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    La Dame de Shanghai
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    Scorcm83
    Scorcm83

    89 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 février 2015
    J'aime beaucoup Orson Welles, mais je dois admettre que le reste de sa carrière paye en quelque sorte la qualité de son premier film. Citizen Kane était un chef d'oeuvre, maîtrisé de bouts en bouts, rien à dire. J'en attendais donc un peu plus venant du même réalisateur en visionnant la Dame de Shangaï. Cependant, il faut reconnaître que Welles est capable de nous plonger dans un film dés la première minute, grâce notamment à une très grande maîtrise du montage mais également à des mouvements de caméra magnifiques. Il sait diriger ses acteurs; Rita Hayworth est par ailleurs sublime dans ce film, et il sait se diriger lui même, c'est un excellent acteur qui apporte beaucoup de charisme et de contenance aux personnages qu'il incarne. Ici, virage à 180° avec un personnage qui subit les actions plus qu'il ne les contrôle, comme antithèse de Charles Foster Kane. On s'attache très rapidement à lui et on croit sans problème à l'histoire d'amour naissante qu'il propose au spectateur. Les deux premiers tiers du films sont donc très intéressants, développant la psychologie de chaque personnage sous l'oeil perplexe de Michael O'Hara. Le dernier tiers quant à lui est tout aussi intéressant et dévoile petit à petit les tenants et aboutissant de l'intrigue développée. Malgré donc quelques longueurs en milieu de film, le tout se suit avec plaisir, mention spéciale à la séquence finale, culte, ayant inspiré plus d'un cinéaste.

