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    37°2 le matin
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    willycopresto
    willycopresto

    117 abonnés 1 349 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 juin 2017
    "37°2, le matin" (1986) Chérie 25 le 12.06.2017

    C'est probablement le côté sulfureux du film qui fit son succès en 1986 (3,6 millions d'entrées en salles): le cinéma n'en finissait alors pas de proposer des images de plus en plus audacieuses, "libérées" comme on les justifiait à une 'époque où la censure était ringardisée ! Il devenaitt interdit d'interdire ! Pour être encore plus autonome, Beineix avait même créé sa propre société de production : "Cargo Films"
    Coté exhibitionniste, cette histoire démarre très fort, un peu comme dans "le Mépris" avec Bardot où on pouvait se délecter des formes voluptueuses du corps de la star, tout en savourant la richesse intellectuelle des dialogues : "Et mon cul, tu l'aimes mon cul ?" "Et mes seins, tu les aimes mes seins ?" (...)
    Beineix lui va plus loin -l'époque n'est plus la même !- et nous offre d'entrée les galipettes sexuelles et audacieuses de Dalle (découverte dans tous les sens du terme) et Anglade. De longs ébats filmés de manière hypocritement soft pour ne pas tomber dans le X et cachant scrupuleusement tout coït. On est plus dans la gymnastique que dans l'érotisme bon teint L'orgasme visuel est loin mais à l'époque,de telles images étaient surprenantes et changeaient du zoom vers le plafond quand les images devenaient trop précises. .
    Tout au long du film du reste, la nudité est omniprésente : on voit même (trop) souvent Anglade la zigounette à l'air et on se demande ce que cette débauche de nudité ajoutait au scénario. Etait-ce bien utile où plus sûrement destiné à faire du blé ? Mais c'était payant au niveau du nombre d'entrées. !
    Quant à Dalle, on sent qu'elle n'est nullement complexée d'apparaître aussi souvent en tenue d'Eve, et qu'elle semble même éprouver du plaisir à se montrer "à poils," et à céder aux caprices voyeurs du réalisateur qui la manipule comme une marionnette. Aucune limite aux audaces. Encore que la Béatrice n'avait pas un caractère facile (sa vie non plus) et quand elle en voulait à Beineix ou que quelque chose la contrariait, tout ce qui lui tombait sous la main, elle le balançait vers son tortionnaire ! Anglade lui se tenait à l'abri ! Ce n'est du reste pas pour son intelligence ni ses talents de comédienne qu'elle avait été recrutée par Besnehard.
    Toujours vu sous l'angle provocation, tout le talent de Célarié apparaît d'un coup lorsqu'elle dévoile ses mamelles à l'écran Ce sera la seule raison de sa présence dans cette histoire dont le mari (pour rire) dit "qu'elle a toujours le feu au cul" ! Bref, cette prestation de Célarié ne figurera pas dans les annales les plus marquantes de sa filmographie : on a les films qu'on mérite.
    Et à part ça ? Pas grand-chose ! Beineix nous promène dans un récit abracadabrantesque dont il nous fait vivre ses propres fantasmes peut-être : des situations, des ambiances qu'il semble avoir picorées ça et là dans le roman de Djian :tantôt burlesques, touchantes, angoissantes, amicales, dramatiques pour en arriver au fil du temps à la folie furieuse de Dalle après sa grossesse nerveuse. Beineix s'amuse, délire, et nous on subit car ce (trop) long film s'éternise sur 140 mn dans sa version la plus pénible. Pour une fois, la musique vient se confondre agréablement avec les images : à la fin, la ritournelle en devient même aussi agaçante qu'une scie, mais peut-être est-ce voulu pour nous énerver et appuyer la démence progressive dans laquelle s'enfonce le récit.
    A la fin de cette histoire, on a l'impression d'être parti de n'importe où pour arriver nulle part, et une fois sorti de la projection, on respiregloutonnement à l'extérieur un grand bol d'air frais ! Notre température elle, n'aura pas varié un seul instant.
    Ce film est aujourd'hui complètement dépassé : ses outrances n'intéressent plus guère !
    willycopresto
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 juin 2017
    Beneix a fait un film extraordinaire d'après un live fantastique. Une rencontre entre deux grands artistes.
    Une fille barrée, absolue, présente ici et maintenant mue par l'amour et l'émotion. Un mec, fou d'amour, tellement touchant.
    De l'humour, de la joie, de la tristesse, un jeu d'acteur parfait un réalisateur qui laisse place aux silences, aux paysages tout en montrant le quotidien d'une histoire extra-ordinaire...
    Bettty n'a pas de limite,... si il ne devait y avoir qu'un film dans ma cinémathèque cela serait 37 2 le matin...
    J'allais oublier la musique... Gabriel Yared.
    Aimerico
    Aimerico

