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    La Momie
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    Theo
    Theo

    2 abonnés 728 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 janvier 2024
    "La Momie" de 1932, réalisé par Karl Freund, se présente comme une œuvre cinématographique d'époque, mêlant habilement le surnaturel et l'horreur dans un contexte historique fascinant. Le film, incarné magistralement par Boris Karloff dans le rôle d'Imhotep, se distingue par sa capacité à créer une atmosphère à la fois mystérieuse et inquiétante, capitalisant sur le charisme énigmatique de Karloff.

    L'histoire, bien qu'ancrée dans les mythes et légendes égyptiens, offre une approche relativement nouvelle de la terreur, s'éloignant des modèles traditionnels du genre pour explorer des thèmes plus profonds. Cela se manifeste notamment dans la représentation d'Imhotep non pas seulement comme une créature horrifique, mais aussi comme un personnage tragique, animé par l'amour perdu et la quête de résurrection.

    Le scénario, adapté par John L. Balderston, présente une intrigue solide, mais parfois prévisible. Les éléments de romance et d'aventure s'entremêlent de manière efficace, mais peuvent par moments sembler sous-développés ou trop linéaires. Ceci est particulièrement évident lorsqu'on le compare à d'autres classiques de l'époque, tels que "Frankenstein" ou "Dracula", qui bénéficient de narrations et de développements de personnages plus riches.

    La direction artistique et la photographie du film sont remarquables, capturant l'essence d'une époque révolue avec une précision et une beauté saisissantes. L'usage des décors et des costumes contribue grandement à l'immersion dans l'univers du film, bien que certains aspects puissent sembler datés à un public moderne.

    En ce qui concerne les performances, Boris Karloff livre une prestation inoubliable, apportant une dimension à la fois terrifiante et touchante à son personnage. Les autres acteurs, tels que Zita Johann et David Manners, offrent des performances compétentes, mais qui pâlissent quelque peu en comparaison de la présence écrasante de Karloff.

    Le film, tout en étant un succès modéré à sa sortie, souffre d'un rythme parfois inégal et d'un manque de profondeur dans le traitement de certains de ses thèmes secondaires. Cela est particulièrement vrai lorsqu'on le compare à des œuvres ultérieures de la franchise Universal Classic Monsters, telles que "La Fiancée de Frankenstein" ou "L'Étrange Créature du Lac Noir", qui ont su développer des intrigues plus complexes et nuancées.

    En conclusion, "La Momie" de 1932 est un film qui, bien qu'imparfait, reste un classique du cinéma d'horreur. Son influence sur le genre est indéniable, mais il ne parvient pas à atteindre les sommets d'originalité et de raffinement narratif d'autres films emblématiques de la même époque. Il offre cependant une expérience cinématographique solide et captivante, marquée par une performance iconique et une ambiance unique.
    mistermyster
    mistermyster

