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    Lost in Translation
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    3,9
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    1 143 critiques spectateurs

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    konika0
    konika0

    22 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 novembre 2019
    Best of Sofia Coppola
    Bob Harris, le personnage principal de Lost in Translation est incarné avec génie par le génial Bill Murray (et oui, cette répétition emphatique est volontaire). Bob est un acteur américain qu’on a envoyé en promo à Tokyo pour quelques jours. Seul dans son hôtel, il s’emmerde. Alors il traîne son corps et son esprit de couloirs déserts en rues bondées. Dans son hôtel, il rencontre une autre solitaire qui semble passer sa vie à attendre. On est chez Sofia Coppola et on pourrait même dire qu’il s’agit là de la quintessence de son style. C’est ultra stylisé et l’action se vit au ralenti. Ce qui frappe, c’est bien sûr le contraste entre la solitude que ressent cet homme et l’effervescence d’une ville qui ne dort jamais. Bob Harris est seul parmi tout le monde. Il est dans l’incapacité de communiquer et il ne comprend pas ce qui l’entoure. Il semble errer tel un fantôme que tout le monde voit mais que personne ne regarde. Il est aussi adulé qu’ignoré. Mais cette solitude en voyage est surtout une matérialisation de la solitude qui emplit sa vie à lui, pourtant marié et père de famille mais qui ne sait pas quelle place il occupe. Cet hôtel est donc le grand hall vide dans lequel on se tient, seul et debout en se demandant bien ce qu’on fait là et où on est supposé aller. De l’interprétation à l’ambiance en passant par le propos et l’esthétique, on kiffe tout dans ce Lost in Translation.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 20 octobre 2019
    C'est ennuyeux profond dans ce scénario barbant, des superstars faisant leurs pubs japonaises, commençant par les acteurs, une jeune Scarlett Johansson rieuse de l’expérimenté Bill Murray comique chanteur karaoké, un duo romantique pousse la chansonnette et une tête d’affiche marrante.

    C'est naturel et ça fait juste rire, jolie paysage en passant, Fuji San en arrière plan, le beau parti de golf, une jolie ville de Tokyo tournée vers la modernité côtoie les traditions, je connais bien son histoire. L’aspect culturel photographe du kimono ombrelle promenade autour d’un temple shintoïste et arrêt solennel auprès d’une prière bouddhiste.

    Spectateurs d’un monde à l’autre bout, une banale émission de voyage où s’échange les cultures au cinéma, pas de grosse différence entre américain et japonais, ambiance très sûre et un accueil sympathique proche ami-ami. Le culinaire fondant mis en pratique, une mise en scène quasi identique drôlement, idem pour les présentateurs TV.
    Il n’y a pas d’histoire à raconter, les stars américaines tuent leurs temps au Japon, une traduction pas dépaysante.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 juin 2019
    C'est simple, "Lost In Translation" est devenu instantanément un de mes films préféré. Je ne me suis jamais ennuyé, (même si quelque scène sont un peu longue, je le conçois). Les 2 protagonistes sont tout les deux "coincé" dans leur mariage respectif, Bill Murray est cependant beaucoup plus âgé que Scarlett Johansson dans le film ce qui crée une barrière en plus. Quand on regarde ce film, on se sent malheureux pour eux, et nous nous rendons compte que c'est bien trop souvent la réalité. Le film se déroule à Tokyo, et on comprend vite que ce lieu est un lieu de répit. Bill Murray est soulagé de s'éloigner un peu de sa famille, et Scarlett Johansson est triste dans son couple avec un mari qui n'éprouve plus aucune passion. L'attirance que les deux personnages principaux éprouvent nous fait languir jusqu'au final merveilleux de se film. Personnellement, à la fin de ce chef d'oeuvre, je me suis senti perdu, et triste pour les deux amoureux. C'est donc l'histoire d'un amour impossible.
    Dead-for-Someone
    Dead-for-Someone

    33 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 mai 2019
    Deuxième film de la réalisatrice, ce récit de deux êtres perdus est
    touchant et poétique, malgré quelques longueurs scénaristiques.

