Derniers Avis : Elephant - Page 2

Des acteurs époustouflants, une mise en scène géniale, des plans de caméra waouh...en plus le film ne dure qu une heure quinze. Un film hypnotique sur un sujet dramatique. A voir absolument

Ce film est incroyables, je le cherchais depuis des années et je l'ai enfin trouvé et je n'ai pas était dessus à aucun moment, et quand j'écrit cette critique on est le 20 novembre 2021 à 14:25 (et si vous voulez savoir pourquoi je dit ça je vous conseille d'aller lire ma critique de Troie). Avec une réalisation excellente d'après moi, avec des plans long et de dos qui son tout simplement magnifique, je ne suis pas sur mais je crois que ce film dénonce (par ce que je ne suis pas très fort pour trouver ce dont un film dénonce) les armes qui sont trop accessibles aux Etats-Unis spoiler: (vu qu'ils commande les armes sur un site et qu'ils ont même pas besoin de donner leur âge)
et aussi je pense les jeux vidéos spoiler: car il a montrait Eric (l'un des tueurs) en train de jouet à un jeu de ti
r mais je ne suis pas du tout sur. Ce film montre le massacre de Colombine où deux adolescent avait tué 15 personnes (dont eux) en 1999, et ce film à réussi à le montrait à la perfection (d'après moi), certes il y a des passages un peu ennuyant mais ça va mais nous montrait la journée normal que c'était pour les étudiants avant le massacre ça c'est bien jouet. spoiler: Et la mort de Michelle est assez choquant vu que c'est la première à mourir et on le voit même pas tirer du coup on s'y attendait mais ça faisait un effet de surprise,
ce film rentre facile dans mont top 50 de mes films préféré.

J'ai aimé les décors vides, reflets de la solitude des ados.
J'ai presque été en empathie avec les tueurs, leur quête d'un événement ; leur envie que quelque chose bouge enfin.
C'est magistralement filmé.

La magistrale trilogie de la mort de Gus Van Sant se poursuit avec « Elephant », présenté au festival de Cannes en 2003 où il remporte notamment la Palme d’or. Mon premier visionnage restera à jamais gravé comme l’un des plus marquants parmi tout ce que j’ai pu voir. Cette petite heure et demi de fascination et de vision d’horreur élève le film au rang de chef-d’œuvre qui s’impose comme un des meilleurs films du 21ème siècle. Le titre s’inspire de l’expression « Elephant in the room », ce qui montre que le sujet important et évident doit être traité, puisque chacun peut constater sa gravité mais pourtant aucune mesure n’est prise. Le film aurait également vu le jour grâce au court métrage britannique « Elephant » de Alan Clarke sorti en 1989 qui comprend également une multitude de plans séquences dans un contexte de tueries. Le film montre les derniers instants d’une poignée de lycéens sur le point de succomber aux tirs de deux de leurs camarades. Il dresse le portrait d’une jeunesse prometteuse et diversifiée sous la forme de chapitres les présentant, un peu à la « Ken Park » de Larry Clark sorti un an plus tôt. Les plans séquences soignés, au plus proche des élèves, permettent de se sentir comme un tiers à l’histoire qui suit les personnages et qui partage leur journée. Par ailleurs, le film adopte un concept « puzzle », c’est-à-dire que le spectateur assiste au point de vue d’un personnage, puis d’un autre que l’on a aperçu précédemment dans une scène ou un plan qui les rassemble. Un peu comme pouvait le faire « Snatch » de Guy Ritchie, la narration se présente sous forme de boucles temporelles qui ne donnent une vision globale de l’ensemble des actions des personnages qu’après avoir vu les trois versions qui se rejoignent en une même scène ; le point de rencontre pouvant être par exemple la photo que prend Elias de John dans le couloir, alors que Michelle court dans l’arrière-plan. De plus, l’influence de la musique dans l’œuvre ne doit pas être négligée. En effet, une des scènes les plus importantes du film, si ce n’est la plus importante, est la scène de piano avec Alex : il est incapable de déployer ses sentiments pour proposer sa version personnelle du morceau et dégager une harmonie musicale. La partition est brillamment exécutée mais se trouve vide de sens, délivrant pratiquement une sonorité robotique. Cette scène fait également écho aux passages pleins de légèreté accompagnés par la « sonate au clair de lune » de Beethoven. « Elephant » est un film réaliste et très lucide, qui ne cherche pas à donner une image exagérément funèbre. Les « antagonistes » Alex et Eric ne sont pas présentés comme tels, mais plutôt comme des lycéens parmi d’autres qui ne savent pas comment traverser ces années difficiles. On retrouve d’ailleurs dans les portraits des personnages plusieurs formes de mal-être : Michelle ne se sent pas prête à se dévoiler comme une femme à en devenir puisqu’elle n’apprécie pas son corps, de même que les trois filles qui se font vomir pour ne pas grossir. Ceux qui regrettent la lenteur du film ou l’arrivée tardive de la tuerie n’ont justement pas compris que cette structure était totalement judicieuse. Le film est la construction progressive et réaliste d’une journée banale au lycée, qui se retrouve frappé de plein fouet par une attaque meurtrière revêtue de visages connus. Ce déchainement de violence se caractérise par la ligne prononcée juste avant de lancer l’assaut : « Most importantly, have fun ». L’idée même de transformer cette harmonie collective, dissimulée derrière des faux-semblants, en chaos absolu les remplit de joie : déverser leur haine pour le monde leur donne aspect de sacrifice à leur suicide. La poésie qui se dégage du film entre en opposition direct avec l’indescriptible barbarie de son dénouement, qui vous prend inévitablement aux tripes à la fin du visionnage. Un chef-d’œuvre absolu à voir de toute urgence.

