Derniers Avis : Infernal affairs - Page 28

Un excellent polar, basé sur un scénario un brin alambiqué. Mais l'antagonisme des deux personnages principaux, et la schizophrénie qui résulte de leurs missions respectives, est tellement bien exploitée. La mise en scène, très classieuse, d’Andrew Lau fait le reste. A voir en VO de préférence.

Passer l'intro a chier. Vous vous embarquez dans un tres tres bon thriller/film policier qui n'a absolument rien a envier aux ricais/francais.....
c'est du tres bons. C'est la premiere fois depuis bien 15 films que je suis reste dedans tout le long du film. Tout est bien les acteurs sont fabuleux,
petards, mafieux interessants, les personnages ne sont pas stereotypes, l'intrigue est complexe et bien traite. Que dire; allez-y.

Ce film est un chef d'oeuvre. Ici, la réalisation a choisi des acteurs très doués pour un scénario extêmement bien monté qui tient en haleine du début à la fin. En outre, la fin, complètement hors des sentiers battus, nous change des films à suspense qui se ressemblent tous avec leur "happy end" en décalage total avec le reste du film. Ce n'est pas un film pour cinéphages, c'est un film pour cinéphiles.

Un excellent polar mais qui n'a rien de révolutionnaire... Les comédiens sont excellents, la réalisation efficace et l'histoire intéressante.

Pour ceux qui me connaissent, c'est à partir d'Infernal Affairs que j'arrête de mettre quatre étoiles à tout ! Donc trois étoiles (seulement dirons certains) pour cette belle réussite hongkongaise qui m'a un peu laissé sur ma faim car, même s'il on ne peut nier le scénario très bien ficelé et l'excellente interprétation de ses deux acteurs principaux, le tout ressemble un peu à un thriller occidental basique (mais toutefois excellent). Même si je comprends ceux qui diront le contraire, je pense pas que la tache de Scorsese pour en faire un remake soit si rude (surtout avec un pareil casting).

Un tres bon film, qui se déroule à un rythme trépidant dans un Hong Kong high tech.
La tension est toujours présente, il n'y a pas une seconde de repos pour le spectacteur. Mais ici la tension ne se signe pas à coups de fusillades interminables et inutiles, mais se situe plutôt au niveau psychologique.
La fin vous laissera sur les genoux...
Un film qu'il faut voir !

Voici le meilleur film de la rentrée même si ce polar HK ne correspond pas à tout le monde. Car ceux qui aiment l'action, qui s'en foutent du scénario et qui préfèrent les navets d'Hollywood, ben c'est pas pour eux! C'est un film qu'il faut régarder en détail où il y a un suspense tout au long de l'histoire et les acteurs jouent magnifiquement bien surtout Tony Leung. Un film à ne pas manquer!!!

Un grand OUI pour ce film. Peut-être un des meilleurs que j'a vu sur l'année 2004/2005. Les reproches qur la complexité du film me font rire doucement, depuis quand une intrigue complexe dévalorise une film?!!! Usual Suspects est salué pour cela par exemple. Bon je suis beaucoup receptive aux baisses de régime du film lors des rencontres avec les personnages féminins, comme s'il fallait à tout pris prouver qu'aucun des deux protagonistes n'a perdu son humanité. Maladroit. Mais les scènes d'espionnage des deux taupes, surtout celle jouée par Tony Leung restent brillantes. Et le final....ahhhh le final!Encore une preuve que cela fait énormément de bien que le ciné asisatique envahisse enfin nos écrans pour nous éclabousser d'une morale bien différente de la notre.

J'hesitais entre deux ou trois etoiles.
Deux etoiles car il y a une froideur, un petit manque de charisme, qui se dégage du film.
Pourtant la réussite formelle alliée à une interpretation vraiment au top me font pencher pour les trois etoiles.
Le scenario est simple mais bien utilisé, la photo est assez hallucinante de qualité avec une luminosité exeptionnelle et une propreté epatante. (d'où le côté un peu trop clinique peut-être)
Mais le vrai point fort est l'interpretation des deux acteurs principaux à mon sens. Il sont parfaits.
C'est pour eux que je mets trois etoiles au final.
Un film à voir, dommage qu'il manque ce petit truc pour en faire un vrai film culte.

On est un peu perdu les cinq premières minutes, car les deux héros du film sont jeunes et on a du mal à les distinguer. Le rythme du film est plutot (très) lent la première heure, beaucoup de dialogues et peu d'action, ce qui peut décevoir pour un policier mais c'est pour nous préparer aux 10 dernières minutes qui sont sublimes. A voir et à revoir.