    Bob est une star du cinéma, mais en manque d'argent, il arrive à Tokyo
    pour tourner une pub de whisky. Charlotte est une jeune femme qui a
    accompagné son mari photographe dans la capitale japonaise. Ces deux
    personnes ne se connaissent pas, mais leur solitude dans un pays inconnu
    va les rapprocher.
    La réalisation est très maîtrisée: le cadrage est bon, la mise en scène
    très ingénieuse, les prises de vues et les mouvements sont réussis et la
    profondeur de champ bien travaillée.
    Le film traite de thèmes connus au cinéma: les rencontres et la
    solitude. Les deux protagonistes sont perdus dans un pays qu'ils ne
    comprennent pas: Bob, la cinquantaine, est entouré par les écrans, les
    machines high-tech et par une culture pop qui le dépasse complètement.
    Charlotte passe son temps dans les lieux historiques, où tout est
    empreint d'une sérénité très étrange, comme coupés du reste de la ville.
    Le scénario accompagne ces deux personnes qui apprennent à se connaître.
    On suit avec plaisir leurs courses dans cette ville tentaculaire, avec
    de nombreuses scènes qui fonctionnent très bien, il n'y a pas beaucoup
    d’incohérences et la présence de quelques clichés n'est pas très
    gênante. Le gros point faible du film est sa lenteur, qui est parfois
    beaucoup trop pesante, qui fait sortir du récit par moments, et
    certaines scènes sont de trop.
    Les personnages sont touchants et attachants.
    Les acteurs sont excellents, en particulier les principaux.
    Les dialogues sont drôles mais parfois un peu lents.
    La photographie est assez soignée, il y a une bonne lumière et de belles
    couleurs sans être incroyable.
    Le montage souffre de lenteurs et de manque de prises de risques.
    Les décors sont beaux, les costumes de Nancy Steiner (Lovely Bones)
    réussis mais la musique n'est pas très marquante.

    "Lost in Translation" est un film réussi, sans être un pur chef-d’œuvre.
    Jake S.
    Jake S.

    67 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 avril 2019
    Clairement, ces gens n’ont pas les mêmes vies que nous, ni les mêmes préoccupations au quotidien. « Lost in Translation » est un film décalé et surprenant avec son lot de personnes superficielles vivant aux côtés de personnes plus « normales » et cherchant une échappatoire. On retrouve donc Bob, un acteur sur le déclin obligé d’aller tourner des spots publicitaires à l’autre bout de la planète pour gagner sa vie et Charlotte, une jeune femme accompagnant son copain, photographe de renom. Ces deux personnages vont se retrouver par hasard (mais aussi pour leur plus grand bonheur) dans un hôtel de Tokyo et partager des moments uniques dont ils rêvent depuis fort longtemps. Il faut dire que Bob ne sait plus où se placer : entre sa femme qui lui envoie des exemplaires de moquettes par courrier pour des travaux dont il n’a que faire à 10.000 km d’ici et des japonais toujours plus cinglés les uns que les autres pour faire le buzz, la vie n’est pas si simple. Même chose pour Charlotte, elle vagabonde dans la ville, seule et oisive, à la recherche de rencontres qui pourraient enfin lui donner le sourire. Malgré leur différence d’âge, quelque chose d’intéressant se passe entre eux et nous rend heureux. Le film est un peu lent et ne démarre pas vraiment à 100% mais cette relation purement amicale (à peu de choses près) donne de l’enthousiasme. Elle confirme que parfois l’amitié peut être meilleure que l’amour, en tout cas pour fuir un quotidien lassant. La toute fin apporte une nuance à ces propos mais je vois plus ce geste comme un grand merci, une façon de dire « la vie sans toi n’aurait pas été la même ».
    Apanage
    Apanage

