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    Raging Bull
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    4,3
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    563 critiques spectateurs

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    Ricco92
    Ricco92

    175 abonnés 2 085 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 octobre 2020
    Quand on parle de boxe au cinéma, il est inévitable de penser à la saga Rocky. Cependant, juste après le titre qui revient le plus est Raging Bull de Martin Scorsese. Cet aspect est intéressant car ces deux titres représentent une des deux faces d’un même sport. Si le personnage interprété par Sylvester Stallone est un personnage possédant le cœur sur la main et correspondant au final à un digne représentant du Noble art, le Jake La Motta interprété par Robert De Niro en est l’exact opposé car il est aussi violent dans la vie que sur le ring.
    Martin Scorsese a ainsi pu retranscrire à l’écran toute la dureté du célèbre poids moyen et celle qu’il ressentait dans sa propre vie (il était en pleine dépression et était en cure de désintoxication quand Robert De Niro l’a poussé à se replonger sur ce film qui dans un certain sens lui a plus ou moins sauvé la vie).
    Le réalisateur crée ce sentiment d’un point de vue cinématographique par son utilisation du noir et blanc (seuls les extraits de films familiaux sont en couleurs), par ses raccords brusques entre les séquences (les cuts se font autant à l’image qu’au son) qui sont généralement accompagnées des dates de l’action et par le montage à la limite de l’expérimental des combats de boxe. Il n’est d’ailleurs pas innocent que cet aspect novateur coïncide avec l’arrivée de celle qui deviendra la monteuse attitrée du cinéaste, Thelma Schoonmaker (qui avait travaillé avec Scorsese sur Who’s that knocking at my door et Woodstock mais qui avait dû cesser sa collaboration pour des histoire syndicales).
    Mais la violence de l’ensemble est également due à l’interprétation. Il faut dire que tous atteignent un niveau assez exceptionnel à commencer par Cathy Moriarty dans son rôle de jeune fille mariée trop tôt (elle rencontre La Motta alors qu’elle n’a que 15 ans) qui devient rapidement une femme battue et Joe Pesci qui fait une entrée fracassante dans l’univers de Scorsese (qu’il retrouvera avec Les Affranchis, Casino et The Irishman). Mais c’est surtout Robert De Niro qui produit une performance exceptionnelle. Il faut dire qu’il a tout donné pour ce rôle en suivant un entrainement renforcé pour les séquences de boxe auprès du véritable La Motta (qui n’eut par contre pas le droit d’assister au tournage des séquences se déroulant hors du ring) puis en prenant véritablement 30 kg pour tourner les séquences de déchéance du personnage. De plus, il livre une prestation d’une intensité incroyable dans toutes les séquences concernant la vie privée du boxeur et ses multiples accès de violence notamment lors des scènes de ménage. spoiler: Cette performance est d’ailleurs restée dans la mémoire de tout cinéphile qui se respecte par l’intermédiaire de la séquence de la dispute avec son frère Joey et la célèbre question "You fuck my wife ?".

    Cet aspect privé était d’ailleurs contesté par le véritable Jake La Motta même si le film est tiré de son autobiographie. Scorsese, de son côté, dit avoir atténué la violence du personnage. Ce qui est sûr, c’est que le cinéaste s’est servi de cela pour retranscrire un univers dans lequel il a grandi et qui est marqué par le machisme et la violence spoiler: (lors du 1er combat, celle-ci est plus présente dans les tribunes que sur le ring donnant d’entrée de jeu un sentiment de sauvagerie intrinsèque au milieu décrit)
    .
    Ainsi, Raging Bull se révèle être un des plus grands films de boxe, un sommet de la filmographie de son réalisateur et une des plus grandes performances de Robert De Niro qui n’en est pourtant pas avare. Un classique incontournable.
    AdriBrody
    AdriBrody

    7 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 septembre 2020
    Je dois dire que je ne comprends pas l'engouement autour de ce film. Le rythme est très lent, (trop ?)on finit par s'ennuyer devant ce film. On ne comprend même pas les tenants et aboutissants. Ok, c'est un type qui fait de la boxe, il donne des coups de poings ? Et alors ? Il n'y aucun traitement de personnage, Le personnage de De Niro est insupportable, à insulter, crier sans aucune raison. Aucun personnage n'est attachant, les scènes de boxe sont ratées, le scénario est bancal au possible.
    J'ai beau me forcer, mais je ne vois pas ce qu'on peut trouver d'intéressant à ce film. Ce sont des grands noms du cinéma, mais ça ne fait pas tout. La preuve est là, Scorsese se retrouve incapable de narrer une histoire, De Niro ne parvient à être intéressant et Joe Pesci a aussi un personnage inutile, juste là pour combler les blancs et relancer de temps en temps un scénario inexistant.
    stallonefan62
    stallonefan62

