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    King Kong
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    194 critiques spectateurs

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    GéDéon
    GéDéon

    57 abonnés 454 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 septembre 2022
    En 1933, Ernest B. Schoedsack et Merian C. Cooper réalisent un film fantastique d’une grande richesse. Contrairement aux usages de l’époque, le scénario n’est pas adapté d’une œuvre littéraire mais totalement original. Et quelle histoire que cette créature géante qui capture une jeune femme. Il est certain que les hurlements incessants de Fay Wray finissent par chatouiller nos tympans. De même, il est indispensable de replacer les trucages et effets spéciaux dans leur contexte tant ils ont vieilli. Néanmoins, vu le nombre d’adaptations faites au cinéma et le mythe engendré autour de ce gorille, on peut aisément parler de chef-d’œuvre. Bref, une référence incontournable.
    Fabien S.
    Fabien S.

    469 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 novembre 2020
    Un très beau film fantastique. Un chef-d'œuvre . Une très belle histoire entre un gorille géant et une femme.
    Jack G
    Jack G

    2 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 mai 2021
    Mythe intemporel du septième art, chef d’œuvre du fantastique américain, « blockbuster » des années 1930, membre éminent des pionniers cinématographiques mettant en scène des monstres terrifiants, la toute première apparition sur grand écran du gorille le plus connu au monde peut être qualifiée de mille manières.
    A la sortie de King Kong, en 1933, le public a déjà pu découvrir des tableaux préhistoriques au cours desquelles s’ébattaient des monstres antédiluviens : Le Golem et son automate géant (1920), Les Nibelungen et son légendaire dragon (1924), ainsi que Le Monde perdu et ses dinosaures (1925). Mais la découverte de cette créature simiesque gigantesque, plus proche de l’homme que du singe et régnant sur une île à l’atmosphère mystérieuse, marqua durablement l’esprit de millions de spectateurs. Et ainsi vit le jour l’un des mythes les plus incontournables du cinéma, une icône populaire aux remakes nombreux et encore d’actualité près d’un siècle plus tard, grâce à une idée de Merian Caldwell Cooper, l’un des deux réalisateurs, avec Ernest B. Schoedsack. Ce dernier vient de signer deux films d’aventures horrifiques, dont Les Chasses du comte Zaroff, qui compte dans ses rangs Fay Wray, l’actrice aux cheveux d’or qui charmera le roi de Skull Island l’année suivante.
    Mais quinze ans plus tôt, en 1918, les deux hommes, qui ne sont pas encore réalisateurs, sortent sonnés de la Grande Guerre. Ernest Schoedsack a filmé l’horreur dans la boue des tranchées tandis que Merian Cooper, héros de l’aviation américaine, sérieusement brûlé, est sorti d’un camp de prisonniers. Tous les deux se rencontrent la même année à Vienne, capitale autrichienne alors occupée par une Triple-Entente victorieuse, et réalisent leur premier film en commun, Grass, en 1925. Après la sortie des horrifiques Chasses du comte Zaroff par Schoedsack en 1932, Merian Cooper retrouve son vieil ami à Londres, où naît le projet qui va les lier pour la vie. Complètement folle pour l’époque, cette épopée nécessite un important budget de production et l’invention de nouvelles techniques d’animation.
    A ce titre, le travail considérable et inédit opéré par le superviseur des effets spéciaux, Willis O’Brien, et son équipe (déjà à l’action sur le plateau du Monde perdu de 1925), donne lieu à des innovations éblouissantes, construisant nombre de modèles réduits articulés et bâtissant des parties de Kong grandeur nature, respectant ainsi des dimensions de l’ordre de quinze mètres de hauteur avec un effort incroyable sur les expressions faciales, miroirs de ses émotions qui offrent une vision anthropomorphique du géant simien. Avec ses fascinants effets-spéciaux en pâte à modeler et sa profonde maitrise des effets de trucages (animation en volume, surimpression), qui représentent plus de 90% du film, King Kong est un chef d’œuvre d’inventivité réalisé avec des moyens assez rudimentaires comparés à ceux de notre époque, mais colossaux au regard de la période dans laquelle il a vu le jour. Ainsi, le budget final de production atteint presque la somme astronomique de 700 000 dollars, un record pour l’époque, dépassant de 80% l’enveloppe initialement prévue.
    Le budget de King Kong est effectivement important, permettant ainsi d’utiliser l’animation image par image de modèles réduits et toutes les techniques imaginables de superposition et de transparence. Suivant les scènes, les réalisateurs utilisèrent un King Kong de différentes tailles, le plus grand mesurant soixante-dix mètres. Mais au-delà de sa prodigieuse performance en matière d’effets spéciaux, le film se démarque également des autres longs-métrages de son genre et de son temps par le rôle prépondérant accordé à la créature qui orne son affiche.