    34 abonnés 1 166 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 septembre 2023
    Il faut remettre dans son contexte ce film et surtout ne pas le comparer avec la franchise des dernières années. Ce film date de 1932 ! Des images d'archive viennent ponctuer des autres scènes tournés en studio, et tout cela fonctionne merveilleusement. Rien n'est montrer bien naturellement, le regard de Boris Karloff envoutant, la magie du maquillage, une prouesse à cette époque. Il faut rendre un bel hommage à ce film, même si il y a quelques longueurs, il reste une très belle surprise.
    L'univers du fantastique de ces années là, commence vraiment à prendre de l'importance et de l'ampleur.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 387 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 mai 2021
    Je voulais beaucoup aimer La Momie. J'y suis entré en sachant qu'il était censé faire partie des classiques de Universal au même titre que le Frankenstein de 1931. Je m'attendais surtout à ce que le jeu d'acteur de Boris Karloff soit meilleur et qu'il soit plus présent et profondément impliqué dans son personnage. Malheureusement pour moi du moins le film n'a répondu à aucune de ces attentes. L'intrigue semblait facile à suivre et l'a été à certains moments mais il y a eu de nombreux moments tout au long de l'histoire où j'ai dû rembobiner et revoir le film pour comprendre ce qui se passait. Les pouvoirs de la momie étaient également assez vagues on aurait dit qu'il lui suffisait de choisir les capacités qu'il voulait et qu'il pouvait les réaliser par magie. Boris Karloff n'a peut-être pas tenu la majorité de son rôle mais il y a une chose qu'il a extrêmement bien faite. Il a joué un historien extrêmement crédible effrayant et sinistre. Le film donne l'impression qu'il ne fait que répéter les mêmes problèmes encore et encore il n'y a pas de véritable intrigue si ce n'est qu'ils doivent garder le parchemin caché et en sécurité. Dans l'ensemble ce n'est pas mon film préféré mais il y a suffisamment de scènes pour que je ne puisse pas dire que je l'ai détesté. Il vaut quand même la peine d'être regardé si vous aimez les films de monstres des années 30...
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    579 abonnés 2 748 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mars 2021
    The Mummy (1932) dispose d’une poignée de scènes mémorables, à l’instar du travelling circulaire qui ouvre le long métrage et le réveil de ladite momie, quittant son sarcophage pour retrouver sa bien-aimée. Trois points justifient également la réputation de cette œuvre imparfaite et bavarde : un scénario audacieux qui engage le monstre dans un processus d’humanisation au contact d’un amour qu’il s’efforce de faire renaître ; un exotisme certain apte à convier le spectateur américain des années 30 à s’évader loin de la Grande Dépression qui ronge son quotidien ; la prestation de Boris Karloff, figure iconique du genre, dont les maquillages et les costumes s’avèrent d’une qualité remarquable. Sa présence à l’écran réussit à demeurer spectrale, Karloff hantant les zones d’ombre, se tapissant dans l’obscurité et parlant anglais avec un accent à l’aspect ancestral. La mise en scène de Karl Freund reste faible et n’incarne que peu la menace de la momie à l’écran : longueurs et répétitions s’installent sans apporter aux personnages de densité. Nous sommes loin de la virtuosité de The Invisible Man (James Whale), sorti un an plus tard.
    Run
    Run

    3 abonnés 104 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mars 2021
    1932. Comme pour Dracula, le muet n'est pas loin. Même si l'histoire n'est pas fameuse, il y a cette ambiance particulière sublimée par la présence de Boris Karloff qui vole chaque scène. Une histoire d'amour à travers les âges qui se laisse suivre avec plaisir. Moins fascinante que Dracula, cette momie est une réussite.
    pentarou
    pentarou

    1 abonné 142 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juillet 2020
    Un des nombreux classiques des films de monstres universal, la momie.
    Assez surpris après avoir visionné ce film. La momie est finalement sous forme humaine 95% du film, elle ne fait pas peur et ne veut que retrouver sa bien aimé.
    Certes il y a quelques victimes mais rien de bien méchant.
    Un film qui n'est donc ni dans l'horreur ni dans l'action.
    Un peu à l'image de dracula finalement.
    Intéressant pour le côté historique mais sinon l'histoire ne casse pas trois pattes à un canard et le final et tout aussi expédié que dans dracula.
    Le film souffre énormément du temps qui a passé et même si il se laisse regarder n'est en rien exceptionnel de nos jours.
    Frankenstein a par exemple bien mieux traversé le temps.
    Nicolas S.
    Nicolas S.

    77 abonnés 1 520 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 novembre 2019
    "La Momie" est l'un des monstres mythiques de la Universal. Au point qu'il donnera lieu à pas mal de suites directes (4 pour être exact) et à un remake en 1999 qui aura lui-même des suites et des spin-off. Preuve que son univers fascine.

    Il faut dire que le fait de situer ce monstre dans l'Egypte antique a de quoi donner un côté exotique, de beaux décors, de beaux costumes et surtout de quoi le détacher de l'Angleterre victorienne de Frankenstein ou de la Transylvanie de Dracula.

