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    Glengarry
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    54 critiques spectateurs

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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 006 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 avril 2015
    On connait l’impact de la bulle immobilière dans les difficultés économiques des Etats-Unis au détour des années 2007 à 2013. En 1992, James Foley en reprenant à son compte une pièce de David Mamet (Prix Pulitzer 1984) nous montre l’envers du décor. Pas celui des spéculateurs, ni celui des clients floués, mais celui des vendeurs en première ligne pour fourguer à de pauvres bougres sans le sous et déjà enfouis sous les crédits une parcelle du rêve américain. Dans une petite agence immobilière new yorkaise, noyée sous une pluie incessante, s'échinent quatre vendeurs payés exclusivement à la commission. Les temps sont durs et les fiches de prospection éculées ne suffisent plus à fournir la pitance quotidienne. Le siège ; "Mitch and Murray", a investi dans l'achat d'un fichier dit Glengarry Ross, pour remonter les ventes et a envoyé sur place son plus bel étalon pour secouer des vendeurs jugés fatigués avant de mettre en circulation les précieuses fiches. C'est quasiment à l'entame du film, qu'intervient dans une scène d'anthologie, un Alec Baldwin, touché par la grâce, venu comme il le dit lui-même "pour le coup de grâce" et qui balance devant des vendeurs éberlués, un discours ultra-musclé, entrelardé de noms d'oiseaux bien sentis et de plaisanteries machistes (le doublage français a été remanié à l'occasion de la sortie DVD). Le tout se concluant par l'entrechoc de deux boules en acier censées représenter une paire d'attributs dont les vendeurs de l'agence seraient privés. Le ton est donné de la plus belle des manières et le petit jeu peut commencer pour la convoitise des précieuses fiches gardées par un Kevin Spacey encore joufflu qui incarne de manière appliquée le petit chef pistonné, trop heureux que dans l'affaire on ne lui ait pas encore demandé de comptes. Baldwin ayant planté le décor, reste quatre vendeurs et un chef d'agence qui vont nous faire partager leurs états d'âme. Pour cette comédie humaine, James Foley s'est entouré d'une brochette d'acteurs haut de gamme, Al Pacino, Jack Lemmon, Alan Arkin, Ed Harris et Kevin Spacey. Autour de ces fameuses fiches, objet de toutes les convoitises, se déclinent tous les comportements en réaction au stress. spoiler: Le plus ancien, joué par un inénarrable Jack Lemmon tente par tous les moyens de corrompre son jeune chef devenu cerbère. Il faut le voir, aux abois se contorsionnant devant un Kevin Spacey impassible trop sûr de son pouvoir. Du grand art, cousu main . De son côté, Moss, joué par Ed Harris, plus jeune, vendeur aigri, insatisfait de son sort, choisit de se rebeller tout en refusant d'en assumer seul les conséquences. Après avoir chercher à rallier à lui un Alan Arkin pétrifié, il finira par entraîner dans sa chute Jack Lemmon dit "La machine", vendeur en bout de course, à la dérive et qui, trop vieux ne pourra sans doute pas se relever de cette tentative à la desperado
    . Reste, Al Pacino, dit Roma, vendeur de haut vol tout en suavité qui conclut ses ventes en allant dénicher chez ses clients les ressorts intimes qui les feront passer à l’acte. Loup solitaire, il n’en demeure pas moins attaché aux valeurs de respect et de solidarité entre les vendeurs fondées sur l’éternelle roue qui tourne . Il est donc en totale opposition avec Moss qui voit dans sa déveine le résultat d’une inégalité de traitement. L’affrontement a lieu dans une autre scène d’anthologie ayant pour point d’orgue le récit fantasmé d’une vente à l’arrachée par un Jack Lemmon qui dans un moment extatique retrouve le lustre d’antan, quand son surnom de « La machine » avait encore un sens. Une fois de plus on peut apprécier le génie de l’immense Jack Lemmon qui livre au crépuscule de sa carrière une prestation aussi jubilatoire que celle en jupons de « Certains l’aiment chaud » (Billy Wilder en 1959). Trente ans ont passé et l’acteur pourtant fatigué par une carrière et une vie chaotique montre le même plaisir à se livrer devant l’objectif sans jamais oublier de faire briller ses partenaires. James Foley reprenant David Mamet dénonce de manière acerbe le capitalisme sauvage américain porté aux nues par Ronald Reagan et Margaret Tatcher tout au long des années 1980. Il montre ses impacts insidieux sur le monde du travail, ici une équipe de quatre vendeurs engagés dans une lutte à mort pour conserver leur emploi après qu’un Monsieur Loyal (pas tant que ça !) incarné par Alec Baldwin leur ait livré les règles du jeu. Cette charrette qui n’ose pas dire son nom va pousser deux d’entre eux à la faute, épargnant aux dirigeants de faire eux-mêmes le sale boulot. C’est bien connu les loups se mangent entre eux ! A voir ces pauvres hères user de toutes leurs ruses pour pousser à la vente d’autres pauvres hères sans le sou on comprend mieux pourquoi vingt ans après le système poussé à son paroxysme se soit effondré sous le poids de l’insolvabilité des banques . Un cinéma virtuose et prémonitoire dont on aimerait que nos dirigeants soient de plus friands spectateurs.
    sly-stallone88
    sly-stallone88