    2 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 mars 2019
    Ce film est une performance en terme d'écriture, de justesse, de pertinence et de maîtrise.
    J'avais beaucoup d'attentes avant de regarder ce film, elles sont dépassés.
    Sophia Coppola fait preuve de tact, subtilité, pour nous montrer le cheminement des deux personnages principaux. Le rythme est lent mais chaque scène nous montre quelque chose sur leur relation. L'écriture et le montage sont en symbiose pour montrer le cheminement des personnages.
    La mise en scène sobre donne un aspect naturel au récit.
    Je pense pouvoir affirmer que beaucoup de poncifs sont évités par cette œuvre.
    La bande sonore reflète le goût habituel de Sophia Coppola pour la musique pop-rock.
    Le duo principal d'acteur est au sommet.
    Bill Murray est drôle et émouvant à la fois.
    Scarlet Johanson est excellente.
    spoiler: La scène de leur séparation est un moment d'émotion parfaitement préparé.

    Un film doté d'un style tout en finnesse.
    Guide de Survie du Cinéphile Amateur
    Guide de Survie du Cinéphile Amateur

    15 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 septembre 2018
    Après l’excellent « Virgin Suicides », Sofia Coppola confirme tout son talent à travers cette histoire d’amour atypique, délicate et savoureuse. Elle parvient sans difficulté à se démarquer des comédies romantiques niaises habituelles grâce à un scénario original qui fait la part belle au mélange des cultures et à un ton volontairement léger qui nous fait décrocher des sourires régulièrement (ce qui n’empêchera pas une réelle émotion lors du dénouement).
    La mise en scène est soignée, Coppola nous présente un Tokyo à la fois calme à l’hôtel et en perpétuel mouvement dès lors que les héros sortent dans les rues de la ville.
    Le casting est brillant, Scarlett Johansson jouant à merveille la fragilité et Bill Murray lui faisant écho avec humour et une certaine mélancolie qu’on ne lui connaissait pas. Leur complicité est évidente, elle inonde l’écran à chaque scène et Coppola parvient à sublimer chacun des gestes des protagonistes pour rendre leur expérience unique à nos yeux.
    Mais ce qui est vraiment beau dans ce film, c’est l’intimité et la complicité que dégagent les deux héros tout au long du film, même si l’on connait déjà le dénouement de leur brève histoire. Car oui, dès leur rencontre on sait qu’ils devront se séparer, mais cela n’empêche pas le couple d’être touchant l’un envers l’autre par des gestes, des regards, le tout avec beaucoup de sobriété. Les sentiments sont exprimés sans mot, on retiendra à ce titre cette scène de séparation programmée juste bouleversante et l’attitude de Bill Murray envers Scarlett, ses gestes, ses mots murmurés avec une pudeur émouvante. Rarement il nous aura été aussi difficile de quitter des acteurs à la fin d’un film…
    Auteur du livre "Guide de Survie du Cinéphile Amateur" (sortie janvier 2019)
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 octobre 2018
    Un superbe film, léger, touchant, presque envoutant. Une rencontre de deux personnes une peu blazées qui en avaient alors cruellement besoin, entre relation amicale sincère et respectueuse et amour platonique non assumé, on ne sait pas très bien tant tout est basé sur la suggestion et l'interprétation. Le besoin viscéral de l'un envers l'autre est bien retranscrit sans pour autant être forcé et lourd, et on est presque contents pour eux dès qu'ils se croisent dans cet hôtel. Sofia Coppola laisse au spectateur le soin de s'identifier à ses personnages pour en deviner leurs sentiments, que l'on aurait à leur place.
    Les acteurs sont très bons, Bill Murray est fidèle à lui même, et Scarlett Johansson y est touchante de simplicité et sincérité.
    Les dernières minutes sont à la fois émouvantes et un peu prévisibles. Sofia Coppola jouera encore avec ses spectateurs avec spoiler: ce baiser échangé, que certains attendaient, que d'autres vont regretter
    et cette étreinte qui là encore nous laisse interpréter.
    Un film vraiment prenant parce qu'il parle finalement à tout le monde; on a tous des périodes de déprimes et une jolie rencontre qui nous fait sortir de la morosité est alors ce dont on aurait besoin. Cela a été le cas pour eux, et j'espère sincèrement que ces deux là ce sont revus !
    Ted C.
    Ted C.

