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    La Saveur de la pastèque
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    63 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 31 juillet 2007
    Je ne m'attendais pas à ça...
    J'avoue ne pas trop avoir compris l'intérêt du film et soit je suis idiot ( ce qui n'est pas à exclure) soit quelque chose m'a échappé.

    L'impression que j'ai eu à la sortie du film:
    " allibi culturel pour faire une film érotique".
    Qu'on se comprenne bien, je n'ai rien contre, mais honnêtement, je me répète, Je n'en ai pas vu l'intéret. Ce n'est même pas esthétique.

    Enfin bon aucune étoile pour moi.
    artaud
    artaud

    23 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juin 2007
    J'ai été littéralement bluffé par la prose visuelle qui coule un jus sur la pastèque, déshydratant et savoureux, qui, comme une langue asiatique, se fond sous le palais. Un cadrage remarquable. Des chansons attrayantes et drolatiques. Tout ce qui fait rêver est ici et dort avec son cauchemar.
    Vareche
    Vareche

    35 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 juin 2007
    Tsai mingh liang sait tout faire. Du thriller contemporain et abstrait avec goodbye et la rivière, de l'épure romantique avec les rebelles..., mais voir avec quelle audace il s'amuse de la sexualité humaine est garant d'un moment unique dans son cinéma, l'humour satirique ravageur d'un artiste subtilement dérangé semble couler de son film de manière limpide et simple. Aucune fioritures. Pas de gras. Mais comme toujours du fond, une volonté de signifié, d'être dans la symbolique menacante, apocalyptique, ludique et jouissive. Le film permet de retrouver le rire originel, de pure joie, de fantaisie. C'est ce rire premier comme celui qu'on peut avoir devant les jeux des enfants, qui rend le film un peu primitif, trés outré et volontaire dans sa manière d'exposé une précarité violente et mélancolique (thème qui pour moi trace une ascèce dans son cinéma). La saveur fait rire, mais on se demande si ce rire fortuit ne joue pas en défaveur de la poésie d'un cinéaste que le burlesque n'éloigne pourtant pas du pessimisme le plus sombre. Rare cinéaste noir aura su osé si modestement changé radicalement notre vision du cinéma, et amené dans son bagage ambitieusement calfeutré, la lumière du rire.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 novembre 2009
    Dans "The wayward Cloud", les trois éjaculations -montrées dans le film- nouent rythmiquement les trois modes du spéculaire : projection, identification,
    catharsis. D’abord, Projection (46:10->46:23) : éjaculation sur le visage de la porn-star, pénis invisible, visage invisible de l’éjaculateur, gros plan sur le sperme projeté, probablement pas d’orgasme. Ex. de porno capitaliste. Les gestes y sont prévisibles (quoique la situation soit cocasse : dans une baignoire vide -sécheresse-, aspergés d’eau), rien n’arrive. Puis, Identification (1:02:26->1:02:38) : visage (du masturbateur) dans le miroir puis (son) pénis dans le miroir puis masturbation en miroir (le masturbateur imite la girlfriend onaniste, regardée par l’embrasure : mise-en-abyme de notre identification) puis visage ouvert (la bouche bée) dans le miroir puis éjaculation (très gros plan sur sperme jaillissant) dans le miroir (pénis visible en miroir) puis visage orgasmant dans le miroir (spasmes, buée). Pas d’orgasme de la girlfriend. Ex. de porno amateuriste (quoique artistique). Quelque chose arrive : l’orgasme de l’homme. Enfin, Catharsis (1:43:03->1:43:25) : regards de la girlfriend croisant les regards du performeur occupé à baiser le cadavre de la porn-star (corps virtuel expulsé), visages orgasmants (girlfriend et performeur), performeur se ruant vers le visage ouvert (par ses cris) de l’aimée (atteint dans un trou du mur entre barreaux), gros plan de derrière le visage de la girlfriend puis gros plan des fesses (du performeur) en sueur et en spasmes, éjaculation buccale (invisible car sexe invisible, comme englouti), sperme dans la bouche et nouage imaginaire des orgasmes, jonction symbolique des jouissances ensemble dans le trou (tête d’elle, pénis et mains de lui : milieu du trou : le rien), performeur et performeuse crucifiés aux barreaux du mur, larme d’émotion coulant sur le visage de la performeuse comme symbole d’un plus-de-jouir traçant la part-putain de la pas-toute (...)
    lillois
    lillois

