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    La Dame de Shanghai
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    ManoCornuta
    ManoCornuta

    216 abonnés 2 785 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 décembre 2020
    Sorte d'autobiographie déguisée de la romance d'Orson Welles et Rita Hayworth, la Dame de Shanghai vaudra surtout le détour par son jeu sur l'atmosphère, usant d'images symboliques de manière encore plus appuyée que Citizen Kane, déroulant du drame au thriller selon un schéma très classique, mais avec un intérêt croissant. La gestion des personnages est un peu erratique, défaut sans doute généré par la complexité du scénario qui use d'artifices et d'enchaînements très osés, mais la dramatique happe de plus en plus le spectateur, jusqu'au dénouement plein de maestria et de sous-entendus. Intéressant à plus d'un titre.
    Patjob
    Patjob

    19 abonnés 548 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 novembre 2020
    Un film noir de la grande époque, où le personnage central est pris dans un engrenage et une machination qui le dépassent. Sur un scénario tortueux, le film se démarque des codes du genre sur certains points : une partie du film, celle qui précède la machination, se déroule lors d’une croisière, avec de l’espace et de la lumière ; ensuite les images qui rappellent l’expressionisme sont tourmentées comme les personnages eux-mêmes, et les plans sont déséquilibrés, comme souvent chez Orson Welles ; enfin il y a la scène extraordinaire du règlement de comptes dans la galerie des glaces, ou chaque protagoniste apparaît en plusieurs représentations, comme si les différentes images qu’ils ont données dans leurs jeux cupides s’étaient donné rendez-vous, et où l’on ne sait plus qui tire sur qui. Un formidable final qui confirme la narration prémonitoire de Michael des requins qui se mangent entre eux.
    Acidus
    Acidus

    617 abonnés 3 647 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 octobre 2020
    Eros et Thanatos. Avec « The Lady from Shangai », Orson Welles recycle cette fameuse dualité en jouant sur la double intrigue romantique et policière. Voir un film de Welles c'est déjà admirer et profiter des qualités de la mise en scène, du jeu des lumières, des bons travellings,... De ce côté-ci, on prend une leçon de cinéma. Le scénario m'a moins emballé et souffre de quelques longueurs. Pas toujours intéressant mais rien de honteux non plus. Devant la caméra, le duo Welles/Hayworth fait le reste. Un bon moment de cinéma.
    Alasky
    Alasky

    284 abonnés 3 080 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 mars 2020
    Film noir élégant grâce à son couple star à l'affiche, Rita Hayworth-Orson Welles. Je peux peut-être reprocher quelques longueurs et quelques moments creux, où l'on s'ennuie, mais la maîtrise technique, la beauté des scènes et la présence de la sublime Rita nous tiennent en haleine.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    73 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 août 2019
    Célèbre pour sa séquence finale absolument éblouissante, un jeu de massacre dans une salle de miroirs, La dame de Shanghai est un film noir étrange et élégant, à l’intrigue complexe et aux mouvements de caméra virtuoses. Multipliant les déboires de tournage – le premier, et non des moindres, étant la rupture à la vie d’Orson Welles et de Rita Hayworth, tous deux rôles principaux dans ce film également réalisé par le premier – ce long-métrage boudé à sa sortie a acquis le statut d’œuvre culte. C’est mérité.
    Ricco92
    Ricco92

