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Toto INF
35 abonnés
555 critiques
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3,5
Publiée le 20 janvier 2017
Un film sur la jeunesse française des années 68. "Quelques jeunes hommes se retrouvent plusieurs années après avoir quitté le lycée. Ils assistent pendant son accouchement la compagne de leur meilleur ami, mort une semaine auparavant d'une overdose. C'est pour eux l'occasion de confronter leurs souvenirs." Et c'est un peu toute cette dualité entre la douce nostalgie de l'insoucience de la jeunesse, et la gravité de leur situation adulte, qui fait la force du film. Les personnages sont bons, l'histoire pas trop, mais elle permet de les faire évoluer dans diverses situations, à travers lesquelles chacun donnent son avis de jeunes. Avis qui tranchent avec l'âge adulte. Il y a certes tous les à côtés de la tragicomédie française, mais il n'en reste pas moins un film intéressant, et rafraichissant à découvrir dans le paysage cinématographique français.
Chronique d'une jeunesse des années 70, "Le péril jeune" retrace le quotidien d'une bande de jeunes lycéens turbulents dont le quotidien est partagé entre leur engagement politique et leurs histoires de coeur... et de fesses. Rien de bien nouveau dans ce teen-movie dont le fond est plutôt faible et le propos relativement vide. C'est ce manque d'intelligence dans l'écriture qui plombe le film. Les frasques de ces gamins ne sont ni drôles ni intéressantes. Il y a bien des vagues réflexions sur le temps qui passe, sur les interrogations de l'avenir, mais celles-ci sont peu creusées. Il ressort de cette histoire une nostalgie d'une époque révolue qui pourra séduire sertains spectateurs. Moyen.
Cultissime ! Grandiose ! Toute l'ambiance hippies-rock'n'roll-70's dans cette comédie très réussie de Klapisch ! Le Paris de 1975, la jeunesse, le joint, le LSD, le rock, le sexe, Pink Floyd, Hendrix.....une comédie à la française comme on en fait plus ! De plus, la révélation de jeunes acteurs tels que Romain Duris, Vincent Elbaz, Nicolas Koretzky, Hélène De Fougerolles, Elodie Bouchez .
Il est très difficile d'avoir un film préféré, pourtant si on me le demande, je répondrais sans hésitations "le péril jeune". J'adore tout dans ce film: en priorité le personnage de Tomasi, la philosophie de ce film, les personnages, les scènes. Ce film est à la fois drôle et puissant. Il y a tout de même un défaut à ce film, ce sont les scènes de l'hôpital qui sonnent un peu faux à mon goût, mais cela n'enlève rien au film. A voir, et à revoir!!!
"Le péril jeune" est à l'image de ses personnages, charmant et attachant, mais parfois maladroit. Klapish nous livre un nouveau film sur le thème "je me cherche et je passe mon bac" et réussit à nous faire passer un bon moment, malgré le fait que le tout a déjà pas mal vieilli. Romain Duris se détache déjà du lot dans ce classique du genre.
Un film matricielle sur la jeunesse et ses idéaux, qui restitue avec pas mal d'acuité une période post-68 avec des lycéens voulant faire bouger les choses mais confronter aussi à leurs propres limites. On a donc droit à pas mal de portraits de différents jeunes aux caractéristiques très marquées certes mais qui sont aussi parfois nuancées au détour d'une scène, d'un plan ou d'une réplique. Naviguant entre passé et présent, le film est un voyage chargé de nostalgie mais qui est aussi porteur d'espoirs, parfois déçus, sur une bande de potes. Le ton est assez juste quoique parfois trop bobo et centré sur Paris, les acteurs sont par contre tous excellents (sauf peut être R. Duris qui cabotine à plein régime pendant les 3/4 de ses scènes) et surtout, C. Klapisch s'affirme déjà comme un cinéaste au style bien établi, avec son goût pour les cadres dans le cadre et sa façon de sublimer le quotidien. Un film générationnel assez réussi donc, sympathique à voir. D'autres critiques sur
Dialogues et scènes inutiles. Je l'ai vu il y a 10 ou 15 ans. J'ai voulu le revoir car on le dit culte. Ma première impression était la bonne : Je n'ai pas aimé la première fois, toujours pas la deuxième. C'est ennuyeux et futil malgré le talent certain du comédien Romain Duris. Le film appartient à une génération et une époque. Il est figé dedans et n'en sortira pas, selon moi.
