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Kromberg
32 critiques
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1,0
Publiée le 17 mai 2022
Ce genre de vieux films, ou de vieux acteurs d 60ans au physique au mieux quelconque, et assez peu soucieux de leur apparence, fricotent avec des belles jeunes femmes de 18/22 ans... c'est juste plus possible. Ca me répugne. Les temps étaient durs pour les actrices dans les années 60/70...
3 374 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 22 juin 2021
Ce film est vraiment bizarre il semble traiter de l'hypocrisie et de l'apathie des classes moyennes en particulier de leur hypocrisie sexuelle exprimée à travers l'engouement d'un riche homme d'affaires pour une jeune et belle danseuse espagnole. Mathieu passe tout le film à essayer de mettre Conchita dans son lit parfois elle semble prête à le faire et parfois non. Dans tous les cas il y a toujours un problème lorsqu'ils s'y mettent. Cette situation obsède Mathieu à tel point qu'il est presque inconscient des actes de terrorisme qui se produisent tout autour de lui. Ce n'est pas seulement dans le journal à la radio et sur la sonorisation du centre commercial. Il se fait agresser dans un parc il y a une fusillade sur le pas de sa porte il est menacé par une arme à feu et on lui vole sa voiture et il n'en a que faire. Car pour Mathieu cela n'a pas beaucoup d'importance comparé à ses aventures en chambre avec Conchita avec ce qui se passe pourtant autour de lui il devrait prendre conscience mais non. Comment ce film a-t-il pu être si bien accueilli par la critique est ce simplement dû à l'astuce grossière consistant à faire jouer Conchita par deux actrices qui passent d'une scène à l'autre et à l'intérieur d'une même scène. Curieusement cette bizarrerie perd de son étrangeté au fur et à mesure que l'histoire progresse et n'apporte vraiment rien. Les deux actrices ne dépeignent pas les différentes facettes d'une même personne comme cela a été suggéré. En général le film donne l'impression d'être un mélange de comédie muette de film sexy soft des années 70 mais pas dans le bon sens. C'est une satire trop large et elle n'est pas particulièrement perspicace ou drôle. Elle ne comporte pas de touches surréalistes Buñuel se moque-t-il de nous...
Après la brillante adaptation de Joseph Von Sternberg (avec Marlene Dietrich) du roman de Pierre Louÿs « La femme et le pantin », celle de Luis Buñuel fit long feu puisqu’il quitta le projet en 1958, refusant Brigitte Bardot imposée par la production, alors qu’il avait choisi Mylène Demongeot (Julien Duvivier réalisera le film qu’il jugea lui même « idiot et totalement raté »). Des années plus tard, avec son complice Jean-Claude Carrière, il écrivit une nouvelle adaptation. Dès les premiers jours de tournage, Maria Schneider quitta le film car elle trouvait le rôle trop déshabillé et trop osé. Comprenne qui voudra car elle avait tourné cinq ans plus tôt dans le « Le dernier Tango a Paris » et fera « La dérobade » en 1979. Et c’est tant mieux car deux jeunes actrices furent présentées à Luis Buñuel : Carole Bouquet (son premier rôle au cinéma) et Angela Molina. Les trouvant excellentes, mais très différentes, il engagea les deux. Et ce fut un coup de génie. La beauté glaciale et sculpturale de Carole Bouquet opposée à la sensualité torride d’Angela Molina exposent le désir sexuel d’un homme sous ses aspects différents, mais toujours aussi excitant et inlassablement inaccessible. La répétition, chère au réalisateur, qui mélange sans cesse l’excitation du but tout proche (faire l’amour) entretenu par des baisers poussés accompagnés de caresses sur les seins, exprime aussi la frustration du report à plus tard. Je t’aime moi non plus et je te déteste au moins autant moi aussi. De cette farandole obsessionnelle à la limite de l’onirisme, l’érotisme qu’elle exprime est entre coupée par un réel moderne, violent, sanglant et sans scrupules. Dernier film de ce grand cinéaste, la vieillesse n’a pas entamé son humour ironique, ni sa lucidité implacable. D’apparence familier, grâce à des acteurs habituels, à commencer par Fernando Rey (ici doublé par Michel Piccoli), mais aussi Julien Bertheau, Milena Vukotic, Muni, Bernard Musson et Ellen Bahl, le film laisse transparaître à la fois une réflexion désabusée sur le monde à venir où montrer des sentiments deviendra inconvenant, le sexe se fera rare et la violence de plus en plus présente (entre féminisme et puritanisme d’une part et bandes organisées et terrorisme d’autre part, c’est bien le monde d’aujourd’hui). Buñuel, tout en nous emmenant où il veut, à la manière d’Hitchcock (les deux hommes s’appréciaient beaucoup) et, plus surprenant, expose en creux la nostalgie d’un romantisme désuet, le tout dans une mise en scène élégante. Le testament brillant d’un grand.
