Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
TheManWhoLovesCinema
38 abonnés
112 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 5 septembre 2012
Je l'avais vu il y a quelques années ( mais sous le titre de "KILLER$" ) et j'avais été emballé par la mise en scène. La chose qui m'avait particulièrement marqué était la tête de Tim Roth que je n'avais pas du tout reconnu. Le scénario quand à lui, bien que pas très original, reste accrocheur: Willie Parker ( Terence Stamp ), un truand anglais, dénonce ses complices en échange de sa liberté. Il part donc vivre en Espagne. Dix ans plus tard, ses ex-complices sortent de prison; ils engagent deux "professionnels" pour le capturer: Braddock ( John Hurt ), le vétéran, et Myron ( Tim Roth ), dont c'est la première mission. Ils enlèvent Parker et traversent l'Espagne en direction de Paris, poursuivis par la police. Evidemment c'est du déjà vu. Mais je garde un bon souvenir de The Hit.
Un peu déçu par ce film.. Assez gavant, on s'ennuie au début, la fin est bizarre, des éléments sont un peu trop basiques, du genre le gangster plus à la hauteur qui ne tue pas la fille et qui meurt à la fin.. Belle performance néanmoins de Tim Roth, c'est en partie pour cela que je donne 3 étoiles ; celui ci joue bien.
13 ans après son premier long métrage ("Gumshoe" en 1971) Stephen Frears se relance sur grand écran avec un polar assez atypique, sorte de road-movie philospohique et fatal. Comme il le dit lui même Frears s'est d'abord fait la main à la télévision (notamment à la BBC) pour oser revenir avec un vrai projet. Le casting est remarquable, plaçant en face à face Terence Stamp et John Hurt, deux visions particulières face à la mort, tandis qu'on remarque dans son premier rôle l'excellent Tim Roth. "The Hit" signifie le coup ou le contrat, le spitch de base n'a rien de confondant puisqu'il s'agit de deux tueurs, évidemment antagoniste (un vieux et un jeune), qui doivent retrouver un traitre et le ramener à leur patron avant de le tuer. La vraie force du film réside dans l'évolution des liens entre les protagonnistes, une collusion à l'insu de leur plein gré, notamment et surtout entre le tueur le plus expérimenté (John Hurt en tueur froid mais vieillissant) et sa victime (Terence Stamp en ex-truand qui se croit préparé à la mort). En effet le "débat" de fond étant le rapport à la mort, lorsque celle-ci arrive. Une atmopshère pesante, voir lancinante s'instaure sur fond de musique éclectique (Eric Clapton au flamenco) finit par nous offrir un magnifique film, trop méconnu. Il est étonnant que le réalisateur n'ait pas replonger dans le genre. Connu également sous le titre "Le tueur tait presque parfait" , ce polar mérite largement qu'on s'y attarde.
Un bon film de Frears. Le road trip est beau, les acteurs bons, Tim Roth à son paroxysme. La petite touche british se fait bien ressentir et elle est du plus bel effet. On pourrait seulement reprocher la molesse de certains scènes ou le fait que l'histoire rentre parfois dans des banalités assez affligeantes. Un frears qui se regarde.
Ce deuxième film de Stephen Frears, basé essentiellement sur la psychologie des personnages devant la mort, est un road-movie à la distribution prestigieuse mais au rythme inégal. Cette virée en compagnie de ces malfrats permet d'assister notamment aux débuts de Tim Roth dans le rôle d'un apprenti tueur immature. Le scénario aurait mérité sans doute un plus grand développement. "The Hit" se présente comme un film honnête mais qui manque de souffle par moment.
Alors d'un coté le scénario ne tient pas la route, soit par la volonté du réalisateur ou bien un manque d' intérêt et d'habitude pour le coté film d'action. La scène de l'enlèvement plutôt mal réalisée ferait plutôt pencher la balance dans ce sens. D'un autre coté le réalisateur trouve un ambiance assez unique ou les acteurs font la différence en particulier Tim Roth excellent en petite frappe.