    18 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 mai 2018
    MON AVIS : Je prends toujours l'habitude de lire les critiques les plus négatives qui soient avant de donner mon avis. Pour ce film, plus de 86 critiques à 0 étoiles indiquant un film ennuyeux, lent et mou, dans lequel il ne se passe rien.
    Paradoxalement, c'est ce que j'ai aimé dans ce film, ce décrochage du temps spoiler: (le décalage horaire avec les USA, le fax en pleine nuit, les coups de fils, le travail du mari à l'autre bout du japon)
    et cette solitude partagée entre les deux protagonistes.
    Je n'attendais pas un guide sur les sorties dans Tokyo, ni un exposé sur les us et coutumes japonaises, mais j'ai aimé ce décalage, cette 'translation', ce faux rythme, cette forme de nonchalance qui baigne le film d'une douce mélancolie.
    Oui, c'est lent, mais que ça m'a fait du bien pour une fois.
    Antoine D.
    Antoine D.

    34 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 avril 2018
    Bob est un acteur américain sur le déclin contraint de quitter femme et enfants pour aller à Tokyo pour trouver du travail dans la publicité. Il y rencontre Charlotte, jeune diplômée, est mariée avec un homme qu’elle ne connaît pas vraiment et dont elle découvre la personnalité un peu plus chaque jour.
    Le scénario est un récit sur un amour interdit, pour son deuxième long métrage, Sofia Coppola transmet encore une œuvre poétique et qui a du charme. C’est un excellent film mais une nouvelle fois, il manque quelque chose de magique pour prétendre au chef d’œuvre.

    Scarlett Johansson avait 17 ans mais elle est déjà une excellente actrice et on prend du plaisir à découvrir Tokyo à ses côtés.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 7 mars 2018
    Ce film est une véritable réussite pour ceux qui apprécient les long-métrages à l’ambiance à part, une authenticité et une mélancolie qui collent à la peau des personnages. Leur décalage avec la démentielle Tokyo donne au film cette profondeur et ce recul que les personnages ont sur leur vie, donnant un ton quelque peu philosophique parfois qui n’est certainement pas pour nous déplaire.

    Scarlett Johansson est parfaite dans le rôle de Charlotte. Toujours juste, on s’identifie à elle, comme ce fut le cas pour ma part, pouvant me retrouver dans certains de ses questionnements de vie, notamment sur le fait de ne pas se trouver professionnellement. Bill Murray est également épatant, dans son rôle de clown triste, un peu « paternaliste » et protecteur envers Charlotte.

    Tout au long du film, on se demande pourquoi Charlotte ne quitte-t-elle pas son mari si elle n’est pas heureuse auprès de lui, bien qu’ils ne soient mariés que depuis deux ans ? Idem pour Bob, qui ne semble plus sur la même longueur d’onde que son épouse après tant d’années ? On se demande à chaque scène s’ils vont s’éprendre l’un de l’autre, mais cela n’arrivera véritablement jamais. Au fond d’eux, on imagine qu’ils savent que cet amour est impossible, du fait de leur différence d’âge, qu’ils ne soient pas libres… Mais cela ne fait rien, car ce lien les apaise, leur fait du bien, leur fait oublier un instant leur isolement et l’indifférence de leurs conjoints…

    Lost in Translation est un film à l’ambiance tellement à part, qu’on ne peut que l’aimer ou le détester. Il n’y a pas vraiment de juste milieu, bien qu’on puisse être touchés par la relation troublante entre Charlotte et Bob, mais ne pas adhérer à l’atmosphère du film, se sentir « enfermés » comme le sont ces derniers, confinés dans leur hôtel de luxe.

