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    Rashômon
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    3,9
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    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    52 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 avril 2013
    Un film singulier, malicieux et d'une beauté marquante. Kurosawa s'amuse ici à brouiller les pistes avec habileté, et à partir d'un scénario minimaliste offre diverses versions d'une même histoire, ce qui nous ouvre des perspectives hallucinantes en terme de morale. C'est cette profondeur qui marque notamment, mais aussi la grande modernité de la mise en scène. Les cadrages sont tous parfaits, la caméra bouge avec beaucoup de grâce et chaque plan est parfaitement réfléchi et a un sens bien précis. Il ne se passe pas grand chose dans ce film, il faut bien l'avouer, mais la précision de la réalisation et l'implication des acteurs sont exemplaires.
    Ilphrin
    Ilphrin

    1 abonné 111 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2013
    Quatre pour encourager le p'tit jeune. Je plaisante évidemment, quatre parce qu'il a vraiment quelque chose de spécial, cela dit je me suis passablement emm... par moment. Les acteurs surjouent (Un trait de l'époque, de la culture ou des deux?), certains plans sont interminables et les criaillements sont un peu chiant à la longue. Par contre bien des films actuels avec des techniques impeccable n'arrivent pas à faire passer le quart de ce qui passe dans ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 février 2013
    Surprenant. Déjà que c'est un Kurosawa, ça change mais qu'en plus on a une enquête bien ficelée et une énorme critique de l'être humain, c'est juste phénoménal. On trouve l'être Humain représenté par un homme, une femme et un bandit qui sont trois coupables (un peu dur pour l'homme). Et on a deux témoins. Et tous prouvent que l'humanité ne peux jamais se faire confiance, ou travailler ensemble et est représenté par Ramoshon, un vieux temple, ou les deux témoins plus un passeur attendent que la tempête passe. Mais les catastrophes humaines ne s'arrêteront jamais. Voici pour le côté un peu philosophique du film. Maintenant on passe à l'oeuvre en lui-même. La maîtrise de la caméra a sûrement dû inspirer le maître Kubrick (notamment à la 27 ème minute), avec les combats qui sont dynamiques et les courses poursuites merveilleusement bien transposée. La qualité du son est moyen, on entend pas mal de gribouillis derrière. Décevant pour une version "remastérisée". Mais la qualité de l'image y est, c'est le plus important. Et niveau acteur non plus, on ne joue plus dans la cour des petits. C'est de la vraie performance, avec cette médium qui entre en transe et qui tournoie comme la tempête, ou encore le bandit qui se gratte et court à tout va. Grand film, intelligent quoiqu'un peu longuet à certain moment.
    Shékiinä .
    Shékiinä .

    43 abonnés 678 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 janvier 2013
    Japon, aux alentours du Xe siècle. Un crime (pour les beaux yeux d'une femme) a été commis. Plusieurs versions de l'histoire sont racontées à travers plusieurs personnages : le moine, le bûcheron, Tajomaru le bandit, la femme en question, et le mari assassiné ressuscité par un chaman (une de mes scènes préférées). Mais qui croire ? Qui dit vrai et qui ment ? Le point de vue de l'un est contredit par celui de l'autre, et ainsi de suite, si bien que l'on se perd dans le récit. Rashômon est le premier film de ce réalisateur que je regarde, qui n'est autre que le meilleur réalisateur japonais au monde. Mon premier et certainement pas mon dernier, j'ai été happé par le style. Pour tout dire, au début j'avais des a priori, je m'attendais à un vieux film japonais ringard, le truc vraiment ringard et kitch vous savez ; il s'avère que plus les minutes passaient, plus je me rendais compte que je n'avais pas affaire à n'importe quelle oeuvre. Akira Kurosawa a du savoir-faire. Les plans et les corps en mouvements sont beaux, gracieux, et virils à la fois. Il met en scène une affaire policière à la manière d'un conte, d'un théâtre. Sa maîtrise du cadrage et du champ-contrechamp est à la perfection. Le film nous offre de beaux plans, ainsi que des acteurs au jeu exagéré et mélodramatique qui ne fait que renforcer le côté théâtral, en plus de magnifier la mise en scène. Les lieux, il y en a seulement trois, trois décors différents : ''le tribunal'' surréaliste, la forêt sauvage, et l'abri et le torrent de pluie extérieur. L'espace, bien qu'il soit réduit, est très bien utilisé.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 18 janvier 2013
    Le procédé du même fait raconté de 4 façons différentes par 4 témoins différents a été souvent réutilisé depuis, donc il fait un peu déjà vu et mécanique pour un regard actuel. Mais la variété des sentiments éprouvés par les protagonistes du flash back donne à réfléchir.
    B-Lyndon
    B-Lyndon