Inspiré du drame de Columbine, le film s’ouvre sur une succession interminable de travellings en plans-séquences qui suivent des élèves dans les couloirs du lycée. C’est morne et répétitif, mais on comprend après que c’est pour faire contraste aux évènements d’une violence glaciale qui vont arriver. Entre les deux, une courte séquence suggère des explications à l’acte odieux qui se perpètre. Un style certain, plutôt ennuyeux, récompensé par une palme d’or à Cannes

« Elephant » de Gus Van Sant sorti en 2003, s'appuie sur un fait divers survenu en 1999, la fusillade de l'école secondaire de Columbine dans le Colorado. On va suivre différents lycéens pendant la pause du midi : l’un arrive en retard car son père était ivre mort ; l’autre prend des photos et va au labo photo ; l’autre finit un cours de gym puis va ranger des livres à la bibliothèque ; 3 filles parlent des garçons puis vont aux toilettes et au self … et on retrouve l’imbrication de tous ces lycéens (annoncés par leurs prénoms) dans des scènes prises sous un autre angle ce qui est très ingénieusement fait ! Puis débarquent 2 lycéens hyper-armés qui vont faire un carnage et sont souvent filmés de dos comme dans un jeu vidéo. Tout cela est fort bien mené et très esthétique (malgré le sujet) mais – en dehors d’un petit film de propagande nazie (forcément ?) - il manque quelques explications sur le pourquoi de ce carnage et en particulier les éléments socio-économiques des 2 tueurs qui auraient pu laisser prévoir le drame qui d’un seul coup fait tout basculer dans ce petit lycée américain … même si l’un des 2 élèves semble être le souffre-douleur de sa classe !
Dommage pour ce film très fort, Palme d'or à Cannes et – à juste titre - Prix de la mise en scène.

Elephant s'inspire d'une histoire vraie : celle du massacre au lycée de Columbine. Attention ce n'est pas un documentaire, ça reste un film, il y a donc forcément des divergences avec le fait d'actualité (notamment l'homosexualité refoulée des tueurs).

On suit ici le quotidien d'un certain nombre de jeunes (dont les deux tueurs) et on revoit donc plusieurs fois les même scènes sous des angles différents. Ceci dit ça reste bien tourné et on ne se lasse pas de revoir ces scènes. Le film essaye de montrer comment avec des faits banals on peut en arriver à de telles violences, mais peut-être justement y a-t-il trop de faits ? Ca laisse penser que pour en arriver là, il faut avoir tous les "problèmes" possibles (si on peut dire...).

Sous ces airs de dialogues et plans longs et lents, ce film cache une vérité aux yeux de tous, celle d'un mal-être d'une jeunesse perdue, entre désirs, colère, peur, haine ... il ne trouve cependant son réel salut absolument dramatique et terrifiant que dans ses dernières minutes. Un mal pour un bien, qui en fait un film nécessaire, pour mieux comprendre. A voir.

