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    La Saveur de la pastèque
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    2,3
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    63 critiques spectateurs

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    Piccolo
    Piccolo

    1 abonné 27 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 février 2023
    Je suis restée complètement hermétique et me suis ennuyée. Les séquences musicales m'ont fait sourire mais à part ça...
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 243 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 juin 2021
    Si le postulat est la sécheresse pourquoi voit-on des paysages urbains avec des arbres verts en fleurs. Je me demande si cela était censé signifier quelque chose dans le contexte métaphorique du film dans lequel la soif notifie le besoin d'intimité et la pastèque est le substitut trivial du sexe. Ou bien il ne s'agit que d'un film mal fait qui se fiche éperdument d'être cohérent pour le spectateur. Nous ne savons pas ce qui est arrivé à l'actrice porno pourquoi elle est inconsciente ou vraisemblablement morte. Cela semble être une question sans importance tant que le message d'aliénation suprême est délivré avec succès mais rétrospectivement son corps inerte s'avère être un gadget dramaturgique bon marché et un prétexte tout aussi gratuit et aussi exploité que l'activité à laquelle elle est employée. Les numéros musicaux ressemblent à l'idée que se fait un lycéen d'un contrepoint artistique exécuté avec le même niveau d'habileté que celui d'un lycéen et si c'était le but le but c'est réussi...
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 120 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 août 2019
    Qu’il est agréable de voir des films comme celui-ci, qui semblent sortis d'ailleurs. Cependant, même s’il nous propose des scènes de comédies musicales d’anthologie, cette « saveur de la pastèque » est beaucoup trop hermétique pour se faire un spectacle agréable. Abusant jusqu’à l’extrême du plan-séquence lascif et des transitions brutales entre coquineries naïves et scènes hardcore, le film perd tout son sel.
    pierre-of-86
    pierre-of-86

    13 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 juillet 2018
    Ce film est un cas particulier, étrange, à bien des égards. D'un côté, un ennui violent gagne très vite le métrage, seule la belle composition des plans, empêche de quitter le visionnage. De l'autre côté, la démarche artistique est tellement forte, tellement rare, que l’existence de ce film, à elle seule, fait avancer le cinéma en tant qu'art. Il est certain que ce film ne plaira pas à tout le monde. Il est cependant aussi certain que cette oeuvre marquera les amateurs de Poésie en quête de nouvelles expériences.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 775 abonnés 3 954 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juin 2016
    La saveur de la pastèque était l'un des rares films que je n'avais pas vu jusqu'au bout car je m'endormais devant. Et finalement c'est sans doute un mal pour un bien, car je ne pense pas que lorsque j'ai tenté de le voir pour la première fois j'aurai apprécié autant que cette fois ci. Alors certes, j'ai sans doute préféré Goodbye, Dragon Inn, sans doute car il était plus court, plus concentré et que la thématique du cinéma me parlait plus.

    Reste qu'on a là un film extrêmement sensuel et érotique. J'aime le climat, l'ambiance qui se dégage du film, ce côté chaud et moite, lorsque l'on voit les corps se couvrir de sueur et de pastèque, ou bien rechercher la moindre goutte d'eau, de liquide, afin de s'abreuver.

    Et il y a forcément la sensualité des corps, nus ou à demi-nus, s'embrassant, se léchant, cherchant le plaisir.

    Le film est à nouveau très lent, j'aime cette lenteur, cette manière de redonner du temps au temps, ça a quelque chose de morbide, de sensuellement morbide et d'autant plus avec la fin. Une fin réellement étrange, qui peut être dérangeante, mais qui parvient à garder une forme de sensualité, d'érotisme, et surtout d'intensité.

