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Synopsis
Lors d'un voyage en train, Mathieu Faber raconte aux passagers de son compartiment ses amours avec Conchita, femme radieuse qu'il poursuit de son obsession à travers l'Europe. Mais elle se dérobe toujours à ses avances...
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"Cet obscur objet du désir" est un film bien étrange. Les personnages sont atypiques, l'humour pour le moins décalé et la progression de l'action surprenante. Tous ces éléments confirment le style surréaliste de Luis Buñuel, avec des choix de décors et de couleurs qui se répondent parfois très bien sans que l'on comprenne vraiment leurs significations. Si j'apprécie beaucoup le film, il ne passionne pourtant pas totalement, à cause ...
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Un visiteur
5,0
Publiée le 7 août 2008
Un chef d'oeuvre indémodable qui dresse un portrait sans concession du concept de plaisir. Le désir selon Bunuel prend une tournure dramatique, car éternellement voué à la répétition et la destruction. Pour son dernier film, le cinéaste espagnol réalise l'odyssée d'un homme obsédé par la consommation de l'amour. La différence fondamentale qui le sépare de l'objet de ce dernier est qu'il s'agit d'un être doué de pensée, et qui n'a ...
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Plume231
3 403 abonnés
4 639 critiques
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5,0
Publiée le 19 juillet 2009
Pour sa dernière oeuvre le réalisateur Luis Buñuel a choisi d'adapter avec son collaborateur habituel Jean-Claude Carrière le roman de Pierre Louÿs «La Femme et le Pantin» en lui insufflant une bonne dose de surréalisme dont le meilleur exemple est le fait que le même personnage de Conchita soit incarnée par deux actrices différentes. Détail saugrenu, parmi tant d'autres dans le film, qui n'est absolument pas utile au bon déroulement ...
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Un visiteur
5,0
Publiée le 21 juillet 2009
Je revois ce film pour la 3ème fois (sur trente ans) avec la même passion amoureuse que Fernando Rey. Je rajoute rien aux critiques sauf que c'est rare de voir les seins de Carole Bouquet !
Dans sa dernière période, Buñuel s'est quelquefois essayé à une forme d'expression cinématographique proche du film “à sketches” : on pense à La voie lactée ou au fantôme de la Liberté. Les thèmes chers à leur auteur - l’anticonformisme bourgeois et cléricale - y sont abordés, la plupart du temps, sur un mode allégorique “potache” peu nuancé, qui a aujourd'hui beaucoup perdu de son caractère subversif. Même Le charme discret de la bourgeoisie, autre film “à sketches”, a lui aussi perdu de sa superbe. Malgré le respect que l'on peut avoir pour ce film qui a marqué toute une génération de cinéphiles, force est de constater qu'il a, rétrospectivement, bien mal vieilli. Et puis..., Cet obscure objet du désir. Buñuel, dans une forme de lucidité, abandonne la pseudo-modernité de ses dernières tentatives pour proposer, in fine, une sorte de synthèse alliant, histoires courtes et cinéma classique en déconstruction, tel qu'il était dans Tristana, ou Belle de jour, son plus grand chef-d’oeuvre.Cet obscure objet du désir, signe le retour du maître du cinéma surréaliste, à une forme d'expression plus complexe et plus aboutie, dans une veine que l’on aurait aimé le voir poursuivre. Le destin en aura décidé autrement. Malheureusement.
brunodinah
Ce ne sera pas pour cette fois que je pourrai critiquer l'œuvre posthume de Bunuel, mon enregistrement ayant eu quelques problèmes techniques.A bientôt pour Luis alors, très chers amis !
Nelly M.
Les conciliabules par bribes dans le compartiment humanisent un peu le film, beau mélange d'acteurs en conversation sur un long trajet puisque la nuit tombera sur ce wagon bavard (agréable d'y trouver Jacques Debary, ex inspecteur Cabrol des 5 Dernières minutes, Carole Bouquet très jeune, la mandibule bien marquée et on reconnaît sans peine la belle diction de Michel Piccoli plaquée sur la voix de Fernando Rey)... On nage en plein don juanisme de 1977, des candidats entreprenants, parfois malmenés dans leurs choix : pas du tout de sida encore, Oshima vient de produire en 1976 "L'Empire des Sens"... Le sexe et le désir de transgression emplissent l'air de cette époque jusque dans la bourgeoisie la plus guindée, chaque femme représentant partout l'aventure suprême. Imprégnés de cette bouffée érotique, des attelages comme Angela et "le vieux beau" allongeant ses billets pour un oui pour un non jouent à se mesurer... Sauf que Bunuel se plaît à attiser les braises en forçant sur le chantage, ravi de jeter le trouble avec son doublon féminin, le monstre !