    157 abonnés 2 224 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 septembre 2014
    un film qui ne sort pas du lot, scénario hyper classique malgré la pléiade de stars, un rythme lent tout du long !!!
    Le Guerrier
    Le Guerrier

    62 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2020
    Un excellent film...Glengarry comporte peu de scène d'actions (en fait même aucune), tout se passe dans l'agence immobilière et dans le bar situé juste à coté. En fait le film est une suite de longs dialogues voire de monologues. Dit comme cela cela pourrait paraître ennuyeux, mais ça ne l'est pas: les agents immobiliers, mis en rivalité les uns avec les autres, ont un bagout et un charisme monstre. Les dialogues, les longues tirages sonnent juste...Elles reflètent tout leur désespoir, leur détresse face à un monde devenu absurde, la haine qu'ils ont à l'encontre de leurs collègues de travail...De Glengarry (qui est le bien qu'ils souhaitent vendre) on ne saura jamais rien ou presque rien (hormis l'entraperçu d'une brochure), ce qui est un comble quand on voit qu'il s'agit du titre du film, et du sujet central. Le monde désespéré dans lequel évoluent les agents immobiliers est un monde de la nuit; l'agence est défraîchie et pourrait avoir été aménagée dans une cave. Il s'agit de vendre à des clients qui ne veulent pas acheter et qui n'ont de toute façon pas d'argent pour cela; ce que savent de toute façon pertinemment les agents immobiliers et leurs patrons. Dans ce contexte le plus important, ce qui acquiert le plus de valeur, sont les fameuses "listes", celles des clients solvables ou intéressés, et auxquelles les pauvres agents immobiliers n'ont pas accès. Ainsi de simple bouts de papiers acquièrent une valeurs hors de proportion, dans un monde décidément absurde et désespéré.
    pierrre s.
    pierrre s.

    349 abonnés 3 235 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 octobre 2018
    Une fois de plus Al Pacino est génial, mais pour ce qui est du film en lui-même on s'ennui beaucoup devant cette succession de monologues.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 21 juillet 2010
    Bon Film malgre un scenrio leger. Foley s'appui vraiment sur un tres bon jeu d'acteurs (pacino,lemmon spacey, harris) pour faire profiter d'une heure et demi symphatique.
    Plume231
    Plume231

    3 472 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 juin 2014
    L'histoire ou plutôt la pièce dont le film est adapté, car la réalisation ne fait rien ou presque sur les plans technique et scénaristique pour cacher qu'en fait on a affaire à du simple théâtre filmé, est clairement un portrait cynique et donc réaliste du capitalisme à travers la vie de quelques personnages travaillant pour ou ayant un lien avec une agence immobilière sur deux jours.
    Mais ce que l'on retient surtout c'est un casting de gros malade. Jack Lemmon, Al Pacino, Kevin Spacey, Ed Harris, Alec Baldwin (une seule scène mais une scène mémorable où son personnage synthétise à lui seul l'abjection du capitalisme !!!), Alan Arkin, chacun ont l'occasion de faire au moins un beau numéro d'acteurs. On retient surtout Jack Lemmon et Kevin Spacey et les séquences dans lesquelles ils s'affrontent.
    "Glengarry" est en fait un film d'acteurs, d'immenses acteurs, ce qui en fait sa limite mais aussi son intérêt.
    Parkko
    Parkko

