“Gibson Vs Fender"
Gibson Vs Fender ? Non, il ne s'agit pas d'une battle du jeu "Guitar Hero", mais bien des prénoms des deux antagonistes du film "Cyborg". Dans un monde post-apocalyptique ravagé par la violence et les maladies - tiens, on se croirait en 2020 - une équipe de scientifiques travaille en secret, mais chut ! c’est un secret ! Gibson Rickenbacker (JCVD) - décidément, Jean-Claude a toujours des noms de oufs dans ses films. Voici un petit récapitulatif nominal : Frank Dux “Bloodsport”, Kurt Sloane “Kickboxer”, Luc Dereveaux “Universal Soldier”, Léon Gaultier “Full Contact” et enfin mon préféré, Alain Lefèvre “Légionnaire”. Bref, JCVD est un mercenaire chargé d'escorter Nady (Deborah Ritcher),
une cyborg
qui détient des informations capitales jusqu'à la base secrète des chercheurs, qui cherchent toujours inlassablement.
Fender Tremolo - dans la voix - incarné par l’acteur Vincent Klyn et ses yeux hallucinants est le chef d'un gang, mais aussi, un vieil ennemi de Gibson. Celui-ci a juré sa perte et fera tout pour faire échouer sa mission. Gibson et Nady traversent alors un monde ravagé, où plutôt traversent des sets de tournage transformés en monde ravagé. Bienvenue dans “Cyborg”, le nanar SF/Western - avec pleins de Mat painting, de combats improbables, de méchants en cuir, d'acteurs mal habillés et de JCVD qui se prend pour Jésus dedans - réalisé en 1989 par l'inénarrable Albert Pyun, l’un des réalisateurs les plus Z que le cinéma nous a donné. Mais par je ne sais quel miracle, “Cyborg” est devenu au fil du temps une péloche culte - plus proche de la série B que Z - se visionnant comme un petit plaisir coupable !