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    Yôjinbô
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    4,1
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    58 critiques spectateurs

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    Staclo
    Staclo

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 mars 2024
    Franchement, je tiens à dire que ce film est extrêmement ennuyant et nul. Il n’est même pas disponible en VF et est vraiment pas intéressant. Je suis allé le voir dans des conditions scolaires et franchement, je regrette d’y être allé. J’ai payé plus de 1€50 pour un film ou un mec est vraiment dark. Je cite « J’ai encore trop de gens à tuer avant de mourir. » Enfin bref, à éviter.
    Kymani Alger
    Kymani Alger

    12 abonnés 496 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 août 2023
    Le Garde du corps film culte d'Akira Kurosawa . Étant fan de Pour une poignée de dollars de Sergio Leone j'étais bien évidemment obligé de voir l'original et bien je ne suis pas déçu ! Le personnage de Sanjuro est vraiment parfait il va faire preuve de toute sa ruse pour faire s'entretuer les deux clans ennemis qui contrôle la ville. [ Spoiler !] La façon dont Sanjuro perd le contrôle de son plan est très astucieux de là par de Kurosawa [ fin du Spoiler] Le film est très bien rythmé et la scène qui présente le combat final est très bien réalisé.


    Second visionage : Revue et c'est un chef d'œuvre intemporel rien à dire !
    Patjob
    Patjob

    20 abonnés 548 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 décembre 2022
    Dès la scène d’arrivée du Samouraï Sanjuro dans le village, on sent l’inspiration formelle du western… Américain bien sûr (on est en 1961), cinéma que Kurosawa admirait beaucoup. Mais la relation est bien plus forte dans l’autre sens, celle de l’influence de ce film sur le western Italien ; pas simplement parce que le premier film de la trilogie du dollar de Sergio Leone en est une adaptation, mais surtout par un style volontairement mythifiant, avec une sorte de dilatation du temps précédent des scènes d’action brutales, et par l’état d’esprit général, empreint de cynisme et de cruauté, attitudes constatées aussi chez le « héros ». Mais c’est surtout un film noir (qui ne peut être réduit à un film de sabre ou de « divertissement »), tant la cupidité, la jalousie, la soif de pouvoir, la traîtrise, engendrent règlements de comptes, massacres, désolation et misère. Au sein de cette matière désolante naît toutefois un espoir, quand Sanjuro accomplit enfin un acte par charité ; acte qui sera lourd de conséquences pour lui, tant ce type de comportement est inadapté dans cette mare de violence et d’immoralité. Malheureusement le scénario est à la fois simpliste (par manque de nuances) et artificiellement emberlificoté (au sens où il empêche de rester sur l’essentiel), ce qui nuit à l’adhésion totale au spectacle. C’est par son esthétique que le film reste dans les mémoires : une superbe photographie en noir et blanc sublime des apparitions très théâtrales et des combats et mouvements de foules soigneusement chorégraphiés.
    L'homme sans nom
    L'homme sans nom

    140 abonnés 894 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 octobre 2022
    Yojimbo est réputé pour être le film qui lança le western spaghetti en même temps que de réhabiliter les films de samouraïs auprès du public japonais. Ce film est réussi mais je l'ai découvert après mes nombreux visionnages de Pour une poignée de dollar, l'adaptation de Yojimbo signée Leone. Le scénario, la musique et le personnage principal sont effectivement très similaires mais le ton est ici plus comique, sorte de parodie des films de samouraïs. Ainsi, les moments pouvant être plus tragiques sont pour moi moins impactant qu'ils sont dans le film de Leone. Le jeu très théâtral, paressant caricatural à nos yeux d'occidentaux, artificialise les scènes. Je trouve également que la mise en scène reste très classique. Si ma note est aussi basse, c'est qu'elle ne prend en compte que mon ressenti personnel actuel. Elle minimise toute considération de l'importance de ce film dans les westerns et le cinéma en général. Pour ça, Yojimbo est immanquable.
    soulman
    soulman

    67 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 août 2022
    "Yojimbo" est l'un des plus extraordinaires films de samouraïs de son auteur. Bénéficiant d'une qualité chorégraphique inégalée dans la mise en scène des combats, l'oeuvre recèle également des séquences d'une grande truculence, où la bêtise et l'avidité de la plupart des personnages transparaît avec éclat, au grand amusement du héros, admirablement incarné par Mifune.
    Sidik
    Sidik