    134 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 mars 2014
    En lisant la jackette du DVD ça me donnait vraiment envie. Mais en fait non. J'ai trouvé ça énormément poussiéreux. Ok, le film est sorti au début des années 1990, mais franchement ça a mal vieilli, et je me demande si c'était pas déjà ringard à l'époque. C'est vraiment les grosses ficelles, c'est pénibles, ils disent des choses insipides. En plus ce qui m'énerve c'est que le film se voudrait intelligent, genre aha, regardez ce que je fais, regardez comme le film est intelligent... mais non. On s'en fout complètement de cette histoire. On y croit pas, les personnages sont mal écrits, ce qu'ils disent on y croit pas. C'est long, mais c'est long. C'est un open space où on a mis plein d'acteurs connus en espérant que le tout fasse quelque chose. Mais non, le résultat est vraiment très décevant...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 mars 2016
    Honnêtement, je ne m’attendais pas à un tel film. Quel pied ! James Foley livre ici le long métrage de sa carrière. Sa mise en scène est brillante, il utilise parfaitement l’espace qui lui est offert et cela nous donne des scènes magnifiques, en plus de la performance des acteurs. Techniquement il alterne comme il faut les rotations (scène au bar) ou encore les différents angles de prises (notamment dans l’agence). Tout ça colle parfaitement avec la pièce d’origine de David Mamet. L’alliance entre le théâtre et le cinéma est omniprésente du début à la fin. La classe de ce film est dû aussi à la photographie et aux décors de Jane Musky (« Ghost », « Free Love »).

    Le scénario est un véritable bijou d’écriture. David Mamet dépeint avec subtilité et audace le capitalisme moderne à travers une agence de vendeurs en immobilier. C’est grinçant, original (encore plus pour l’époque) et intelligent. Les dialogues sont excellents et ils fondent à merveille dans la bouche des acteurs. Cela nous donne même à l’écran, des scènes proche d’un Scorsese ou d’un Tarantino, un pur régal !

    Vous l’avez bien compris, je suis tombé complètement sous le charme de cette perle cinématographie méconnue. Je vous le conseille bien évidemment, mais je vous avertis, il est rare en dvd et encore plus à la télévision.

    La critique complète et détaillée est disponible sur notre blog.
    TCovert
    TCovert

    63 abonnés 383 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 juillet 2011
    Si vous n’aimez pas les films où l’on parle beaucoup fuyez devant Glengarry Glen Ross car ce film est uniquement composé de dialogues. Qui dit dialogue dit performance d’acteurs et on peut dire qu’à ce niveau là le film est des plus jouissif. Tenez vous bien, Al Pacino, Jack Lemmon, Kevin Spacey, Alec Baldwin, Alan Arkin, Jonathan Pryce et Ed Harris sont dans ce long-métrage. Un casting incroyable pour des performances tout aussi incroyables. La mise en scène caméra est évidemment assez effacée car on se rapproche du théâtre mais on remarque tout de même beaucoup de plans très serrés et des couleurs marqués (la nuit surtout) qui soulignent bien la violence verbale de toute cette histoire. La musique très orientée jazz de James Newton Howard est omniprésente et c’est tant mieux car celle-ci est excellente. Bref, ce Glengarry Glen Ross est assez jubilatoire.
    dahbou
    dahbou