    175 abonnés 2 085 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 août 2019
    Orson Welles est un génie du cinéma : cela va sans dire ! Toutefois, il faut reconnaître que son travail a souvent été dépendant de ses problèmes économiques. Ainsi, c’est pour pouvoir financer son adaptation théâtrale du Tour du monde en quatre-vingts jours qu’il s’engagea sur La Dame de Shanghaï. Cela explique que, malgré son aura mythique (en particulier, car il mettait en scène une Rita Hayworth sublime alors que le cinéaste et l’actrice divorçaient dans la vraie vie), le film possède une intrigue assez absurde et confuse spoiler: (on ne comprendra jamais pourquoi Grisby voulait qu’O’Hara l’assassine)
    malgré un scénario signé par le réalisateur lui-même qui, d’après ses propres dires (même si, dans d’autres interviews, il déclare n’avoir jamais lu le livre), respecte assez scrupuleusement l’histoire du roman If I die before I wake (il avouera pourtant être dans l’impossibilité d’expliquer l’histoire au patron de la Columbia, Harry Cohn, quand celui-ci sorti abasourdi de la première projection). Si l’histoire du film n’est ainsi pas très aboutie, c’est la mise en scène de Welles qui permet à La Dame de Shanghaï d’être une œuvre qui est restée dans l’Histoire du cinéma. Elle est comme toujours avec son réalisateur tout à fait brillante, bien que plus classique qu’à l’accoutumée, et offre une scène finale très marquante (on retrouvera son influence dans des films aussi différents qu’Opération dragon de Robert Clouse et que Meurtre mystérieux à Manhattan de Woody Allen). La Dame de Shanghaï est donc un film noir visuellement éblouissant mais on pourra lui préférer dans le genre La Soif du mal du même réalisateur.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    916 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mars 2019
    Plusieurs parties intéressantes dans ce film. La machination, la partie de bateau et surtout la poursuite dans le parc. Avec les décors inquiétants et la mise en scène toujours fascinante d’OW.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 2 avril 2018
    Ce film m’a intéressée pour découvrir ce réalisateur au nom mythique, je l’ai trouvé pas mal, le début est assez expéditif, peu chaleureux, en passant d’une situation à l’autre, la mise en scène est incomplète, l’intrigue crapuleuse se laisse regarder par son intelligence malgré des personnages sans fond, de jolie mise en scène, je n’ai pu ressentir de l’émotion. La poésie est envoûtante dans cette œuvre, la spécialité philosophe d’Orson Welles avec ce titre du film à l’honneur.
    Daniel Schettino
    Daniel Schettino

