Butterfly kiss

Lorsqu’il réalise "Butterfly kiss", son premier long métrage de cinéma, Michael Winterbottom a 34 ans et il a travaillé pour la télévision comme monteur, comme documentaliste et comme réalisateur, avec, en particulier, deux documentaires sur Ingmar Bergman. Après avoir essayé en vain, en collaboration avec le scénariste Frank Cottrell Boyce, de réaliser un film qui se serait appelé Delirious, les deux complices ont décidé de se ...
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L'anti « Thelma & Louise » ! Premier long de Winterbottom et premier coup de de maître! Un uppercut en plein ventre qui nous emmène dans une mortelle randonnèe dèsespèrèe de deux serial killers lesbiennes! La première a le corps couvert de tatouages, de chaines et d'anneaux qui cliquettent sous ses vêtements! Fièvreuse et inquiètante, Amanda Plummer rèpand les cadavres sur son chemin, en quête d'un châtiment rèdempteur! Elle ...
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Un road movie superbement mis en image et magnifiquement interprété.Mais le film peut également rebuter par son côté choquant et malsain il s'inscrit néanmoins dans la lignée du nouveau cinéma d'auteur britannique ou le social la marginalité et le non conformisme retrouve leur place.

Un coup de poing dans la figure que ce film. Le réalisateur, comme à son habitude ne laisse rien au hasard. Les plans sont tirés au couteau et les roles tranchés à la hache. Une beauté terrible se dégage de ce film. La justesse de la fin et les musiques des Cramberries remplissent nos yeux d'une pellicule brumeuse. Bravo