    68 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 décembre 2012
    Mise en scène rythmée, découpage dynamique, travellings splendides, angles de caméra improbables, plans sublimes : techniquement, c'est une merveille, qui joue sur ce qu'on voit, ce qu'on aimerait voir, ce qu'on nous cache.
    Silhouettes agiles ou hystériques trouées par les rayons du soleil qui filtrent les branches, douleurs et hurlements incessants sur les visages qui transpirent : poésie des corps, des mouvances. Rashômon est un poème.
    Et comme chaque poème, il nous parle des hommes. Des hommes en clair-obscur qui cachent leur part d'ombre, derrière l'honneur, l'honneur, toujours l'honneur, ce mirage qui élève mais qui détruit tout autant.
    Autant dire que cette tragédie grecque au temps des samouraï fascine et bouleverse, et il ne suffirait pour cela que du sublime plan final : un homme marche vers l'avant un bébé dans les bras. C'est l'espoir que filme Kurosawa, à ce moment là. Car de ce plan, il n'y aura qu'une version. Pas deux. Pas trois. Une seule. Un homme marche, un bébé dans les bras. Et plus jamais on ne parlera de cet honneur, l'honneur, toujours l'honneur, l'honneur qui érige mais qui abaisse, qui méprise et tue les gens qui ne supportent pas de s'entendre dire que face au monde se levant devant eux, ils ne sont rien, ils sont faibles, immensément faibles.
    Une splendeur, donc.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 octobre 2012
    très bon kurosawa, avec des plans magnifiques, une vraie réflexion sur la nature humaine et un toshiro mifune bien jeune mais déjà charismatique.
    djacno T.
    djacno T.

    32 abonnés 858 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 février 2013
    Un film magistral où la vérité se dérobe à chaque instant pour laisser place à la subjectivité crue de l'existence.
    Un réalisateurs et des acteurs brillants. Incontournable.
    sword-man
    sword-man

    73 abonnés 1 017 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 juillet 2012
    "Rashômon" n'est pas un digimon contrairement à ce que son nom laisse penser, ça signife "la porte du die Rasho" et c'est un chef 'oeuvre du septième art réalisé par Akira Kurosawa en 1950 et c'est avec ce film que débuta sa carrière internationale tant celui-ci est bien. Le principe du scénario est d'une efficacité sans faille. On suit quatre points de vue sur un fait, la narration se situe dans trois lieux uniquement raconté par quatre personnes différentes ou la réalité se déforme selon le point de vue. C'est du pur cinéma: déformé la réalité pour la remodeler à sa façon. Trois lieux pour sept acteurs c'est peu, mais ça suffit largement pour suivre un grand scénario ou une certaine facette, mauvaise bien entendu, de l'être humain est mise en avant, mais finit sur une lueur optimiste. Grand scénario mis en images par une grande virtuosité. Et je conclus pour toucher un mot sur Toshirô Mifune, captivant, effrayant, parfait. Une belle performance pour un grand acteur naturellement imposant à l'écran.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 14 juin 2012
    Le film qui m’a fait découvrir ce grand monsieur du cinéma qu’est Akira Kurosawa et qui m’a donné envie de voir ses autres créations. Au moment où j’écris cette critique, j’ai vu 4 autres de ces films, toujours avec grand plaisir, mais je vais ici vous parler de cette fameuse première expérience avec Kurosawa (et Mifune).