    235 abonnés 2 462 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 septembre 2020
    Robert De Niro et Joe Pesci sont magistraux dans ce biopic de Jake la motta !! La mise en scène est maitrisé , les combats sont bien chorégraphiés mais le point fort ce sont les dialogues qui sont juste savoureux et détonnant !! Un bon moment de passé , hormis le noir et blanc dont je suis pas fan
    Alolfer
    Alolfer

    86 abonnés 867 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 février 2023
    Merci a De Niro d avoir fait de ce film , un film poignant et glaçant ! Un De Niro super avec un Scorsese super aussi . Le film anti-Rocky par excellence
    H2G
    H2G

    25 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 mai 2020
    Robert de Niro est habité par son rôle et la mise en scène signée Scorsese est magistrale. Néanmoins, l'histoire antipathique de Jake LaMotta m'a profondément ennuyé. Sa violence, sa paranoïa, sa jalousie, ses coups de nerfs m'ont simplement indifféré. Aucune fascination, aucune empathie, aucun plaisir.
    Fred L
    Fred L

    2 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mai 2020
    Fred : Jeu d'acteur de Robert de Niro impressionant. pas hyper intéressant pour les enfants. Anne : Il faut aimer la boxe.
    Jayssie
    Jayssie

    69 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 mai 2020
    Martin scorsese et robert De Niro, quel beau duo. Un bon réalisateur et cet acteur genialissime. Leur duo n'a plus à faire de preuve et robert prouve une fois de plus l'immensité de son talent. Petite cerise sur le gâteau l'autre chouchou de Martin, Joey Pesci. Un bon film, je dirais meme un très bon film.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 15 juillet 2021
    Quelques fois... on ne saura jamais pourquoi, mais... on a le sentiment que nos yeux ne voient pas la même chose que les autres ; qu'ils ont été embarqués, le temps d'un visionnage, au travers d'un prisme douteux et singulier. Je n'arrivais jamais à voir Raging bull en entier, j'interrompais toujours la séance sous un prétexte quelconque tout en me disant "allons mon garçon, tu adores Scorcese, le monde entier dit que ce film est un chef d’œuvre etc". Ce soir j'ai vu le film en entier. Pour la première fois. Et ma première tentative doit dater d'il y a 30 ans. Et bien... la performance de De Niro est, sans aucun doute, stupéfiante, la photographie est sublime et certains cadrages sont, très légitimement, devenus légendaire. Mais... comme toutes les fois précédentes et, cette fois-ci bien sûr, en plus long : je me suis épouvantablement emmerdé ! En revanche, maintenant, pas d'essai supplémentaire ; rideau.
    Philippe V50
    Philippe V50

    3 abonnés 122 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mars 2020
    retraçant les moments forts de la carrière du boxeur Jack La Motta, bien mis en scène, et surtout parfaitement interprété par Robert de Niro et son acolyte Joe Pesci. Cependant, ce film reste un biopic ou le vrai boxeur été la pour les conseiller.
    Rudy66
    Rudy66

    17 abonnés 785 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 mars 2020
    Une histoire vraie probablement retransmise à la perfection mais alors je n'ai adhéré, ni à l'histoire, ni à ce personnage misérable..
    Les femmes sont traitées comme des chiens et je ne parle même pas de la violence envers elles...
    J'ai horreur de cela, et moi qui m'attendais à un chef d'oeuvre au vue des commentaires et après avoir visionné tous les Rocky, et bien je dois dire que je suis terriblement déçu et circonspect de voir de tels avis avec une telle note... 1.5/5
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 février 2020
    Ce film est parfait ! Non, sérieusement, le film est parfait...je cherche des défauts, des défauts...il n'y en a pas ! Aucun ! Zéroooo ! Mais un nombre incalculable de qualités et je vais vous les dire :
    Le film est extrêmement bien écrit, l'histoire est magnifiquement bien narrée (du Scorsese, quoi) , l'interprétation de De Niro est magistral ! On a vraiment l'impression que c'est un vrai boxeur qui fait ça tout les jours ! De Niro est Jake La Motta, il est complètement dans son personnage et sa performance est sublimé par la mise en scène et la réalisation de Scorsese qui est incroyablement innovant et dynamique ! L'ambiance est parfaite, également ! Elle est lente et posée quand il le faut et tendu quand il le faut, également ! Et c'est vraiment aidé par la musique sublime de Pietro Mascagni qui est incroyable de bout en bout et qui colle toujours avec les situations du films ! La photographie, bien que le film soit en noir et blanc, est sublime ! Et le montage, le montage ! Wow ! Il rend les scènes de combat et même les autres scènes extrêmement dynamique et à couper le souffle ! Merci Thelma Shoonmaker (la monteuse attitré de Scorsese) franchement, un film avec toutes ces qualités et en plus des répliques qui tue ("You fuck my wife !?"..." You never get me down !") que lui demander de plus ! Je sais pas ce qu'on peut lui reprocher !
    Robin
    Robin