Le film impose une fatalité qui fait froid dans le dos quand on connaît la véritable histoire avant de voir le film.

bah , déçu . un film inspirée du massacre colombine on peut en faire baucoup de chose . on peut se concentrer sur les personnages , se concentrer sur le spéctacle , se concentrer sur la manière de presenter le massacre qui a eux lieux .... mais on n'y arrive pas , o se concntre sur les personnages mais pas trop , on se concentre sur le massacre mais pas trop .... on passe + d'1H sur des personnage dont on connait a peine le nom , qui ne vont rien changer a l'hstoire et qui ne sont en aucun cas utile . on a pas peur , on est a peine divertie , juste on atend de voir comment sa va se dérouler . jusqu'a ce qu'arive la fin , le massacre spoiler: la meuf qu'on a suivi pendant 20 minutes meurt d'une manière osef , après on a du shoot qui aurait put être mieux maitriser je trouve . avec une fin ... nul , mais vraiment . on dirait que ils ont du s'areter en pleine production . a peine un peux de tension a peine fini
le film traine beacoup trop en longueur , c'est pas interessant de voir des nuages pendant 5 minutes , spoiler: la scène du piano est bien longue , et ne sert qu'a montrer un des tireurs sur un jeux vidéos . dont-on en conclure que c'est a cause des jeux vidéos ?
. au final , elephant est remplie de bonne idées mais a bien d'autre problème . on s'ennuit , il y a peine de l'interet a regarder ce film .

euh... Vraiment vraiment bof... au début on est sous tension grâce à ces plans lents et la présentation des personnages... mais le final est mou, incohérent, inintéressant. aucune émotion alors que je m'attendais vraiment à être bouleversé 2/5.

Le film commence avec un garçon blond arrivant en retard au lycée car il a dû s'occuper de son père ivre. Origine difficile d'un coup de folie, "teasé" par le sujet du film, les tueries scolaires aux USA ? Pas du tout, le film nous présente le quotidien des lycéens : les filles "cools", la solitaire, le photographe amateur... Entre vie banale et problèmes de l'adolescence. Jusqu'à la fin terrible.
Le film fait le choix de ne pas prendre le point de vue des tueurs, et de nous en montrer peu sur eux, mais plutôt d'après les autres élèves. Une manière de montrer que certains ont une vie agréable entre amis et amours, que d'autres ont des difficultés, des soucis... La caméra les suit dans les couloirs, avec des plans qu'on imaginerait plutôt pour les tueurs, mais qui ici replacent les élèves dans leur lycée, des couloirs qui e sont pas que dans le contrôle des tueurs, mais aussi traversés pour le quotidien par les élèves.
Un film fort qui cherche à rendre hommage aux victimes des tueries, avec une forte esthétisation mais qui est bien loin de rendre grâce aux assassins.

Une étoile. Alors oui, c'est sévère, mais c'est à la hauteur de mon incompréhension et de mon ennui. Car oui, j'ai attendu pendant 1h10 (le film durant 1h20) qu'il se passe quelque chose. Les plans fixes (nuages, terrain de sport vide, une fille qui s'approche face caméra en 30s), les très longs plans où l'on suit de dos les personnages ne m'ont rien apporté. Les dialogues sont réduits au minimum, et on n'a pas le temps d'entrer dans la psychologie des différents protagonistes...conséquence : spoiler: même si la fusillade de la fin est évidemment choquante, la mort de ces personnages laisse presque indifférent - un comble !
. Je ne vois pas non plus l'intérêt de revoir une même scène à différents moments, cela n'apporte rien et n'a que renforcé mon ennui. Bref, je vois bien "palme d'or", des critiques extrêmement élogieuses sur ce style sobre et épuré, mais je n'ai pas du tout accroché. Chacun ses goûts...

Elephant s inspire de la tragédie survenue au lycée de Columbine le 20 avril 1999. Palme d or à Cannes, considéré comme un chef d œuvre pour certains, un film ennuyeux et lent pour d autres. Ce qui est sûr c est que pour apprécier le film de Gus van Sant il faut bien se documenter sur ce qui s est passé ce jour là et se pencher sur les personnalités de Harris et Klebold car le moindre détail a son importance. Un film dérangeant et nécessaire.

Inspiré du terrible massacre de Columbine en 1999, Elephant se fonde sur un dispositif délicat et intelligent de boucle temporelle qui offre un suspense coupable (mais jamais malsain) et nous immisce dans le « simple » quotidien de plusieurs lycéens américains du début des années 2000. Ses esquisses aléatoires de personnalités qui se croisent dans ce lycée jamais nommé sont plus fascinantes les unes que les autres et agissent comme une photographie stupéfiante des États-Unis. Gus Van Sant ne juge pas, n’offre pas de réponse, il ne fait que raconter une histoire singulière de l’Amérique, la plus terrifiante, la plus incompréhensible, dans une mise en scène sèche, aérienne et ultra-maîtrisée. (Entre autres) Palme d’Or à Cannes en 2003.