    King Kong, contrairement au Monde perdu qui présentait une foule d’animaux et de dinosaures sans jamais vraiment sublimer l’un ou l’autre, confère au gorille une place de choix, celle du rôle-titre et d’acteur principal. Il faut dire que face à lui, le reste de la distribution fait pâle figure et aucun personnage ne suscite l’intérêt, faute d’exploitation suffisante.
    Une autre caractéristique novatrice et épatante réside dans le tableau physique du personnage central. Bien que son apparence première soit celle d’un singe, cette première version de King Kong se tient debout, de manière anthropomorphique, et témoigne d’une certaine intelligence, d’une capacité de raisonnement et de la perception d’une palette d’émotions. Ce choix provient directement de Willis O'Brien en personne, qui veut en faire un « homme-singe » plus qu'un véritable gorille. Sa taille varie durant le film : on peut l'estimer à 6 mètres dans l'île, un peu plus de 7 sur les scènes se déroulant à New York et presque 20 en haut de l'Empire State Building.
    Au thème du Monde perdu et de ses créatures effrayantes vient se greffer le mythe de La Belle et la bête dans un script co-écrit par la femme de Schoedsack, Ruth Rose, qui sent l’exotisme et l’aventure. Ainsi, au centre de cette expédition à haut risque sur une île mystérieuse, visant d’abord à débusquer une créature monstrueuse, un cauchemar effroyable, c’est aussi l’histoire du désir, aussi déstabilisant que touchant pour le spectateur, d’un représentant de la famille Hominidé pour un autre, bien qu’ils appartiennent tous deux à deux genres différents (Homo et gorille). Cette référence scénaristique atteint son paroxysme dans l’un des épilogues les plus connus du septième art, et à travers une réplique non moins célèbre provenant de la bouche de Dunham : « « Ce n'étaient pas les avions, mais la Belle qui a tué la Bête ».
    Le décor du long-métrage Rois de rois (1927) qui représentait Jérusalem, devenu celui de « Skull Island » et de son village fortifié en 1933, est réutilisé une dernière fois en 1938, pour Autant en emporte le vent. En effet, il fait partie des décors d’anciens films que George Cukor a brûlés pour simuler l’incendie d’Atlanta. Les réutilisations de décors sont déjà monnaie courante dans le cinéma, mais il s’agit le plus souvent pour les productions de série B (films à budget réduit) de réutiliser les décors de films précédents. C’est certainement plus rare pour des grosses productions comme King Kong, mais à l’époque, rien ne se perdait, et on réutilisait les costumes et les décors utilisés pour des films précédents.
    Bien qu’étant située sur une île exotique, l’intrigue de King Kong ne passe pas pour autant à côté d’une approche sociologique et économique de la situation américaine en plein milieu de la Grande Dépression. Ainsi, à travers les portraits d’un producteur au bord de la faillite et d’une jeune artiste au chômage, c’est la peinture d’une Amérique troublée par la pauvreté et la crise qui apparait en filigrane. Ce tableau est également présent dans la suite réalisée la même année par Ernest B. Schoedsack, Le Fils de King Kong, un échec commercial qui a souffert de l’ombre provoquée par le succès récent de son prédécesseur, d’un budget bien plus limité et d’un ton plus familial qui a surtout attiré un jeune public.
    Pour sa première sortie mondiale, le 7 mars 1933, King Kong est projeté à New York devant une foule immense, trois semaines avant qu’Hitler ne prenne les pleins pouvoirs. Malgré sa classification dans le registre du film horrifique de monstres, un genre méprisé à cette époque et encore à la nôtre, son succès a été aussi grand qu’immédiat. Et pour preuve que ce triomphe ne s’est jamais démenti, ce long-métrage fait partie de la Liste du British Film Institute des 50 films à voir avant d'avoir 14 ans. Aujourd’hui, il est devenu une référence en matière de progrès des effets spéciaux au cinéma, le berceau d’un mythe populaire et purement cinématographique, King Kong, le roi de Skull Island maintes fois repris depuis cette première apparition mémorable par Hollywood, et même par le cinéma japonais dans les années 1960.
    Néanmoins, quelques légers bémols sont à noter mais n’altèrent en rien la qualité intemporelle de ce chef d’œuvre : un film à la durée trop courte qui ne permet pas de faire naître une réelle tension, ainsi qu’une galerie de personnages fade et inexploitée couronnée par un village indigène plutôt ridicule. Mais en dépit de ces minces reproches, cette première version de King Kong mérite sa place au rang des plus grands longs-métrages, l’élite de ceux qui ont crée un mythe pour des générations de spectateurs.
    petitlapinnoir
    petitlapinnoir