    17 abonnés 97 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 mars 2017
    Sublime. Version longue merveilleuse. Beineix est un poète et les acteurs sont exceptionnels. Dalle et anglade mais aussi lindon darmon le commissaire l epicière . Besnehard aussi! Le génie du casting. Et j'adore les musiques du film. Des images sublimes.
    Estonius
    Estonius

    2 504 abonnés 5 236 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 juin 2016
    Envoûtant et merveilleux ! Ce sont les deux mots qui me viennent à l'esprit pour résumer ce chef d'œuvre. Le sujet est difficile mais le réalisateur s'en sort avec brio, le jeu des acteurs est fabuleux : Anglade en travesti, c'est quand même quelque chose, quand à Béatrice Dalle est parfaite (à tout point de vue et tant pour ceux qui font semblant de ne pas aimer le sexe). Bien que le film ne soit pas érotique dans son fond, l'érotisme y est bien présent, le sexe n'étant ni diabolisé, ni sacralisé mais banalisé, naturel, vivant, omniprésent.  Il y a beaucoup d'humour, des personnages et des situations farfelues (Ah, Clémentine Célarié !) et un traitement des couleurs génial. Bref un chef d'œuvre qui nous permet de vivre trois heures de cinéma sans voir le temps passer
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 091 abonnés 4 218 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mai 2016
    Bon, ben je me suis attaqué à un film fleuve, 37.2 le matin dans sa version longue ! Franchement, bien que perfectible, Beineix s’en sort vraiment bien pour parvenir à faire passer un film aussi long, sans spectacle !
    Perfectible en effet, car, malgré ce qu’on peut dire l’histoire est inégale. L’émergence de la relation entre Dalle et Anglade est finalement trop ellipsée, alors qu’à mon sens c’est vraiment le point focal qui peut ensuite justifier leur passion fusionnelle. Et dans un film de 3 heures il aurait peut-être été plus judicieux de prendre un peu plus de temps. Je crois que la première partie du film est trop faible sur le plan de l’histoire. Par la suite malgré quelques baisses de rythme et quelques séquences un peu inutiles (si on peut faire une version courte avec presque une heure de moins c’est qu’il y a quand même un peu de surcharge), le métrage sait surprendre et ne manque pas de saveur. Il y a du relief, de l’émotion, de la sensualité, pour un film fort, qui reste accrocheur. La longueur du film donne plus de relief à la mélancolie de la fin.
    Le casting est emmené par le duo Dalle-Anglade épaulé d’une grosse galerie d’acteurs. Dalle est quand même pas mal excessive lors de certaines scènes. Même si son personnage veut cela, les sautes d’humeur paraissent trop artificielles. Malgré tout elle se débrouille bien dans l’ensemble, face à un Jean-Hugues Anglade très solide. Pour ma part c’est plutôt les seconds rôles qui m’ont moins convaincus. Beaucoup de personnages, pas toujours très utiles, et parfois pas très bien campés (je pense par exemple à Dominique Pinon). En fait à quelques moments le film semble s’orienter vers une teinte burlesque, décalée, pas franchement pertinents.
    Formellement en revanche peu de choses à dire. Porté par une bande son aussi variée que séduisante, 37.2 le matin bénéficie d’une très belle photographie, de décors nombreux et toujours judicieusement choisis, tandis que Beineix signe une mise en scène de très belle facture. Le métrage saura vraiment séduire, surtout dans sa première partie et dans sa partie lozérienne. Il en ressort une ambiance séduisante, même si étrangement, malgré ses arguments indéniables, le film ne respire pas autant que prévu. Peut-être aurait-il davantage fallu saisir cette perspective atmosphérique, la sueur pour ressentir le poids du soleil, le vent, les sons d’ambiance en fait.
    A noter que le film propose pas mal de scènes de nudité, donc c’est à savoir.
    Franchement 37.2 le matin est un film très long, sans doute trop, mais qui ne manque pas d’arguments. Il y a des lacunes assez regrettables, et, à vrai dire, il est certain qu’en plus de 3 heures c’est difficile de ne pas mettre des scènes un peu vaines, de ne pas avoir des acteurs en-dessous sur un casting pléthorique… J’hésite entre le 3.5 et le 4, mais, pour la réserve que j’ai émise en plus sur l’ambiance, je pencherai pour la première solution.
    CrackO DingO
    CrackO DingO