    Cependant, je n'y ai pas trouvé la virtuosité, l'effervescence et le génie d'un Citizen Kane. La Dame de Shangaï est un bon film, mais souffre de la comparaison avec son aîné, et j'ai bien peur que ce soit la malédiction dont souffrira Orson Welles toute sa carrière. Il n'en reste pas moins un très grand metteur en scène, dont je vais m'empresser de poursuivre la filmographie, et conseille au passage La Dame de Shangaï comme valeur sûre du film noir.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 18 novembre 2014
    Rita Hayworth, teinte en blond pour l'occasion, marque grandement le film. Par contre le scénario m'a déçu et me suis ennuyé même si la photographie est belle et le film se trouve jalonné de grandes scènes du cinéma.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 020 abonnés 4 093 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 septembre 2015
    Comme souvent avec Welles les choses ne sont ni blanches ni noires, pas plus grisâtres d’ailleurs mais plutôt bariolées malgré une œuvre presque exclusivement filmée en noir et blanc. "La dame de Shanghaï" est un de ses nombreux films maudits qui aura subi les coupes assassines des producteurs pressés d'en finir avec les sautes d'humeur et d'inspiration du réalisateur incontrôlable qu'était rapidement devenu le prodige créateur de "Citizen Kane". Les avanies subies par la plupart des travaux cinématographiques de Welles que ce soit "Le dossier Arkadin", "Don Quichotte", "La splendeur des Amberson" et bien sûr "La dame de Shanghai" leur donnent une tonalité très particulière, mélange de baroque poétique et d'inachevé qui en font aujourd'hui tout le prix. Comme si Welles n'ayant pas en lui la capacité de dompter sa force créatrice, provoquait par ses rebuffades un étiolement de ses folles entreprises pour échapper à leur conclusion et inconsciemment éviter d'avoir à en définir le contour exact, laissant ainsi au spectateur le soin de plaquer ses propres obsessions sur une page encore à noircir. «La dame de Shanghai » s’inscrit sans conteste dans la veine du genre noir mais de manière atypique sans en reprendre toutes les conventions. spoiler: La femme fatale jouée par Rita Hayworth teintée en blonde peroxydée passe très longtemps pour la victime d’un mari aigri faisant payer son infirmité à son entourage qu’il domine grâce au pouvoir que lui confère son statut d’avocat réputé invincible
    . La toile d’araignée qui se tisse patiemment sous les yeux du spectateur dans des classiques comme « Assurance sur la mort » (Billy Wilder, 1944) basés eux aussi sur le thème de la femme fatale manipulatrice, se dévoile ici dans une fin un peu précipitée et frustrante. De la même manière, Welles abandonne l’espace clos étouffant typique du genre pour un périple au parfum onirique conduisant cet équipage insensé, des Antilles à San Francisco en passant par Acapulco. Welles déploie confusément son histoire du point de vue unique de Michael O’Hara (Orson Welles), marin romantique dont l’attitude souvent naïve peut tout à fait se résumer par la phrase introductive lancée en voix off qui nous rappelle que l’homme se laisse facilement guider par ses sens quand il a la chance ou le malheur de croiser une créature comme Elsa Bannister (Rita Hayworth) : "Quand je commence à faire l'idiot presque rien ne peut m'arrêter . Si j'avais su comment ça se terminerait, jamais je n'aurais commencé. Si j'avais eu tous mes esprits. Mais après l'avoir vue. Mais après l'avoir vue. J'ai perdu la tête pendant un bon moment". C’est clair, O’Hara comme anesthésié par la beauté de celle qui le supplie de prendre les commandes du yacht de son riche époux ne verra rien pendant tout le film de tout ce qui se trame sous ses yeux et ne se réveillera que dans la dernière scène où toujours en voix off il nous confiera : « On est toujours l’idiot de quelqu’un. Le seul moyen d’éviter les ennuis c’est de vieillir. Alors je vais me concentrer là-dessus. Je vivrais peut-être assez vieux pour l’oublier. Je mourrai peut-être en essayant ». Constat amer d’un homme conduit au bord du trépas par l’envoûtement d’une mante religieuse et qui se demande s’il arrivera à se guérir un jour de l’enivrant poison injecté lors de la rencontre dans un parc de San Francisco (scène un peu décalée visiblement inspirée de « La splendeur des Amberson »). Welles qui avait préalablement songé à une actrice française peu connue (Barbara Laage) doit beaucoup à Rita Hayworth dont la fulgurante beauté donne tout son crédit à l’aveuglement qui foudroie violemment O’Hara. Parsemé de scènes baroques et insolites « La dame de Shanghai » permet à Welles de s’inscrire au panthéon d’un genre typiquement hollywoodien tout en y imprimant sa touche de folie. A l’époque en froid avec la RKO, Welles ne manque pas l’occasion d’égratigner au passage le système des studios qu’il juge responsable de brider sa créativité. La courte diatribe sur la plage où O’Hara assimile le monde juridique à une mer de requins assoiffés de sang se dévorant entre eux, reprise en métaphore visuelle dans la fameuse scène d’amour du musée océanographique est une attaque à peine voilée contre les moguls qui ne pensent qu’à l’argent au détriment de l’art. Après ce nouvel échec commercial Welles continuera sa route chaotique dans une industrie du cinéma qui l’aura alternativement adulé puis détesté. On manque c’est sûr de nos jours de génies de la sorte.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 24 février 2016
    The Lady from Shanghai peut aisément être considéré comme l’un des tous meilleurs films noirs, un genre qui aujourd’hui n’existe quasiment plus. Avec sa photogénie indéniable (une des marques de fabrique d’Orson Welles), son ambiance tropicale et pesante à la fois, et ses personnages aux caractéristiques incertaines, le film possède un cachet inimitable et une force d’attraction peu commune. Seul le montage et la narration semblent parfois un peu bancals, ce qui n’est guère étonnant lorsque l’on apprend la genèse compliquée de l’œuvre. Pas suffisant pour lui enlever son charme, d’autant que l’histoire prend rapidement un tour policier inattendu, avec des scènes complètement surréalistes du meilleur effet (le tribunal…). The Lady from Shanghai est une sorte de canard boiteux, mais curieusement, l’addition de scènes géniales et du talent naturel de son réalisateur fonctionnent, et en font un film inimitable et un véritable incontournable.
    hpjvswzm5
    hpjvswzm5