    39 abonnés 310 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 avril 2020
    Sidérant. King Kong, après toutes ces décennies, reste plus que jamais un film mythique, et n'a rien à envier aux remakes qui ont suivi. Mais ce qui m'a le plus frappé, c'est la violence inouïe (pour l'époque) de certaines scènes. Les décors, sublimes, témoignent du budget colossal dont le film a bénéficié. Mythique on vous dit...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 août 2019
    Oh grand chef-d'œuvre simiesque aux intrigues diverses ! L'Amérique en crise grande dépressive accueil forcément cet animal souverain gigantesque. C'est superbement fun de voir ça en noir et blanc, la compagnie animale vestige préhistorique est bien préservée sur cette île aux coutumes indigènes païennes, une bataille épique entre monuments pré-chronologiques. Comme une pellicule du musée de la conversation cinématographique, New-York New-York ramenant son public raffiné à Broadway devant l'imposant Roi des King. Sa puissance sur-animalière brise ses chaînes humaines ridicules, l'union ne fait leur force face à Kong. Ça ne rigole pas avec ses dents dangereuses qui arrachent l'écran, il n'y aura pas de pitié ! Sauf pour sa blonde adorée, un amour sauvage à Empire State Building haut les clichés, la mamzelle en détresse crie parce qu'elle a vue un monstre phénoménal dans les annales du cinéma.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    69 abonnés 1 665 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 août 2018
    Pur personnage de cinéma. King Kong a été crée par et pour le septième art. Ce qui est assez bluffant dans ce film de 1933 c'est la qualité,pour son époque, des effets spéciaux. Après l'histoire est ce qu'elle est, les personnages humains ne sont pas très intéressants car le sujet c'est Kong. La mise en scène est plus technique qu'artistique mais qu'importe ça reste du spectacle (même en 2015) et ce film reste le témoin d'une date clef dans le cinéma fantastique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 avril 2018
    Ils ya eu tellement de reproduction et adaptation depuis la sortie de loriginal en 1933 comme kong skull island le fils de king kong .....et bien dautres je parle de celui de karl dehnam .surement lun des meilleuts king kong avec celui sortit en 2005 .il ya eu bcp daction des scénes
    Spectaculaire et touchante et yn suspence jusqua bout .mérite bien 4/5!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 15 février 2018
    "King Kong" est un excellent film culte, créatif, intelligent et original avec une très belle histoire, des scènes marquantes, des décors impressionnants, des répliques cultes, un scénario simple mais efficace, des effets spéciaux grandioses et des acteurs excellents.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 septembre 2017
    Créatif, intelligent et original, "King Kong" est un excellent film culte avec une très belle histoire, des scènes marquantes, des décors impressionnants, des répliques cultes, un scénario simple mais efficace, des effets spéciaux grandioses et des acteurs excellents.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 août 2017
    Créatif, intelligent et original, "King Kong" est un chef d'oeuvre du septième art avec une très belle histoire, des scènes marquantes, des décors impressionnants, des répliques cultes, un scénario simple mais efficace, des effets spéciaux grandioses et des acteurs excellents.
    alouet29
    alouet29

    69 abonnés 1 514 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 juin 2017
    Bien entendu, tout cela parait bien vieux, suranné, décalé, démodé, mais il faut saluer néanmoins l'inventivité du scénario, le travail sur les effets spéciaux et le casting, tout particulièrement Fay Wray qui incarne Ann Darrow (la belle)
    py314159
    py314159

    2 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 avril 2017
    Le film original tourné, la nuit, en même temps que La Chasse du Comte Zaroff, le jour, avec la même actrice principale. Deux films majeurs qui en ont inspiré tant d'autres ! Les morceaux de bravoure ne manquent pas pour ce film diablement efficace !
    Ricco92
    Ricco92