    34 abonnés 1 057 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 décembre 2015
    Voyeurisme et psychopathie résume ce film. Un couple nous fais partager sexe et démence pendant 2h. film choc à l'époque me semble t-il... A voir, c'est original. ----Décembre 2015----
    pierrre s.
    pierrre s.

    352 abonnés 3 237 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2015
    Un hymne à l'amour et à la liberté, mais aussi un film qui fait aimer le cinéma! En effet, quel plaisir de voir des acteurs aussi bons et aussi impliqués dans leurs rôles. Bref, un film à voir absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 août 2015
    37°2 le matin est un film générationnel. De la génération de mes parents. Cependant, on rit, on admire les prestations communes de Jean-Hugues (c'est quoi ce prénom?!) Anglade (Zorg) et Béatrice Dalle (Betty), on s'excite des situations (sexe, soirée entre amis, oserais-je dire enterrement, ah bah ça y est je l'ai dis), bref, on passe un bon moment. Beneix réussi le pari de faire un film quasi culte avec une actrice à l'époque quasi inconnue, le tout teinté d'une poésie mélancolique où le sens de la vie s'abime violemment dans la folie. Bravo à lui. Notons au passage la sublime musique du film, simple et attachante, à l'image du film. 37°2 le matin est à voir absolument !
    Roub E.
    Roub E.

    737 abonnés 4 825 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 juin 2015
    Un film d amour passionné et passionnant. Je trouve que le mot passion est le plus juste pour évoquer ce film, passion entre les personnages de Betty et Zorg qui ne peuvent s aimer à moitié, physiquement et psychologiquement. Tout est extrêmement fort entre eux que ce soit dans leurs engueulades, leurs ébats, leurs actes leurs colères... Film sur la jeunesses qui agit de manière insouciante, sur des coups de têtes, parfois violent mais uniquement par peur de passer à côté de sa vie et de ses passion le portrait qui est fait peut laisser quelques spectateurs de côté. Le film est l'explosion de Beatrice Dalle à l écran dans son premier et sûrement meilleur rôle face à Jean Hugues Anglade lui aussi habité par ses deux amants. Le film est selon moi un peu moins réussi esthétiquement dans la deuxième partie que dans la première mais reste très soigné et bénéficie d une bande originale réussie dont le titre principal entêtant résume parfaitement l'ambiance du film à la fois érotique, moite, une chaleur qui fait bouillir les corps et l esprit.
    L'homme le plus classe du monde
    L'homme le plus classe du monde

    299 abonnés 450 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 juin 2015
    Je ne m'attendais pas à voir un aussi bon film avec 37°2 le matin. 37°2, c'est le genre de film qui vous rend heureux. Beineix filme le bonheur et la liberté et le filme bien. On aurait presque envie de prendre la place de Jean-Hugues Anglade pour aller vivre sa vie. Vivre dans des baraques trop cools, tremper des tartines de pain frais dans un bol de café sur la terrasse d'une bicoque en bord de mère, prendre des cuites avec Gerard Darmon et bien sur besogner la belle Beatrice Dalle. Le film ne sombre jamais dans la niaiserie. Même quand Jean-Hugues Anglade poursuit Beatrice Dalle en petite tenue dans la rue, dans une scène que l'on a l'impression d'avoir déjà vu cent fois, on ne peut s’empêcher de trouver ça beau. Et en plus de ce couple merveilleux, la réalisation est de qualité. A la fois stylisé et discrète.
    Bref, quand je vois un clip de Desirless ou d'indochine, je me dis que les années 80 étaient un époque vraiment pourrie. Mais quand je vois, 37°2 le matin, je me dis qu'être jeune en 1985, n'était peut-être pas si mal que ça...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 mai 2015
    Je pense que pour réellement comprendre la puissance de ce film, il faut avoir été confronté dans sa vie à ce genre de relation sentimental. Vivre avec un conjoint Psychotique, Bordeline, ou bipolaire donne un autre sens à l’interprétation de ce chef d'oeuvre.
    jthuil
    jthuil