    Mais ce qui est intéressant avec ce film de 1932, c'est que la Momie n'apparaît pas comme tel pendant la plupart du film. Elle évolue presque à visage découvert, sans ses bandelettes, parle, exprime des sentiments ...

    Boris Karloff lui donne cependant une démarche un peu trop robotique, malgré un regard intense et un maquillage superbe pour l'époque.

    Mais surtout, ce qui m'a le plus déçu, c'est la réalisation. Certains plans sont beaux mais il y a de trop nombreux plans où il n'y a pas de bruit, pas de musique et pas d'action. Quelques instants durant lesquels la gêne s'installe et qui auraient aisément pu être coupés au montage.

    De même, l'histoire est un peu culcul la praline, tout comme certains personnages. Ce qui fait que ce film de la Universal a beau avoir certaines qualités (une belle maîtrise de la lumière, des maquillages et des costumes superbes ...), son manque de rythme, ses ratés de réalisation et son histoire qui tombe vite à plat pèsent trop lourd dans la balance.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 10 juin 2019
    J’ai vécu pour le voir en éprouvant ce film horrifique, haro sur l’exotisme de la civilisation perdue qu’est l’Égypte antique plus que la Grèce hellénistique. Avec ces divinités solaires et sa transmission descendante vers ce système pharaonique, ainsi soit la pyramide figure populaire. Le grand prête a outrepassé l’interdit en ressuscitant sa bien-aimée mortelle, le vol manuscrit invoquant les limbes est un affront pour son Pharaon. Un historique guide tout puissant mandat céleste au-dessus des hommes sujets serviteurs, ce furent les lois antiques égyptiennes. La peine capitale sanctionne ses prêcheurs pêcheurs terrestres en momification, la violence d’un embaumement autopsié vivant puis l’enterrement comme crucifixion finale. Le chaton �est toujours aussi mystérieusement mystique, un symbole animalier accompagnateur ambigüe dans cette vielle réalisation. La dame ancienne est réincarnée en moderne, son ascendance maternelle égyptienne a envoûté sa descendance d’actrice, jusqu’au bout du suspense qu’elle aura la vie sauve.
    Cinememories
    Cinememories

    439 abonnés 1 432 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 octobre 2021
    Directeur photographique de « Le Dernier des Hommes », « Le Golem », de « Metropolis » et « A l’Ouest, rien de nouveau » pour ne citer qu’eux, Karl Freund porte des bagages qui lui serviront fièrement dans la réalisation de son premier long-métrage, pleine de bonnes intentions, ceci malgré quelques maladresses qu’on pardonnera aisément. Si son influence pour les impressionnistes allemands l’amène à user d’une mise en scène très sobre et d’une noirceur identifiable, le sujet s’y prête bien, car elle nous fait remonter à des temps anciens, où le conflit entre l’homme et le devient une lutte tronquée de pièges sentimentaux.

    Après le monstre de Frankenstein, Boris Karloff campe le prêtre Imhotep, à la fois une créature démoniaque et un amant tendre. Il devient rapidement le conquérant d’un monde moderne où il renaît par la maladresse d’un explorateur trop curieux. Ce personnage, trop entêté à assumer sa mortalité, ne peut supporter le fardeau des dieux qui le soumet à espérer et à se sacrifier afin qu’il comprenne ce qu’il représente dans ce monde. Le moderne le rejette, mais il existe comme une force qui le complète. Il s’agit notamment du charme et de la passion qui sépare deux êtres. Les conventions sociales exigences bien plus que de la sincérité dorénavant, or l’histoire d’amour qui découle entre Imhotep et sa bien-aimée admet un sentiment beaucoup plus concret et palpable.