    Je crois que cela fait vraiment longtemps que je n'avais pas vu film érotique aussi mortifère et peut-être la première fois que je vois un film aussi sadique dans son final tout en restant aussi sensuel malgré tout. Sadique car il y a une sorte de négation d'autrui, comme s'il n'importait pas, ou plutôt comme s'il importait que par le plaisir qu'on peut prendre de lui. Et pourtant il y a cette intensité et donc cette ambigüité, parce que l'on se place au-delà d'une quelconque morale dans cette recherche du plaisir et pourtant c'est filmé avec une intensité croissante, les cris sont de plus en plus fort, le montage est de plus en plus rapide (enfin "rapide").

    Et j'aime ces derniers plans qui viennent soulager limite cette intensité et montrent bien ce qu'est la petite mort.
    alouet29
    alouet29

    64 abonnés 1 514 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 août 2015
    Ce film réussi le challenge de paraître long, long, long et en même temps de nous promener d'étonnement en étonnement. Comme si le seul but du réalisateur était justement de nous étonner. C'est un peu juste pour en faire un film car l'histoire tient sur un post-it.
    Bizarrement, le film n'est pas interdit aux moins de 18 ans. Attention, car certaines sont vraiment très crues, [spoiler]comme par exemple, celle du viol.
    Ezri L.
    Ezri L.

    49 abonnés 73 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 janvier 2013
    Un film indéniablement inspiré qui mêle à la détresse charnelle de ses personnages toute une dichotomie de traitement qui ne cesse de surprendre : poésie douce-amère, humour irrésistible souvent inopiné, numéros de comédie musicale déroutants, distance pudique... mais aussi perversion glauquissime et approche très frontale de la sexualité... tant et si bien qu'on se demande comment Tsai Ming-liang a réussi à faire tenir tout ça dans un seul film sans jamais se planter !

    Une réussite incontestable donc... mais dont la crudité de certains tableaux peut désarçonner voire rebuter plus d'un spectateur mal avisé...
    jamesluctor
    jamesluctor

    111 abonnés 1 704 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 août 2012
    Si La saveur de la Pastèque est intéressant, c'est essentiellement pour ses airs d'OFNI. Il s'agit d'un film contenant des scènes porno où les organes génitaux féminins sont souvent remplacés par de la pastèque, et qui part fréquemment dans des séquences de comédie musicale avec des chorégraphies chantées d'une belle tenue esthétique. Niveau histoire, c'est une comédie romantique un poil trash avec une femme seule qui tombe amoureuse d'un colocataire de son immeuble, acteur dans des films porno-potagers. Du jamais vu, mais à moins d'aimer les films bizarroïdes et lents (celui ci fait en plus de gros efforts pour limiter ses dialogues au minimum), la saveur de la pastèque n'est pas à recommander à tous les publics...
    Noistillon
    Noistillon

