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    Memories of Murder
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    4,3
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    435 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 février 2019
    Voila un bon film policier bien ficelé! Qu'on se le dise tout de suite... Ca merite pas les notes que j'ai pu voir mais ca reste pas maldàs l'ensemble! Je suis pas vraiment fan du Cinema asiatique mais à ma grand surprise, ce film fonctionne plutot bien! L'enquête est passionnante de bout en bout, les acteurs sont très bons au point qu'on s'attache aux personnages. Dommage d'avoir incrusté de l'humour qui gache considérablement la noirceur de du film!
    Criticman17
    Criticman17

    5 abonnés 199 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 juillet 2017
    Film policier inspiré de faits réels sur une enquête d'un sérial killer de femmes en Corée du Sud en 1986. Un tueur plein de sang froid qui ne laisse aucun indice derrière lui. Deux enquêteurs aux méthodes différentes, un policier local et un détective spécialement dépêché de Séoul se plongent dans cette affaire. La vérité est fuyante dans le film, où on est confronté à des fausses pistes, des rebondissements. La mise en scène de Joon-Ho Bong est bien ficelée. La musique de Tarô Iwashiro jaillit sur le spectateur et procure de belles émotions. Nos deux enquêteurs sont touchés cérébralement car la vérité s'enlise plus le film avance. La vérité se perd et le spectateur se trouve au même point que les enquêteurs en s'interrogeant où est le mal.
    Le regard caméra du personnage à la fin du film provoque notre interrogation sur l'identité du tueur.
    Qui est revenu sur le lieu du crime ?
    Le détective de Séoul, le dernier suspect aux mains douces ou un tueur que l'on n'a jamais vu.
    Le policier local nous dit que pour trouver le tueur il faut de l'instinct. Le choix du réalisateur est de nous laisser avec notre instinct pour nous laisser imaginer qui est le sérial killer. Le réalisateur détruit la vérité qui semble pourtant à chaque fois arriver, on a cette sensation d'avoir à construire un puzzle avec de mauvaises pièces.
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    22 abonnés 867 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juillet 2017
    J'ai bien aimé la part souvent drôle de ce film policier noir, qui respecte cependant les codes du genre. Bonne réalisation et acteurs de qualité. Le scénario est intelligent de bout en bout. Un petit bijou, vu à l'occasion de sa nouvelle sortie.
    Frédéric P
    Frédéric P

    14 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juillet 2017
    Réalisation, cadrage, montage impeccables pour ce polar coréen. L'échec répété des policiers dans leur enquête sur un serial-violeur-killer dans la campagne coréenne met en lumière les problèmes pathologiques de la société coréenne des années 1980 avec par moment des pointes d'humour.
    Les méthodes brutales de la police cherchant à extorquer des aveux sont montrées de manière ironique quand le mauvais flic utilise des postures d'arts martiaux pour frapper les suspects.
    Mais au-delà du film de genre de nombreux éléments de la société coréenne de l'époque sont montrés par petites touches.
    La dépendance américaine est évoquée à travers l'incapacité de faire des analyses ADN sans aide américaine.
    Le régime autoritaire des années 1980 est également présent en arrière plan avec les renforts manquants au moment critique car partis réprimer une manifestation.
    En n'arrivant pas à résoudre l'énigme criminelle le genre est aussi renouvelé. Les scènes de poursuites sont d'une maîtrise exceptionnelle.
    Laurent C.
    Laurent C.