Tiré d’un roman de Pierre Louÿs (La femme et le pantin), scabreux, mais d’un style indéniable. Humour moyen et l'incarnation d’une double personnalité par deux actrices n'est pas convaincante.
En 1977, Luis Bunuel signe son dernier long-métrage (qui est aussi un très beau testament), "Cet obscur objet du désir". Inspiré d'un roman de Pierre Louÿs, "La Femme et le Pantin", il conte l'obsession d'un aristocrate à l'égard d'une servante. Le film est le fruit d'une énième collaboration fructueuse avec Jean-Claude Carrière. On y retrouve l'amour immodéré du cinéaste pour le théâtre, comme en témoigne sa mise en scène ancrée sur les puissances du faux. À ce titre, le fait de faire interpréter Conchita par deux actrices aux tempéraments différents constitue un choix scénaristique magnifique. Par ailleurs, au moment des années de plomb en Allemagne et en Italie, le cinéaste fait également du terrorisme un acteur venant s'immiscer dans le quotidien des deux protagonistes. Il s'agit de l'un des plus beaux films sur le désir et surtout les frustrations obligées qu'il engendre.
C'est troublant et énigmatique, comme quasi tous les films de Bunuel. Film teinté d'érotisme, agréable à visionner, mais pas incontournable à mon avis. Je n'irais quand même pas jusqu'à dire que ce film est un chef-d'oeuvre, statut que beaucoup lui confèrent.
Un très bon film de Bunuel, qui n'atteint pas les sommets érotiques de "Belle de Jour", mais qui adapte ( grâce à la touche de J.C. Carrière )avec intelligence le roman de Pierre Louys. Les deux jeunes femmes sont exquises, Carole Bouquet , toute jeune , fausse ingénue, perverse , et Angelina Molina représentant la sensualité latine , très charnelle.
C'est le 2eme film de Bunuel que je regarde après Le charme discret de la bourgeoisie. Ici on retrouve Fernando Rey et Angelina Molina pour le côté espagnol et Carole Bouquet de d'autres pour le côté français. Le film raconté les tribulations amoureuses d'un riche, voire immensément riche Français, F. Rey, qui tombe passionnément amoureux de sa femme de ménage jouée à la fois par Molina et Bouquet. Il est finalement tyrannisé par cette femme qui le hante à jamais. En plus de cette analyse amoureuse, d'autres thèmes comme le terrorisme, la politique et des thèmes plus sociaux.
Film à voir parceque le dernier de Luis Bunuel, parce que la fin d'une certaine Espagne, pour le scénario adapté d'un livre du sulfureux Pierre Louÿs. Carole Bouquet en Conchita c'est un peu bizarre mais on s'y fait.
Tout dernier film de Luis Bunuel qui adapte très librement La Femme et le pantin, Cet obscur objet du désir n’est sans doute pas le meilleur film de son auteur, mais il peut représenter la quintessence des thèmes qui l’ont animé durant sa très longue carrière. Ainsi, l’homme est toujours soumis à ses désirs sexuels, tandis que l’amour ne peut vraiment se concevoir que par des rapports de force entre individus pas toujours consentants. On notera aussi une certaine misogynie qui n’a rien de politiquement correct, mais qui, là aussi, est une constante de l’œuvre du réalisateur. Tout ceci est brillamment réalisé et permet aux acteurs de donner le meilleur d’eux-mêmes. Dans un rôle dédoublé (comme pour mieux illustrer la duplicité féminine), Carole Bouquet et Angela Molina sont bien deux faces d’une même pièce. Un film important et marqué par une certaine perversité, typique des années 70 que l’on adore.
Dans son ultime film, Luis Buñuel offrait une réflexion ludique et lubrique sur le désir amoureux et sexuel. Sans jamais se prendre très au sérieux, son long-métrage est un conte cruel et facétieux sur la frustration de ne pouvoir accéder à ses envies les plus profondes. L'originalité du film délicieusement porté par Fernando Rey tient dans le fait que l'objet du désir, une jeune femme prénommée Conchita, est interprétée par deux comédiennes distinctes, les superbes Carole Bouquet et �ngelina Molina. Très théâtral et très drôle.
Quel objet surprenant, on se croirait dans les années 60. Une composition surréaliste qui devait avoir du sens pour le metteur en scène, mais qui nous laisse intrigué quant au message subliminal des deux versions de la Conchita, objet de tous les désirs d'un vieux beau friqué. On a du mal a être aussi troublé que F. Rey, impassible au milieu des bombes terroristes qui explosent. Curieux, original et daté sans être convaincant. TV 2 - avril 2018
Un film sur l’attraction et presque la perversion. L’hallucination d’un désir par la dualité de ces femmes et la déception provoquée par l’eau versée au début du film. Fin assez étrange comme la possibilité d’un réalisateur d’annihiler tout comportement contraire à l’amour véritable: la passion et la tendresse.