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    Dracula
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    745 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 février 2020
    Un excellent film quand on connaît l’œuvre originale. La période romantique était ainsi : peu dynamique et très sentimentale. On accompagne, grâce au talent de l'équipe de tournage, les personnages principaux dans leur souffrance et leur drame, et on est très heureux de voir cette belle conclusion finale et cette belle scène de fin.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    667 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 février 2020
    Très fidèle au célèbre roman de Bram Stoker, cette adaptation de Francis Ford Coppola s'avère bien marquante grâce à la grande beauté que possède la mise en scène, pour sa photographie qui ne manque pas d'élégance et aussi pour la superbe BO de Wojciech Kilar. Quant au casting, je retiendrais surtout les performances de Winona Ryder et d'Anthony Hopkins. Par contre, je trouve que Gary Oldman ne campe pas forcément un Dracula très mémorable et il est en tout les cas moins marquant que Bela Lugosi et Christopher Lee qui ont incarnés le célèbre comte dans le passé.
    Jack G
    Jack G

    2 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 janvier 2020
    Maintes fois adaptée au cinéma depuis sa première apparition en 1931 dans le film de Tod Browning, la légende du comte Dracula retrouve ses lettres de noblesse grâce à une réalisation fidèle au roman original signée par Francis Ford Coppola
    Dès 1977, James V. Hart commence à travailler sur le scénario avec l’objectif de se rapprocher du roman de Bram Stocker (1897), créateur de Dracula. En effet, selon le scénariste, aucun des films ayant tenté d’adapter l’histoire de ce célèbre vampire ne s’est suffisamment basé sur le livre, préférant tous s’inspirer de la pièce de théâtre. De ce fait, le principal souhait d’Hart est de retranscrire la dimension érotique de l’ouvrage, négligée dans tous les longs-métrages qui ont été réalisés depuis les années 1930. Après avoir terminé le scénario de Hook en 1990, il concrétise son projet et le soumet à des studios de production. Mais aucun d’entre eux n’est intéressé, si ce n’est Wilshire Court, qui propose d’en faire un téléfilm avec un budget limité à 3,5 millions de dollars.
    A l’automne de la même année, Winona Ryder découvre le script et le présente à Francis Ford Coppola, avec qui elle avait dû renoncer à travailler l’année précédente, en raison de problèmes de santé, pour incarner Mary Corleone dans le Parrain 3, rôle finalement attribué à Sofia Coppola, la fille du cinéaste. Convaincu et intéressé, Francis Ford Coppola accepte de réaliser le film et demande une nouvelle fois à Winona Ryder de participer à son projet, une proposition cette fois acceptée.
    Coppola fait réaliser un storyboard d'un millier d'images inspirées de La Belle et la Bête (1946) de Jean Cocteau et d’œuvres de Gustav Klimt, dont le Baiser, afin de montrer à ses décorateurs et costumiers des exemples de l'esthétique qu'il souhaite donner au film. En raison de son budget assez limité, Coppola décide de tourner le film entièrement en studios à Los Angeles et de ne pas se servir de l'informatique pour réaliser les effets spéciaux, préférant travailler « à l’ancienne ». Pour cela, il envoie son fils Roman se renseigner sur la façon dont les effets spéciaux étaient réalisés au début du cinéma. De plus, toujours dans un souci d’économie, il se concentre sur la confection des décors et des costumes pour créer une ambiance horrifique, un travail mis en valeur par l’artiste japonaise Eiko Ishioka, qui a déjà collaboré avec Coppola pour concevoir l’affiche d’Apocalypse Now.
    Avant même le tournage, pour offrir une meilleure immersion à ses acteurs et les habituer à leurs rôles respectifs, le cinéaste les convoque dans sa résidence californienne pour procéder à des répétitions au cours desquelles il s’oppose à Gary Oldman dans la manière de rendre Dracula plus terrifiant. Mais la situation s’est apaisée lorsque le tournage débute en octobre 1991, pour s’achever en janvier 1992.
    Cette adaptation du comte Dracula, qui reste très proche du roman en dépit de quelques différences mineures concernant essentiellement l’apparence du vampire, est dotée d’un esthétisme horrifique et érotique qui fait planer un esprit malsain et dérangeant. De plus, malgré une première demi-heure particulièrement réussie en introduisant une tragédie sentimentale shakespearienne, ainsi qu’une atmosphère angoissante dans la découverte de la Transylvanie, le reste de la narration s’égare et se disperse, avec l’impression que Coppola cherche à étoffer son scénario en ayant recours à des scènes peu pertinentes et captivantes. La conséquence est un ennui inévitable lors de plusieurs séquences avec, qui plus est, un romantisme et un lyrisme parfois très niais (les aristocrates mijaurées interprétées par Winona Ryder et Sadie Frost sont particulièrement exaspérantes).
    Néanmoins, la majorité des critiques s’accorde pour saluer la richesse visuelle de Dracula, et plus précisément, la beauté et l’originalité des décors et des costumes. Une fois de plus, Eiko Ishioka prouve tout son talent créatif et artistique. De plus, le film profite d’une prestation globalement convaincante de Gary Oldman, qui s’est tellement impliqué dans son personnage qu’il a effrayé ses collègues féminines sur le tournage. Toutefois, Anthony Hopkins et Keanu Reeves se démarquent par une sobriété et une justesse qui font parfois défaut à Oldman, celui-ci basculant parfois dans une certaine exagération.
    Malgré ces défauts, Francis Ford Coppola parvient à convaincre la majorité des critiques et des spectateurs. Trois Oscars honorent l’effort des effets visuels et récompensent les costumes, le maquillage et le montage sonore (les décors ne sont pas récompensés). Au box-office international, Dracula cumule 215 millions de dollars de recettes, un montant nettement supérieur au budget de production de 40 millions de dollars. En France, plus de 3 millions de spectateurs se déplacent et offrent à Dracula la sixième place des films sortis en 1993 sur le sol français.
    RealPrime
    RealPrime