    239 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juillet 2017
    Première séquence saisissante d'un champ immense, balayé par le jaune des blés, où un policier avance sur un tracteur vers un corps assassiné, caché par une trappe. Joon-Ho Bong annonce déjà dans ce premier film le réalisateur de génie qu'il est. "Memories of Murder" reprend quasi toutes les obsessions du réalisateur perceptibles dans "Mother" ou "The Host", celles d'une société coréenne en pleine crise de modernité, où se côtoient la pureté des mères ou des jeunes-filles, la monstruosité des criminels, des handicapés hirsutes, et des policiers fragiles et violents. Il ne faut pas voir à travers cette œuvre géniale un policier ordinaire. Le réalisateur mélange les styles. Il est capable autant de montrer l'horreur d'un crime, que le comique de situations où les personnages ressemblent à des pantins désarticulés et grotesques. La Corée du Sud apparaît comme un pays en pleine mutation qui s'essaye à la démocratie, le capitalisme, tout en gardant la mémoire de ses populations agraires et pauvres. La musique, aux intonations occidentales, rajoute à la beauté de ce film qui hésite constamment entre la comédie, la satire sociale, le thriller psychologique voire même le fantastique. Le propos refuse le naturalisme. C'est un regard de cinéma qui quête la poésie des regards, la beauté des paysages, ou la noirceur des pluies. Vraiment, en ressortant ce film, le distributeur fait un cadeau aux spectateurs, certes, mais aussi à tout le cinéma de Joon-Ho Bong dont on ne regardera plus jamais les films comme avant.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 10 juillet 2017
    la forme est plutôt bien fait alternant noirceur suspence scène comique et tentions, mais le fond n'est pas la car trops de longueurs enquête mal ficelé et à la fin on ce dit tout ça pour ça
    Anne M.
    Anne M.

    64 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 juillet 2017
    Cette semaine, c’est l’occasion de voir ou de revoir ce film sud coréen sorti en 2003.

    L’histoire se déroule en 1986, et se conclut en 2003. Elle s’inspire de faits réels : de crimes imputés à un tueur en série jamais arrêté par la police.

    Amateurs des séries policières comme « les experts », « esprits criminels », « NCIS » et autres fictions qui voient se résoudre des crimes complexes en moins de 40 min chrono en main grâce à des équipes à l’efficacité redoutable et aux méthodes rigoureusement scientifiques, vous serez foncièrement déçus ou frustrés par « memories of murder ».

    Et pourtant il y a énormément à voir et à dire sur ce film considéré par beaucoup comme un chef de file du thriller coréen.

    Loin de moi toute complaisance liée à des considérations exotiques. Le cinéma coréen est riche de plusieurs thrillers mémorables. (Je pense à « the chaser », « strangers » ou encore « mother »

    L’intrigue se situe dans la province sud coréenne avec ses industries, ses mines et sa ruralité : cet univers provincial et joliment filmé, au besoin devient le cadre des crimes et des poursuites policières.

    Ensuite, le climat est lui aussi un acteur important du film, les journées pluvieuses et sombres servant de décors aux meurtres. A l’opposé, le film débute par une scène champêtre ensoleillée quasi idyllique, avec un enfant impertinent qui imite un inspecteur …si ce n’est que celui-ci découvre le corps d’une victime.

    Les policiers du coin, des brutes aux aspects burlesques, avec un côté superstitieux, trafiquant au besoin les preuves, se voient secondés par un inspecteur venu de Séoul, aux méthodes plus rigoureuses. Celui-ci va cependant être contaminé progressivement par la violence de ses collègues.

    L’enquête finit par avancer, mais les manques de moyens scientifiques de la police coréenne vont freiner le cours des choses.

    Quelques scènes d’anthologie : le meurtre de la femme sous la pluie près de l’usine, l’observation du pervers au soutien gorge sur une scène de crime, la course poursuite de nuit, la scène à la mine, les deux scènes sur les rails … Des coups de maître assurément.

    L’ensemble est un film complexe et original, parfois drôle malgré le réalisme de la tragédie qui se joue, dans un décor pas du tout décoratif, avec un constat social acerbe. Il y a du suspense, des frustrations (pour tout amateur de polar), mais aurait-il pu en être autrement ? Et une réalisation magistrale !

