques, malgré quelques gimmicks propres à John Landis et malgré même l’incroyable débauche éclectique de caméos de réalisateurs (dont même Roger Vadim).

Lente, l’oeuvre est pourtant assez bien équilibrée, notamment grâce à la présence nonchalante et presque enveloppante de Jeff Goldblum et l’effet que cette présence produit sur le personnage incarné par Michelle Pfeiffer. Les rares scènes d’action (dont cette course-poursuite bien filmée dans un parking à étages) qui ponctuent ce road-movie majoritairement nocturne à travers Los Angeles et sa banlieue n’en sont dès lors que plus efficaces.

Hélas, s’il est lent et équilibré, le film est également long et l’intrigue pourtant simple finit par s’emberlificoter. C’est par ailleurs tout le problème de John Landis dans la plupart de ses réalisations qu’on ne sait jamais trop dans quel genre on se situe. D’un côté la lenteur narrative sied très bien à la progression de la relation entre les deux personnages centraux, d’un autre elle déforce le thriller qui sert de base au scénario.

Un film en demi-teinte qui se laisse néanmoins agréablement regarder.

Into the Night raconte la longue errance d'Ed et Diana, qui tentent d'échapper à des tueurs sanguinaires pour une histoire émeraudes volés. De ce scénario à dormir debout, Landis tire un film de course poursuite entre chien et loup, tantôt sérieux et violent et tantôt comique (la violence excessive étant elle-même un ressort comique). Cela donne surtout lieu à une longue errance dans un Los Angeles extrêmement cinégénique, de ses studios de cinéma à ses palais luxueux, et permet à Landis de dresser une galerie de portraits d'Angelenos tous plus bizarres les uns que les autres. Into the Night n'est certes pas un chef d'œuvre, mais c'est un bon moment de pop culture, avec quelques scènes mémorables à la clef et deux acteurs extraordinaires, Michelle Pfeiffer et Jeff Goldblum.

Pourquoi 2h35 ? le film fait finalement 1h49. Et c'est déjà long. Le film vieillit mal, même si le point de départ aurait plus être sympa. Jeff Goblum ne convint pas, et garde un jeu monolithique pendant toute la durée du film. L'alchimie n'est pas rendu avec Michelle Pfeiffer. Et on a du mal à cerner le ton du film ? policier ? comique ? "Vite" vu, vite oublié .. John Landis se rattrapera par de biens meilleurs films.

Revoir Into The Night (finalement le titre français, par son énormité et son ridicule, rejoint le ton du film) c'est plonger dans les années 80. C'est Jeff Golblum, qui traine sa carcasse malgré lui dans cette histoire rocambolesque où son insomnie l'emmène vers Michelle Pfeiffer. La diaphane Michelle Pfeiffer, justement, traine derrière elle des terroristes, des policiers, des espions anglais, des tueurs professionnels, en donnant toujours l'impression qu'elle y est pour rien. Et ceux qui sont censés l'aider, lui veulent du mal aussi: son frère, son amant vieillard. Et sa copine, actrice, perpétue le mythe de la blonde...
Le film est très marqué par la musique rock électronique d'Ira Newborn. Ainsi que par les coupes de cheveux et les costumes, délicieusement rétro.
John Landis filme Los Angeles comme nul autre. C'est aussi son sens de la distribution. Et fondamentalement, c'est sont art du travail du film de genre, ici le film Noir, dans un monde tragi-comique dont il est le seul capable. Rajoutant du loufoque et de la mélancolie dans un genre, en le tordant, mais avec révérence. Innocent Blood (1992), Susan A Un Plan (2005) ou Le Loup Garou de Londres (1981) sont de cette veine-là. Ici ce sont les Iraniens, qui chaque fois qu'ils poursuivent nos personnages principaux, se bousculent, se cognent, se marchent dessus, et apportent un décalage, probablement réaliste, et qui constitue un gag récurrent. Ou alors ce sont les décors de studio que Jeff Golblum prend pour vrais. Ces petits décalages sont typiques de l'humour de John Landis. Le film s'essouffle un peu sur son dernier tiers et le rythme ralentit. Néanmoins le film reste une proposition de film Noir, décalé, mais dense et unique.

Un thriller comique qui m’a fait penser à After Hours de Scorsese (en moins bien) sorti la même année. On suit les embrouilles qui s’accumulent autour du personnage de Ed depuis qu’il a secouru Diana une jeune femme qui n’aurait pas dû faire main basse sur des diamants. Le duo Jeff Goldblum Michelle Pfeiffer fonctionne bien et le ton du film est il faut le reconnaître assez original. Je n’ai pas franchement ri mais cela m’a amusé.

C est totalement du grand n importe quoi au niveau du scénario complètement alambiqué et incompréhensible. L intérêt vient de l ambiance 80 et du charme des comédiens. Jeff Goldblum ahuri de tout ce qui peut arriver en une nuit et Michele Pfeffer d une beauté ravageuse. Petit plus la participation de David Bowie en tueur implacable.

Polar de série B qui vieillit super mal, que j'ai visionné uniquement pour le casting alléchant, mais au final ce fut une perte de temps car intrigue inintéressante, mise en scène laide et gags qui tombent à plat. Quelques moments sympas mais sans plus.

j' ai été très déçu par ce film qui est aussi drôle qu' il n'est lent... le casting est bon mais ça en reste là

2/5

J'ai beaucoup aimé ce film!
Il est certes très encré dans les années 1980 mais pour autant le film reste moderne.
Michelle Pfeiffer est simplement magnifique dans le film et le duo avec Jeff Goldblum fonctionne très bien!
Les touches d'humour sont parfaitement bienvenues spoiler: (la scène avec le taxi est hilarante)
et les apparitions de guest-stars est très sympa aussi.
A ne pas louper!