    10 abonnés 128 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 mai 2021
    Quand j'ai vu "Pour une Poignée de Dollars" de Sergio Leone, je ne savais pas qu'il s'agissait d'un remake de "Yojimbo" du grand Akira Kurosawa dont à l'époque sa filmographie m'était encore inconnue. Donc non seulement ce film aura été pour moi la porte d'entrée vers le cinéma de l'un des plus grands réalisateurs de l'histoire, mais ça aura surtout été une grosse claque qui est pour moi clairement au dessus de son remake !

    Déjà, Kurosawa n'est pas la petite pointure : la mise en scène et la chorégraphie des combats sont léchés, les petites touches d'humour passent à merveille et les personnages sont intéressants et attachants. Là où réside tout le génie de ce "Yojimbo" est dans sa critique de la cupidité de l'homme, qui ne se bougera que s'il est question d'argent, critique portée à merveille par Toshiro Mifune qui a l'occasion de jouer l'un de ses meilleurs rôles en interprétant ce garde du corps qui a très bien comprit comment les habitants de ce village marchaient et en profitera pour soutirer un maximum d'argent. C'est lui qui fait sa loi, qui décide qui doit vivre et qui doit mourir, il est le Dieu de ce monde.

    Un film de 1h45 qui passe tout seul, qu'on ne voit pas passer, qui aurait pu durer 3 heures ça n'aurait pas été un problème. Un divertissement drôle, bien fait et très intelligent, d'où son commentaire sur la société encore valable aujourd'hui. L'un des chefs-d'œuvre de Kurosawa pour moi.
    H2G
    H2G

    25 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 avril 2020
    Une belle fable sur le noble combat d'un ronin pour une cause supérieure. La psychologie et les choix imprévisibles de Sanjuro font de lui un vigilante amusant et attachant. Un très bon moment!
    Ricco92
    Ricco92

    175 abonnés 2 085 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mars 2020
    Avec Rashōmon, Kagemusha, l’ombre du guerrier ou Ran, Le Garde du corps (connu également sous son titre original : Yōjimbō) fait partie des films les plus célèbres d’Akira Kurosawa. En effet, cette adaptation dans le Japon moyenâgeux de La Moisson rouge et de La Clé de verre (tous deux signés Dashiell Hammett) sera remakée 3 ans plus tard en Italie par Sergio Leone avec Pour une poignée de dollars. Effectivement, cette première aventure du personnage de Sanjuro (l’année suivante, Kurosawa tournera un second film portant son nom pour titre) est brillamment réalisée : Kurosawa a une totale maîtrise de son cadre et cela se voit. Les comédiens sont excellents (on y trouve tout de même Toshirō Mifune et Tatsuya Nakadai) mais il faut accepter le style de jeu très prononcé caractéristique du cinéma japonais pour y goûter pleinement. Pour ce qui est du scénario, on peut juste regretter que les péripéties s’enchaînent trop rapidement et que l’on est parfois un peu perdu dans les personnages. Ainsi, si Le Garde du corps reste un très bon film de samouraïs classique, on peut lui préférer son remake italien qui révolutionnera un genre complet et lancera la mode du western spaghetti.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 807 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 octobre 2019
    Cela fait une éternité que je veux voir Yajimbo et c'est le genre de film où je ne comprends pas pourquoi j'ai attendu aussi longtemps. Si je ne suis pas nécessairement un grand admirateur de Kurosawa, enfin de la poignée de films que j'ai vu de lui, c'est peut-être l'une des premières fois (avec Rashomon) où je comprends l'engouement.

    Il est aisé de dire du bien de la mise en scène, de comment elle sublime le personnage de Mifune, comment elle décuple son charisme, comment elle fait monter la tension jusqu'au dénouement, bref et intense. La musique n'est pas en reste non plus, elle accompagne magnifiquement bien le long métrage. Mais ce qui m'a marqué c'est comment Kurosawa utilisait les décors pour avoir un environnement géographique intéressant, reconnaissable et comment ça aide le film à gagner en crédibilité.