    On comprend aisément les intentions du réalisateur, mais l’écho à la créature de Frankenstein peut laisser des sceptiques derrière cette ambition redondante. Ce qui se démarque, c’est notamment la mise en scène du hors champ. On induit souvent tout ce qui se trame autour de la momie avec les bandelettes qui illustrent sa nervosité et son aspect peu mécanique, mais tétanisant. Son voyage royal est également d’une profondeur dramatique que l’on retrouve dans un amour qui traverse les millénaires. Cette passion ne justifie pas toutes les atrocités, pourtant nécessaires, mais cela enrichit cette incompatibilité entre la culture de l’Egypte Ancienne et celle de l’occident, qui dénature et démythifie le respect des morts et de la religion.

    « La Momie » bluffe dans un ton sombre et avec un maquillage à l’appui. Karloff, grâce à sa voix caverneuse, se détache tout de même de ce que Frankenstein a pu créer. Ils diffèrent par leurs ambitions, bien qu’on se ramène toujours à l’amour ou la quête identitaire à travers les âges. Les malédictions constituent tout un support prolifique pour cette créature qui trouve sa place parmi les monstres d’Universal.
    Wagnar
    Wagnar

    63 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mars 2019
    Boris Karloff fait sensation dans le rôle d'Imhotep. Son personnage est certes le méchant de l'histoire, mais c'est un méchant que l'on comprend et qu'il n'agit pas par malfaisance, mais par volonté de retrouver la femme qu'il aime. Et en cela, on ne peut s'empêcher d'éprouver de la sympathie pour lui, un peu comme avec Frankenstein. La photographie est, comme dans les autres films Universal de cette époque, de grande qualité. Karl Freund offre une mise en scène suggestive, très théâtrale, mais pour un début, c'est tout de même satisfaisant. Zita Johann est particulièrement jolie avec ses beaux yeux noirs et sa chevelure corbeau et on a le plaisir de retrouver David Manners et Edward Van Sloan qui tiennent des rôles similaires à ceux qu'ils tenaient dans Dracula. Cependant, la fin est trop précipitée et surtout la momie, le monstre dont le film porte le nom, n'apparait qu'à peine trois minutes à l'écran, Imhotep demeurant durant tout le reste du film sous sa forme humaine. Et donc cela nous laisse inévitablement sur notre faim. Quand on pense que le maquillage du monstre prenait huit heures. Huit heures de maquillage pour un monstre qui apparait moins de trois minutes à l'écran ! Au final, La Momie est certes en dessous du Dracula de Tod Browning ou de Frankenstein de James Whale, mais demeure néanmoins un grand classique d'Universal. Et puis il faut savoir qu'il demeure le maître étalon des films de momie. Sans lui, on n'aurait probablement pas eu de très bons films comme la Malédiction des Pharaons de Terence Fisher ou encore la Momie de Stephen Sommers. En cela, on peut dire merci à Karl Freund et à Universal d'avoir fait ce film.
    Shephard69
    Shephard69

    280 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 mai 2018
    Dans le gotha du cinéma d'épouvante, une référence absolue au même titre que "Nosferatu", "Frankenstein" ou 'L'homme invisible". Un film qui a évidemment vieilli, très lent mais qui reste parfaitement accessible et fascinant, un vrai cas d'école. Boris Karloff, que je découvre là, est impressionnant de présence physique et charismatique. Un long-métrage au charme désuet surprenant mais une leçon de cinéma.
    7eme critique
    7eme critique

    459 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 mai 2018
    Le film n'a pas spécialement mal vieilli, mais il en ressortira particulièrement bête et facile aujourd'hui. On peut ressentir une certaine magie dans de vieux classiques, se faire surprendre et éprouver un profond respect envers une œuvre, mais ce ne sera pas vraiment le cas ici. "La Momie" ne proposera ni moments effrayants, ni scènes marquantes ; le film sera finalement assez plat, et cette momie aura bien du mal à nous entraîner dans son univers. Les premiers pas de cette fameuse momie du cinéma n'étaient pas spécialement prometteurs (et certainement pas mythiques) ; en effet, le scénario, la mise en scène, et la créature manquent d'aboutissement. "La momie" ne rivalisera pas avec ses concurrents de la série Universal Monsters ("Dracula", "Frankenstein" ou encore "L'homme invisible").
    romano31
    romano31