    38 abonnés 459 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 mai 2014
    Troisième film que je vois de Welles, et encore un putain de grand film. Ce mec est Dieu, c’est pas possible autrement.
    Dès que tu vois Welles, charismatique, offrir une cigarette à Rita Hayworth (qui est absolument sublime au passage), le couple fonctionne à l’écran aussi bien qu’en réalité. On a un film somptueux, parfaitement réalisé, très bien écrit, et si le film commence doucement, on s’enfonce peu à peu dans une intrigue franchement intéressante, presque paranoïaque et prenante de bout en bout. C’est vraiment le genre de films courts, complètement virtuoses et enivrants (Hayworth n’y est pas pour rien) qui te donnent une sérieuse claque dans la tronche et dont tu mets quelques minutes à te remettre.
    On retrouve la voix off, peu présente finalement mais bien là, qui là aussi permet de s’identifier à O’Hara, ce personnage de marin fauché qui se fait prendre dans un jeu dangereux mêlant meurtre et amour passionnel (mais interdit, forcément). Les « méchants » (si on peut appeler ça comme ça, j’essaye de spoiler le moins possible) sont géniaux, l’acteur qui joue George est excellent, il faut voir son regard et son rire maléfique, à en faire pâlir de honte le joker de TDK. Il ferait presque pitié à côté. Et bien évidemment le final est grandiose, tout ce qui advient à partir du moment où on rentre dans la maison des fous jusqu’à la dernière réplique de Welles est sublime. Une des plus belles fins que j’ai vu (et j’ ai conscience de ne pas connaître beaucoup de choses).
    Moi qui commence à m’intéresser au film noir, je suis plus que comblé. Non mais Welles, quel cinéaste quand même. Quel acteur ! C’est bien évidemment à voir et à revoir à l’envi !
    Béatrice G.
    Béatrice G.

    65 abonnés 458 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2014
    Ma deuxième incursion dans la filmographie de M. Welles après Le Criminel, qui somme toute ne cassait pas trois pattes à un canard, avec La Dame De Shanghai, délectable film noir, au scénario délicieusement machiavélique qui tient en haleine jusqu'à la dernière minute et un final des plus spectaculaires. Très bien réalisé et très bien interprété: Orson Welles himself et la sublissime Rita Hayworth réunis pour un très grand film!
    Mathias Le Quiliec
    Mathias Le Quiliec

    44 abonnés 378 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 juillet 2014
    La dame de Shanghai fut au delà de mes attentes. Charismatique, magnifique, intelligent, amusant, tordu à souhait mais pas moins génialement réalisé et interprété par l'ensemble de sa distribution. C'est grâce à ce genre d'oeuvre que les cinéphiles vivent leur passion du cinéma ou que les non-initiés en tombent amoureux. Peu de réalisateur sont aussi bon devant que derrière la caméra. Orson Welles était un demi dieu. RIP
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    365 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2014
    "La Dame de Shanghai" est le sixième film de Orson Welles sorti en 1947. L'histoire, Michael O'Hara (Orson Welles) sauve d'une agression Elsa Bannister (Rita Hayworth), qui pour le remercier l'engage sur le bateau de son mari. Lors d'une escale, George Grisby (Glenn Anders), l'avocat de Bannister, propose à O'Hara de le tuer lors d'une grande manipulation visant a toucher l'argent de l'assurance en Californie, il accepte. Mais tout ne va pas se passer comme prévu ... Un vrai polar noir hollywoodien, avec une réalisation remarquable et avant-gardiste, un scénario bien ficelé et une interprétation excellente. Rita Heyworth en blonde platine est glaçante dans ce rôle de femme fatale, d'une beauté incomparable; j'ai aussi beaucoup aimé la prestation de Everett Sloane dans le rôle de son mari Arthur Bannister, rien que pour le monologue génial du tribunal. Deux scènes m'ont marqué en particulier, visuellement parlant, celle de l'aquarium, magnifique de reflets et de fluidité, représentant habilement le monde de requins dans lequel il est plongé, et celle, hypnotique et très impressionnante, du palais des glaces. Cependant, malgré que ce film soit un objet cinématographique très maîtrisé, je le trouve assez inégal dans le rythme, par exemple la séquence du bateau et de l'escale ne m'a pas particulièrement intéressé, pour moi le film ne commence vraiment que dans le bureau de Grisby, où l'histoire prend vraiment une tournure captivante, et les dernières 20 minutes sont vraiment excellentes, le dénouement est aussi inattendu et brillamment filmé qu'on termine le film avec un ressenti forcément très positif. "La Dame de Shanghai" est un superbe film, qui nous montre tout le talent de Orson Welles, une œuvre impressionnante de maitrise technique et de tension scénaristique.
    ghyom
    ghyom

