Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
ffred
1 495 abonnés
3 967 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 3 avril 2024
Jamais revu depuis sa sortie. Le film, tiré de faits réels, est toujours aussi passionnant et n’a pas mal vieilli. Glenn Close bien sûr impeccable mais c’est plus un second rôle, et Jeremy Irons formidable. Sans doute là son meilleur rôle, d’ailleurs récompensé par un Oscar en 1991. Sans doute aussi l’un des meilleurs films de Barbet Schroeder. Redoutablement efficace. Revu avec beaucoup de plaisir donc.
Assez classique dans la façon dont il est mené, mais fort bien géré, tant dans le tempo, dans l'insertion des flashbacks, dans la mise en scène très carré. Et surtout le film est assez intriguant, pas passionnant non plus, son histoire n'a rien de grandiose, mais elle est vraiment intriguante c'est le mot, surtout quand on sait que c'est inspiré de fait réel. A noté aussi l'excellente performance de Jeremy Irons, lauréat d'un oscar pour sa belle performance (peut être avantagé au vu de la concurrence, mais quand même). Bon film sur une enquête mystérieuse.
Étonnant de bout en bout car pas facile de se faire une idée. Coupable ou non c est effectivement le récit de cette affaire hors norme . Jeremy Irons et Glenn Close sont épatants comme toujours . Un film qui glace le sang sur la nature humaine.
J'aime beaucoup la narration, la dose de mystère mais pour moi ça retombe quand on nous laisse à notre faim. Il me manque plus de précision même si j'ai bien compris que finalement, seuls les protagonistes savent. Donc l'intérêt est moyen 3,2/5
Inspiré d'une histoire vraie, ce film est globalement réussi. Une riche américaine dépressive et gavée de médicaments multiplie les malaises, jusqu'à plonger irrémédiablement dans le coma. Son mari semble plus spectateur qu'acteur devant les crises de sa femme, arguant qu'il ne s'est pas rendu de son état, qu'il n'a pas appelé de médecin parce que sa femme "n'aime pas les médecins"... Simple coïncidence, un divorce imminent aurait inévitablement signé la fin de son fastueux train de vie... La mise en scène sert l'excellent jeu de Jeremy Irons, impénétrable d'un bout à l'autre du film. En revanche, Ron Silver surjouait un peu l'avocat bordélique-mais-qui-s-accroche-jusqu-au-bout. A noter les débuts prometteurs de Felicity Huffman. De façon générale, j'ai trouvé que le film se trainait un peu, manquait de rythme. Si le réalisateur voulait souligner ainsi l'absence de vie qui régnait dans cette immense baraque, c'est réussi !
Claus Von Bulow, que tout accuse, a-t-il tué sa femme ? Un mobile, il en a un, sa femme est une riche héritière. Leur relation était chancelante. Et avec ses allures hautaines, il parait être au-dessus de la loi et de la morale. Les faits plaident aussi pour l’accusation. Cependant, dans cette affaire qui défraya la chronique outre atlantique, la lumière ne sera jamais faite entre suicide et meurtre ; et le film de Barbet Schroder se garde bien de nous donner la réponse ou plutôt sa réponse. Barbet Schroder démarre son film par un plan sur la victime ; Mme Von Bulow dans un coma sans fin. Une voix off, celle de Mme Von Bulow, va mettre en scène par d’astucieux flash-back, le déroulé de ses derniers mois. Film procès, il en a tous les atours ; il pose pourtant d’autres questions beaucoup plus complexes et profondes qu’une simple connaissance des faits. En mettant en scène un avocat talentueux, une sorte d’ « acquittator », Barbet Schroder déplace la lecture de cette histoire bien au-delà de la culpabilité ou de l’acquittement. On y voie toute l’action de l’avocat pour démonter les théories de l’accusation ; on y voie aussi combien la personnalité antipathique d’un homme peut le condamner a priori ; on y voie encore combien la qualité de la défense repose sur des moyens financiers et humains énormes ;… Barbet Schroder livre un film d’une intelligence rare ; ouvrant et fermant sans cesse des portes qui démontrent combien il est difficile de rendre justice. Et pour porter son film, dans le rôle de Claus Von Bulow, un homme froid, calculateur et peu aimable ; il s’appuie sur une composition magnifique de Jeremy Irons au sommet de son art. Un petit coup de vieux mais un grand film. TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
Lorsque son avocat dit à Claus von Bülow : « Vous êtes un homme très étrange. », celui-ci lui répond : « Vous n'avez pas idée ». Ces quelques mots résument à eux seuls plus qu’aucune autre phrase ou scène du film toute l’ambiguïté de l’énigmatique personnage qu’interprète magistralement l’oscarisé Jeremy Irons. Barbet Schroeder nous offre un brillant puzzle à coup de flashbacks et en toute impartialité sur un fait divers qui défraya la chronique mondaine américaine. C’est passionnant et intelligemment fait.