    Pour davantage d'articles mon blog : larroseurarrose.com
    tixou0
    tixou0

    642 abonnés 1 973 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 juillet 2017
    Une intrigue qui aurait sans doute pu donner quelque chose de pas mal (avec une non-fin habile). Sous d'autres cieux. Mais là, franchement... Ne suis jamais entrée dans ces "Memories of Murder", cultivant la noirceur pour la noirceur (comme la pluie, pour la pluie) - sauf avec malaise (la femme coréenne, du moins en 1986, et zone rurale... quelle pauvre condition..), et même dégoût (que de violence gratuite chez ces policiers bas-de-plafond... même le "gars de Séoul" qui vient à leur emboîter le pas, et même à surenchérir...). Quant au jeu ampoulé des interprètes, l'indulgence de départ cède rapidement devant l'énervement.... Quelques jolis cadres au positif : bien peu au bilan, même simplement formel (on pourrait par exemple déplorer le montage souvent incohérent) ! Me demande s'il n'y aurait pas quelque forme d'aveuglement (voire de snobisme) à porter aux nues le cinéma asiatique, juste parce qu'il est asiatique !...
    Newstrum
    Newstrum

    33 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 juillet 2017
    Ressortie le 5 juillet de ce chef-d'oeuvre du polar contemporain et du cinéma sud-coréen. Bong possède une maitrise innée du suspense et des codes du genre policier, mais son ambition en franchit les frontières habituelles. Cinéaste-enquêteur bien plus efficace que les policiers dépassés qu’il met en scène, il exhume avec méthode les errements de la police coréenne rurale au mitan des années 1980, soit à la fin de la dictature militaire. Film policier, Enquête sociologique, réflexion sur la culpabilité, ce film est tout cela à la fois. A ne pas manquer. Voir ma critique complète sur mon blog : newstrum.wordpress.com
    Cinememories
    Cinememories

    444 abonnés 1 434 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 juillet 2017
    Après « Baking Dog », le coréen Joon-Ho Bong met de côté la comédie pour mettre en scène un polar d’exception. S’inspirant des faits réels où les crimes, ainsi que le tournage, ont eu lieu, il s’agit d’une affaire qui résonne comme inaboutie dès lors. Le premier Serial Killer ne laisse que dégâts et désolation sur son passage, enchainant les victimes sur un rayon de deux kilomètres… Rien que le contexte de l’enquête suggère bien des doutes, sachant que toutes les forces titanesques ont été mises en place pour mettre un terme à ce drame.

    Pour commencer, on nous baigne dans cet univers sinistre de la Corée du Sud. A la fin des année 80, la situation politique entre les deux Corée est tendue. Et alors que le décor est rural, on insiste fortement sur le quotidien des civils, formés à affronter l’éventuelle menace du Nord. Pourtant, on regarde attentivement ces paysans, ces ouvriers, ces policiers. A aucun moment, on ne ressent de la crainte et de la sincérité. La culture occidentale y est certainement pour quelque chose, ou il peut s’agit de cette période post-guerre qui induit un relâchement général. Ces habitants, loin de la capitale et de l’urbain, vivent et se contente de ce qu’ils ont à leur portée.

    Vient alors le nœud temporel où le profilage est inconnu des détectives déjà présents. Ils répondent aux noms de Doo-man Park (Song Kang-Ho) et Cho Yong-koo (Roe-ha Kim). Le premier fonctionne à l’instinct et le second avec ses pieds, littéralement. Ils emploient des méthodes archaïques, digne de la corruption pour arriver à leur fin. On passe des interrogatoires musclés à l’usurpation même de sa propre motivation. Park développe tout de même peu à peu une expertise, cas d’école, et qui aura le mérite d’être irrationnel par moment. C’est dans ce genre de moment que l’intrigue induit chez le spectateur le sentiment qu’il faut exploiter au maximum chaque piste. Mais la réalité est une histoire qui ne dépend pas de lui, mais de ces seuls protagonistes, entêtés à qui ont affectionne tout de me le succès.