    69 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mai 2014
    Tout commence par une scène d'ouverture captivante. Michael O'Hara (Orson Welles) et Rosaline Bannister (Rita Hayworth) nous offre un très jolie jeu de séduction dans l'atmosphère sombre et mystérieuse bien établie par la voix-off de Welles. Tout se termine par la fameuse, et c'est plus que justifié, scène du palais des glaces (avec ce détail qui tue de l'objectif fendu de la caméra). Entre les deux, je retiendrais une séance de bronzage terriblement érotique de Rita Hayworth et la scène onirique de l'aquarium et de ce baiser sur fond de murènes. J'ai vraiment apprécié justement ce mélange des genres entre le film noir et l'atmosphère onirique. Un mélange qui n'a pas été sans me rappeler La Nuit du Chasseur ou Mulholland Drive. Le problème de ce mélange des genres c'est qu'on est à cheval sur 2 codes dont l'un m'incite à la contemplation au bénéfice de l'atmosphère quand j'attends de l'autre d'établir plus rapidement les développements successifs de l'intrigue. J'étais donc parfois, vous me passerez l'expression, le cul entre deux chaises, jamais tout à fait dans le bon rythme, parfois voulant que telle scène dure plus, parfois voulant que le film avance plus vite. Malgré tout ce film reste d'une très bonne facture et très intéressant à bien des égards : mélange des genres donc (même si pas totalement maîtrisé à mon sens), mais aussi perversités des relations, rapport au pouvoir, quelques mise-en-scènes marquantes, etc.
    Benjamin A
    Benjamin A

    654 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 janvier 2017
    Même si je suis capable d'apprécier tous genres de films, le film "noir" genre presque disparu aujourd'hui reste mon genre de prédilection (on en a tous un). Et lorsque j'ai l'occasion de découvrir "La Dame de Shanghaï" d'Orson Welles, je trépigne d'impatience, surtout qu'en plus d'être un formidable metteur en scène, c'est aussi un grand comédien et qu'il se donne le rôle principal et offre à la ravissante et talentueuse Rita Hayworth l'honneur de l'accompagner (alors sa femme, la relation de dégrada pendant le tournage, où cette dernière demanda et enclencha la procédure de divorce). Et au final ce n'est pas une déception, très loin de là, Welles nous raconte l'histoire d'un marin qui va embarquer sur le yacht d'un influant avocat après avoir sauvé sa femme et peu à peu il va tomber amoureux d'elle, pendant que d'autres personnages interviendront et qu'une machination se mettra doucement en place. Comme dans les meilleurs films de ce genre, on a une galerie de personnages bien écrite et fascinante, que ce soit le marin qui semble par moment dépassé par les évènements, la vénéneuse et mystérieuse héroïne, l'avocat marié à cette dernière dont les intentions ne sont pas toujours claires et souvent mystérieuse ou encore cet homme qui demande à se faire assassiner. Le scénario est bien écrit et ambigu mais totalement maitrisé par Welles et peu à peu il devient de plus en plus fascinant et mystérieux, tout comme l'atmosphère qui entoure le film, sombre et envoutante. Les dialogues sont aussi bien écrit, Welles n'hésite pas à manier les sous-entendus pour contrer la censure et de manières générales, il explore profondément l'âme humaine. Sa narration est excellente, tout comme sa mise en scène et sa maitrise technique éblouissante, tout comme son utilisation de la musique et tout ca donne lieu à certaines scènes mémorable notamment celle dans l'aquarium et surtout les 10 dernières minutes, qui nous montrent tout le génie de son réalisateur/interprète/auteur. Côté interprétation c'est impeccable, Welles bien évidemment mais aussi Rita Hayworth, qui se révèle envoutante et mystérieuse ainsi que les autres rôles tels que Everett Sloane dans le rôle de l'avocat. Une très grande œuvre et un très grand film noir, Welles montre tout son génie sans jamais que cela devienne lourd pour le film. C'est passionnant et fascinant, emmené par une fabuleuse galerie de personnages avec une atmosphère sombre et envoutante, un héros désabusé et une héroïne magnifique, envoutante et vénéneuse. Majestueux.
    septembergirl
    septembergirl