    63 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 juillet 2012
    Une excellente surprise. La saveur de la pastèque n'obeit à aucune narration et à aucun impératif rythmique. D'une lenteur complètement envoûtante, le film de Tsai Ming Liang évoque Antonioni, dont il reprend certaines thématiques (enfermement, solitude dans la ville) tout en y ajoutant une pincée de folie qui rappelle évidemment les trips esthétiques d'un Wong Kar Wai (les scènes musicales décalées sont jouissives). Le film de TML déploie sur 1h50 une sensualité et une sensibilité toutes particulières et même dans les passages les moins suggestifs (le final, bien sûr), la sublimation érotique fascine. Tout simplement excellent.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    124 abonnés 675 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 mai 2012
    Ça y est, Tsai Ming-Liang se lâche! Son obsession pour les pastèques, l'eau en bouteille ou le sexe est plus que jamais exacerbée à l'occasion de son 7e long métrage. Mais surtout, bonne nouvelle, sont goût pour l'absurde se fait plus d'autant plus présent qu'il se retrouve cristallisé dans quelques trop rares séquences de comédie musicale décalées et proprement jubilatoires! Car pour le coup, le cinéaste taïwanais retrouve l'inspiration des grands soirs, même s'il perd en profondeur ce qu'il gagne en enthousiasme. Il faut dire que le scénario (comme toujours minimal) est lui aussi bien déjanté par moments (même si sincère et doté d'un réel désir de réflexion, quelle que soit sa limite) : imaginez les personnages de son film antérieur «Et Là-bas Quelle Heure Est-il?» se retrouvant à Taiwan en pleine sécheresse, le jus de pastèque se révélant moins cher que l'eau courante, le héros principal étant devenu acteur porno entre temps... Les habituels moments de désenchantement et de solitude, d'un sordide toujours aussi abrupt (l'ami Tsai ne blague pas quand il avoue avoir une approche très frontale de la sexualité), se retrouvent donc entrecoupés par de salutaires intermèdes musicaux kitchissimes et surtout très inventifs (réalisés avec 3 fois rien qui plus est)! Même s'il reste assez caricatural, «La Saveur de la Pastèque» compte assurément parmi les meilleurs films de Tsai Ming -Liang, bien qu'il confirme les limites de son cinéma entraperçues dès ses débuts (je ne sais plus quel journaliste le qualifiait, avec raison à mon sens, de cinéaste « systématique », obsessionnel pour faire simple). Il se repose en effet sur des méthodes, des idées et des symboles qu'il ne renouvelle guère, préférant les épuiser jusqu'à plus soif. En résulte une grande cohérence au niveau de sa filmographie, mais aussi une fâcheuse tendance à tourner en rond. Pas le plus fin de ses films, mais par contre l'un de ses plus divertissants (c'est bien sûr relatif). Un grand moment de n'importe quoi! [2/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    stillpop
    stillpop

    73 abonnés 1 444 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 février 2012
    Quelle claque !

    "Goodbye Dragon Inn" ne m'avait pas donné envie de suivre ce réalisateur, heureusement que je ne savais pas que c'était lui, j'aurais manqué l'un des plus virulent et talentueux pamphlet sur l'homme et son rapport à la pornographie.
    Ca commence comme un film d'art et essai lent et lourd, égrené par des situations humoristiques très subtiles, et une photo au dessus de tout reproche. Mais la caméra est plus ludique et vivante que dans son film précédent. Ce n'est plus un photographe mais bien un cinéaste.
    Puis, à la première comédie musicale américano sinophile, on pressent un chef d'œuvre en devenir, et on oublie ses préjugés sur l'art contemporain pour savourer toutes les trappes ouvertes du film.
    Les scènes de pornographie (toutes simulées, on n'est pas chez cet animal de Vincent Gallo) deviennent très glauques ou carrément drôles, puis le message petit à petit fait corps.
    Ne faîtes pas comme cinq spectateurs qui n'ont pas pu supporter les détournements d'attention du réalisateur, restez jusqu'à la fin, les situations et les scènes sont géniales. D'abord parce qu'elles prennent au pied de la lettre les détracteurs du porno tout en restant assez libertaire pour ne pas faire d'amalgame, ensuite parce que le message féministe arrive simplement par touches de plus en plus immondes, jusqu'à l'explosion finale, incroyable de maîtrise de mise en scène.
    C'est vraiment un film à message comme on en fait plus, presque de la littérature, qui montre tout sans jamais rien expliquer, sans aucun dialogue, seules les images sont "parlantes" et questionnent le spectateur un peu finaud sur certaines situations. Celles que l'esprit des hommes acceptent ou plébiscitent, sans voir que l'amour est une pépite fragile qui mérite mieux que les à priori ou la facilité dans les rapports aux femmes. Que ces hommes soient ou non machistes.
    Un très grand film, inattendu, original sinon jamais vu, un grand moment de cinéma d'auteur contemporain habité par une sacrée grâce. Même si les sujets sont d'un glauque parfois insoutenable.
    Par contre, une certaine appréhension me touche, après les fringues, les écrans plat et les ordinateurs, les scooters puis les voitures, le cinéma chinois va t'il bientôt exploser le cinéma français ?
    A force d'attaquer où les américains ne savent pas faire, le film d'art et d'essai intello ?
    Surtout quand il est réussi, ce qui est devenu rarissime chez nous !
    Un film rare, ne vous laissez pas rebuter sur ses longues mises en situation. Au moins pour vous faire une idée de ce qu'un réalisateur persévérant et inspiré voulait vous faire partager.
    Santu2b
    Santu2b