    La scène finale du film, où Bob part de Tokyo, aperçoit Charlotte et arrête son taxi pour lui dire au revoir comme il se doit, est très certainement la scène la plus poignante du film.
    spoiler: Le baiser entre eux deux ne signifie pas forcément qu’il y aura un avenir entre eux, ni qu’ils se reverront. Une des choses qui me « tourmentera » encore bien longtemps, ce sont les paroles que Bob murmure à l’oreille de Charlotte. Que peut-il bien lui dire ? Lui a-t-il donné ses coordonnées auparavant, s’écriront-ils, lui dit-il qu’elle peut à présent compter sur lui ? Lui fait-il promettre d’essayer d’être heureuse ? On ne le saura jamais…


    Voir ma critique complète sur: reves-animes.com
    Alexis D.
    Alexis D.

    94 abonnés 873 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 mars 2020
    "Lost In Translation" réalisé par Sofia Coppola se démarque de la plupart des comédies dramatiques car c'est joué avec des acteurs attachants. On a droit à un scénario original où les cultures et mentalités se mélangent avec un humour qui fait mouche. Cet humour tourne souvent autour de la culture japonaise. C'est un film sublime, aérien, profond et léger, une œuvre esthétiquement parfaite, véritablement portée par la grâce. Articulant son film autour de deux axes centraux, le déracinement et l'amour platonique, la réalisatrice dresse le portrait troublant de deux expatriés, Bob Harris, acteur sur le déclin, et Charlotte, jeune Américaine fraîchement diplômée en psychologie, qui vont découvrir que les relations sentimentales ne se limitent pas aux rapports physiques. Nos deux protagonistes s’unissent comme une alchimie avec comme seul point commun l'ennui et l'envie de quitter cette vie dont ils sont blasés. S'inspirant de ses nombreux voyages au Japon, Sofia Coppola réussit à aboutir à une œuvre vraie comme une sorte de témoignage social et culturel, tout en simplicité. Au niveau du casting, Bill Murray expose son talent comique. Scarlett Johansson se montre déjà comme une incroyable actrice en osant pour son premier grand rôle un personnage aussi concret et ô combien attachant également que Charlotte. Un attachement qui va atteindre son apogée dans la séquence finale bouleversante et déstabilisante. Enfin, l'acteur Giovanni Ribisi livre également une magnifique prestation dans le rôle du mari de Charlotte. Au niveau de l'esthétisme et du visuel, les décors de la ville de Tokyo sont magnifiques et la photographie l’est tout autant. En outre, le film recèle de moments très drôles, jouant sur la très grande taille de Bill Murray, des talks shows japonais, etc... Le film arrive à transmettre sa vision de la vie, de la dépression, et de toutes ces choses qui semblent anodines de nos jours et pourtant si enivrantes et terrifiantes. J'ai particulièrement apprécié les petites piques que se lancent les personnages principaux. C'est frais, décalé, subtil, original (le prix du meilleur scénario original attribué au film est parfaitement mérité) et franchement drôle. Ce n'est pas la meilleure romance mais en tout cas c'est l'une des plus originales. L'un des meilleurs films de Sofia Coppola, assurément
    Olivier L.
    Olivier L.

    1 abonné 96 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 janvier 2018
    difficile d'accrocher.... on s'ennuie beaucoup dans la première demi-heure... le seul intérêt alors reste la question existentielle ; par ailleurs , le contraste d'humeur de bill murray avant et après sa rencontre , est un peu caricatural et peu convaincant
    Bernard Bonnejean
    Bernard Bonnejean