    De plus, le manque de technologies, auxquelles ils ne sont pas familiarisés les empêche d’avoir l’esprit critique. C’est sans doute ce que le metteur en scène induit inconsciemment dans son cadrage et rythme. Inoffensif de départ, on pousse alors à l’attachement et la compréhension de cette équipe. Les enjeux sont réels, et on insiste bien sur le contraste qu’illustre les cadavres au beau milieu de champs vides, où le vent glisse sans cesse et sans remord. Par ailleurs, énormément de plans fixes, quelques fois coexistant avec des plans séquences d’une lourdeur prononcée. Le recul est donc apporté par le détective urbain Tae-yoon Seo (Kim Sang-kyung) qui vient faire avancer les choses. Tout au long du récit, on dresse alors le portrait du criminel. Il est patient, méthodique et serein. Tout porte à croire qu’il est comme tout individu que l’on croiserait quotidiennement. Le plus ordinaire de tous est donc le mieux placer pour organiser ses crimes, malgré ses habitudes psychotiques. On ne part pas avec grand-chose dans cette affaire qui peine souvent à proposer des indices ou des preuves irréfutables. Les suspects s’accumulent alors et beaucoup de contradictions viennent semer un doute permanent chez les enquêteurs.

    Ainsi, on s’amuse dans cette aventure. On s’amuse à vouloir gagner, chercher la vérité sans réellement l’atteindre. On frôlerait presque le statut de fiction par moment, mais chaque rebondissement nous fait oublier à quel point la loi de Murphy représente une force naturelle et spirituelle indéniable. Bien que le récit construit une belle chambre à idées, on réinvente le genre du polar sur des soupçons d’émotions, notamment de frustration. Dès lors, l’implication reste totale et on ne se prive pas d’éprouver de l’empathie. Face à autant d’inégalité, caricature sociétale d’une Corée divisée au cœur même de sa culture, on ne peut que se placer dans le cœur des plus faibles. Toute la réflexion de ce film consiste à savoir identifier cette catégorie, de comprendre comment le dominant opère et appréhende ce monde cruel.

    Dorénavant, « Memories Of Murder » est incontournable dans les grandes enquêtes du grand écran. Son réalisateur relève le niveau du cinéma coréen qui conforte sa place dans le domaine du thriller. Il s’agit d’un choc de culture qui porte le thème de la violence à son comble. Joon-Ho Bong joue ainsi avec les codes du polar et installe un ton sombre, décalé et burlesque qui reflète avec nostalgie l’hystérie des acteurs. Il dépeint, avec générosité, le symbolisme d’un genre en pleine renaissance !
    EWEN j
    EWEN j

    18 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 juin 2017
    Un des tout meilleurs Bong Joon-oh ! Avec un très bon rythme et une enquête haletante, ce film aura réussi à me couper le souffle et m'empêcher de respirer ! À part quelque clichés (notamment au niveau des personnages) le film arrive à convaincre autant par son écriture que part ça mise en scène et son esthétisme léché, un très bon film, excellent.
    Rockzz S.
    Rockzz S.

