Derniers Avis sur Dédales

J'ai parcouru quelques critiques de ci de là et on peut dire qu'elles sont divisées (les critiques). Au moins, le film laisse rarement indifférent. Ce qui prouve l'originalité de ce film audacieux.
Je l'ai revu avec plaisir. Encore surpris par le twist final.
Je suis fasciné par les films qui traitent du trouble dissociatif de l'identité (anciennement appelé dédoublement de la personnalité multiple.). "Dédales" est, je crois, le premier film qui en parle, tout au moins le premier film français. Et pour moi, c'est déjà un bon point. L'actrice est Sylvie Testud. Elle est habitée par son rôle et donc excellente. Ce film est clairement inspiré de l'affaire Billy Milligan, l'homme aux 24 personnalités, dont j'ai pu lire auparavant deux ouvrages sur son cas.
Ce film mérite d'être vu, car c'est un ovni dans le cinéma français. Il fait réfléchir bien au-delà de son visionnage.
J'aurai plaisir à le revoir encore et encore. D'ailleurs, il mériterait amplement un reboot.

Dédales laisse au premier visionnage l'impression d'un film au scénario complexe, quoi que bien ficelé, et à la mise en scène lisse voire insipide. Un thriller aux rebondissements sans doute surprenants par eux même, mais les nombreux films du genre l'ayant précédé (usual suspects, memento, fight club, le 6° sens) ont enseigné au spectateur averti à s'attendre à de tels révélations finales.

C'est cependant un 2° visionnage qui révèle tout le génie du film et de sa mise en scène : on remarque alors une véritable légion d'indices, de sous-entendus, ou même de remarques de personnages de second plan, de gestes de figurants, qui s'ils semblaient anodins lors de la première vue, prennent tout leur sens dans la seconde.

Non seulement les indices étaient là, mais même des preuves, des petits détails qu'on note alors et qui, s'ils avaient été remarqués d'entrée de jeu, nous auraient forcément mis sur la voie, mais qui sont passés inaperçus.

Cette mise en scène apparemment timide a en fait passé tout le film à montrer des indices - parfois accablants - de la façon la plus discrète possible.

Ils sont quelques-uns dans le cinéma français qui auraient bien besoin d'une thérapie en psychiatrie, car à vouloir à ce point singer les américains ça doit forcément relever d'un phénomène pathologique. René Manzor a déjà un univers particulier vu ses films précédents (déjà pas si évidents que cela d'y adhérer) mais dans le cas présent c'est la dégringolade: hors Sylvie Testud qui apporte un peu de nuances (et encore), le reste est un festival de clichés lamentables de niaiserie, plus consternants qu'autre chose. Le summum étant sans doute atteint avec Frédéric Diefenthal, qu'on a déjà vu plus crédible qu'en flic-peintre désabusé et assailli de visions. On s'ennuie ferme et on ne voit pas l'issue qui nous mènerait vers un vrai bon film. Bref, on est un peu comme le Minotaure dans son labyrinthe: coincé et frustré...

Un excellent thriller psychologique français très fortement inspiré par le cinéma hollywoodien au scénario manipulateur extrêmement proche de "Split" de M. Night Shyamalan par la structure de son écriture et par l'éventail de ses personnages mais qui fait également penser à des polars comme "Dragon rouge" de Brett Ratner ou à un degré moindre "Shutter Island" de Martin Scorsese. Un film à la mise en scène assez plate mais tout de même marquant pour la prestation nerveuse quoique bien théâtrale de Sylvie Testud, Frédéric Diefenthal dans l'un de ses meilleurs rôles mais l'interprétation de Lambert Wilson me parait bien pâle. Intrigant.

Un excellent thriller psychologique. La première fois que je l'ai vu, j'étais trop jeune pour bien apprécier toutes les subtilités de ce film. Il est bien tournée et l'histoire est recherchée.

Une belle tentative de thriller psychologique français plutôt réussi et doté d'une distribution excellente (Testud est formidable!). Si je n'y mets que 2,5 c'est qu'on comprend assez rapidement qui est qui et du coup le twist final tombe à l'eau. Pas mal quand même.

Claude est une personne aux multiples personnes. Elle abrite tant Claude que Thésée, Dédale et le Minotaure lui-même, parmi d'autres. Après avoir assassiné plusieurs personnes, elle est soumise à une étude psychiatrique pour déterminer sa responsabilité. Joue-t-elle un rôle où est-elle vraiment schizophrène ? Et si oui, laquelle de ses personnalités a commis les meurtres ? Le thérapeute va-t-il en sortir indemne, ou bien va-t-il se perdre lui aussi dans les méandres du labyrinthe ? Et ce flic qui semble avoir des visions révélatrices, est-il médium, ou y a-t-il autre chose ?

Une interprétation magnifique de Sylvie Testud, qui nous livre ici les multiples facettes de son jeu, capable d'interpréter une variété de personnages en un seul plan-séquence, dans lequel on *voit* immédiatement son personnage. Un talent réel qui a encore renforcé mon admiration pour cette actrice. La séquence, vue de dos, où elle se transforme, physiquement, en minotaure est simplement magnifique : aucun effet spécial, juste un jeu avec ses muscles, pour un résultat bluffant. Lambert Wilson est également très bon, et Frédéric Diefenthal dans un rôle qui ne ressemble à aucun de ses autres rôles.