    Et alors, quelle expérience ! A travers une nature d’une grande beauté, magnifiant une histoire déjà intense et passionnante, bien qu’inspectant les mensonges et les faux-semblants, chaque plan y est grandiose et magnifique. Je ne saurai dire à quel point j’ai adoré ce film, d’une construction formidable, et ne me donnant qu’une envie : poursuivre la découverte des œuvres de ce metteur en scène incroyable. Voyons voir si je peux parler de cette première expérience le mieux possible :

    Ce film nous montre un procès, avec le témoignage des protagonistes de l’histoire qui vont raconter chacun à leur tour leur version de cette histoire. Chaque version évidemment est au crédit de celui qui la raconte, et tend surtout à le (ou la) conforter dans son estime de soi, en occultant le côté de l’histoire qui ne le met pas dans la meilleure position.

    A travers ces différentes versions d’une seule et même histoire, Kurosawa nous montre à quel point l’homme est capable de bassesse et de lâcheté, allant jusqu’à se mentir à lui-même. On voit et revoit au court du film pratiquement toujours la même scène, mais filmée ou racontée de manière différente, de sorte qu’une tension s’installe assez rapidement pour ne plus jamais disparaître. Oui, cette tension dure au fur et à mesure de ces témoignages, jusqu’au au moment du fin mot de l'histoire, et surtout le vrai et unique, raconté par un passant qui va contredire toutes les versions précédentes.

    C’est, en plus d’un récit extrêmement bien construit et passionnant, une réflexion sur la pensée humaine. Capable de déformer sa propre vérité et mémoire, même au-delà de la mort, prouvant l’incapacité humaine à voir les choses en face, et de se confronter à la vérité.

    Cette première expérience dans le monde de ce génie fut donc exceptionnelle et mémorable. J’y ai découvert un réalisateur que je ne suis pas prêt d’oublier et qui ne me lassera pas de sitôt, preuve en est avec les films que j'ai vu de lui (pour l'instant 5 en tout), et que j'ai tous beaucoup apprécié.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    128 abonnés 675 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 mai 2012
    Avec «Rashômon» j'ai découvert le cinéma comme Art, la richesse de la culture japonaise, le génie d'Akira Kurosawa, et le charisme de Toshiro Mifune. Tout ça rien qu'en un film. Comment trouver des mots pour décrire un tel chef d'oeuvre cinématographique?? Virtuosité de la caméra, profondeur du scénario et des personnages, richesse de la photographie, interprètes réellement inoubliables, mise en scène d'une modernité incroyable... Et encore «Rashômon» vaut bien plus que la somme de ses qualités. Une telle sensualité s'en dégage! L'esthétique du film est exceptionnelle : la séquence où l'on suit le bûcheron tient du miracle. Celle de l'interrogatoire de Mifune au temple également. Et ainsi de suite pendant tout le long métrage. Akira Kurosawa est tout simplement en état de grâce, tout comme Mifune, et l'on peut voir dans «Rashômon» un brillant condensé de leur fructueuse collaboration. Questionnement sur la nature humaine (imparfaite bien sûr), «Rashômon» est aussi l'illustration du profond humanisme de Kurosawa : l'Homme est au centre de ses préoccupations, avec ses défauts et ses qualités. En cela on retrouve, comme dans le reste de son oeuvre, l'influence notable de Dostoievski et Shakespeare : le regard de Kurosawa sur l'humanité est lucide, tantôt tragique tantôt baigné d'espoir. Bref, impossible de passer à côté de ce chef-d'oeuvre, ne serait-ce que pour sa valeur historique, qui a permis à l'Occident de découvrir qu'il n'était pas seul sur terre et qu'il existait à l'autre bout du monde des artistes géniaux et sans équivalent. [4/4]