Le type même de film bien mené, drôle, avec un couple fonctionnant super bien en la personne de Jeff Goldblum et Michelle Pfeiffer. Tout se passe à un rythme enlevé, avec un humour omniprésent. Le réalisateur de Blues Brothers a réussi là avec brio sa comédie policière : du bon spectacle réjouissant.

Une comédie hilarante signé John Landis mais aussi une comédie décalé pour les rares violences de quelques scènes réalisé en 1985 !! Les années 80 ont été une décennie bénie du cinéaste avec différents genres comme la comédie musicale avec "Blues Brothers" ou épouvante horreur avec "Le loup garou de Londres" et le clip vidéo "Thriller" avec Michael Jackson. J'étais curieux de voir ce long métrage "Série noire pour une nuit blanche" pour les acteurs tels que les deux interprètes principaux Jeff Goldblum et Michelle Pfeiffer , le premier jouant un insomniaque marié d'une femme qui le fait cocu et ne sait pas pourquoi il ne dort jamais qui, un soir, prend sa voiture, se gare sur le parking d'un aéroport et la va commencer les ennuis par la rencontre de la seconde poursuivi par des Gringos pour des diamants qui valent une fortune, vont avoir des heures pénibles a passer ensemble pour une folle aventure avec plein de méchants à leurs trousses. J'ai bien aimé ce film dans sa globalité qui a beaucoup d'humours et de scènes cocasses. La mise en scène fait très 80's avec son charme suivie d'une bande originale du tonnerre. Et puis, le casting vaut le coup d'oeil avec Jeff Goldblum très drole dans les filets de la séduisante Michelle Pfeiffer et dans les seconds roles, les apparitions de David Bowie, Irène Papas, Dan Aykroyd, Bruce Mc Gill, David Cronenberg, Richard Farnsworth et j'en passe. L'ensemble est sympathique et divertissante.

Ce que fait Landis n'est jamais désagréable à regarder et sait conquérir la complicité du spectateur, (question de ton, d'esprit…) Ça ne vole pas très haut, Landis a fait bien mieux, mais ça reste une pochade sympathique avec de bons moments, un doigt d'érotisme, un excellent Goldblum et une Michele Pfeiffer tellement belle !

Attention il ne faut pas se laisser influencer par le casting on a bien affaire à une série B des années 80.
Et même si le réalisateur essaye de jouer la carte de l'humour le film reste poussif à tout les niveaux. Une bien mauvaise pioche pour les acteurs.

J'adore l'humour de film ! Il y a un excellent rythme qui ne fait que monter. Il démarre réellement à l'introduction de Diana (Michelle Pfeiffer). Les 4 méchants agents qui la poursuivent sont excellents, surtout lorsqu'ils s'énervent. Quant à Ed (Jeff Goldblum), totalement dépassé par les événements... Une merveille ! Il est tout à fait comme le spectateur, il ne sait pas trop à quoi s'attendre. Le rythme vient de Diana, femme mystérieuse et imprévisible. L'humour est vraiment très bon !

(...) Le réalisateur confie le rôle principal à Jeff Goldblum. L'acteur se révèle toutefois parfait dans ce rôle, avec son air lunaire et un jeu presque minimaliste. Il reste tout de même une véritable bombe comique, son air détaché et son regard perdu faisant le reste, associé à une gestuelle imparable qui provoque le rire à partir d'un simple hochement de tête ou d'épaule. Il forme un duo inattendu avec Michelle Pfeiffer, alors jeune starlette qui peine à s'imposer, et qui est beaucoup plus volubile, irradiant l'écran grâce à son charme très particulier et qui retient notre malheureux héros à force de conviction (elle lui répète régulièrement au début du film de rester avec elle car elle n'en a pas pour longtemps et Ed reste à chaque fois, s'enfonçant peu à peu dans des problème insolubles). Son personnage, au départ un poil agaçant, s'étoffe et devient de plus en plus complexe, trouvant parfois de trésors d'ingéniosité pour se sortir des guêpiers dans lesquels elle se fourre, entraînant ses proches dans ses mésaventures, souvent bien malgré elle. La dynamique du duo fonctionne à merveille et on prend vraiment plaisir à suivre leurs péripéties. C'est d'autant plus fou que le film oscille toujours entre plusieurs tons. En effet, difficile de mettre "Série noire pour une nuit blanche" dans une case bien précise. Screwball comedy, comédie noire, polar sanglant, road movie, film d'espionnage le scénario cumule les codes de ces différents genres pour aboutir à quelque chose d'assez unique et qui fait toute sa singularité. (...) Son humour potache transparaît dans certaines séquences, comme lorsqu'il enchaîne les gags sur le plateau de tournage avec Ed qui multiplie les gaffes avec les éléments de décor d'un film. Ensuite, la bande des 4 affreux qui pourchassent les héros tient autant de la dynamique d'un ensemble comique mais ils sont aussi capable de zigouiller n'importe qui sans frémir et sans remords. (...) Le film se suit donc avec beaucoup de plaisir, mené sur un rythme agréable, naviguant allègrement entre les genres et provoquant pas de rires avec quelques gags bien trouvés tandis que l'histoire avance régulièrement, maintenant le suspense sur les motivations des différents personnages. Le film est malgré tout assez violent, n'hésitant pas à se montrer parfois très sanglant. Nos 2 personnages principaux vont vivre une aventure un peu folle, dans les milieux mal famés de la ville de Los Angeles, immense terrain de jeu propice à tous les dérapages. Difficile de bouder son plaisir devant ce film extrêmement maîtrisé, qui oublie toutefois quelques personnages en cours de route et qui peut parfois dérouter. La critique complète à lire ici