    58 abonnés 1 619 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 janvier 2020
    Film le plus connu, le plus fidèle ou tous simplement le plus grand film connu sur l'un des personnages les plus connu du cinéma fantastique, le britannique Bram Stoker publiait alors en 1897, ce qui deviendra un des mythe du genre. Nombre de version grand écran, de livre et autres roman, jusqu'à cette version de Coppola avec Gary Oldman en tête d'affiche. Des nominations aux Oscars pour la technique, des décors fabuleux, des costumes tout aussi magiques, des maquillages absolument géants, un jeu de nos 2 personnages principaux impeccable (un jeu que j'aurais découverts en V.O. lors de la séance "Il était une fois..." au ciné). Ce qui m'aura marqué avant le lancement du film, c'est la présentation des effets par le journaliste de Canal. Ce dernier disserte des heures sur des effets révolutionnaires à l'époque, expliquant le pourquoi du comment, mais une fois devant ces derniers, bah 2 sec de l'un, 3 sec de l'autre... Comment dire, quel intérêt ? Tous ça pour ça... Ouais, ne pas en parler aurait été aussi bien non ? Sur d'autres plans, le jeu de nos personnages principaux est impeccable, une net différence entre l'interprétation d'un américain et d'une anglaise, la variation sonore est indiscutable. Anthony Hopkins lui est également épatant en la personne de Van Helsing, personnage jouer par Hugh Jackman plus tard. Les scènes érotique, comme à l'accoutumer dans les genres vampires et loup-garou, étaient osées mais heureusement, -12 faut envoyer le min syndical. L'action elle aussi est bonne mais pas suffisamment présente. Mais l’incompréhension pour moi à été de voir un loup-garou peut être en la personne de Dracula. Enfin, Keanu Reevs est pas mal et son jeu fut bon, le final à été moyen mais à un moment donner, s'il on constate que ce que l'on voit ne nous convient pas, ne cherchons pas plus loin, ça ne pourra pas le faire, car le problème restera toujours la trop grande présence du script qui vient gâcher l'ensemble. Le principal ayant été fait, je me couche moins bête, mais toujours avec mon plein globuleux en moi.
    Perks of being Jo
    Perks of being Jo