Moyen. Le début est prometteur. Les acteurs sont top. L'intrigue est bien placée... Mais quelle déception que le film n'aboutisse pas.... On ne sait pas le doute est toujours là. On s'ennuie vite dès que l'affaire judiciaire est lancée... Dommage
11 938 abonnés
12 157 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 27 janvier 2022
Mais qui se cache derrière l'èlègant et ènigmatique Claus von Bülow ? Qui est-il vraiment ? On l'accuse d'avoir tuè sa femme, d'avoir provoquè les deux comas avec une dose fatale d'insuline alors que cette dernière n'ètait pas diabètique! Produit par Oliver Stone, "Reversal of Fortune" est l'une des plus belles rèussites de Barbet Schroeder! Un portrait fèroce de la grande bourgeoisie amèricaine que n'aurait pas reniè le malicieux Claude Chabrol! Glenn Close, actrice alors en pleine gloire, est impressionnante, passant le plus clair de son temps à comater! Mais que dire de la prestation de Jeremy Irons, un noble arrogant et pince-sans-rire qui reçut à juste titre l'Oscar du meilleur acteur 1991! Grâce à lui, l'enquête se rèvèle plus ambigüe et troublante que prèvue! Et ses boutades sur l'insuline sont sans pareil! A « mourir » de rire on serait tentè de dire! Style glacè et indècis, jusqu'à la fin! Un Schroeder très inspirè par ce fait divers assez incroyable...
Je n’ai pas accroché, et j’ai trouvé le temps long. Certes, c’est bien joué et bien filmé et j’apprécie beaucoup Jeremy Irons et Glenn Close. Mais ce travail d’un avocat et de sa troupe « d’élèves » pour tenter, après une condamnation pour meurtre en première instance, de réhabiliter en appel l’accusé joué par Jeremy Irons est quelque peu soporifique. C’est pourtant tiré d’une histoire vraie, mais ce n’est pas passionnant.
On peut trouver dans ce film une approche intéressante des procédures judiciaires Américaines, où la recherche de jurisprudences ou de failles dans le système « adverse » occupent plus de place que la recherche de la vérité. Mais cette mise en image d’un fait divers authentique et contemporain pêche par un manque de rythme et une construction qui comprend des digressions sans intérêt. Les personnages ne génèrent aucune empathie, les situations manquent de densité et les dialogues comportent trop de banalités et de facilités. Le charisme de Jeremy Irons contribue à rendre le personnage de Claus mystérieux et fascinant, mais cela ne suffit pas à faire un bon film.
"l'amour c'est du rêve, le mariage c'est du travail" Reconstitution d'un fait divers célèbre, Le Mystère Von Bulow distille son parfum vénéneux et suave. Dans une reconstitution qui ménage suspens et étude de moeurs, on pénètre avec curiosité dans un monde presque aristocratique, dont Barbet Schroeder sait rendre attachant les mœurs et les personnages. Car le réalisateur est l'avocat et le critique de chacun, sans porter de jugement définitif, cela rend l'histoire émouvante. Jeremy Irons et Glenn Glose forme un couple dissonant, dont on saisit l'ambiguïté du premier et la détresse de la seconde. Car le film a la bonne idée de poser plus de questions que de réponse dans ce qui reste effectivement un mystère.
L'avocat le dit lui-même: l'intérêt pour lui est de traquer une erreur judiciaire plutôt que de prouver que son client est innocent. Un pur film de procès cher aux américains. De bonne facture et qui se laisse suivre. Après, j'ai envie de dire que l'équipe de jeunes avocats est bien formée!!!