Derniers Avis : Attila Marcel - Page 4

Malgré ses charmes,on se met à regretter que l'inspiré Chomet(formidables films d'animation)n'en soit pas resté à ses premiers amours.

Rayonnante et solaire Bernadette LAFONT, achemine son étonnant parcours cinématographique en incarnant une vieille tante psychorigide, Sylvain CHOMET capte cet univers à la "Daumier" avec une précision certaine. En illustrant son personnage Paul, d'une atmosphère désuet il contribue à réaliser un film aux tons originaux !!

Le film ressemble au précédent de l'auteur (l'illusionniste) tant d'un point de vue des qualités que des défauts. Les personnages sont attachants, originaux, et il y a une atmosphère vraiment particulière qui fait qu'on reconnait la pâte de l'auteur, MAIS l'histoire manque de structure et semble toute 'molle' par moment. Des moments de flottements où on s'ennuie en se disant que ça n'a vraiment aucun intérêt, et qui nuisent à la poésie des moments réussis. Manque aussi un réalisateur plus "aventureux" derrière la caméra, pour mettre en scène avec un peu plus de folie ses idées. A éviter.

Ah, c'que c'était bien, "les triplettes de Belleville"… Sombre, drôle et poétique, un univers complètement inédit, une animation fourmillante…
Sylvain Chomet a abandonné ses crayons pour tourner avec de vrais acteurs dans des décors réels (en studio quand même). Et la magie créatrice s'est figée. Il y a un côté Amélie Poulain dans cette ambiance surannée et trop colorée pour être vraie. Mais là où Amélie donnait du bonheur parce qu'elle était charmante et pleine de vie (même artificielle), Paul le neveu pianiste muet n'est absolument pas drôle, et n'a aucun charisme. Les deux tantes, pourtant jouées par des comédiennes formidables, exaspèrent par leur aspect monobloc et n'évoluent pas d'un millimètre d'un bout à l'autre du film. Et Madame Proust, celle qui fait des psychanalyses accélérées à grand renfort de tisane au LSD, devait être interprétée par Yolande Moreau. Elle a finalement été remplacée par Anne Le Ny, qui est vraiment très bien, mais n'a clairement pas l'étincelle de folie douce nécessaire pour le rôle.
Tous ces personnages évoluent dans un univers étriqué, où l'humour paraît forcé, avec des gags répétitifs un peu pénibles. On ne croit pas vraiment (pas du tout, même) à ce cours de danse, à ces relations familiales, à ces souvenirs en couleurs, à l'amoureuse chinoise faussement délurée. Tout est trop construit, presque trop maîtrisé, les surprises sont sagement amenées, l'ennui n'est pas loin…
Et l'histoire, à coups de souvenirs enfouis, comme une enquête mentale, on l'a déjà vue, lue, revue, entendue cinquante mille fois et à la fin on se dit, ah, ce n'était que ça ?
Allez, Monsieur Chomet, redonnez-nous du plaisir, retrouvez votre folie, peut-être en repassant par l'animation ?

Il était une fois un jeune pianiste prodigieux du nom de Paul. Quand l'une de ses mains apportait à sa bouche une délicieuse chouquette, l'autre dansait sur l'instrument telle une ballerine. Sa vie serait faite de joie et de passion si ses deux tantes n'étaient pas constamment sur son dos. Ses parents étant morts alors qu'il n'était encore qu'un bambin, Paul fait la rencontre d'une mystérieuse femme qui prétend avoir le pouvoir de faire ressurgir nos souvenirs les plus anciens.

Réalisateur des Triplettes de Belleville et de L'Illusionniste, Sylvain Chomet s'invite dans le tangible avec son premier long-métrage en vues réelles. Et vous savez quoi ? La frontière entre l'animation et la réalité peut être très mince. En créant des personnages haut en couleurs et volontairement caricaturaux, Attila Marcel s'inscrit directement dans la lignée du conte. Ce ne sont pas les très beaux flash-back qui prouveront le contraire, qui montrent d'ailleurs toute la technique dont Chomet fait preuve avec des effets et des couleurs très pop.

