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Un visiteur
0,5
Publiée le 20 janvier 2009
il ne se passe pas grand chose,on s'ennuie a mourir, passez votre chemin,on a perdu 2h de notre temps a 3 pourtant,j'avais bien aimé lenfance d'ivan(premier opus du realisateur;je verrai peut etre les autres qui m'ont l'air meilleur vu les critiques,mais pas pour l'instant je suis un peu refroidi,je suis tombé sur the daube
Cette fable contemplative aux allures de films d'aventures, de science-fiction, d'angoisse et parfois d'action, est, comme l'est la mise en scène, en quête de vérité, de réponses, de questions, de doutes, aussi bien métaphysique, que hypra-physique, que cinématographique. Mon film préféré; à ce jour.
Filme tres lent certes, mais jamais ennuyeux, grace à des cadrages et des plans construits qui n'ont qu'une envie : Raconter et faire croire à cette Zone, lieu de tous les desirset des effets speciaux remplacés par une symbolique puissante et mysterieuse (aaaaahhhhh ce chien noir !). Du tres Grand Cinema, comme le confirme la derniere scène : envoutante, emouvante et euphorisante. Je n'en dis pas plus, restons dans le brouillard. Regardez Stalker !
"Un film d'action au ralenti", Michel Chion a raison! Il ne se passe quasiment rien mais on est pris par l'aura que Tarkovski filme, avec son acteur fétiche, Solonitsyne, qui incarne un Ecrivain excellent
Avez vous déjà essayé la lévitation cinématographique ? Je l'ai testée avec ce film. C'était un soir, il était tard, j'étais un peu fatigué mais lucide et j'ai commencé à regarder ce film, merci arte ! La claque ! J'ai plané pendant 2h40 !Magique ! surnaturel ! irréel !Je maintiens, à ne pas regarder à n'importe quel moment ! attendez que morphée s'approche, laissez là s'approcher mais ne la laissez pas vous saisir et immergez vous dans l'ambiance de ce film et vous serez convaincu d'avoir fait un rêve éveillé ! magique je vous dis !
Plutôt que d'user de quailificatifs qui n'ont plus de sens a force d'être employés en permanence, Stalker est un tutoriel qui vous explique comment réaliser un super bon film de S.F. métaphysique avec seulement rien et 3 acteurs (l'écrivain, le scientifique et le guide). Dans ce tutoriel, il est également montré que la suggestion coûte moins de blés que les fx, et qu'en plus parfois, ça marche mieux. La leçon numéro 2 montre comment exploiter à la source les décors 'naturels', et lance par le même coup la charte graphique très tendance post-tcherno-industrio-désaffecté. Aller, je tente un truc un peu osé, c'est un peu du hubert robert transposé au XXème siècle.
On s'ennuie ferme, et pas seulement à cause de la longueur (2h30). Il ne se passe quasiment rien à partir de la première demie heure du film. L'acteur principal brasse de l'air et devient vite ridicule voire énervant. Même la scène finale, censée nous surprendre, est ultra prévisible. On a du mal à entrer dans l'histoire, le réalisateur donne l'impression d'avoir tourné le film dans une déchetterie moscovite, c'est peut être là que ce film auarait d'ailleurs dû finir. Seul point positif, le jeu avec la couleur et le noir et blanc, c'est original et surtout il y a un sens.
7 ans après "Solaris",Andreï Tarkovski revenait à la science-fiction métaphysique,avec "Stalker"(1979).Road-trip initiatique,quête philosophique,métaphore sur le devenir pessimiste de l'humanité?Le film est tout ça à la fois.C'est une oeuvre dense,très très lente,parfois envoûtante,parfois saoûlante.Ce n'est le genre de cinéma que je chérie,car tout y est abscons,contemplatif,surréaliste.Si l'on n'est pas complètement dedans,les 2h35 sont très longues...En revanche,la photographie est magistrale.On passe du noir et blanc criard de la cité aux couleurs luxuriantes de la forêt humide de la zone.La fin est proprement scotchante,remettant en persective tout ce que l'on a vu.C'est aussi l'affrontement entre deux idéologies,l'une existentielle,l'autre pragmatique.Tarkovski s'autorise des plans fixes de plus d'une minute où il ne se passe rien.Carrément soporiphique!La qualité artistique de cette fable plutôt pessimiste n'est aucunement à remettre en cause,mais elle se destine à un public très averti,qui ne sera pas rebuté par ce refus forcené de l'explicatif,et qui sera enclin à embrasser une thèse philosophique qui nous dépasse tous.
Fan de MTV, de montage "cut" et choc, passez votre chemin! ou plutot non, restez posez vous deux petites heures et laisser parler vos sens ... vous Vous comprendrez vite ce qu'ils vous diront, ils vous parleront de beauté de contemplation, ils reveilleront en vous ces sentiments enfouis. Vous savez ce je ne sais quoi qui nous revient parfois et qui remontent a l'enfance.
On ne sait plus le temps passant ou m'on est ou l'on va, s'il y a une destination reele une fin un debut... Oh !!! attention ! On ne parle pas ici de complications alambiqués, destiné a nous perdre dans un dedale de bord d'autoroute!