    3 abonnés 101 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 mars 2020
    Époustouflant ! Tout comme le jeu d'acteur ! Je m'attendais à beaucoup de scènes de combat mais elles ne sont que minoritaires. On voit là ce qu'il y a derrière le champion, un détraqué qui descend lentement aux enfers...
    Kénan H
    Kénan H

    13 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 février 2020
    Ce film a tellement de scènes mémorable, que se soit violent, ou dialogué.
    Robert de Niro est excellent, il joue un personnage assez différent de ses autres rôles, son personnage est très bien écrit, et développé, il a une façon de penser, et d'agir très intéressant.
    Joe Pesci pareil aussi, mais c'est par-contre très en dessous de ses autres rôles, car il est parfois pas présent.

    Du côté de l'image, c'est magnifique, le jeu du noir et gris apporte de l'ambiance au film, et aux combats, puis la réalisation est parfaite, c'est du Scorsese.

    L'histoire est assez bien écrite, il se passe pas mal de chose, et sa évoque plusieurs sujets, comme l'amour, la confiance, la violence, et d'autres encores,,,

    Conclusion:
    C'est un très bon film, avec plein de qualité, et d'originalité, mais qui n'est pas un chef d'oeuvre.
    Corneliussylla88
    Corneliussylla88

    21 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 janvier 2020
    Raging Bull est un biopic relatant la vie de Jack Lamotta, champion poids moyen entre les années 1949 et 1951 et surnommé à juste titre "le taureau du Bronx", en raison de sa méthode de combat reposant sur une grande résistance aux coups et une riposte terrible. Et si la vie de ce champion avait de quoi mettre l'eau à la bouche, de part ses exploits sur le ring que part les tumultes qu'il connut dans sa vie privée, j'ai été déçu par le parti pris de Scorsese de ne montrer que les moments forts de sa carrière. Car pendant tout le film nous passons d'une scène à l'autre sans véritablement s''attarder dessus et de ce fait, ce sentiment de survoler la vie du bonhomme ne m'a pas lâché d'un pouce. De même il aurait été intéressant d'évoquer sa jeunesse et notamment le fait que son père l'envoyait combattre les jeunes du quartier pour distraire la galerie, à la fois pour montrer d'où lui est venu sa passion pour la boxe et peut-être donner quelques pistes d'explication sur son caractère endurci.
    Ensuite, même si Raging Bull n'est pas réellement un film de boxe, j'ai trouvé que les quelques de combats manquaient d'éclats, surtout celui contre Marcel Cerdan, qui est quand même considéré comme l'un des plus célèbre de l'histoire de la discipline.
    Sinon, De Niro fidèle à lui-même s'est parfaitement approprié le personnage, à tel point qu'en comparant sa prestation sur le ring avec les images d'archives, on a l'impression de voir Lamotta combattre sous nos yeux( il a d'ailleurs était entrainé par LaMotta en personne). D'ailleurs les gros point fort pour moi, c'est véritablement ce travail de restitution de la gestuelle, de l'ambiance, la violence des combats, la présentation de l'envers du décor avec la mafia, son caractère auto-destructeur et la relation entre sa vie privée et son comportement sur le ring.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 031 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 novembre 2019
    Cette critique s'appuie sur le déroulé de l'intrigue.

    Scorcese qui représente ses origines au cinéma, cela donnait, dans les années 70, Mean Streets ou Raging Bull, deuxième grand film du réalisateur dans lequel De Niro tenait le rôle principal. Portant sur un boxeur tant légendaire pour son ascension que pour l'étendue de sa déchéance, un certain Jake LaMotta, Raging Bull s'inscrit dans la droite lignée du plus grand film de boxe sorti alors, Gentleman Jim, en plus moderne et, de fait, encore plus tourmenté.

    On sait, dès le départ, que l'entreprise a pour but de mettre en scène la chute de son personnage principal : s'ouvrant comme un film noir sur un discours rétrospectif de De Niro grimé pour paraître trente ans plus vieux, ce mythique film de boxe nous dévoile sa finalité pour mieux développer les étapes qui y conduiront. Mariage, amitié, paranoïa qui vire à la jalousie maladive, sexisme et violence conjugale seront ainsi les maîtres mots d'une histoire de vie à la rédemption difficilement envisageable.