    86 abonnés 454 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 mars 2007
    Surprenant ! Atypique mais pas inclassable, "La saveur de la pastèque" pourrait se définir comme une fantaisie musicalo-érotique dramatique. La situation de pénurie d’eau confère au film une dimension anticipatoire. C’est l’étude de cette dernière perspective qui présente pour moi finalement le plus grand intérêt, le sens profond du reste m’ayant plusieurs fois échappé. D’emblée la curiosité fait son effet sans pour autant empêcher l’ennui de poindre par moments. Colorées, humoristiques ou mélancoliques, les séquences de chansons créent un curieux mélange qui s’accepte facilement (dommage qu’il y en ait où l’impression de mauvais play-back prédomine). Ce type de démarche artistique originale recueille toujours mon approbation, cependant le résultat n’est ici pas vraiment satisfaisant. Soulignons que la pornographie très prononcée mettra mal à l’aise certaines personnes. On retrouve, entre autres, de jolies petites touches soft plus ou moins fétichistes : un homme qui fume une cigarette entre les orteils d’une femme, ou encore lors de l’intro une torride dégustation de chair fruitière à même le corps… Déjà vu évidemment, par exemple chez Andrew Blake, avec davantage de maestria. Dans pareil contexte social, dans les films X (dont un se tourne dans l’immeuble de l’héroïne Shiang-chyi), la précieuse eau devient objet de fantasme (onanisme avec une bouteille etc). Etonnante performance demandée en tout cas à l’actrice Sumomo Yozakura. Je conserverai une impression partagée de ce long-métrage taïwanais de Tsai Ming-liang. A voir ne serait-ce que pour se faire sa propre opinion.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 11 janvier 2007
    Je suis parti aux deux-tiers ; et c'est bien la première fois que ça m'est arrivé, moi qui suis d'ordinaire patient et bon public. C'est selon moi le type même du film pseudo-intellectuello-chiant qui ne fascine que ceux qui font semblant de le comprendre. N'étant pas spécialiste du cinéma coréen, j'espère me tromper dans ma vision du film - car sinon, je me demande bien qui pourrait produire une daube pareille. En tout cas, je ne vois pas ce qu'un coréen qui se livre à des ébats amoureux avec une demi-pastèque sur la tête en guise de casque peut inspirer comme réaction chez le spectateur à part un éclat de rire ; ce qui n'était pas le cas des gens dans la salle, qui ne riaient pas, se retournaient d'un air indigné et toussotaient très fort quand j'avais le malheur de m'adresser en chuchotant à ma copine. J'ai d'ailleurs regretté amèrement de l'avoir fait à un moment où l'acteur principal disait une phrase à l'actrice principale : j'avais du coup raté environ 50% des dialogues du film. Résumé : fuyez.
    CEE
    CEE

    31 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 janvier 2007
    Taïwan, la sécheresse fait des ravages et les autorités ont décidé de remplacer l’eau par du jus de pastèque. Pourtant, certains continuent à tout faire pour avoir de l’eau : un homme et une femme se rencontrent un jour alors qu’ils en recherchent mutuellement. La question est : que recherchent-ils ? L’eau n’est-il pas en fait la pure et simple métaphorie de l’amour, de l’humanité ? Une eau qui disparaît, derrière le dialogue, la relation humaine, l’espoir. Même le sexe, sa banalité et son incohérence , font surface.
    Dés le début du film, le cadre est posé : un homme lèche l’intérieur d’une pastèque au lieu du sexe de la femme, on observe l’intérieur d’un parking, attendant que quelque chose se passe, tout comme les protagonistes. Si les personnages du film ne réagissent plus (même si l’amour entre homme et femme semble s’accrocher, malgré vents et marées) c’est le spectateur qui se retrouve terrassé par ce qu’il voit :une fable humaniste avant tout, entre comédie musicale et film érotique, entre drame et expérimentalisme, une œuvre qui, après réflexion, est en fait le double de ce qu’elle parait être.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 6 décembre 2006
    Comment intellectualiser le porno ?
    Telle est la question de ce film, qui pourrait être réussi si sa volonté d en montrer beaucoup ne l'emportait pas.
    La scène de la masturbation est déja suffisament dégradante pour l'acteur, on voit sa souffrance, quel besoin de montrer son éjaculation sur la vitre ?
    1 étoile pour les chansons, vraiment trippantes.

    Comme beaucoup l'ont dit, il y avait moyen de faire un grand film, mais tout est résumé dans la bande annonce.

    La scène finale est particulièrement trash, dénonçant parfaitement l'horreur du milieu du porno. mais bon, comme toujours, le réalisateur insiste lourdement dessus, on a compris, c'est de la nécrophilie, pas besoin de rester 15 minutes dessus.

    Bref, grosse déception ...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 octobre 2006
    AAAAAAH !!!
    Oh si, ne croyez pas que c'est un cri de peur, non, au contraire. Ce film est bizarre, incompréhensible et insignifiant, mais on ne peut pas s'empecher de le ragarder, il attire l'oeil.


    Je le déconseille seulement aux personnes qui adorent la pastèque ! ^^
    robert_ginty
    robert_ginty