Non ce film est tout juste une magnifique ode a la poesie, la beauté, la vie dans ce qu'elle offre comme question de plus fondamental et universel.
oui laissez parler vos sens, vous sentirez bien qu'il a qq chose de profondement puissant dans ce film.
ps : mention speciale pour la photo, qui n'a que tres rarement si bien porté ce nom pour une oeuvre cinematographique
Générique un brin trop long. Puis vision d'un verre d'eau sécoué par le passage d'un train. Un homme se réveille aux côtés de sa femme, s'en allant rejoindre deux autres hommes : L'écrivain ( homme effronté et colérique ) et Le Physicien ( être raisonnable et légèrement éffacé ). Puis les trois personnages partent pour un lieu étrange appelé la Zone...Stalker, le cinquième long métrage d'Andreï Tarkovski, est un superbe film d'un point de vue stylistique. Les techniques cinématographiques utilisées ne sont plus à compter : plans-séquence nombreux , profondeur de champ sidérante, changements de focales...et surtout une bande-son inespérée ( et probablement la bande-son la plus travaillée parmi celles des films de Tarkovski ). On ressent parfaitement l'atmosphère sombre et apocalyptique véhiculée par les bruitages dans la première partie du film, tourné en noir et blanc. C'est sans doute l'un des films les plus sobres du cinéaste russe, mais c'est aussi l'un des moins nuancés. Le contraste entre les deux mondes représentés est presque grossier : le monde du cauchemar est filmé en noir et blanc, celui de la zone ( autrement dit du rêve ) est filmé en couleurs. Cette lourdeur est toutefois excusable de la part de Tarkovski, tant le propos du film est dense. Une nouvelle fois, le cinéaste invite son spectateur à le rejoindre vers l'irrationnel, dans un monde empli de symboles et de visions, dans un univers où le réel ne se suffit plus à lui-même. Andreï Tarkovski nous invite à la méditation et à la transcendance. Comme dans Le Sacrifice, l'ultime film du maître, les personnages de Stalker ne supportent plus le monde réel puisqu'il est, pour eux, devenu impraticable. En définitive, Stalker est admirable ( bien que parfois lourd )....Encore faut-il un minimum de courage et d'ouverture d'esprit pour apprécier ce film esthétiquement sublime. Etonnant et magnifique.
pour moi le meilleur film de A. Tarkovski (lui-même le plus grand des cinéastes) - mais le sacrifice, le miroir, andreï roublev et nostalghia ne sont pas loin derrière - l'enfance d'ivan est également réussi mais légèrement en retrait toutefois (seul solaris ne me paraît pas être réussi parmi les 7 longs métrages réalisés par le pauvre génial cinéaste). c'est je pense le plus grand film de tous les termps (et l'une des plus grandes oeuvres d'art jamais réalisées tous arts confondus) un film de science fiction où sont scrutées des flaques réelles d'eau croupissante, un film qui réconcilie le surréalisme et la métaphysique (qui redonne sens à ce dernier mot) ni optimiste ni pessimiste, moteur immobile, c'est l'oeuvre d'un sage d'un maître à penser et à sentir, qui initie le spectateur-acteur à la connaissance de soi c'est-à-dire lui révèle (voilant et dévoilant tout à la fois) l'exsitence d'un principe unique intemporel "déspatialisé" source et fin de toutes choses (et cette révélation, paradoxe apparent, mais en réalité merveilleuse synthèse, Tarkovski l'opère au moyen du temps - principe de compression - et de l'espace - principe d'expansion -, je veux dire par sa géniale mise en scène)lorsque je l'ai vu la première fois (j'avais 19 ans) j'ai senti passer sur moi "le vent de l'aile de l'imbécillité" (la mienne, celle de l'humanité tombée dans la contradiction) une nostalgie atroce et délicieuse m'a hanté pendant plusieurs semaines, j'ai appris ce qu'était la générosité avec ce film. Le sens de l'éternité, du pré-natal, du mystère (c'est-à-dire du mutisme) je l'aime j'aime
Andrei Tarkovski parvient à réaliser avec peu de moyens et sans aucun effets spéciaux l’un des films fantastiques les plus merveilleux du 7ème Art ; le début en N&B très sale intrigue puis vient la couleur, sa mise en scène est très belle et certes c’est parfois lent mais jamais ennuyeux. Cette fable philosophique au dénouement un tantinet décevant et déroutant et une expérience cinématographique d’une grande richesse. Pendant 2h30 j’étais totalement absorbé par Stalker comme rarement un film peut l’être. Fascinant, captivant, envoûtant, hypnotique voilà quelques mots pour qualifier l'oeuvre de Tarkovski.
Grand film, Stalker ne livre pas ses secrets, il faut donner de sa personne pour comprendre ce film, il a quelque chose d'atteignable, quelque chose de fort, empêchant son accès aux personnes qui ne croient pas en lui. Stalker est un pur chef d'oeuvre doté d'une mise en scène absolument exceptionnelle et d'une réflexion quasi infinie.
Tellement déçu par ce film d'une lenteur inégalable... Je voulais laisser tomber au bout de trente minutes mais mon respect pour le travail effectué à pris le dessus... Bref, je n'ai absolument pas accroché! Ce film est bourré de philosophie, mais à quel prix... Peut-être parce que dès le début, j'ai considéré le Stalker comme un pauvre bougre complètement fou perdu son délire mystique. Et les dialogues d'une lourdeur réflexive... Personnellement, je ne leur est absolument rien trouvé de poétique. Une étoile pour la beauté de l'image tout de même... Encore un bon film auquel je suis passé à côté...