    570 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 décembre 2013
    Un film noir, classique et élégant, qui bénéficie d’une atmosphère étrange, tendue et pesante. L’esthétique séduisante, la mise en scène habile et la qualité d’acteurs impressionnante permettent au film de nous présenter quelques belles scènes d’anthologie. Cependant, le démarrage est un peu poussif, certains personnages ont une personnalité fade et le scénario est alambiqué et pas toujours très captivant, avec une voix off qui finit par lasser. Bien qu’inférieure à "La Soif du Mal" ou à l'excellent "Le Criminel", Orson Welles nous offre, avec cette réalisation, un beau moment de cinéma malgré tout !
    coperhead
    coperhead

    20 abonnés 472 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 décembre 2013
    La Dame de Shanghai est une forme de conclusion en apothéose d'un genre typiquement américain le film noir avec une héroïne ( Rita Hayworth ) mortellement vénéneuse dont l'esthétique envoutante et fébrile bouscule toutes les conventions. L'une des intrigues les plus torturés du film Noir où même les bons sont plus noirs que les méchants! Orson Welles était vraiment un grand réalisateur..
    guifed
    guifed

    54 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 décembre 2013
    Orson Welles. C'est donc lui, le géant adulé par toutes les générations de cinéphiles. La Dame de Shanghai, mon premier film de Welles, surprend. Par son scénario alambiqué mais tellement passionnant. Par son casting, aussi puissant dans les premiers rôles que dans les seconds. Par sa réalisation, qui insuffle à ce thriller-polar un souffle épique. Et last but not least, par ses dialogues, largement supérieurs à ce qu'on peut trouver aujourd'hui dans les "bons" films américains. Chaque réplique est travaillée, stylisée, accentuée. Du grand travail de cinéaste, même si je m'attendais forcément à mieux de la part dudit Maître.
    Estonius
    Estonius

    2 552 abonnés 5 254 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 août 2013
    Une utilisation magistrale du langage cinématographique. Rita Hayworth est sans doute la plus belles de toutes les femmes fatales du cinéma (et pourtant il y en a eu). L'intrigue est certes (un peu) compliqué mais qu'importe. Le chassé-croisé entre les différents personnages est magique… et puis comme d'habitude chez Welles, certaines scènes restent gravés à jamais en mémoire comme la scène du tribunal (ou les gens se croient au spectacle) le théâtre chinois et surtout le labyrinthe au miroir. Chef d'œuvre
    Skipper Mike
    Skipper Mike

    70 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 avril 2014
    Malgré un scénario un peu tordu et pas toujours facile à suivre, "La Dame de Shanghai" se révèle être un véritable chef-d’œuvre. Il s'agit en effet d'un pur film de mise en scène, d'une puissance esthétique incroyable soulignant la perversité de l'intrigue. Outre le jeu ambigu des acteurs, avec un Orson Welles qui se veut à la fois un antihéros au passé lourd se laissant manipuler sans trop de résistance et une figure morale inflexible capable de garder ses distances, on retiendra quelques scènes absolument mémorables, dignes de rester dans les annales du septième art : le "pique-nique", l'aquarium (poétique autant que surréaliste), le procès, le théâtre chinois et bien sûr la prodigieuse séquence des miroirs. Là est le talent du cinéaste : créer des images fortes, de purs instants de grâce en faisant de chaque scène un simili-court-métrage presque indépendant du reste, tout en conservant la cohérence de l'ensemble. "La Dame de Shanghai", c'est un voyage dans le septième art, les cultures dont il s'imprègne et ce qui fait sa magie.
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