    16 abonnés 241 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 décembre 2017
    Ce qui est frappant dans La Dame de Shanghai, malgré les nombreuses critiques dithyrambiques sur le film, est l'enlaidissement de Rita Hayworth. Par jalousie envers les autres hommes, rivaux éventuels, Orson Welles coupa la belle chevelure rousse de Rita Hayworth est la transforma en... Anne Baxter. Comme modèle de féminité il y a mieux.
    D'ailleurs Joseph L Mankiewicz ne se trompa pas dans son superbe film All about Eve sorti 3 ans après, puisque Bette Davis à l'étincelante et longue chevelure rousse, se fait "détrôner" par l'insignifiante Anne Baxter.
    Joseph L Mankiewicz cinéaste visionnaire, voit que malgré tout que cela ne servira à rien de brimer le sex-appeal des actrices hollywoodiennes, puisque Marilyn Monroe, fait partie de la distribution de Eve dans un second rôle. Elle attend son heure, et fera vite oublier Anne Baxter.
    Mais avant que Marilyn Monroe ne prenne le pouvoir, il fallait dire adieu aux femmes fatales du cinéma des années 40, adieu Gilda ! Adieu Gene Tierney, Ava Gardner, Veronica Lake et Lauren Bacall. Les réactionnaires de l'époque gagnent la partie et semblent dire: "Coupez moi donc cette chevelure trop érotique de femmes un peu trop libres, et restez dans vos maisons à faire le ménage, et à vous occupez des enfants."
    La coupe de cheveux "casque" sera la norme dans toutes les années 50, de Joan Crawford à Jane Wyman, mais Marylyn Monroe viendra mettre à mal ces codes rigides de la bien-pensance des années 50, et cela malgré ses cheveux courts.
    Orson Welles en tyran domestique ne voulait pas que sa femme, Rita Hayworth, puisse séduire les autres hommes. La dame de Shanghai est du fait dans les normes de l'époque. Chaque plan du film se veut novateur, mais le personnage féminin du film, qui correspond aux archétypes de l'époque, ne l'est pas. Il y a dichotomie entre le personnage de Rita Hayworth qui joue encore sur les codes de la femme fatale des années 40 (donc rien de bien nouveau) mais qui est emprisonnée dans un corps engoncé qui représente déjà la vision de la femme des années 50. C'est une vison misogyne. D'ailleurs Orson Welles fait mourir son personnage féminin, alors que la défunte Laura (Gene Tierney, dans le sublime film d'Otto Preminger de 1944) ressuscite. La dame de Shanghai est une critique d'Hollywood d'Orson Welles, certes, mais en partie seulement car le cinéaste n'a pas vu venir le genre de personnage féminin empesé que le cinéma américain allait produire dans les années 50. Ce n'est guère anticipateur. Orson Welles enlève donc la belle et désirable apparence de Rita Hayworth, pour se complaire dans ce qui sera l'image de la femme avec les codifications rigides des années 50. C'est le comble du cynisme et c'est plutôt creux. Le film veut dynamiter les codes du film classique, mais il enferme justement la femme dans les carcans esthétiques austères et puritains qui allaient triompher dans la société américaine des années 50.
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 mars 2017
    Sans être un fan d'Orson Welles et de films noirs, je dois reconnaître le choc que représente "La Dame de Shanghai". Tout en reprenant des codes du genre (voix-off, intrigue complexe et femme fatale), Welles réalise un film qui ne ressemble à rien de connu car insaisissable, parvenant à maintenir une ligne générale compréhensible malgré la manipulation obscure de Grisby, interprété par un Glenn Anders particulièrement inquiétant. Ce personnage étrange menace non seulement la relation entre O'Hara et Elsa Bannister (Rita Hayworth sublime) mais aussi la stabilité du film; sa folie désoriente donc le couple principal, qui peine à saisir le but de sa manœuvre, et empêche le film de se fixer, le forçant à avancer en ruptures et en hésitations. Pourtant, la courte durée de "La Dame de Shanghai" laisserait penser qu'il s'agit d'un objet limpide qui va droit au but; or, il est en perpétuel mouvement, même si sa marche est irrégulière : le film peut être rapide dans des scènes de pures tensions ou s'inscrire dans un faux rythme quand l'équipage se pose sur une plage, des moments indécis qui nous font ressentir la moiteur du climat et son effet sur des personnages qui semblent incapables d'agir. En apparence seulement, comme le prouve le coup de théâtre proche de condamner O'Hara - campé par un Welles parfait en marin dépassé par les événements - qui rabat les cartes sans pour autant figer ses personnages. Car le film tient à son obscurité, s’intéresse bien sûr aux motivations de chacun, mais préfère les garder sous la surface d'une mise en scène baroque, qui met en évidence ce qui est de l'ordre de l'indéfini et de l'inquantifiable, à l'image de la rencontre entre O'Hara et Elsa Ballister dans un musée océanographique, symbole de personnages qui n'ont de prises sur rien et qui évoluent dans un environnement où la compréhension ne se matérialise jamais mais se dérobe tel un liquide. Il s'agit pourtant bien d'une histoire mêlant jalousie, amour et argent, soit des motifs très classiques qui peinent ici à combattre leur opacité, engloutis par une réalisation qui finalement révèle dans une ultime séquence géniale l'impossibilité de délimiter l'illusion du réel : le labyrinthe de miroirs réunit ses trois personnages principaux en les dupliquant selon le nombre de glaces, permet aussi bien un vertige formel qu'une issue tragique. Film singulier et incomparable où la mise en scène s'élève à des hauteurs insoupçonnées, "La Dame de Shanghai" s'impose comme une oeuvre-clé de la modernité cinématographique.
    Newstrum
    Newstrum

    30 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 janvier 2017
    Génial film noir baroque où Orson Welles, ici acteur attachant, exorcise sa fascination pour son ex-femme Rita Hayworth. A ne pas manquer et pas seulement pour la célèbre scène finale des miroirs. Voir ma critique complète sur mon blog :
    Kloden
    Kloden