Il se dégage du film une certainement mélancolie. Non pas uniquement à cause de la guitare espagnole mais aussi aux longs échanges verbaux entre les personnages: comment changer les choses ou comment envisager la vie. Un des 4 va trouver la solution et s'évader en solitaire comme si le film allait recommencer. Original
"The Hit"(1983)ou selon un autre titre:"le tueur était presque parfait" est un thriller atypique de Stephen Frears.Après avoir balançé ses camarades de hold-up,Willie Parker est retrouvé 10 ans plus tard,et ramené en France par 2 tueurs à gages stéréotypés.Sur cette trame très mince,Freard parvient à délivrer des leçons de vie étonnantes.Ce n'est pas le suspense qui importe ici,mais les rapports qu'entretiennent les différents protagonistes avec la mort,imminente.La balançe(Terence Stamp,à la sérénité déroutante)cherche la quiétude spirituelle.Le tueur expérimenté(John Hurt,glaçant)semble la mesurer à l'aune de ce qu'elle peut rapporter.Quant au jeune tueur chien fou(Tim Roth,dans la fougue de sa jeunesse),il se croit juste invincible.Une petite espagnole peu farouche les accompagne également et trouble leurs motivations masculines.La musique est de qualité,entre l'ouverture sur du Eric Clapton,et le flamenco de Paco de Lucia.Le film est volontairement épuré,entre les paysages arides de l'Espagne profonde et le nombre réduit de dialogues.Il laisse place à l'humour à froid de Frears pour un road-movie déconcertant,lancinant et incontestablement à voir.
Du très grand Frears. Avec un scénario fait de trois bouts de ficelles narratives, le britannique nous construit un road-movie-thriller andalo-british de toute beauté. Choisissant des acteurs intenses et un flamenco hypnotique de Paco de Lucia, usant d’une stylisation intelligente de la violence et d'un humour aux tonalités intimiste et philosophique, Frears mélange harmonieusement des genres et abouti à un résultat très cohérent, en apparence dépouillé, parfois même trop lancinant, mais souvent plein de force et de lyrisme.
Deuxième film de Stephen Frears, "The hit" (commercialisé aussi sous le titre "Les nouveaux tueurs") réunit de très bons acteurs et joue beaucoup plus sur l'ambiance, la psychologie, que sur le rythme et le suspense. Plutôt lent, ce road-movie se veut une réflexion sur la peur de la mort. Si le film présente des qualités, le comportement plutôt curieux de tous les personnages est son principal défaut.
Le premier film de Stephen Frears est tout simplement, au vu de sa carrière future, une légère déception. Certes, le film bénéficie d’une belle qualité de photographies et d’une pléiade d’acteurs brillants mais caricaturaux (John Hurt et Terence Stamp en font trop), une Laura Del Sol aux beaux gros seins mais peu éveillée. Mais la stylisation extrême du film peut parfois lasser. Le dénouement du film est surprenant et la vision de l’Espagne très belle mais le film est couçi couça bien et parce que mélangeant plusieurs genres cinématographiques.
Pas mal, un excellent casting, une belle BO signée Paco de Lucia et Eric Clapton, une belle photo, une maîtrise de la mise en scène...Bref, un bon moment de cinéma.
On ne connaissait pas Stephen Frears dans le registre longuet et mou, voilà chose faite... Une petite déception pour un réalisateur que j'apprécie (avec son somptueux Philomena et son beau portrait The Queen...) et que je découvre dans The Hit comme manquant d'ambition, se contentant de filmer ses acteurs (assez bons, surtout le chien fou Tim Roth qui signe une interprétation inspirée et imprévisible) dans des palabres qui n'en finissent plus, avec de rares occasions d'actions, et une fin décevante (rapide et pessimiste). L'intrigue intéresse dans les premiers instants, puis l'on suit de façon nonchalante le film simplement pour en connaître le dénouement, mais sans réelle envie (pas de rire ni sourire, pas de sursaut ni surprise, pas d'émotions...). L'ambiance poussiéreuse et chaude de l'Espagne rappelle certains westerns, et la musique d'Eric Clapton est un petit bijou de guitare pincée frénétiquement. Dommage que les quelques atouts du film soient gâchés par le rythme complètement plat et l'absence d'émotions.
Je ne connaissais pas à Frears cette nonchalance, cette liberté de ton, cette lymphatie. Il pèse sur ce film, une ambiance décontractée, désuète, en décalage avec la réalité, plutôt plaisante. Et même si les motivations des personnages paraissent parfois un peu trop élastiques, et que la linéarité de la route devient celle du film, on passe un bon moment devant ce polar atypique et racé.