    8 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 janvier 2018
    Comment définir l’ensemble ? Un récit d’une extrême banalité structurelle bâti selon un schéma chronologique linéaire en clausule c'est-à-dire inséré entre l'arrivée et le départ du même personnage dans le même lieu. La règle des trois unités du théâtre classique y est presque parfaitement respecté. Simple en apparence seulement. Parce qu’à y regarder de plus près « Lost in translation » est une sorte de « road movie » faussement statique, en huis clos le plus souvent malgré quelques échappées rares, dont une au moins est remarquable. Le voyage dans l’espace et dans le temps en est vraiment le principe et son corollaire, le dépaysement, la clef. Tout est prétexte à voyager, même en vase clos. Ce ne sont pas les moyens de transport qui manquent : métro, taxis, train, même escalators et ascenseur, sans compter les longues déambulations "cum jambis" au milieu de la foule. Rien de banal donc dans ce foisonnement de saynètes autonomes qui décrivent plus qu’elles ne racontent un pays, ses traditions et ses impossibles "traductions". Car il s’agit bien de « translation » : le Japon américanisé n’est pas l’Amérique, même singée, même caricaturée. D’ailleurs ce couple improbable de Yankees – Bob Harris (Bill Muray), un acteur à pub quinquagénaire aussi perdu ("lost") que la belle Charlotte (Scarlett Johansson), 17 ans !, dont on se demande, tout comme elle, ce qu’elle peut bien faire là [« qu’est-ce que j’peux faire ? J’sais pas quoi faire ! »] – ne réussit jamais à vraiment se retrouver dans cette version nippone de l’Occident. Les « city lights », les lumières de la ville surabondent mais on ne devine qu’à peine les secrets que cachent les enseignes. Tokyo n’est pas New York : les pommeaux de douche y restent en position basse et les rasoirs jetables sont minuscules. Même l’érotisme y est singulier, déconcertant : le jeune homme qui lit une revue pornographique dans le métro sans se soucier des regards ; la call-girl qui croit fournir une prestation « à l’américaine » d'un massage à la japonaise en demandant « lip my stocking », « *lèvre mon bas » avant de se rouler sur la moquette [hilarant !] ; le strip-tease intégral à moins d’un mètre de clients pas plus émus que ça, au moins en apparence -- le « merci [Madame] » de Bob en dit long sur l’effet produit. Il arrive parfois qu'il y ait délibérément tromperie sur la nature et les intentions et qu'on pense « traditionnel » ce qui n’est que mode un peu durable. Par exemple, « Sosogi-Koboshi » qui consiste à faire déborder le saké -- ou le whisky -- dans un « Masu », une boîte carrée en bois, une habitude devenue populaire dans la période d’après-guerre, ou une arnaque pour touristes en mal d’authenticité. En fait, dans cet ersatz japonais de sous-culture américaine, on pourrait s’ennuyer ferme autant à l’hôtel que dans les studios avec ses metteurs en scène volubiles pour ne rien dire et ses animateurs hystériques. Reste le poste de télévision où le couple regarde le fameux bain de minuit à la fontaine de Trevi de « La Dolce Vita », en version originale… sous-titrée en japonais, et la longue séance de karaoké -- le mot est japonais ; l'invention, américaine. En réalité, le traitement des protagonistes me semble différent. Lui n’aura rien à retenir de ce voyage, sinon, sans doute, une amorce d’aventure sentimentale. Elle seule réussit à parfaire son initiation, « loin de l’hôtel, loin de Tokyo, loin du Japon », selon le vœu de Bob Harris qui ne le réalise pas : à Osaka, dans l’un des palais de l’ancienne Kyoto – peut-être Yasaka-jinja – à la rencontre, fortuite mais attendue, d’un cortège nuptial traditionnel d’une beauté inouïe. Elle seule sera invitée par une hôtesse en robe kimono sobre à « devenir artiste avec une branche » (Kizashi), lors d’une séance d’ikebana totalement improvisée. Bob a raison : pour profiter du Japon, il faut aller le chercher là où il se trouve dans son histoire millénaire. Et peut-être le quitter, voire le fuir. Je n'ai rien compris ? Ce n'est pas impossible : j'ai été lost in translation !
    Romain C.
    Romain C.

    75 abonnés 867 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 janvier 2018
    Généralement je trouve ce genre de film un peu long hors là c'est envoutant et on regarde avec grand plaisir cette comédie dramatique de Sofia Coppola.
    Un sujet avec une grande par d'originalité très bien réussi.
    L'histoire a des rebondissements et des surprises en restant claire et cohérent.
    Le scénario est très efficace et logique.
    La fin est surprenante.
    Un bon dialogue.
    Bill Murray et Scarlett Johansson sont grandioses.
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