    De l'élévation de LaMotta de son quartier italien jusqu'aux succès sans défaite des grands rings couverts par des journalistes internationaux, en passant par la rivalité contre Sugar Ray Robinson et la victoire face à Marcel Cerdan, on retient que cela ne durera qu'un temps : la début l'avait annoncé, l'ami Jake, s'il commence très bien sa carrière, est pourchassé par trop de démons intérieurs pour que dure cet âge.

    Et l'on voit poindre peu à peu les signes d'un comportement autodestructeur qui conduira à sa chute finale : au spectateur de subir la révélation de son véritable caractère, entre les injures à tout va, la violence conjugale et la perte de confiance en son meilleur ami, touchant Joe Pesci qui trouva là l'un des rôles de sa carrière, pour déboucher en point d'orgue sur la fameuse scène du déchirant "You fuck my wife?", où De Niro, à l'aise dans un rôle taillé sur mesure, peut démontrer toute l'étendue de son talent, et l'évolution psychologique et physique de son personnage.

    On comprend alors qu'un cap est passé, et qu'on arrive sur la periode de ses combats désastreux, que Scorcese filmera avec ce génie toujours unique : sa mise en scène, dynamique et réaliste, transforme la réalité en fiction par un classicisme de l'image (le noir et blanc) paradoxalement couplé au modernisme novateur de ses mouvements de caméra voltigeurs, aériens, presque surréalistes.

    Toujours très expérimental, Scorcese se permet le luxe de réinventer sa façon de filmer les combats en entrecoupant un massacre par des photos balancées par des flashs d'un personnage sonné par un coup qui s'effondre sur les cordes, et de reprendre sa mise en scène classique au moment de le voir s'écrouler puissamment sur le sol ensanglanté du ring, propulsant son art au stade de divertissement grandiose, et le spectateur jusqu'au plafond, réduit à gueuler dans son canapé comme s'il suivait un véritable combat de boxe.

    Les impacts des coups, la fatigue des combattants ainsi que l'endurance nécessaire pour rester debout jusqu'à la fin du combat sont ressentis par le public, puissance mille; c'est aussi pour cela, je pense, que l'on s'attache autant aux personnages de Raging Bull : ils sont filmés, écrits et interprétés avec tellement de simplicité, de justesse et de réalisme qu'on ne peut que s'identifier à ces hommes qui veulent épouser un destin rêvé, à ces femmes désireuses de mener une existence humble, tranquille avec leur époux tant aimé.

    LaMotta prend alors la place de la victime : spectateur de sa déchéance, il semble contrôlé par une force extérieure, celle du vice, d'une ambition démesurée qui n'est pas, de base, un élément fondateur de sa personnalité. C'est le goût du public, du succès, de la popularité qui l'ont conduit à devenir un aliéné, un détraqué du système, au point de gagner les combats de sa vie personnelle quand il perd ceux de sa vie professionnelle.

    Frapper sa femme et insulter son meilleur ami, il sait le faire : se réconcilier avec donne la mesure de sa déchéance, et le rend plus adolescent qu'adulte : l'on dirait un enfant perdu dans une vie qu'il n'avait pas désiré, écroulé sous les soucis d'une existence à responsabilités à laquelle il n'avait jamais prétendu : Jake LaMotta, enfant égaré dans un monde d'adultes, immigré qui se sera fait une place éphémère parmi les natifs de son pays d'adoption, se retrouve orphelin, isolé socialement, alors obligé de divertir en alcoolisant, en donnant aux hommes avides de sexe de la chair à canon dont il ne connaît pas même l'âge.

    Comment le blâmer d'avoir voulu exister? Comment peut-on seulement, en le voyant s'effondrer dans les bras de Pesci, larmoyant et se détestant de suivre sa nature profonde et bien enfouie, le détester, le rejeter? Le Jake LaMotta de Scorcese a tout de l'anti-héro qu'on adore malgré ses défauts, qu'on ne peut que voir d'un oeil attendri en fin de bobine lorsqu'on le suivra, en guise d'adieux, grossi, seul et prêt à se reconvertir comme acteur, marquant le lien entre l'industrie du spectacle de la boxe et l'art de la représentation sur scène.

    Et si l'on s'y attendait pas, on peut désormais le dire : Raging Bull, sublime film sur une déchéance totale, est finalement l'histoire touchante de la rédemption d'un homme ayant jouit trop intensément des plaisirs de la vie de luxe, sans savoir contrôler les répercussions d'une existence de débauche sur le quotidien d'un homme originaire des souches populaires, pour ne pas dire misérables.

    Gare à ne pas trop s'élever de sa condition : le risque serait de se perdre dans ses rêves sans avoir remarqué qu'ils se sont mués en cauchemars.
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