    1 abonné 46 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 janvier 2020
    Long-métrage horrifique et sexuelle, des costumes somptueux et des acteurs qui excellent (si l'on oublie la terrible performance de Keanu Reeves), le Dracula de Coppola est un bon film habité et passionné, qui parfois patauge un peu mais reste un vrai plaisir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 9 juillet 2019
    Une version longue revisitée plus sanglante, plus cruelle, plus bestiale, plus rafraîchissante qui sonne plus actuelle et surtout plus aboutie.
    Francis Ford Coppola cinéaste aux nombreux succès et aux nombreux échecs (il faut le dire), réalise avec ‘’ Dracula ‘’ l’un de ses plus grands chefs-d’œuvre, une belle et tragique romance noire à l’eau de rose, nous plongeant dans les origines du mal, un retour aux sources.
    Cette adaptation diffère et nous éloigne des clichés antérieurs préférant mettre en lumière la relation du Comte et de Mina, la réincarnation de son amour perdu, un amour éternel dont le temps n’a plus d’emprise, vivant et subsistant à travers les âges ‘’ Ad vitam æternam ‘’ présentant Dracula non pas comme un monstre dépourvut de sentiments et assoiffé de sang mais comme la victime d’une malédiction ou d’un châtiment divin.
    Coppola se détache du roman de Stoker et s’attarde sur des faits historiques avérés, s’inspirant de Vlad Tepes autrement dit ‘’ Vlad L’empaleur ‘’ l’identifiant ainsi à son personnage principal ‘’ Dracula ‘’ incarné par l’excellent et charismatique Gary Oldman au sommet de son art.
    Belle prestation d’Anthony Hopkins et de Keanu Reeves même s’il est très peu présent et pas idéalement mis en valeur et enfin de Winona Ryder éblouissante par son intelligence.
    Le film en lui-même n’est pas parfait, quelques bavures, de mauvais plans ou juste une question de mauvais goût, un peu trop de remplissages, un scénario qui vacille à certains moments devenant moins crédible, trop de références religieuses (je suis athée) et cela m’ennuie profondément... surtout quand on nous le sert à toutes les sauces, c’est pourquoi je ne lui mets pas la note maximale mais F. F. Coppola a néanmoins le mérite d’avoir dépoussièré les œuvres vieillissantes passées, je pense à Nosferatu de Murnau ou de Dracula de Tod Browning et de John Badham... enfin il y en a encore d’autres, il y en a tellement d’ailleurs, trop mais aucun n’arrive à la cheville de celui-ci ! Je ne me lasserai jamais de le revoir. Respect F.F.C.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 juin 2019
    Différences avec le roman de Bram Stocker :
    Le film de Francis Ford Coppola tente de revenir aux sources de la légende de Dracula. Son scénario, écrit par James V. Hart, est ainsi fidèle à l'œuvre écrite par Bram Stoker et s'éloigne des clichés des versions cinématographiques précédentes. En revanche, l'une de ses originalités par rapport au livre a été l'introduction d'une histoire d'amour entre Dracula et Mina Murray qui est absente du livre de Stoker. Par contre, le suicide d'Elisabeta, au début du film, est inspiré d'une histoire vraie. D'après la légende, lors du siège de Poenari, la femme de Vlad l'Empaleur, qui voulut s'échapper, trouva la mort en tombant du haut de la falaise. En ce sens, selon Coppola, le film est plus inspiré de la réalité historique que le roman. Ce faisant, le réalisateur identifie Dracula comme le personnage historique de Vlad Tepes, ce que Stoker ne fait pas dans son roman.

    Par ailleurs, Stoker avait fait de Dracula un monstre sans sentiments ; le personnage évolue considérablement dans la version de Coppola et devient une victime de sa propre folie, qui finit par regretter ses actes et supplier Mina de lui offrir le repos éternel. De monstre sanguinaire, Dracula devient ainsi victime de l'amour, facette qui vient considérablement approfondir son caractère tout en changeant nettement la finalité de l'œuvre originale. De plus, le personnage de Mina change également : dans le roman, elle est victime et ennemie du comte, contrairement au film où elle est la réincarnation de son amour perdu et finit par tomber amoureuse de lui.
    OMTR
    OMTR

    12 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 février 2019
    Ah, le somptueux Bram Stoker's Dracula (1992) de Maître Francis Ford Coppola. Tout a contribué à la création de ce chef-d’œuvre du septième art : du casting de rêve à la bande originale envoûtante de Wojciech Kilar, en passant par un scénario et un montage d’orfèvre, une réalisation, ainsi qu’une interprétation phénoménales, et une photographie digne des plus grands peintres.
    Léo M.
    Léo M.