    2 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 juin 2017
    Excellent film spoiler: , aboutissant à un monumental dilemme entre rigueur morale et intime conviction : comme un poisson pris au bout de l'hameçon, le malheureux se débat, faut-il le remettre à l'eau, faut-il en finir ? Scène poignante.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 11 juin 2017
    Un thriller dont on sort décontenancé : véritable fin ouverte, chaque visionnage invitera le spectateur à réinterpréter certains détails, voire à en découvrir de nouveaux - il se rapproche ainsi, selon moi, du Mulholland Drive de D. Lynch. Au-delà de l'enquête, Joon-ho Bong dépeint une Corée séparée entre un monde rural, où tout le monde se connaît, avec ses superstitions et ses suspicions de voisinage, et celui de la ville, l'un prenant de haut l'autre. Le film peut ainsi mélanger les genres, alternant entre scènes comiques et dramatiques (les scènes d'interrogation menées par Park Doo-Man sont à cet égard extrêmement burlesques). On a donc un duo entre deux policiers aux méthodes radicalement différentes, bien que l'un finisse par déteindre sur l'autre face à la violence à laquelle ils sont confrontés, et surtout l'échec de leurs méthodes respectives. Ici, on dirait presque que Joon-ho Bong se moque des thrillers américains avec leurs méthodes scientifiques dignes d'un épisode des Experts... échec des analyses, échec du "profilage", les personnages n'ont plus que leur instinct pour traquer le tueur. Il y a donc une véritable finesse dans les plans qui suggèrent l'identité du tueur, ainsi que les détails de l'enquête... bref, à voir et à revoir.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 avril 2017
    Avoir aussi peu de moyen, c'est quand même aberrant, pour un service qui est censé défendre son pays. Je me mets à la place des enquêteurs, il y a de quoi devenir fou. Ceci dit, ils ont pas pris les plus futés, hormis l'inspecteur, cela en devient même comique :D Mais même avec un scénario assez classique, les coréens arrivent à y mettre une intrigue, cette sensibilité qui nous tiendra en haleine. En tout cas, ce film ne finira pas dans mon Top film Coréen, ils ont fait beaucoup mieux. :) Malgré cela, ce long métrage est réussi.
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    151 abonnés 2 224 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 janvier 2017
    Ce film est original car il ose montrer l'incompétence et l'impuissance de policiers, des erreurs humaines qui sont préjudiciables à l'enquête et, en conséquence, une enquête qui piétine faute d'indices, de témoins ou de preuves exploitables ... Ce film ne nous montre pas deux flics incompétents "qui gagnent toujours à la fin" (NaNaNaNaNaNa) comme le "Starsky et Hutch" sorti récemment au Cinéma mais une approche plus réelle de la police face à des crimes sexuels non élucidés. Ici, aucun miracle, aucun événement providentiel à attendre du scénario pour faire progresser l'enquête. Ce film est basé sur l'histoire réelle, en 1986, du premier serial killer de Corée du Sud, un pays dépassé par l'affaire car très peu habitué à la délinquance et à de telles atrocités. Les policiers n'ont donc pas été à la hauteur pour résoudre ces premiers cas. Pour ne pas accabler les policiers de Corée du Sud, on peut facilement faire un rapprochement avec les affaires traitées dans les médias en France, actuellement : jusqu'à peu de temps, de nombreux viols et meurtres de jeunes filles sont restés inexpliqués et seulement maintenant on arrive à rapprocher ces actes de leur auteur. Ce film est vraiment original car il montre des policiers confrontés à une nouvelle sorte de délit, inconnu jusqu'alors, pour lequel leurs méthodes traditionnelles (l'interrogatoire musclé et la création de fausses preuves) se révèlent inopérantes. Il ose nous montrer des policiers dépassés par les événements en nous laissant entrevoir que, parfois, le mal peut triompher du bien : tout sauf une morale à l'américaine, en somme ! Quel film américain ou français pourrait être aussi négatif envers sa police ? Pourtant, en Corée du Sud comme ailleurs, les bavures policières existent et les criminels sont parfois plus intelligents que les policiers.
    Malgré un climat très tendu lié à l'enquête policière, l'humour ne manque pas dans ce film tellement le raisonnement de l'enquêteur principal dépasse les limites de l'imaginable. Ne manquent pas non plus les moments de grande détresse des policiers confrontés à des choix cornéliens : spoiler: doit-on tuer soi-même un homme qui semble coupable mais contre qui il n'existe aucune preuve ? doit-on signer une décharge pour faire amputer son collègue qui n'a aucune famille ?
    Un film qui ne vous laissera pas indifférent et qui vous changera des films policiers américains.
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