    209 abonnés 1 782 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 31 juillet 2011
    Quel ennui ! Je savais que le cinéma de Tsai Ming-liang était tout à fait particulier, et c’est également pour cette raison que je me suis jeté sur l’un de ses films les plus "emblématiques" dira-t-on, "La Saveur de la pastèque", réalisé en 2004. Je savais également qu’il fallait toujours se méfier des réputations un peu surfaites mais à ce point-là ! C’est à se demander ce que les critiques peuvent bien lui trouver. Absolument sans queue ni tête, "La Saveur de la pastèque" se prétendait peut-être limpide et délicat, pèse une tonne, surfant entre comédie musicale pas drôle et film porno limite nauséabond. En réalité, à la lisière de ces deux girons, Tsai Ming-liang provoque à tout va mais ne s’assume jamais. Il aurait très bien pu choisir entre fantaisie créatrice et film élitiste pédant, car les deux ne sont que très rarement compatibles. Mais au final, il n’a fait ni l’un, ni l’autre. Ce n’est pas parce que vous faites quelque chose d’original que cela sera forcément intéressant. On ne le répétera jamais assez.
    Dodeo
    Dodeo

    88 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 janvier 2011
    La saveur de la pastèque est mon premier Tsai Ming-liang et il est certains que pour une première approche, l'univers du cinéaste se révèle être surprenant. La surprise, elle se pointe dès la première scène mettant en exergue l'homme, la femme et la pastèque dans un contexte assez dérangeant voire presque malsain. Il faudra ensuite laisser au film le temps de se décanter afin que le réalisateur taïwanais nous délivre toute la mesure de son talent. Et c'est en ce sens que la mise en scène se révèlera constamment juste et intrigante de part notamment ses plans fixes de toute beauté. L'aspect visuel est une des grandes forces de l'oeuvre, la photographie et les cadres transmettant à la perfection le sentiment de fraicheur. Le film vacille somptueusement entre un érotisme très prononcé, une poésie touchante et des scènes musicales volontairement kitsch et particulièrement rafraichissantes. La mélange se révèle être plaisant malgré les quelques faiblesse de l'ensemble. Mais le film reste malheureusement trop hétérogène pour convaincre totalement. Il n'en reste pas moins que La saveur de la pastèque est un film marquant et plaisant. A réserver tout de même à un public averti.
    dejihem
    dejihem

    115 abonnés 651 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 août 2010
    Je n'en dirais pas plus que les autres critiques de la même note. Je rajouterais que le film est bancal, avec des scènes trop longues.
    stanley
    stanley

    56 abonnés 749 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mars 2010
    La saveur de la pastèque est vraiment un film intéressant, original et personnel. Comme à son habitude Tsai Min Lang traite de ses thèmes favoris : les pulsions sexuelles plus ou moins assouvies, la solitude, les problèmes de communication dans un monde désincarné envahi par l’élément liquide. Après les inondations de la ville, d’une salle de cinéma en déliquescence, en 2005 cette fois une pénurie d’eau ravage Taïwan, nécessité : boire du jus de pastèque. A certains moments du film, l’ennui peut gagner le spectateur et la bipolarité des longs plans séquences, froideur de l’environnement alternant avec des scènes très « hot » peut surprendre. Il reste cependant une œuvre attachante, brillamment réalisée et d’une grande maîtrise (telle la conclusion, représentation tragique de notre société). La scène de baise par l’intermédiaire de la pastèque est habitée et sans vulgarité. L’intrusion de la comédie musicale, superbement chorégraphiée, apporte de l’humour à un film parfois désespéré mais à la sensualité exacerbée, éternel paradoxe du cinéaste taiwanais.
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