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    Zim and co.
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Zim and co." et de son tournage !

    Présenté à Un Certain Regard

    Zim and Co a été présenté en Sélection officielle au Festival de Cannes 2005, dans le cadre de la section Un Certain Regard.

    Une petite entreprise ?

    Après un coûteux film d'époque (Le Frère du guerrier en 2002) et une comédie avec deux actrices vedettes (Filles uniques avec Sandrine Kiberlain et Sylvie Testud en 2003), Pierre Jolivet a choisi de tourner Zim and co dans des conditions beaucoup plus légères. Eloge de l'amitié et du système D (il rappelle en cela Ma petite entreprise), ce film, qui compte 40 personnages, a été tourné en seulement huit semaines, en décors naturels (40 lieux différents de la région parisienne), avec dans les rôles principaux 4 jeunes comédiens inconnus.

    "A 18 ans, j'ai quitté ma banlieue..."

    Pierre Jolivet évoque la genèse de Zim and co, un projet qui renvoie à la fois à sa propre jeunesse, et à ce que vit aujourd'hui la génération de son fils : "A 18 ans, j'ai quitté ma banlieue pour "partir travailler", les deux actions étant intimement liées. Et en voyant les difficultés de mon fils Adrien et de ses copains Yannick et Sacha (...) pour démarrer dans la vie autrement qu'en faisant des études supérieures, je me suis retrouvé. Leurs conversations, leurs interrogations, leurs problèmes ressemblaient aux miens, à mes débuts (...) Vingt ans, c'est le moment où, pour la plupart, on va satelliser sa famille pour la substituer à une autre, celle des potes. C'est surtout le moment où tout commence et où tout fait peur, mais en même temps, on se sent indestructible. C'est ce double vertige que nous avons essayé de saisir."

    Quatre ados dans le vent

    Le rôle principal de Zim and co est tenu par Adrien Jolivet, le fils du réalisateur, qu'on avait déjà aperçu aux côtés d'une autre "fille de", Marilou Berry, dans La Première fois que j'ai eu 20 ans. Ses trois jeunes partenaires trouvent eux aussi leur premier vrai rôle à l'écran avec ce film de Pierre Jolivet. Ajoutons que les plus jeunes (télé)spectateurs reconnaîtront peut-être le visage de Mhamed Arezki, qui fut animateur sur la chaîne de télévision pour enfants Fox Kids.

    L'autre banlieue

    A propos du tournage en banlieue, et du risque de tomber dans les clichés, le cinéaste, qui a grandi entre Maisons-Alfort et Alfortville dans les années 60, note : "Il y a la banlieue "dure" -le Val Fourré, les Minguettes- c'est celle qu'on voit à la télé au moment des élections, et l'autre banlieue, celle où habitent 90% des gens et qui n'intéresse personne. Il semblerait que le cinéma ne parle que de deux autres banlieues, une "spectaculaire", avec des gangs qui escaladent les façades d'immeuble ou deviennent chanteurs de rap à succès, et une autre, plus intellectuelle, qui réfléchit sur la banlieue d'une façon plus métaphorique. J'ai tenté d'explorer une troisième voie, plus "à l'anglaise", sans pour autant abandonner l'humour."

    Passé-présent

    A propos de l'évolution de la société, des années 60 à aujourd'hui, Pierre Jolivet note : "Ce qui a changé, c'est que tout est plus dur aujourd'hui. Dans ma jeunesse, on connaissait le plein emploi, il y avait à peine trois cent mille chômeurs en France. Aujourd'hui, il y en a près de trois millions. Quand j'avais 18 ans, je vivais en banlieue, la violence était quotidienne et je me suis retrouvé plusieurs fois avec des crans d'arrêt sous le nez. Aujourd'hui, c'est un fusil à pompe. Il y a trente ans, les questions de racisme tournaient essentiellement autour de l'Algérie. Aujourd'hui, c'est multiplié par trois au moins : contre les Arabes, contre les Juifs, contre les Noirs. Et les problèmes communautaires sont au coeur de la vie politique."

    Fidélité

    Pour ce projet très différent de ses derniers films, Pierre Jolivet s'est associé à de fidèles collaborateurs, aussi bien à la production (Frédéric Bourboulon, qui finance tous ses films depuis Fred en 1997), qu'au scénario : l'ancien flic Simon Michaël, auteur des Ripoux et de La Totale, a coécrit tous les longs métrages de Jolivet depuis Ma petite entreprise en 1999.

    Retrouvailles avec un danseur et un député

    On ne retrouve dans Zim and co aucun des "habitués" du cinéma de Jolivet (Lindon, Berléand...). Deux des comédiens ont cependant déjà tourné sous la direction du réalisateur. Celui-ci retrouve ainsi Maka Kotto, comédien et metteur en scène d'origine camerounaise vu dans Le Complexe du Kangourou et A l'heure où les grands fauves vont boire, et qui exerce par ailleurs la fonction de... député au Québec. D'autre part, pour jouer le rôle de Will, le maquilleur de voitures volées, Jolivet a engagé un danseur étoile de l'Opéra de Paris, Wilfried Romoli, qu'il avait déjà dirigé dans Filles uniques.

    Elle est où, "la caisse" ?

    Avant de choisir Zim and co, Pierre Jolivet avait pensé intituler son film La Caisse.

    Zik and co

    La musique de Zim and co a été composée par Adrien Jolivet et Sacha Sieff, DJ et fils du grand photographe Jeanloup Sieff

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