    182 abonnés 2 093 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 mars 2017
    Film mythique du cinéma fantastique, le King Kong de 1933 est toujours aussi beau de nos jours.
    Bien sûr, le film possède certains clichés misogynes spoiler: (Fay Wray incarne une femme victime qui est sauvée par l’homme de sa vie, homme dans les bras duquel elle tombe avec une rapidité incroyable, les marins enchainent les propos que l’on jugerait aujourd’hui machistes…)
    et racistes spoiler: (le cuisinier chinois avec sa tenue chinoise traditionnelle ; les habitants de l’île sont typiques du sauvage tel que le cinéma hollywoodien se le représentait ; quand Denham apprend que la femme du village qu’il voit est une offrande à Kong , il dit au Capitaine Engelhorn "Chic ! Tachez d’avoir quelques détails" mais s’oppose à la volonté du chef du village de prendre Ann, une blanche, comme offrande ; les hommes blancs osent s’aventurer sur le territoire de Kong alors que les noirs du village s’abritent derrière une muraille ; le dialogue "On dit que c'est une espèce de gorille ! - Oh! Comme si y en avait pas assez à New York !" qui sent fortement l’insulte raciste…)
    de son époque. De même, les dialogues d’exposition sont assez peu naturels et trop didactiques mais permettent d’installer rapidement les éléments du film.
    Cependant, une fois ces caractéristiques inhérentes au cinéma d’aventures hollywoodien d’alors acceptées, King Kong se révèle un film enchainant les séquences mémorables qui ont marqué l’histoire du 7ème art spoiler: (la séquence où Ann joue un cri d’effroi qui est à la fois un hommage aux conditions de tournage du cinéma muet encore proche et une annonce de ce qu’elle fera plus tard face à Kong ; la première apparition de Kong ; les différents combats entre Kong et les dinosaures ; Kong à travers New York…)
    .
    Mais King Kong se distingue surtout par la qualité de ses effets spéciaux. Willis O’Brien atteint l’apogée de sa maitrise de l’animation image par image (technique qu’il avait déjà utilisée pour mettre en scène des dinosaures dans Le Monde perdu huit ans auparavant). Évidemment, ceux-ci sont beaucoup moins crédibles que les effets numériques actuels (et la connaissance des dinosaures étant moins grande à l’époque qu’aujourd’hui faisant que les caractéristiques de ceux-ci ne semblent pas toujours justes) mais ils possèdent une poésie absente des trucages modernes et étaient surtout pour l’époque une véritable révolution.
    De plus, le film possède une vision assez critique de la civilisation américaine n’hésitant pas à sortir un animal de son milieu d’origine en ne pensant pas aux risques éventuels uniquement pour des buts lucratifs et de glorification. Cette même civilisation est montrée également comme ne possédant aucune pitié envers ses ennemis quand les avions continuent à tirer sur Kong, qui ne cherche d’ailleurs qu’à partir avec celle qu’il considère comme étant sa femelle (le fameux thème de La Belle et la Bête cité explicitement dans le film d’ailleurs), alors que celui-ci est déjà mortellement blessé.
    D’un point de vue technique, la mise en scène de Merian C. Cooper et d’Ernest B. Schoedsack, sans être révolutionnaire, est très efficace et met pleinement en avant la qualité des effets spéciaux et la musique de Max Steiner illustre parfaitement le gigantisme caractéristique de son personnage éponyme.
    Plus de 80 ans après sa réalisation, King Kong se révèle donc toujours une œuvre majeure du cinéma fantastique et une belle réussite pleine de poésie aux effets spéciaux extraordinaires. Une date dans l’histoire du cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 février 2017
    Le film datant de 1933, il est normal qu'il à vieillis mais pour l'époque c'est vraiment sublime. Les décors sont splendides, les personnages attachants et fabuleux et une petite touche de romantisme est à noter. Un scénario à la hauteur de ce que je m'attendais et une musique presque angoissante et intrigante.
    Une première partie plus centre sur la découverte de l'ile pour cette équipe avec notamment ces autochtones. La deuxième partie est tout autre chose et vraiment centré sur ce singe imposant et plein de colère.
    Quand au final il est juste grandiose et marquant avec une touche poétique.
    Très réaliste pour l'époque et des effets spéciaux déjà remarquables
    Wagnar
    Wagnar

    67 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mars 2019
    Malgré deux remakes (dont un très bon à savoir celui de Peter Jackson) ainsi que de nombreuses imitations, le King Kong original continue d'impressionner et d'émouvoir. Je me souviens avoir été très impressionné en le voyant, à l'âge de 12 ans, en dépit du fait que j'avais déjà vu la version récente de 2005. Je l'avais en effet replacer dans son contexte. En 1933, les effets spéciaux n'étaient pas numériques. Pourtant, ceux de ce film demeurent formidables pour l'époque. Signés Willis O'brien qui fut le mentor d'un autre grand artiste des effets spéciaux : Ray Harryhausen. King Kong fut d'ailleurs le film qui changea à jamais la vie de Ray Harryhausen. Mais il inspira également d'autres grands artistes oeuvrant dans ce même domaine. Le fait que King Kong eu un tel impact à sa sortie s'explique d'abord par sa structure narrative. Cette excursion dans le fantastique détachait le spectateur du monde quotidien et réaliste de l'Amérique des années trente, frappé par la Grande Dépression. Ensuite, pour l'époque, ce film était l'équivalent de Star Wars. Jamais personne n'avait vu dans un film de surcroît parlant des effets spéciaux aussi impressionnants. L'exploration de la jungle infestée de monstres préhistoriques de l'île, les combats de King Kong et le saccage des rues de New York par le gorille déchaîné comptent parmi les nombreuses scènes mémorables de ce très grand film. Pour conclure, King Kong reste un chef-d'oeuvre non pas seulement du fantastique, mais du cinéma tout bonnement.
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