    113 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 novembre 2016
    Sans doute parce que ses producteurs l'ont charcuté d'une heure (d'où, d'ailleurs, la rupture entre Orson Welles et les studios), mais on sent bien mal dans la Dame de Shangaï la force habituelle des films du réalisateur de Citizen Kane. Jusqu'à la scène du procès, qui enclenche un net gain d'intensité vers le final célèbre du parc d'attraction et de sa salle des miroirs, ce film de commande n'est que rarement sublimé par la mise en scène de son auteur. On y sent trop longtemps l'obligation de mettre en valeur Rita Hayworth - fait intéressant, Welles s'y prête de façon nette mais académique, comme si la fin de l'idylle qu'il vivait avec la belle se faisait déjà sentir, et qu'elle redevenait pour lui une femme étrangère plutôt qu'une muse. Le scénario, lui-aussi, me parait un brin alambiqué, se prêtant à des détours incessants au lieu de creuser davantage les zones d'ombres qu'il ménage. Bref, un film assez mal équilibré et prosaïque dans sa majeure partie, qui vit aujourd'hui bien plus de son tournage et de sa légende que de son contenu cinématographique, loin d'être indigent mais bien inférieur à ce qu'on proposé beaucoup de films noirs par la suite.
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    36 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mars 2016
    La Dame de Shanghai a particulièrement été charcuté par les studios, qui ont retiré une grosse heure du montage d'Orson Welles. Mais même défigurée cette œuvre témoigne d'une vision très moderne du cinéma que peu de personnes pouvaient se vanter d'avoir à l’époque...

    Comme souvent dans les films noirs les personnages sont troubles, torturés, ce qui les rend particulièrement intéressant. Ils dégagent une sorte de malaise général, en particulier Welles, dont le rôle lui permet de se réinventer une fois encore. Je trouve cet acteur particulièrement doué pour se glisser dans la peau d'un autre. Il adopte aisément les allures stoïques et le phrasé particulier de son personnage, qui lie les idées d'une réplique à l'autre pour former un discours compact et pourtant fluide. Les deux autres interprètes principaux ne sont pas en reste. Le personnage de Grisby, souvent filmé en gros plan, apparaît comme profondément dérangé. Les mimiques et la manière de sourire de l'acteur sont particulièrement travaillés et rendent chacune de ses apparitions inquiétante. Rita Hayworth, quant à elle, a une présence inexplicable. Il est difficile de déterminer ce qui la rend si magnétique, peut-être que cela vient de son charme naturel ou de son personnage changeant. Dans tous les cas, elle est là, et on la remarque.

    D'ailleurs, la fameuse scène où elle fume en maillot de bain allongée sur le bateau semble particulièrement peu respectueux du code Hays. Mais ce choix de représentation s'accorde avec le reste du long-métrage, particulièrement moderne. Welles propose au départ un montage soutenu déroutant, mais cette façon de faire trouvera une explication dans une scène finale particulièrement grandiose, qui reproduit à l'écran les méandres dans lesquels erre le héros. De manière générale la dernière demi-heure est particulièrement riche et prenante, puisque c'est là où le réalisateur montre tout son talent pour la mise en scène. Il multiplie les séquences marquantes, allant de la rencontre clandestine dans un aquarium public à la partie de cache-cache dans Chinatown en passant par un tribunal, où se déroule un procès risible qui n'a rien à envier à Chicago.

    La Dame de Shanghai possède donc bon nombre de qualités, qui m'évoquent personnellement Le Corbeau de Clouzot, autre film très en avance sur son temps. Pourtant, il manque un lien, une unité entre toutes ces réussites isolées pour que l’œuvre de Welles abandonne son statut de bon film pour se hisser au rang de chef-d’œuvre.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    590 abonnés 2 705 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2016
    "La dame de Shanghaï", porté par Orson Wells toujours très lucide, est un véritable chef d'œuvre scenaristique et de mise en scène, notamment dans son final inoubliable, qui distille une enivrante délectation.

    https://www.facebook.com/La-7eme-critique-393816544123997/
    Gonnard
    Gonnard

    214 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 septembre 2015
    Bénéficiant d'une esthétique admirablement travaillée et d'une distribution de qualité, "La dame de Shanghai" est un classique du cinéma des années 40 à connaître absolument. Atmosphère pesante, dialogues à couteaux tirés, présence des acteurs, Orson Welles en tête, tout est réuni pour passer un très bon moment. Seulement, la machine est un peu lourde, l'extrême lenteur du scénario assomme assez rapidement même le plus tenace des spectateurs. Les coups de théâtres, concentrés dans la toute dernière partie du film, ne permettent pas de relancer l'intérêt de l'histoire.
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