    En fait en extérieur on a principalement une seule rue d'un petit village. Elle est magnifique cette rue, avec son arbre au fond, ses maisons à droit et à gauche, les feuilles qui bougent au gré du vent, parfois un peu de fumée qui se mêle à la composition, c'est juste parfait. Et avec cette rue on comprend les antagonismes, un clan est au début de la rue, l'autre au bout de la rue. Le spectateur ne peut pas se perdre, se demander qui est qui, qui est où. C'est important.

    Et surtout ce décor très limité permet d'y donner vie, d'y donner de la consistance et d'y projeter le spectateur. Disons que le climat n'a pas l'air d'y être le plus agréable avec la guéguerre qui s'y déroule, mais le village a l'air sympathique. On a envie que la situation s'améliore, que l'on puisse à nouveau arpenter cette rue en toute quiétude.

    Disons que j'apprécie vraiment le côté microcosme parfaitement délimité géographiquement. Et je pense que ça participe à l'universalité de l'histoire et ce n'est pas pour rien que plein d'autres films s'en sont ensuite inspirés (faut que je vois le Walter Hill). L'histoire est simple, efficace, il n'y a rien en trop, rien à rajouter et elle est ancrée localement d'une manière tellement organique, que finalement, elle en devient universelle. C'est ça que je trouve formidable, cette jonction entre un décor et un thème quasiment mythologique. Cette histoire pourrait se passer n'importe où, mais le souffle que lui apporte son ancrage la sublime. Kurosawa utilise plutôt les archétypes du voyageur solitaire plutôt qu'un décor quasiment neutre pour faire en sorte que chacun puisse rentrer dans son histoire. Vu que ce n'est pas aseptisé, ça permet d'y croire.

    Ce qui fait que finalement on n'est déjà pas loin du western, notamment sur la fin lorsque Mifune débarque dans un nuage de fumée au bout de la rue...

    Vraiment c'est un régal.
    maxime ...
    maxime ...

    196 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 décembre 2018
    Yojimbo est le quatorzième long métrage du cinéaste Japonnais que je vois au cours de cette année 2018 et fait partie pour moi d'une des plus grandes découvertes de ces derniers mois ! J'entends par cela que la filmographie d'Akira Kurosawa m'a réellement époustouflé que se soit dans son contenu ou de part les formes radicales et moderne qu'il adopte. Tout les compliments précédemment fait autour des treize films de ce réalisateur ressortent immédiatement, intelligence évidente, acteurs aux diapasons et maîtrise technique remarquable. Ces œuvres ont marqué de manière significative le cinéma, la preuve en est avec le remake produit par Sergio Leone quelques années seulement après la sortit de ce même Yojimbo. Les comparaissons sont forcément multiples mais néanmoins les deux diverges sur certains points et permettent aux particularités de chacun de s’exprimé. Une rétro concernant Sergio Leone serait d'ailleurs une idée à prendre en considération pour 2019 ! Pour en revenir à Yojimbo, il est est très intéressant de découvrir les jeux de pouvoirs et autres ruses du film, la façon dont le Samourai nommé Sanjuro ( prochain long métrage en perspective ! ) détricote toute situation compromettante à ses plans pour parvenir à son objectif, La Paix ! Toshiro Mifune trouve encore une fois une composition lui permettant de mettre en avant ces talents de comédiens hors-pairs et signe avec une très grande habilité à rendre son personnage tout à la fois charismatique et ambigu à souhaits ! Un long métrage un peu longuet malgré tout, là est son seul défaut notable.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 décembre 2017
    Yojimbo ou "Le garde du corps" pour la version française est l'histoire d'un samouraï se baladant au gré du vent sans aucun but autre que celui de se faire de l'argent. C'est dans cette optique que ses pas le mènent dans un petit village où deux clans s'affrontent. Démontrant rapidement son habileté au combat, il se rend indispensable pour les clans. Si bien que il se fait courtiser par ces derniers qui ne s'arrêtent pas de surenchérir sur sa personne pour qu'il combatte dans un côté plutôt que dans l'autre. Se jouant de cela pendant une bonne partie du film, son avarice laissera place à une certaine bonté qui lui causera bien des ennuis. L'ambiance du film est singulière au genre et on peut ressentir parfois la même émotion que dégage les westerns de Sergio Leone. La musique est assez oubliable et c'est bien dommage. C'est ce qui semble pêcher dans le genre. Néanmoins, la performance de Tetsuya Nakadai et Toshirô Mifune se fait encore une fois ressentir. Pour tout ceux qui sont curieux, qui aiment les vieux films, les chanbara ou encore ces deux acteurs, je ne peux que vous recommander de le voir.
    Riddler Crow
    Riddler Crow