    12 abonnés 381 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Présenté comme un mélange de comédie musicale et de porno, La saveur de la pastèque n'est ni l'une ni l'autre : même si quelques passages chantés voire vaguement chorégraphiés et une poignée de scènes plus osées que la moyenne sont ce qui retient le plus facilement l'attention, le film est loin du joyeux foutoir annoncé, la plupart des scènes relavant du comtemplatif le plus affirmé, avec, deci-delà, une curiosité musicale ou coïtale pour rompre le rythme. Pour être franc du collier, on s'emmerde un peu entre les scènes de cul. Et ces dernières ne sont pas forcément des plus plaisantes : si on se fend bien la poire quand le héros lime coiffé de l'écorce d'une demi-pastèque, on vire parfois vers le glauque (bizarre scène finale, à la fois grotesque et malsaine). Bref, les relations entre les deux personnages principaux ont beau être parfois attendrissantes, on reste circonspect entre l'ennui produit par les volontés auteurisantes et les élans plus ou moins gaudriolesques des scénes chantées - assez moches - et celles de fesse. Pas de quoi grimper au rideau.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Corps en mouvement, giclées de pastèque, bouteilles d’eau au sol et dans le frigo, corps nus frénétiques dans une baignoire, un bouchon qui se perd dans un vagin puis dans un entrelacs d’escaliers, un verre de jus de pastèque puis deux, un homme très actif dans une baignoire, des crabes qui se carapatent dans la cuisine, une « actrice » nue et inconsciente qui subit des assauts, STOP ! INTERLUDE ! des extraits de comédie musicale délirante dont la dernière dans des toilettes publiques…
    Un homme, vedette du X qui se cherche, une jeune femme amoureuse de lui, une autre femme, elle Japonaise, également dans le porno. Pauvre Japonaise qui, totalement inconsciente, est transportée dans les couloirs puis tourne la dernière scène porno du film à son insu.
    Tout cela n’a aucun sens, est choquant et ridicule. C’est fait pour ? Pour montrer que tous ces personnages ne sont plus que des objets de sexe ? Les scènes sont longues et ennuyeuses et incohérentes (comédie musicale alterne avec scènes hard). Les prises de vues quoique variées n’apportent pas grand’chose et le réalisateur s’appesantit beaucoup sur les couloirs et autres plans.
    Si vous aimez « disséquer » un film pour le comprendre, alors allez voir LA SAVEUR DE LA PASTEQUE.

    A vouloir faire trop intello, un film perd toute sa saveur…
    AlalooP
    AlalooP

    3 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 juin 2014
    Après une pseudo entrée en matière minimaliste à forte connotation sexuelle, la "Sdlp" bascule dans un genre chafouin, mêlant voyeurisme et porno soft. Et ce n’est pas avec ses quelques chorégraphies rocambolesques, ses dialogues de sourds et encore moins ses rares mais stridents gémissements que cet indigeste navet remonte le niveau. Pour être franc, c’est carrément du n’importe quoi ; un film classé "X" aurait à la limite remporté plus de suffrages. Aussi amis lecteurs, en vérité je vous le dis, à la décadence romaine succédera la décadence asiatique (cf. Kim Ki-Duk, Jang Sun-Woo, Ryu Murakami).
    Simon V
    Simon V

    5 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Ouch, c'est le choc. Beaucoup d'idées, une grande maîtrise dans les plans, un montage original, des scènes variées, des acteurs superbes, des scènes de vie impressionnantes d'interprétation. Tout ça sert bien à nous dire que ce n'est pas une blague. On ne rigole pas vraiment, on est éblouie, exténuée. Et forcement choqué, avec une fin à couper le souffle !

    Tous les films devraient être comme ça, et ne pas hésiter à introduire la vérité dans la fiction :)
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un film beaucoup trop trash... Estampillé "comédie musicale" mais avec seulement 4 chansons, c'est plus qu'un prétexte qu'autre chose...

    La violence des images et sa lenteur fait de se film un ovni vulgaire sans aucun intérêt...

    Par contre, le 4 chansons sont grandioses... le reste, à la poubelle...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Ce film est une imposture ! Là ou on attend une comèdie musicale avec une touche de fraîcheur asiatique; on nous vend une « chose » a forte tonalité pornographique déguiser en film intimiste. On attendait un film renplie de poèsie et de sensualitée. Le cinéaste Taiwanais nous "livre" des images chocs et crus... Heureusement que les rares scènes musicales nous offre un peu de répit!
    En ensayant d'exprimer les peines et les soufrances d'une sociètée déshumanisée, ou l'appetit sexuelle a été perdu et ou les gens ne communique plus; le réalisateur traduit ses pulsions et ces fantasmes a l'écran. Un problème réside donc. Ce film atteint les limites de ce qui est montrable. Encouragé de tels films, c'est permettre à la violence de se répandre encore un peu plus à travers le monde. On se demande alors comment se fait t'il que ce genres de bobines franchissent les frontières pour se retrouver dans nos contrées.
    Tout les buts sont manqués.Pour donner plus de saveur, de consitance a son film, Le metteur en scène tente de représenter l'enfermement des personnages: Résultat des plans de couloirs, et d'éscaliers d'une durée interminable !
    C'est donc d'un profond ennui, et quand sa s'aggite On détourne le regard horrifié.
    Certaines scènes relèvent le niveau médiocre de ce film de part leurs cadrage assez remarquable. Le réalisateur c'est donc peut être trompé, il aurait du faire de la photographie et non du cinéma !
    La dernière scène est tout bonnement insoutenable, et rend blême. Le filon du scandale et du sulfureux fait recette tant mieux, mais il y a Art cinématographique et "cinéma".
    Devinez alors dans quelle catègorie ce classe cette saveur de la pastèque au goût atroce ....
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