    http://artetpoiesis.blogspot.com/
    Akamaru
    Akamaru

    2 801 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mai 2012
    "Rashômon"(1950)restera pour toujours le film qui fit découvrir aux Occidentaux toute la richesse du cinéma oriental,aidé en cela par son Lion d'or et son Oscar.Akira Kurosawa a aussi inventé le procédé d'une même histoire,racontée par différents narrateurs,et qui à chaque s'en trouve considérablement modifiée.La vérité n'est donc qu'affaire de subjectivité,ce qui est tout à fait pertinent.4 personnes témoignent du décès d'un samouraï dans une forêt,dans le Japon du Xème siècle:le bandit impertinent,la femme volage,le mari tué(par l'intermédiaire d'une sorcière),et enfin un bûcheron qui a vu toute la scène.Et à chaque fois,le narrateur se met en valeur dans sa version.Qui croire alors?Duplicité,trahison et veulerie au programme d'une oeuvre schizophrénique,maligne,et d'un messimisme implacable,seulement atténué par un final momentanément rédempteur.Toshirô Mifune avec son jeu très expressif démarrait sa collaboration fructueuse avec Kurosawa.Ce dernier,maître incontestable du cinéma nippon(avec Mizoguchi),révélait sa virtuosité,entre les flash-backs,les angles de caméra évocateurs,et les jeux sur l'ombre et la lumière.Une fable bien noire.
    cinono1
    cinono1

    253 abonnés 1 985 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 avril 2012
    La vérité nécessite d'avoir un regard objectif sur les évenements au lieu d'un regard accomodant avec soi-même. Tel semble être la morale du conte de Kurosawa. Les film dit "innovants" pour une époque ne sont pas forcément ceux qui vieillissent le mieux. Magré la mise en scène maitrisé de Kurosawa, le film finit par apparaitre redondant et les personnages se révelent peu attachants. Une démonstration un peu trop froide.
    Kill-Jay
    Kill-Jay

    60 abonnés 928 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 avril 2012
    "Rashomon" est un film asiatique datant de 1950 réalisé par l'un des réalisateurs japonais les plus réputés de l'histoire du cinéma, Akira Kurosawa. Cette œuvre marque la renommée mondiale du réalisateur notamment grâce à sa réalisation minutieuse et surtout grâce à son scénario et son écriture innovante qui inspirera par la suite bon nombre de jeunes réalisateurs et parmi les plus connus les réalisateurs symbolisant la Nouvelle Vague française. "Rashomon" possède sans aucun doute un univers très profond avec le récit d'un crime dans son plus simple élément, mais complètement différent selon les témoins qui le raconte. Si le côté narratif et innovant du film mérite amplement d'être applaudi et bien plus encore, il y a malgré tout un certain manque d'intérêt à l'action malgré la profondeur de l’œuvre, le film peut ennuyer, ne pas captiver, presque endormir malgré qu'il soit relativement court. Nous serions dans ce cas uniquement réveillé par les pleurs et les cris plus qu'irritants de Machiko Kyô qui est insupportable et qui surjoue à la moindre prise au contraire de Toshirô Mifune qui s'avère plutôt convaincant. Le cinéma asiatique est particulier et ce film en est l'incarnation, on aime ou on aime pas. Pour ma part je ne suis pas extrêmement fan mais chacun son opinion..
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    666 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 avril 2012
    Œuvre très importante dans la carrière d’Akira Kurosawa puisque celle-ci lui apporta la reconnaissance dans le monde entier. Et autant dire que le résultat final s’avère exceptionnel, car l’histoire est totalement prenante de bout en bout, l’interprétation du casting est impressionnante – Toshiro Mifune, Machiko Kyo et Masayuki Mori sont juste parfait -, et évidemment la mise en scène du mythique réalisateur japonais est proprement bluffante et incroyablement maîtrisée au niveau des cadrages. En bref, il s’agit d’un immense chef-d’œuvre qui aura amplement mérité son Lion d’Or à Venise ainsi que l’Oscar du meilleur film étranger. A voir impérativement pour tous les fans du maître !
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