Ces retours dans le passé étant très graphiques, le réalisateur a su garder l'ambiance de ces films d'animation en ne visant jamais le réel mais l'imaginaire. Idem pour la partie sonore qui ne fait que conforter cette ambiance enchanteresse et nostalgique. Cette narration est constamment parsemée de musique en tout genre (classique, variété, ukulélé) pour remplacer la parole humaine. Les films de Chomet ont en effet toujours été silencieux même si cette réalisation semble malgré tout bien plus bavarde que ses aînés.

Attila Marcel, c'est d'excellents acteurs (la palme à Gouix, stupéfiant d'émotivité en restant muet), un scénario bien construit malgré un côté trop linéaire (peut-être même quelques creux), mais aussi des références littéraires agréables. Voilà ce qui fait l'originalité et l'authenticité d'une œuvre comme celle-ci. Et comme quoi le paradoxe peut avoir du bon, puisqu'on assiste ici à un passage au réel réussi, alors qu'il ne vise pas le réalisme !

Film NULLISSIME qui n'est même pas sauvé par Bernadette Lafont et Hélène Vincent!!!! Que diantre sont-elles allées faire dans cette galère????

Excellent film qui n'a peut être pas eu une distribution assez large et c'est bien dommage. En l'occurrence visionné pour ma part dans une salle dite " d'art et d'essai "..............
C'est kitsch et extrêmement touchant le tout agrémenté de sensibilité et d'une certaine fantaisie. Anne Le Ny est merveilleuse dans le rôle de Mme Proust qui donne la pêche aux personnes qui viennent chez elle tout en se sachant condamnée face à Paul joué par Guillaume Gouix, lunaire , très attachant et expressif grâce à son regard. Les tantes Bernadette Lafont et Hélène Vincent sont aussi importantes dans ce film.
Très bon moment de cinéma.

Je n'avais pas encore eu l'occasion de voir un film de Sylvain Chomet, j'avais loupé "Les triplettes de Belleville" et "L’illusionniste". J'ai été très agréablement surpris par ce "Attila Marcela" plein d'originalité. Sylvain Chomet nous entraîne dans son univers avec plaisir. On en profite pour découvrir un acteur plein de talent en la personne de Guillaume Gouix. On ressort charmé par ce conte merveilleux.

Je prefere m'etaler sur l'enorme performance de Guillaume Gouix et le plaisir de revoir madame Laffont que de parler de cette histoire loufoque avec le moindre interet.

Enfin un film que l'on peut recommander à tout le monde, il est PARFAIT et quel plaisir de profiter encore un peu de Bernadette Lafont, malheureusement, une semaine après sa sortie, il ne se joue presque plus à Paris.

Enfin un film poétique qui fait du bien! De très bons acteurs/actrices qui ont un grand avenir devant eux!

Hors du temps, sensible et parfois drôle, Attila Marcel est vraiment un film attachant. Ce n’est pas parfait mais il y a une vraie poésie qui s’en dégage et Guillaume Gouix est parfait. Une jolie réussite…

Un jeune pianiste emprunté et muet depuis la disparition de ses parents catcheurs, deux tantes excentriques (chacune le clône de l'autre) et leur salon de danse, un accordeur aveugle, Madame Proust (la voisine), ses madeleines, son ukulélé et son jardin dans l'appartement, des chouquettes, le médecin, piètre taxidermiste,... Je n'ai pas pu pénétrer dans cet univers . Je n'ai pas été émue par ce conte et je n'en ai pas saisi toute la poésie. Je suis allée voir ce film pour Bernadette Lafont mais sa prestation m'a déçue. Au final, c'est Anne Le Ny qui sauve la mise avec, dans des rôles moins importants, Luis Rego et Jean-Claude Dreyfus. J'ai trouvé cette séance longue et assez ennuyeuse pour tout dire. En fait, ce cinéma-là n'est pas fait pour moi. D'aucuns ont pu faire un parallèle avec " Le Fabuleux Destin d' Amélie Poulain" mais "Attila Marcel" en est bien éloigné.

pour la prestation de Bernadette Lafond et le casting époustouflant pour avoir trouvé les deux vielles en versions jeunnes..jolie.
Histoire tranquille...drame famille. ambiance a la amelie poulain. .mais légère.

Un film drôle et émouvant ! Parfois décalé qui lui donne un aspect ovni attendrissant sur la planète cinéma !