La révélation finale appelle un second visionnage très rapidement, non pas pour mieux comprendre comme dans certains films, mais pour savourer le scénario et le jeu d'acteur sans la moindre fausse note, et qui nous saute aux yeux lorsque l'on connait la vérité : spoiler: Le fait que l'on parle tout le temps du "patient", de la "personne" ou de l'"enfant", pour éviter de dire "il" ou "elle" ; Le retour de Lambert Wilson à l’hôpital, où tout le monde se retourne sur son passage et la savoureuse réplique du médecin chef : "Non, elle est revenue toute seule" ; Wilson attaché à son lit d'hôpital avec le crâne en sang, soi-disant emprisonné par le minotaure ; Michel Duchaussoy qui regarde Lambert Wilson et non Sylvie Testud pendant l'entretien...
Autant d'indices tellement évidents, mais que l'on ne voit pas au premier visionnage.

Un chef-d’œuvre véritable, qui fait de spoiler: Shutter Island
un pâle remake prévisible lorsque l'on a vu auparavant Dédales.

René Manzor déjà réalisateur du "Passage" signé un excellent thriller psy avec "Dedales".Ambiance à la "Seven", excellente réalisation, interpretation de qualité ( Sylvie Testud est exceptionnelle) et scénario original, et ce malgré un ton parfoit un peu grandiloguent.Le final est surprenant même si certain pourront le trouver invraisemblable, il remet en cause tout ce que le spectateur à pu voir depuis le début. A regarder deux fois pour en saisir toute la complexité.

Un film français complètement méconnu, mais qui se révèle très intéressant. Un film qui montre tout le talent de Sylvie Testud.

J'ai vu par hasard ce film qui semblait bien promettre.
Après le film j'ai lu que des spectateurs se sont aperçu comme des imbéciles parce que ont cherché de donner une explication à l'inexplicable et des autres ont cherché de l'expliquer en grimpant sur les vitres. Le fait est que le thème était assez délicat et très complexe pour l'affronter avec une telle caotique mise en scène. Admettons que l'auteur ait voulu montrer l'intériorité de ce tueur en série mais cela ne peut pas ce faire en trompant pour toute la durée du film le spectateur et en le chocant à un minute de la fin avec une surprise absurde. On fait pas un bon film comme ça. Comment pouvoir s'imaginer que le directeur psi de la clinique pouvais potentiellement être une fantasie du malade? Les deux psi portaient à la conviction qui cherchaient de comprendre les causes qui ont portés à ce qui à été montré. Le spectateur ne dois pas chercher de deviner les choses mais comprendre une possibilité avec l'aide intelligent de l'auteur. Aide que l'auteur n'a pas donné probablement parce que s'était en effet bien difficile de lo réaliser. C'est cela qui fait un bon film qui donne e qui ne prive pas le fruiteur de son intelligence. L'auteur a préféré passer les eaux basses parce que nager sa fatigue boucoup. Alors mieux opter pour la confusion. S'etait plus facile et preferable faire croire que c'est le spectateur qui est incompetent plutôt que soi même. Film raté tout court au delà de la simplification sur les maladies mentales.

Un énième film basé sur la schizophrènie...
Plus crédible que celui de "haute tension", (qui pour moi détient la palme d'or du twist le plus pourri en la matière), celui ci n'en demeure pas moins pour autant décevant, comme ce fut le cas également pour beaucoup d'autres films traitant de ce sujet.
Dans le même genre, j'ai largement préféré des films comme "Peur primale", "Shutter Island" ou "Le machiniste", avec des performances d'acteurs qui font la différence.
A regarder peut-être une 2eme fois...

René Manzor, de son vrai nom René Lalanne, frère de Francis et Jean-Félix (qui signe la musique du film) met en scène un thriller psychologique honorable, à l'atmosphère glaçante, grâce à des décors glauques, une photographie froide, et des effets sonores perturbants.
Le scénario est assez original, même si on sent venir le dénouement, et le découpage très immersif de l'intrigue s'avère pertinent ; à ce titre, un 2ème visionnage serait utile pour vérifier la cohérence dans le détail, mais l'ensemble se tient.
"Dédales" (2003) repose sur l'interprétation globalement satisfaisante des 3 acteurs principaux, Lambert Wilson le psy atypique, Frédéric Dieffenthal le profiler perturbé, et Sylvie Testud la schizophrène "multiple", avec une mention pour cette dernière, et ses multiples facettes.
On frôle parfois la caricature avec ces différents héros mythologiques qui cohabitent, mais "Dédales" est un film assez injustement méconnu.

Ah c’est dommage ! J’ai du mal à dire que je ne l’ai pas trouvé très bon ce film tant il recèle de bonnes idées, seulement celles-ci manquent clairement d’un véritable travail de composition des personnages. Ces derniers sont beaucoup trop caricaturaux et stéréotypés pour n’être perçus autrement que comme des faire-valoir servant à faire avancer la mécanique de l’intrigue. Alors certes, la mécanique était astucieuse et à la fin, je me suis quand même dit que tout ce film partait d’un vrai bon sentiment. Seulement voilà, c’est tout un art que de savoir manipuler des artifices puis d’ensuite les dissimuler derrière une illusion de spontanéité et d’humanité. Malheureusement René Manzor n’y est pas parvenu, mais c’est dommage car au moins, lui, a essayé…

Servi par une réalisation sans failles, le scénario de Dédales fascine grâce à des mystères bien ficelés. Sylvie Testud est magistrale dans le rôle d'une personne atteinte de troubles dissociatifs de la personnalité. UN film sombre et refléchi, où seule la présence de Frédéric Diefenthal, moins inspiré que ses collègues, donne lieu de se plaindre.

Une nullité sans nom , tout est raté , scénario , casting , réalisation . Bref ennuyeux et débile . Domage