"Le péril jeune" est le troisième long-métrage de Cédric Klapisch et ça se voit! Si vous n'aimez pas le travail de Klapisch vous n'allez pas aimer ce film. En effet, on retrouve ici les thèmes favoris du réalisateur comme la jeunesse (avec de la drogue et du sexe), la liberté, l'étranger, etc. Alors quoi penser de ce film? C'est, il est vrai, un film très caricatural: les squatteurs sont des étrangers drogués et qui forniquent partout, les femmes françaises sont des féministes et l'adolescent est anarchistes. Néanmoins, le film reste beau et pourrait montrer aujourd'hui une certaine nostalgie de la jeunesse des années 90 où la liberté était visible mais en "péril". C'est donc ça qui sauve le film. A voir? Oui, car cela reste un film culte de la dernière décennie du 20ème siècle qui est connu et reconnu comme une décennie vide dans les œuvres du 7ème art.
C'est sympathique à regarder quand on recherche quelque chose de léger, puis c'est tout. Ça a très mal vieilli, puis c'est quand même pas très bien joué et trop cliché. Mais ça n'est pas non plus ultra mauvais. Léger, ouais, c'est vraiment le mot.
Générationnel, pour ne pas dire culte, "Le Péril Jeune" est un film sur l'amitié et sur l'école, sur la profonde solitude adolescente et le système. Un film souvent drôle, mais un peu triste aussi. Les acteurs (pas tous) sont désarmants de naturel, deux d'entre eux feront d'ailleurs une très belle carrière, vous savez de qui je veux parler... Le prof de maths est assez génial, à contre-courant de ce qu'on pourrait attendre, et la complexité des personnages principaux est bien travaillée. spoiler: Certaines scènes sont marquantes comme l'accouchement en cours de sciences nat, le trip à l'acide ou encore le petit ménage de Tomasi au foyer.^^ Que de souvenirs !
Film culte, quasiment un documentaire sur l'atmosphère de ces années, où la contestation lycéenne et étudiante est souvent prétexte à fête, provocation et insouciance, avant les désenchantements et normalisations à venir.
Un petit film français sans grande originalité et sans grande saveur, truffé de clichés sur les jeunes des années 70 (du moins j'espère que ce sont des clichés). Ajoutons à cela que la plupart des acteurs jouent très mal, il ne reste pas grand chose à tirer du Péril jeune.
Le péril jeune, c'est un film culte français. Même si les décors et les costumes ont mal vieillis, les problématiques restent d'actualité 20 ans après. Conneries en cours, réaction des professeurs, premiers amours, grêves, découverte de l'inconnu et décrochage... Ca m'a rappelé les années lycées, et là où Klapisch réussit, c'est de nous transmettre ce sentiment de nostalgie qui l'animait probablement en réalisant le film. Notons aussi les merveilleuses révélation du cinéma français (Vincent Elbaz, Romain Duris, etc.). 3,5/5
Premier long-métrage de Cédric Klapisch, initialement destiné à la télévision, "Le péril jeune" (1994) est une chronique des années-lycée, largement autobiographique, de cette génération qui passait le bac en 1975. Dix ans plus tard, 4 amis de cette époque se retrouvent à la maternité pour la naissance du fils de leur pote disparu récemment, le flamboyant Tomasi (alias Romain Duris, déjà excellent) ; ils évoquent ces années d'insouciance, entre souvenirs autour du flipper, galères avec la gent féminine et engagement politique désordonné... Mai 68 est passé par là, mais ces garnements ne savent même pas ce qu'ils revendiquent réellement, hormis glander, draguer et se marrer. La première moitié du film est plus drôle et potache, quand la seconde se fait plus émouvante, entre la love story de Bruno et la descente aux enfers de Tomasi. Comme il le fera plus tard avec sa trilogie sur les (mes)aventures de Xavier à différents âges, Klapisch n'a pas son pareil pour saisir l'air du temps et capter l'essence d'une génération, et ce "Péril jeune" s'inscrit dans cette lignée.
Un très bon film, très réussi et même un unique témoignage sur la génération post 68, qui était au lycée dans les années 70's. C'est en effet un reflet exact ,juste, plein de finesse de toutes les tentations que vivront cette génération : la drogue, la rebellion, les communautés, l'action directe, la fraternité, l'action politique dans les lycées, les diverses tendances , la LCR, les anars, les poètes. Tous ceux qui ont vécus cette époque s'y reconnaitront,L'espèrance dans un "autre monde" possible. C'est juste, c'est émouvant , c'est un peu triste aussi , car beaucoup vont laisser des plumes dans cette aventure et dans ces expériences. Il y a de la nostalgie, de l'envie et aussi de la tristesse . C'est une belle synthèse de ce qu'auront été ces années là. Les acteurs sont tous bons, d'un naturel déconcertant et feront de belles carrières par la suite. Probablement le plus authentique , le plus fort aussi des films de Klapisch, qui aura du mal a retourvé ce souffle par la suite , si ce n'est dans " l ' Auberge Espagnole".