    6 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 septembre 2017
    Un film de samouraï avec une ambiance western, nous assistons à l'arrivé d'un étranger qui met sans le montrer son grain de sel tout en servant ses propres intérêts dans les affaires d'un village prit dans une guerre entre 2 clans rivaux,une rivalité dont il tirera parti. Oui la mise en scène, l'ambiance fait penser aux western spaghetti,mais ce film est un précurseur,on en vient à se demander qui a inspiré l'autre. Akira Kurosawa aura influencé et inspiré beaucoup de réalisateurs. 2 remakes seront tirés plus tard de ce film l'un s'intitule: "Pour Une Poignée De Dollars" et l'autre "Dernier Recours".
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    590 abonnés 2 705 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 septembre 2017
    Sergio Leone a tout pris a Yojimbo pour son Pour une poignée de dollars. L'histoire est identique. Kurosawa signe une œuvre divertissante, ou un homme seul va manipuler les groupes. Très inscrit dans une atmosphère de western, Yojimbo est une honnête histoire.

    https://m.facebook.com/la7emecritique/
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    917 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 juillet 2017
    Le film est en vérité une longue attente vers la violence des clans. La tension ne sert qu'à raviver la haine et l'homme, le catalyseur de cette violence sourde, mais aussi son l'objet, n'à qu'à attendre que ces deux groupes s'entretuent..... c'est une vision intéressante du réalisateur en plus de celle, désolée, de la cupidité humaine.
    Benjamin A
    Benjamin A

    648 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2017
    Akira Kurosawa est l'un des rares réalisateurs dont j'ai vu plus d'une quinzaine de films et qui ne m'a tout simplement jamais réellement déçu, à une exception de jeunesse près, et ce n'est pas avec Le Garde du Corps, sorti en 1961, juste après Les Salauds dorment en Paix, que cette série va s'arrêter.

    Préfigurant Sergio Leone et sa remarquable trilogie du Dollars, Kurosawa nous emmène dans un village à la fin de l'époque Tokugawa, pour y suivre un Ronin qui va se mêler à une guerre de clans. L'une des forces du cinéma de Kurosawa se trouve notamment dans la construction de ses récits, et c'est à nouveau remarquable ici, avec les enjeux et personnages magistralement présentés, permettant de nous y intéresser, puis de nous attacher au protagoniste, personnage complexe et contradiction et mercenaire au grand cœur.

    Il brouille d'abord les pistes, avant de donner une dimension plus humaniste à son récit, et de faire évoluer admirablement son protagoniste. Les autres personnages servent cette dimension et évolution et sont, dans l'ensemble, tous bien traités et utiles au récit, alors que Kurosawa démontre un vrai savoir-faire derrière la caméra, on ressent d'ailleurs son influence des westerns, tandis qu'il se montre d'abord d'une grande justesse et sachant passer à l'action dans la dernière partie avec grand brio, pour un final remarquable et mémorable.

    En plus de mettre en scène une dimension assez forte, il nous immerge bien au cœur du récit, sachant donner une certaine richesse aux propos et personnages sans pour autant alourdir le récit et gardant son efficacité, comme il a l'habitude de si bien le faire. La reconstitution et la photographie sont soignées tandis que devant la caméra, l'immense Toshiro Mifune écrase tout sur son passage et se montre, à nouveau, remarquable dans le rôle de Samouraï un peu pouilleux qui lui va si bien.

    Tout en s'inspirant de ce genre, Akira Kurosawa préfigure les westerns de Leone avec Le Garde du Corps, où il démontre à nouveau tout son talent et savoir-faire, faisant ressortir une dimension humaniste de son récit et surtout un ensemble passionnant et immersif, emmené par un grand Toshiro Mifune.
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