    17 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 janvier 2019
    Ce film est l'adaptation osée et pas totalement fidèle d'un grand chef d'œuvre de la littérature horrifique fantastique: Dracula de Bram Stoker.

    Tout ce que l'on peut reprocher à la version de Coppola est ce qui en fait à son tour un chef d'œuvre: une mise en scène théâtralisée, une love story improbable par delà les siècles qui prend le pas sur la traque du monstre et un cabotinage déjanté de l'extraordinaire Anthony Hopkins, lequel s'oppose au jeu subtil et bouleversant de l'un des meilleurs acteurs de son siècle : Gary Oldman.

    Ayant obtenu des récompenses pour les costumes, le maquillage et les effets sonores, l'efficacité de ce film n'est plus à prouver.

    A voir pour les afficionados de Stoker, de Nosferatu et de la littérature gothico horrifico fantastique.

    A éviter pour ceux qui aiment twilight ou vampire diairies
    Biertan64
    Biertan64

    42 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 décembre 2018
    Un classique, en même temps qu'une référence dans le monde des films de vampires car le plus proche du livre de Bram Stoker. Même si je regrette l'ajout d'une romance entre le comte et Mina (on est dans Dracula, quoi! Pas dans Twilight!) et un film un peu trop "gentil" qui ne dresse pas les poils des bras, on y trouve toutes les références du genre. L'ambiance 19°siècle et les effets spéciaux (de 1992...) n'ont pas pris une ride. Ce qui est un exploit quand on raconte l'histoire d'un être de 400ans et des poussières.
    Alexis C.
    Alexis C.

    3 abonnés 353 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 décembre 2018
    Coppola signe ici l'un de ses meilleurs films. Visuellement c'est sublime grâce à une direction artistique hors du commun et une mise en scène sublime. Tout en étant une adaptation fidèle, Coppola réalise un film d'horreur avec une belle histoire d'amour, un message d'amour au cinéma et aussi un parallèle avec le sida qui en 1992 faisait des ravages. Le tout est donne un cauchemar gothique et érotique où l'on se plait à plonger. De plus la partition musicale est magnifique et apporte beaucoup à l'atmosphère du film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 décembre 2018
    La bonté divine pour ce chef-d’œuvre de beauté, dès les premières instants du prologue mystico-historique sanguinaire, musulman versus chrétienté. L’Ottoman met le cap sur l’Europe-Est, Roumanie et Bulgarie mis à feu et à son sang, le graphisme de haute voltige s'arrête sur l’empaleur du piquet qui surgit. Du Royaume-Uni à la région de Transylvanie, la traversée de siècle forgé est dépeinte dans une mise en scène sur plusieurs visages, érotique, sanglante. Au passage de la fée verte, l’excessive absinthe qui rendit accro les poètes maudits, la porte du monde des hallucinations leurs furent ouvertes. La vieille caméra en noir et blanc du grenier de cinéaste vers la fin du 19eme siècle reprend forme par un nouveau souffle de couleur, un procédé d’intéressé inspirant. L’origine des histoires fantastiques dans les sociétés à prépondérance chrétienne, le roi ancestral des vampires a trouvé son père, le comte de Dracula, son amour perdu livré au Dieu de la guerre. L’émotion est submergée par cette vague de marée irrésistible, une pincée de Belle versant larme de diamant pour Bête. Des acteurs et actrices biens sympathiques dans cette intrigue diabolique à mourir de rire, croix de fer croix de bois et l’ail indispensable pour tuer les mauvaises odeurs, n’oublions pas le pieux du saint grand chasseur de croc, Van Helsing. Je ne ressors pas déçue de ce prince du sang enfin libéré de quatre cents ans de damnation éternelle sur Terre voulus par les hommes de foi guerrière.
    Thomas B.
    Thomas B.