    175 abonnés 2 186 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 août 2008
    Adaptant sa propre pièce en scènario, David Mamet fait un sacré cadeaux à James Foley avec une intrigue aussi simple que complexe où une bande de costards-cravates vont subitement perdre la raison le jour où ils apprennent que seuls les meilleurs seront conservés. Alors oui c'est filmé de manière académique c'est presque du théâtre filmé ( on en respecte tous les codes) mais quand on a un casting de fou et des dialogues pareils, il n'en faut vraiment pas plus. Travers par des numéros de grands acteurs, le film est une plongée vers un monde carnassier et impitoyables où seuls les forts survivent. Mamet pose un regard sombre sur les lois de l'entreprise où les rapports humains sont inexistant ou basé sur le mensonge et la manipulation dans un univers rongé par le fric ce qui n'est pas prêt de changer.
    7eme critique
    7eme critique

    459 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 septembre 2012
    "Glengarry" ou les aléas d'une agence immobilière qui doit réduire ses effectifs. Ce film traite parfaitement son sujet grâce à ces acteurs magnifiques aux dialogues travaillés. Un monde de requins où tout le monde cherche à sauver sa place. Les acteurs, qui composent ce casting impressionnant, jouent à merveilles, avec un Pacino, un Lemmon, un Spacey et un Baldwin qui s’élèvent au sommet de la pile. Un sentiment de réalisme total, des répliques soignées, les techniques de commerciaux typiques, ces acteurs plus vrais que nature, bref, on est dans le concret. "Glengarry" est un bon film qui nous donne l'impression d'assister à une pièce de théâtre, on se prend vite au jeu.
    mehdi2610
    mehdi2610

    21 abonnés 925 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 septembre 2014
    De grands acteurs réunis pour une pièce de théâtre sans grand intérêt.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 804 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 décembre 2009
    Glengarry glen ross c'est un film sympa un peu à l'image de 12 angry men ou bien du limier (en moins bien) mais le film a des bons acteurs, des dialogues bien fuck you comme il faut… ça suffit à passer 1h40 tout à fait sympathique
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    249 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 avril 2010
    The love of money can exceed on the normal needs, and its often the same for those who do sports generally speaking; That's what this rather boring "human" tragedy is about excepted the convertibles and BMW's (and not the "sink or swim" sentence; of course not true anymore) and also verbal abuse and a amount of profanity.
    So, Blake and Roma are ruthless, dishonest, and immoral, but succeeds because they have a talent for figuring out a client's weaknesses and crafting a pitch that will exploit those weaknesses:
    because Glengarry is actually a commentary on the american get-rich quick ethic.Jack Lemmon as the pathetic, hopeless Shelley 'The Machine' Levene, who delivers an absolutely amazing turn that's one of his very best. Baldwin also gets a priceless cameo near the beginning as the world's worst chief-talker. Those who must rely on their wits to make a living are often prone to desperate measures born of the insecurities inherent in their field of endeavor-- a US straight commission salesman, for example; or in this instance, a real estate salesman, in particular. And under pressure, to what will one in such a position resort to stay afloat when times are tough? Nothing.
    AMCHI
    AMCHI

    5 034 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 avril 2022
    Glengarry est l'adaptation au cinéma d'une pièce de David Mamet, une histoire assez féroce malheureusement aplati par la réalisation sans relief de James Foley.
    On suit le temps d'une soirée et du lendemain de celle-ci, le trajet de commerciaux d'une agence immobilière avec différents profils, le loup, le vieux usé, le blasé, l'indifférent...
    Lors d'une scène mémorable Alec Baldwin, venant du siège social, leur annonce qu'ils vont être en compétition et que les losers, qui rateront leurs ventes, seront tout simplement virés. S'en suit un passage incroyable valant à lui seul la vue de ce film, à savoir que cette scène a été rajouté par rapport à la pièce de théâtre, quelques années plus tard l'acteur parodia lui-même cette séquence célèbre (résumant bien l'esprit du capitalisme) durant un épisode du Saturday Night Live.
    Que ce soit entre la présence de Jack Lemmon, Al Pacino, Ed Harris, Kevin Spacey (ce film à un casting à 100 % masculin) on a de quoi se régaler en terme de jeu d'acteurs malheureusement la forme du film ne parvient jamais à retranscrire de manière percutante le fond. La deuxième moitié du film a même tendance à ralentir niveau rythme.
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