    243 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 novembre 2017
    Après avoir donné vie à la créature de Frankenstein, Boris Karloff s'est glissé sous les traits d'un autre monstre du cinéma : La Momie. Si les personnes de ma génération connaissent avant tout le film de 1999 avec Brendan Fraser, plus de 60 ans en arrière sortait la première adaptation cinématographique de La Momie avec l'inoubliable Boris Karloff sous les bandelettes. Le film est plutôt sympa à suivre et même s'il est beaucoup moins épique que son remake de 1999, cette Momie version 1932 garde un certain charme et est un incontournable pour tous ceux qui veulent enrichir leur culture cinématographique.
    Shawn777
    Shawn777

    458 abonnés 3 325 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 septembre 2017
    Bien avant la trilogie débutée en 1999 et encore avant le récent film de cette année, il y a eu celui réalisé par Karl Freund et sorti en 1932 qui est très bon. J'ai décidé de me lancer dans les films de la série des Universal Monsters et j'ai donc commencé par celui-ci. Classique du cinéma fantastique, ce film nous raconte l'histoire d'Imhotep qui est ramené à la vie par accident en 1921 et onze ans plus tard, il essaye de ramener à la vie sa bien-aimée par l'intermédiaire d'Helen qui lui ressemble beaucoup. Pour ceux qui ont vu le film de 1999, tout le monde connaît ce scénario devenu mythique et même dans les années 30, il était déjà très bien fait. Nous sommes plus tourné vers le fantastique que l'horreur (même pour l'époque) car nous n'avons finalement pas vraiment de scènes qui "font peur" à proprement parler mais plus des scènes mettant en avant le fantastique et surtout des scènes très travaillées, faisant même beaucoup penser au cinéma hollywoodien. Effectivement, la réalisation est très bonne, on y trouve même une petite part de poésie si nous sommes attentif et ouvert et j'adore les dialogues tout simplement ! Ils ne sont pas extraordinaires, mais ils rappellent beaucoup le vieux cinéma (forcément !) de qualité et j'adore cet effet que j'ai eu tout le long du film. Dans la même lignée, j'aime beaucoup les jeux d'acteurs qui sont pour certains presque théâtraux mais néanmoins excellents. Nous avons entre autres le célèbre Boris Karloff, qui rend son personnage froid et inquiétant et la belle Zita Johann qui joue la parfaite victime naïve tout en restant très séduisante et tous deux jouent vraiment très bien, comme le reste du casting d'ailleurs. C'est là que l'on se rend compte qu'avec très peu d'effets spéciaux et d'effets fantastiques et juste avec des dialogues, un bon jeu d'acteur et de beaux décors, nous pouvons faire un très bon film fantastique, ce que n'a d'ailleurs pas fait celui de 2017, ce qui est d'ailleurs bien dommage. "La Momie" est donc un très bon film et je vais m’empresser de regarder les autres films de la série Universal Monsters en espérant qu'ils seront tout aussi réussis !
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    361 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 juin 2017
    Je trouve la fin un peu ratée tant l'intensité monte en flèche pour se résoudre sur un vulgaire deus ex machina (c'est le cas de le dire), car le reste du film joue beaucoup de subtilité, notamment à travers le jeu de Karloff qui donne au personnage de la momie un relief assez inédit (par rapport à l'image qu'on s'en fait généralement), à la fois puissant, charmant, envoutant et menaçant. Le registre épouvante n'est même que peu suggéré, si ce n'est dans les premières 10 minutes et la dernière partie, c'est je dirais avant tout une romance classique qui utilise le fantastique comme matériau de réminiscence, sans oublier la base du triangle amoureux qu'on peut retrouver dans Dracula ou Mme Muir par exemple, la dramaturgie est simple mais efficace. Et j'ai adoré le flashback dans l'ancienne Égypte avec la malédiction d'Imhotep, c'est bien mis en scène, sans fioriture, et surtout bien raconté, bref globalement j'ai passé un moment très sympathique, certaines images resteront.
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