Si c'est Heat version Chinois, c'est alors une parodie qu'ils viennent de faire là ! Réalisation infernale (plan de traviole, ralentis à la VanDame, FlashBack à pleurer de rire), montage infernale, scénario à dormir debout (finalement, lui c'est un méchant et pas l'autre), quant à la musique, je ne préfère pas en parler ! Dans le style film de yakuza, mieux vaut matter un bon "Aniki mon frère" qui est un chef-d'oeuvre...

“Infernal Affairs” est le polar qui fit sensation sur les écrans français l’an derniers. Une superbe histoire de deux flics ayant été à l’école de formation des policiers en même temps, l’un ayant infiltré la mafia en se faisant passé pour un yakusa, l’autre, un des meilleurs inspecteurs de police qui soit, étant un truand infiltré dans la police. Ce superbe jeu de miroirs donne évidemment lieu à nombre de situations cocasses, de rebondissements croustillants et d’astuces narratives pleines de trouvailles ingénieuses. Tout cela nous conduira bien sûr à un final en acmé, véritable apothéose narrative qui tiendra le spectateur en haleine et dont nous nous garderons bien de lui dévoiler (disons juste qu’elle confrontera, bien évidemment les deux personnages, figures archétypales d’un cinéma d’action et d’auteur à la fois en vogue sur le continent asiatique). Tout cela est bien plaisant, mais il faut tout de même souligner que l’intrigue est parfois confuse, que l’on se perd au milieu d’une multitude de personnages pas toujours bien définis, et qu’il faut de temps en temps s’accrocher pour ne pas décrocher. Bref, c’est un bon divertissement, mais l’engouement suscité en France à la sortie de ce film est à modéré, celui-ci étant sans doute dû au phénomène de mode du « tout-asiatique » qui déferle actuellement, parfois pour le meilleur, sur nos écrans.

Assez fade dans sa première demi-heure, le film sait se faire plus original par la suite, et devient véritablement attrayant. L'idée de la tarque entre ces deux "taupes" est exploitée judicieusement et sait, au final, nous délivrer un spectacle plus que convenable. Rien d'exeptionnel donc dans cet "Infernal Affairs", mais un film qui néanmoins sait se faire plaisant.

Depuis quelques années, le cinéma de Hong Kong ne se porte pas bien sur le plan qualitatif. Le réalisateur Andrew Lau fait d'ailleurs partie de ces cinéastes qui pondent du film au kilomètre (27 films en 15 ans, tout de même) et qui, de temps en temps, font une oeuvre potable. C'est le cas de ce "infernal affairs" qui est un vrai bon polar. Son histoire est plutôt originale et est bien menée du début jusqu'à la fin. La mise en scène est plutôt inspirée, malgré quelques fautes de goût, et la photographie verdâtre crée une atmosphère particulière. Le tout est servi par d'excellents acteurs qui font bien passer la psychologie de leurs personnages. Le plus jubilatoire vient du fait que, dans ce film, on ne sait plus vraiment où se situe la frontière entre le bien et le mal. Cette absence de manichéisme est vraiment bienvenue et permet de passer un bon moment devant une oeuvre carrée, bien construite. Comme le film a été un succès mérité, deux suites ont déjà été tournées et le remake américain (et oui, toujours aussi originaux les ricains) ne saurait tarder. Les affaires sont les affaires.

Exceptionnel! Je ne vois pas d'autres mots.
Ce film est pour moi l'un des meilleurs que j'ai vu au cinéma. Le scénario et l'intrigue sont en béton, la réalisation est à la fois sobre et magistrale, pas trop d'effet de style si ce n'est un effet de flou lors de la fusillade qui ajoute à l'atmosphère prenante du film.
Et que dire des acteurs...Andy Lau (impresionnant de charisme, encore plus que dans Fulltime Killer) et Tony Cheung (In the mood for love) sont incroyable de justesse.
Un film sur la trahison, la rédemption et la recherche d'identité, sans manichéisme qui prend au tripes et ne lache plus le spectateur.
On le compare à Heat de Michael Mann et on a bien raison, des films aussi bon ce sont des perles trop rares dans le paysage cinématographique.
Et pour ne rien gater au film, la BO est somptueuse et s'accord totalement avec l'ambiance générale.