    3 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 janvier 2019
    Me voilà un peu gêné de donner une telle note à ce film, alors qu'il est encensé par la critique.
    Pour commencer par les points positifs, la première chose qui me vient à l'esprit est l'imagerie qui donne une superbe ambiance au film. Gary Oldman donne aussi au personnage de Dracula une dimension absolument effrayante, spoiler: du moins au début du film
    . La dimension effrayante est quasiment donnée par le seul jeu d'acteur d'Oldman, sans qu'aucun effet spécial ne soit nécessaire.
    Pour parler des points négatifs, je pense directement aux transitions (notamment temporelles) qui sont réalisées de manière brutes et étranges. Le frisson est aussi certainement pas assez présent.
    En somme, le film présente quelques intérêts, malgré quelques longueurs, mais je ne reste pas convaincu de son statut de chef d'œuvre en matière de film d'horreur.
    Robrex
    Robrex

    20 abonnés 940 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 novembre 2018
    Parmi toutes les adaptations cinématographiques de Dracula, celle-ci est de loin la meilleure, la plus culte et la plus référentielle. Francis Ford Coppola a fait un travail de maître pour réussir à adapter Dracula de manière nette et prenante. "Dracula", au delà d'être un très bon film horrifique, c'est aussi un drame romantique passionnant. Déjà je tiens à dire que je connais à peu près le mythe de Dracula, même si j'ai pas lu l'oeuvre littéraire de Bram Stoker, et je dois dire que ce film, malgré quelques différences, respecte le mythe, mais encore une fois, je juge le film sur son adaptation. Devenu culte, "Dracula" nous entraîne au cœur d'une histoire aussi angoissante que dramatique, avec un aspect et des décors très sombres, mais réussis, des personnages bien encrés dans l'histoire et qui tiennent la route tout du long, et des scènes horrifiques qui marchent, sans oublier la tendance dramatique très émouvante qui vient combler le tout. "Dracula", la première fois que je l'ai vu, j'étais assez jeune, et je ne m'en souvenais pas vraiment très bien, mais en le revoyant, tout m'est revenu et j'ai vraiment beaucoup aimé ce film, et ce malgré les petits défauts que je lui relève. Pour parler du film en plusieurs points, je dirais que le film a pris un petit coup de vieux, mais la réa reste bonne. La mise en scène est bien foutue, alimentée par le côté horrifique et la tendance dramatique, avec des scènes bien glauques et aussi une touche poétique. Les défauts que je pourrais citer sont les petits moments nanar sur l'ambiance horrifique qui peuvent faire foirer le concept, et quelques acteurs en surjeu mais honnêtement, ça m'a pas plus dérangé que ça et ça m'a pas fait sortir du film. En même tandem qu'avec les décors, les make-up sont très bien réussis, en particulier celui de Dracula, les scènes glauques mélangées avec les scènes de sexe ne sont pas abusées et le rythme du film reste stable. Quant à la musique, composée par Wojciech Kilar (RIP), est juste excellente, marquante et rentre bien dans le concept du film. Au niveau des acteurs, Gary Oldman vient d'interpréter l'un de ses meilleurs rôles au cinéma. Il est juste parfait dans le rôle de Dracula, bien impliqué tout du long, en étant à la fois effrayant et touchant également, ce qui fait qu'on s'attache bien à lui. Winona Ryder est également très attachante. En plus d'être jolie comme tout, elle dégage toujours autant de charme et bouleverse bien le spectateur en étant touchante. Keanu Reeves joue bien aussi, bien que son personnage soit mis en retrait pendant la deuxième partie du film. On a également Anthony Hopkins dans le rôle de Van Helsing, et il est très bon, même s'il a tendance à abuser un peu dans son personnage. Sadie Frost, quant à elle, est un peu en surjeu et se sexualise un peu trop, mais son personnage fonctionne bien quand même, et même chose pour Tom Waits. Richard E. Grant joue pas trop mal non plus, et le reste du casting, Cary Elwes, Billy Campbell et Jay Robinson. On peut aussi l'apparition de Monica Bellucci et Michaela Bercu dans des caméos assez agréables. En conclusion, "Dracula 1992" est très bon, un drame horrifique qui marche du tonnerre et une oeuvre accomplie. Vous pouvez voir ce film avec confiance, même si certains petits défauts sont présents, ça reste un film culte que je conseille de voir si on veut se donner aussi bien des frissons que de l'émotion.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 octobre 2018
    Coppola s’éloigne de se que Christopher Lee pour revenir à la vision romantique de Bram Stoker. Le comte Dracule vit sang compromis sa non-mort pour retrouver son âme-sœur. De monstre il devient victime d’une morale qui brime la sexualité féminine. Cette Coppolation, baroque et soignée, se réjouit de symboles et d’autres poitrines dévoilés.
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