Pour être franc, je n'ai jamais été foncièrement fan des comédies Apatow. L'humour graveleux et balourd ne fonctionne pas sur moi. Mais plein de bonne volonté, je me suis décidé tout de même à regarder ce "40 ans, toujours puceau" étant donné tout le bien qu'en disaient mes proches par rapport à ce film. Mais bon, ce n'est pas la première fois que j'écoute les conseils de mes amis, et généralement une fois sur deux, je suis déçu. "40 ans, toujours puceau" raconte l'histoire d'un mec de quarante balais qui n'a jamais réussi à se dépuceler ("obvious" en même temps, vu le titre...). Et comme par hasard, le film va se concentrer sur les multiples tentatives que le bonhomme va faire pour enfin tremper sa bistouquette dans le turlututu d'une nana (j'adore m'exprimer en onomatopées). Bon, j'avoue que je n'attendais pas grand chose de ce film. Mais le résultat fut bien pire de ce que je pensais. Apatow aurait pu certes faire de cette histoire potache un film dénué de toute lourdeur (d'ailleurs on remarque bien que le réalisateur a essayé un minimum de ne pas tomber dans le vulgaire), mais malheureusement ce cher Judd se laisse rattraper par ses vils instincts qui le forcent à faire du lourd. En gros, on a une première partie lourdingue dans laquelle les potes du puceau l'emmènent dans des bars ou des nanas toutes plus saoul les unes que les autres sont la cibles d'êtres masculins ayant soif de sexe (ou l'inverse, ça marche aussi), pour enseigner à notre anti-héros comment s'y prendre avec les filles. Et c'est que ça pendant une bonne heure. Mon dieu, j'ai cru mourir tant c'était gras et absolument pas drôle. Puis, Apatow décide au beau milieu de son film bête et lourd de bifurquer dans un autre style, comme si il s'était rendu compte que son film tombait trop bas dans les méandres de la nullité. Ainsi, la seconde partie se révèle être une histoire d'amour avec une vendeuse que le puceau a rencontré. Sauf qu'il n'y a rien de romantique dans cette histoire. Certes, la vulgarité est moins présente que dans la première, mais la romance est tellement insignifiante et clichée que le film en devient mortellement chiant. Enfin voilà. Je n'ai aucunement adhéré à "40 ans toujours puceau" qui ressemble plus à un gros délire potache entre potes qu'à un véritable film. Sauf que moi et l'humour potache, ça ne marche que très très rarement, et pour ce long-métrage, ça n'a strictement pas marché.