    9 abonnés 300 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 avril 2015
    (Version courte) Une poignante histoire d'amour, qui surprend par sa liberté de ton, sa mise en images et sa poésie sublimes, et par des comédiens littéralement habités par leur rôle. Béatrice Dalle est incroyable.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 décembre 2014
    Le film était pour moi trop long. J'ai dû le regarder en deux parties. Mais je ne regrette pas de l'avoir vu en entier. Le film est tout simplement magnifique si on passe outre la nudité quasi constante des acteurs et en particulier celle de ZOrg
    La première partie du film montre comment une passion charnelle entre deux êtres peut devenir quelque chose de beaucoup plus intellectuel. Il l'aime pour sa fougue, sa spontanéité et sa sensualité, Elle l'aime pour l'homme qu'elle sait qu'il doit devenir.
    Dans la seconde partie la passion atteint son paroxysme. Lui ne voit plus que l'être aimé comme il l'a rencontré au premier jour alors spoiler: qu' elle sombre progressivement dans l'aliénation mentale.

    Le passage le plus émouvant restera celui où Betty essaye de se raser les cheveux, folle de tristesse et de folie et où Zorg fou de douleur se macule le visage de soupe devant elle, comme pour essayer de rattraper dans la folie celle qu'il aime. Mais tout est déjà joué Betty a un train d'avance et Zorg ne la rattrapera plus.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 septembre 2014
    25 ans après, j'ai voulu revoir un de mes films préférés.... et je n'ai pas été déçue ! il n'a pas perdu une ride, il est comme un grand cru qui s'embellit avec le temps (magnifique photographie, lumière travaillée sans effet spéciaux)
    ce n'est ni un film porno, ni érotique ; c'est un film dont le feu issu de cette passion dévore les personnages.
    la dimension dramatique est atténuée par les scènes colorées, drôles, amicales, chaleureuses.

    Ce film parle de la vie (même si heureusement toutes les passions ne finissent pas comme ça) avec ces moments de joie, d'ivresse, de tendresse et de tristesse

    Chef d'œuvre, à voir et à revoir
    toriyazaki
    toriyazaki

    3 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 août 2014
    37°2 le matin évoque instantanément pour la majorité des hommes, un inaugural plan séquence d'une rare puissance jouissive dirons-nous...Mais même s'il est vrai que Béatrice Dalle et Jean-Hugues Anglade rivalisent quant à savoir qui aura le plus de plans dans lesquels ils apparaissent nus, ceux-ci ne sont absolument jamais gratuits et servent à mettre en exergue leur passion amoureuse remplie de naturel, de férocité mais aussi de haine.Dans une première partie légère, les deux protagonistes vivotent dans une espèce d'insouciance que le réalisateur Jean-Jacques Beineix nous offre sur le ton d'une comédie dans laquelle il semblerait que finalement rien ne pourrait venir gâcher ce bonheur conjugal... On a alors affaire à une espèce de représentation de l'adage « vivre d'amour et d'eau fraîche » parsemée ici ou là de quelques coups d'éclats du personnage de Béatrice Dalle, Betty, qui permettent de casser le rythme languissant de leur routine.Et puis le métrage change radicalement de ton, devenant par la même beaucoup plus grave. Betty, qui passait pour être jusqu'ici juste un brin lunaire se transforme finalement en une femme complètement hystérique et Zorg (Anglade) lutte de patience et d'amour pour tenter de garder un pied dans la réalité et non dans le chaos total vers lequel l'entraîne inexorablement sa passion dévorante pour Betty.Mais finalement, cette deuxième partie s'enlise quelque peu dans un climat apathique qui dénature avec la frivolité du départ et plombe un film qui se regardait jusque là avec un réel plaisir.On retiendra par contre un jeu d'acteur sensationnel, éblouissant et d'une intensité charnelle phénoménale de notre couple principal qui livre ici sans aucun doute LA performance de leurs carrières respectives.
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